Élections provinciales néo-calédoniennes de 2019

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Élections provinciales néo-calédoniennes de 2019
54 sièges du Congrès de la Nouvelle-Calédonie
Type d’élection Élections provinciales
Postes à élire 76 conseillers provinciaux
Corps électoral et résultats
Inscrits 169 635
Votants 112 760
66,47 % en diminution 3,5
Votes exprimés 110 163
Blancs et nuls 2 597
Sonia Backès (Sud)
Alcide Ponga (Nord)
Simon Loueckhote (Loyauté)
 –
Voix 32 336
29,35 %
en augmentation 2,4
Sièges obtenus 18 en augmentation 5
Conseillers élus 23 en augmentation 7
Philippe Gomès (Sud)
Gérard Poadja (Nord)
Jean-Éric Naxue (Loyauté)
 – Calédonie ensemble
Voix 15 948
14,48 %
en diminution 11,6
Sièges obtenus 7 en diminution 8
Conseillers élus 9 en diminution 11
Daniel Goa (Nord)
Jacques Lalié (Loyauté)
 – Union calédonienne
Voix 14 255
12,94 %
en stagnation
Sièges obtenus 9 en diminution 1
Conseillers élus 15 en diminution 2
Paul Néaoutyine (Nord)
Charles Washetine (Loyauté)
 –
11,51 %
en augmentation 1,1
Sièges obtenus 9 en augmentation 2
Conseillers élus 14 en augmentation 3
Roch Wamytan (Sud) –
Voix 11 269
10,23 %
en diminution 1,4
Sièges obtenus 6 en augmentation 1
Conseillers élus 7 en augmentation 1
Milakulo Tukumuli (Sud) – L'Éveil océanien
Voix 6 077
5,52 %
en augmentation 5,5
Sièges obtenus 3 en augmentation 3
Conseillers élus 4 en augmentation 4
Listes arrivées en tête par communes
Carte
Anti-indépendantistes :

Indépendantistes :
Composition du Congrès élu
Diagramme
Président du Congrès
Sortant Élu
Gaël Yanno
UCF-MPC
Roch Wamytan
FLNKS-UC

Les élections provinciales de 2019 ont lieu en Nouvelle-Calédonie le afin d'élire les assemblées des trois provinces de la Nouvelle-Calédonie (Sud, Nord et Îles Loyauté). Une partie des membres de ces assemblées forment à leur tour le Congrès de la Nouvelle-Calédonie, qui élit ensuite un gouvernement collégial qui détient le pouvoir exécutif local.

Le scrutin voit la victoire des partis loyalistes, qui gardent la majorité absolue au Congrès, la coalition de droite non-indépendantiste L'Avenir en confiance progressant au détriment du parti de centre droit Calédonie ensemble, également sur une ligne non-indépendantiste mais plus modérée. Les partis indépendantistes conservent la majorité au sein des provinces Nord et des îles Loyauté, mais échouent à remporter la majorité au Congrès. Ce dernier est chargé d'accompagner le processus des accords de Matignon-Oudinot et de Nouméa à leur terme, conférant ainsi au scrutin une importance particulière sur l'île[1],[2].

Contexte[modifier | modifier le code]

Le scrutin se déroule moins d'un an après le référendum de 2018 sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie et alors que l'accord de Nouméa prévoit la possibilité de deux autres consultations en 2020 et 2022 si le congrès en prend chaque fois la décision. Une telle décision pourra ainsi être prise par un minimum d'un tiers des membres du Congrès élu au cours de ces élections. Le vote ne peut en effet avoir lieu qu'à compter de six mois après le référendum, soit le [3].

Système électoral[modifier | modifier le code]

L'élection se fait au suffrage universel parmi les citoyens néo-calédoniens, le corps électoral étant alors composé, de par la loi constitutionnelle du modifiant l’article 77 de la Constitution, par les personnes résidant en Nouvelle-Calédonie depuis le au minimum et leurs enfants une fois atteints l'âge de la majorité. On parle de « corps électoral gelé »[4],[5].

Il y a alors 169 635 inscrits sur cette liste électorale spéciale, dont 108 516 dans le Sud, 39 913 dans le Nord et 21 206 dans la province des îles Loyauté[6].

Le scrutin, à un seul tour, se déroule à la proportionnelle plurinominale, selon la règle de la plus forte moyenne, dans chaque province, chaque liste devant dépasser la barre des 5 % des inscrits pour obtenir au moins un élu. Ensuite, proportionnellement au résultat, un certain nombre d'élus de chaque liste est choisi pour former le Congrès, l'institution délibérative et législative locale.

Le nombre de sièges à pourvoir est réparti par provinces :

Résultats précédents[modifier | modifier le code]

répartition par parti des élus du Congrès de la Nouvelle-Calédonie
Congrès de la Nouvelle-Calédonie (2014-2019).

Les élections provinciales de 2014 ont vu arriver en tête, par cumul des voix des trois provinces, le parti Calédonie ensemble, suivi du Front pour l'unité et de l'Union calédonienne. Les présidences des assemblées provinciales reviennent à Philippe Michel de Calédonie ensemble dans le Sud, Paul Néaoutyine de l'UNI-Palika dans le Nord et Néko Hnepeune de l'Union calédonienne aux Îles Loyauté. Gaël Yanno, de l'Union pour la Calédonie dans la France et du Mouvement populaire calédonien, est élu président du Congrès et Cynthia Ligeard, du Front pour l'unité et du Rassemblement, devient présidente du gouvernement.

Forces en présence[modifier | modifier le code]

Listes et partis Positionnement Tête de liste
Province Sud
Calédonie nouvelle et réunie
CNR
Droite anti-indépendantiste
Nationalisme calédonien
Édouard Léoni[7]
Alliance citoyenne pour la transition, construire notre pays en Mélanésie
ACT
Attrape-tout
Écologisme, démocratie directe
Martine Cornaille[8]
L'Avenir en confiance
LRC, Le Rassemblement-LR, MPC, MRC, Tous Calédoniens
Droite anti-indépendantiste
Libéral-conservatisme
Sonia Backès[9]
L'Éveil océanien Centre anti-indépendantiste
Communautarisme wallisien et futunien
Milakulo Tukumuli[10]
Mouvement néo-indépendantiste et souverainiste Sud
MNIS
Extrême gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, souverainisme
Luther Voudjo[11]
Rassemblement national Extrême droite anti-indépendantiste
Nationalisme français, centralisme
Alain Descombels[12]
Destin commun calédonien Centre anti-indépendantiste
Transformisme, multiculturalisme, populisme
Giovanni Talafili[13]
Construire autrement Attrape-tout
Transformisme, anti-corruption
Joël Kasarherou[14]
Parti travailliste et forces progressistes pour l'unité et le changement
PT
Extrême gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, altermondialisme
Cyprien Kawa[15]
FLNKS
UC, Palika, UPM, RDO, DUS
Gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, socialisme
Roch Wamytan[16]
Calédoniens ensemble, pour un avenir du pays dans la paix, aux couleurs de la France
CE, Rassemblement diss., Palika diss.
Centre droit anti-indépendantiste
Social-libéralisme
Philippe Gomès[17]
Province Nord
Parti travailliste « Osons le changement »
PT, LKS Est
Extrême gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, altermondialisme
Rock Doui[15]
Agissons pour le Nord
LRC, Le Rassemblement-LR, MPC, MRC, Tous Calédoniens
Droite anti-indépendantiste
Libéral-conservatisme
Alcide Ponga[18]
Union calédonienne-FLNKS
UC, Calédonie ensemble diss.
Gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, socialisme mélanésien
Daniel Goa[16]
Mouvement néo-indépendantiste et souverainiste Nord
MNIS
Extrême gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, souverainisme
Axelle Normandon[19]
UNI Nord
Palika, UPM
Gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, socialisme scientifique
Paul Néaoutyine[20]
Une Province pour tous, Calédoniens ensemble, pour un avenir du pays dans la paix aux couleurs de la France
CE
Centre droit anti-indépendantiste
Social-libéralisme
Gérard Poadja[17]
Province des îles Loyauté
Parti travailliste
PT
Extrême gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, altermondialisme
Louis Kotra Uregei[15]
Union calédonienne-FLNKS
UC
Gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, socialisme mélanésien
Jacques Lalié[16]
Mouvement néo-indépendantiste et souverainiste Îles
DASP, MNIS
Extrême gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, droit des peuples autochtones
Germaine Némia-Bishop[21],[17]
Parti de libération kanak Îles
Palika
Gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, socialisme scientifique
Charles Washetine[20]
Nouvelle vision des îles
Calédonie ensemble, LRC diss., Le Rassemblement diss.
Centre droit anti-indépendantiste
Social-libéralisme
Jean-Éric Naxue[22]
Avec nous
LRC, Le Rassemblement-LR, MPC, MRC, Tous Calédoniens
Droite anti-indépendantiste
Libéral-conservatisme
Simon Loueckhote[22]
Dynamique autochtone
LKS
Gauche indépendantiste
Nationalisme kanak, socialisme démocratique
Omayra Naisseline[17]
Unitaire Kanaky génération Gauche indépendantiste
Nationalisme kanak
Davy Bolo[17]

Listes de candidats en Province Sud[modifier | modifier le code]

Listes de candidats en Province Nord[modifier | modifier le code]

Résultats[modifier | modifier le code]

Congrès[modifier | modifier le code]

Résultats combinés au congrès[1],[23]
Parti Sièges +/-
L'Avenir en confiance 18 en augmentation 5
Union nationale pour l'indépendance 9 en augmentation 2
Union calédonienne-Front de libération nationale kanak et socialiste 9 en diminution 1
Calédonie ensemble 7 en diminution 8
Front de libération nationale kanak et socialiste 6 en augmentation 1
L'Éveil océanien 3 en augmentation 3
Parti travailliste 1 en diminution 1
Libération kanak socialiste 1 en stagnation
Total anti-indépendantistes 28 en diminution 1
Total indépendantistes 26 en augmentation 1
Total 54 en stagnation

Province Sud[modifier | modifier le code]

Résultats des élections provinciales néo-calédoniennes de 2019 dans la province Sud[23]
Parti Voix % +/- Sièges +/- Congrès +/-
L'Avenir en confiance 28 802 40,59 en augmentation 2,21 20 en augmentation 5 16 en augmentation 4
Calédonie ensemble 13 122 18,49 en diminution 17,95 9 en diminution 8 7 en diminution 6
Front de libération nationale kanak et socialiste 11 269 15,88 en diminution 2,13 7 en augmentation 1 6 en augmentation 1
L'Éveil océanien 6 077 8,56 en augmentation 8,56 4 en augmentation 4 3 en augmentation 3
Rassemblement national de Nouvelle-Calédonie 2 707 3,81 en diminution 0,16 0 en stagnation 0 en stagnation
Alliance citoyenne pour la transition démocratique, écologique et solidaire 2 043 2,88 en augmentation 2,88 0 en stagnation 0 en stagnation
Construire autrement 1 852 2,61 en augmentation 2,61 0 en stagnation 0 en stagnation
Destin commun calédonien 1 667 2,35 en augmentation 2,35 0 en stagnation 0 en stagnation
Parti travailliste 1 335 1,88 en augmentation 1,88 0 en diminution 1 0 en diminution 1
Mouvement néo-indépendantiste et souverainiste 1 244 1,75 en augmentation 1,75 0 en stagnation 0 en stagnation
Calédonie nouvelle et réunie 841 1,19 en augmentation 1,19 0 en stagnation 0 en stagnation
Anti-indépendantistes 53 216 74,99 en diminution 7,00 33 en stagnation 26 en stagnation
Indépendantistes 13 848 19,52 en augmentation 1,51 7 en stagnation 6 en stagnation
Autres listes 3 895 5,49 en augmentation 5,49 0 en stagnation 0 en stagnation
Suffrages exprimés 70 959 97,33
Votes blancs 1 356 1,86
Votes nuls 592 0,81
Total 72 907 100 - 40 en stagnation 32 en stagnation
Abstentions 35 537 32,77
Inscrits / participation 108 444 67,23 en diminution 4,72

Province Nord[modifier | modifier le code]

Résultats des élections provinciales néo-calédoniennes de 2019 dans la province Nord[23]
Parti Voix % +/- Sièges +/- Congrès +/-
Union nationale pour l'indépendance 9 709 38,50 en augmentation 0,57 10 en augmentation 1 7 en augmentation 1
Union calédonienne-Front de libération nationale kanak et socialiste 9 069 35,96 en augmentation 0,60 9 en stagnation 6 en stagnation
Agissons pour le nord 3 072 12,18 en augmentation 2,82 3 en augmentation 2 2 en augmentation 1
Calédonie ensemble 1 975 7,83 en diminution 3,11 0 en diminution 3 0 en diminution 2
Parti travailliste 842 3,34 en diminution 3,06 0 en stagnation 0 en stagnation
Mouvement néo-indépendantiste et souverainiste 554 2,20 en augmentation 2,2 0 en stagnation 0 en stagnation
Indépendantistes 20 174 79,99 en augmentation 0,30 19 en augmentation 1 13 en augmentation 1
Anti-indépendantistes 5 047 20,01 en diminution 0,30 3 en diminution 1 2 en diminution 1
Suffrages exprimés 25 221 97,93
Votes blancs 300 1,16
Votes nuls 233 0,91
Total 25 754 100 - 22 en stagnation 15 en stagnation
Abstentions 14 149 35,46
Inscrits / participation 39 903 64,54 en diminution 1,61

Province des îles Loyauté[modifier | modifier le code]

Résultats des élections provinciales néo-calédoniennes de 2019 dans la province des Iles[23]
Parti Voix % +/- Sièges +/- Congrès +/-
Union calédonienne-Front de libération nationale kanak et socialiste 5 186 37,09 en diminution 13,47 6 en diminution 2 3 en diminution 1
Union nationale pour l'indépendance-Parti de libération kanak 2 970 21,24 en augmentation 6,18 4 en augmentation 2 2 en augmentation 1
Parti travailliste 2 005 14,34 en diminution 1,66 2 en stagnation 1 en stagnation
Libération kanak socialiste 1 536 10,98 en diminution 0,51 2 en stagnation 1 en stagnation
Calédonie ensemble 851 6,09 en augmentation 6,09 0 en stagnation 0 en stagnation
Unitaire Kanaky génération 800 5,72 en augmentation 5,72 0 en stagnation 0 en stagnation
Avec nous 462 3,30 en diminution 3,59 0 en stagnation 0 en stagnation
Mouvement néo-indépendantiste et souverainiste 173 1,24 en augmentation 1,24 0 en stagnation 0 en stagnation
Indépendantistes 12 670 90,61 en diminution 2,50 14 en stagnation 7 en stagnation
Anti-indépendantistes 1 313 9,39 en augmentation 2,50 0 en stagnation 0 en stagnation
Suffrages exprimés 13 983 99,18
Votes blancs 58 0,41
Votes nuls 58 0,41
Total 14 099 100 - 14 en stagnation 7 en stagnation
Abstentions 7 106 33,51
Inscrits / participation 21 205 66,49 en diminution 0,68

Analyses et suite[modifier | modifier le code]

Le rapport de force électoral entre les deux factions traditionnelles de la vie politique néo-calédonienne reste sensiblement le même que lors des précédents scrutins, avec 42,38 % des suffrages exprimés dans l'ensemble de l'archipel pour les listes indépendantistes (0,93 point de plus qu'aux provinciales de 2014 et 0,95 points de moins qu'au référendum de 2018) et 54,08 % des voix pour celles s'affichant ouvertement comme non-indépendantistes (4,47 points de moins qu'en 2014 et 2,59 points de moins qu'en 2018). En revanche, bien que totalement absentes cinq ans auparavant, les formations officiellement neutres sur la question de l'avenir institutionnel, présentes uniquement en Province Sud, totalisent 3,54 % des votes.

Le camp indépendantiste progresse d'un siège au Congrès, mais n'obtient pas la majorité absolue; objectif qu'il s'était fixé durant la campagne. Le camp anti-indépendantiste est marqué par un net recul de Calédonie ensemble au profit de l'alliance de droite L'Avenir en confiance. Les deux camps vont devoir s'accorder pour l'organisation d'un nouveau référendum sur l'indépendance de la Nouvelle Calédonie, à la suite de celui de 2018[24].

Le , les exécutifs de chaque assemblée provinciale sont constitués, entérinant la victoire des listes arrivées en tête : Sonia Backès devient présidente de l'Assemblée de la Province Sud au second tour avec 23 voix sur 40, grâce au soutien du nouveau parti communautaire wallisien et futunien, L'Éveil océanien, tandis que L'Avenir en confiance prend les trois vice-présidences ; Paul Néaoutyine obtient un cinquième mandat à la tête de l'Assemblée de la Province Nord, au premier tour et à l'unanimité des 22 conseillers, et les trois vice-présidents sont issus de l'UNI comme lors de la mandature précédente ; Jacques Lalié est élu pour diriger l'Assemblée de la Province des îles Loyauté, lui-aussi au premier tour avec douze voix sur quatorze (seuls les deux représentants du Parti travailliste ont préféré s'abstenir ou voter blanc), et les trois vice-présidences sont réparties entre les trois partis qui l'ont soutenu (le Palika, l'UC et le LKS)[25].

Le nouveau président du Congrès est élu le . Il s'agit d'un indépendantiste, Rock Wamytan, élu par 29 voix sur 54 grâce aux élus de L'Éveil océanien[26]. Après deux semaines de blocage, le nouveau président de la Nouvelle-Calédonie est élu le par le gouvernement collégial, l'anti-indépendantiste Thierry Santa recueillant six voix sur onze[27].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Provinciales en Nouvelle-Calédonie : la droite non indépendantiste garde la majorité au Congrès
  2. Les non indépendantistes conservent de peu le Congrès de la Nouvelle-Calédonie
  3. Loi organique n° 99-209 du relative à la Nouvelle-Calédonie (lire en ligne).
  4. Loi constitutionnelle du 23 février 2007 modifiant l’article 77 de la Constitution (sur la composition du corps électoral pour l’élection des membres du congrès et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie), sur vie-publique.fr
  5. [PDF] « Tout savoir sur le corps électoral en Nouvelle-Calédonie », Association française des maires de Nouvelle-Calédonie, réunissant les premiers magistrats de communes issus du Rassemblement-UMP
  6. [PDF] Angélique Souche, avec F.T., « 169 635 électeurs de Calédonie appelés aux urnes le 12 mai », Nouvelle-Calédonie La 1re, 30/04/2019
  7. Patrick Nicar et F.T., « La «Calédonie nouvelle et réunie» apparaît sur l'échiquier politique », Nouvelle-Calédonie La 1re, 11/10/2018.
  8. ENTRETIEN AVEC Martine Cornaille, présidente démissionnaire d’EPLP, tête de liste Act en province Sud, « Refonder le lien entre politique et citoyen », Nouvelles calédoniennes, 08/03/2019.
  9. Cédrick Wakahugnème, avec F.T., « "L’Avenir en confiance" joue la réconciliation et l'unité », Nouvelle-Calédonie La 1re, 02/03/2019.
  10. NC La 1re et F.T., « Wallisiens et Futuniens de Calédonie: trois partis océaniens en lice pour les provinciales », Nouvelle-Calédonie La 1re, 04/03/2019.
  11. Le JT, Caledonia, 04/03/2019.
  12. Cédrick Wakahugnème (CM), « Alain Descombels mènera la liste Rassemblement National en Province Sud », Nouvelle-Calédonie La 1re, 07/03/2019.
  13. C.W., « "Destin Commun Calédonien" : nouveau parti en course pour les provinciales », Nouvelle-Calédonie La 1re, 09/03/2019.
  14. Caroline Moureaux et Martine Nollet, « "Construire autrement" briguera aussi les suffrages en Province Sud aux Provinciales », Nouvelle-Calédonie La 1re, 11/03/2019.
  15. a b et c Sylvie Hmen avec N.G, « Le Parti Travailliste allié au LKS affichent ses têtes de liste », Nouvelle-Calédonie La 1re, 04/04/2019.
  16. a b et c S.R., « Provinciales : Robert Courtot rejoint l'Union Calédonienne », Nouvelle-Calédonie La 1re, 08/04/2019.
  17. a b c d et e NC la 1re avec F.T., « Provinciales 2019: le temps des candidatures est terminé, 25 listes ont été déposées », Nouvelle-Calédonie La 1re, 23/04/2019
  18. N.G., « Wilfrid Weiss explique l'absence d'unité dans le Nord », Nouvelle-Calédonie La 1re, 05/04/2019.
  19. Nadine Goapana, « Axelle Normandon ex-militante de Calédonie Ensemble rejoint le MNIS », Nouvelle-Calédonie La 1re, 13/04/2019.
  20. a et b Nadine Goapana, « Palika : "l'idée d'indépendance est une réalité" », Nouvelle-Calédonie La 1re, 13/04/2019.
  21. ENTRETIEN AVEC Germaine Némia, tête de liste Rassemblement autochtone en province des Îles, « Notre liste est composée d’hommes et de femmes issus de la société civile », Nouvelles calédoniennes, 11/04/2019
  22. a et b Agathe Calandreau, « Les loyalistes se renvoient la responsabilité de l’échec d’une liste commune aux Loyauté », Nouvelle-Calédonie La 1re, 18/04/2019
  23. a b c et d Résultats définitifs Haut Commissariat de la république en Nouvelle Calédonie
  24. Laurent de Boissieu, « Les loyalistes conservent la majorité en Nouvelle-Calédonie », sur La Croix, (consulté le ).
  25. Rédactions de NC la 1ere, avec Françoise Tromeur, « Sonia Backès, Paul Néaoutyine et Jacques Lalié élus présidents des provinces », sur Nouvelle-Calédonie La 1re, (consulté le ).
  26. Mikael Corre, « Le retour de l’« ancien monde » en Nouvelle-Calédonie », sur La Croix, (consulté le ).
  27. Nouvelle-Calédonie. Un non-indépendantiste élu président