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=== Administration municipale ===
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Le [[conseil municipal]] antonien, ainsi que l'équipe municipale, est composé d'un [[Maire (France)|maire]], de treize maires-adjoints, de vingt et un conseillers municipaux délégués, ainsi que de dix conseillers municipaux. Trente quatre sièges du conseil municipal sont pourvus par les élus de la liste ''Antony pour tous avec JEA'', ''Union pour Antony'' et ceux de la liste ''Antony plus avec vous''. Le maire actuel est également le 1{{er}} Vice-Président de la Communauté d'Agglomération des Hauts-de-Bièvre chargé des finances. Il a été élu en mars 2004 Conseiller régional d'Ile-de-France. La municipalité a mis en place le ''Conseil des jeunes citoyens''.
Le [[conseil municipal]] antonien, ainsi que l'équipe municipale, est composé d'un [[Maire (France)|maire]], de treize maires-adjoints, de vingt et un conseillers municipaux délégués, ainsi que de dix conseillers municipaux. Trente quatre sièges du conseil municipal sont pourvus par les élus de la liste ''Antony pour tous avec JEA'', ''Union pour Antony'' et ceux de la liste ''Antony plus avec vous''. Le maire actuel est également le 1{{er}} Vice-Président de la Communauté d'Agglomération des Hauts-de-Bièvre chargé des finances. Il a été élu en mars 2004 Conseiller régional d'Ile-de-France<ref>Site officiel de la mairie d'Antony - [http://www.ville-antony.fr/1-9660-Jean-Yves-Senant.php Présentation du maire Jean-Yves Sénant]</ref>. La municipalité a mis en place le ''Conseil des jeunes citoyens''.


Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal d'Antony :
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Version du 9 mai 2008 à 16:59

Modèle:Communefra

Antony est une commune française, sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France.

Arrosée par la Bièvre, affluent de la Seine, Antony est située à un carrefour de routes très importantes, notamment le grand axe nord-sud, qui existait déjà il y a 2 000 ans. Faiblement urbanisée jusqu'au début du XXe siècle, Antony s'est considérablement développée entre les deux guerres, sous l'impulsion de son sénateur-maire Auguste Mounié, passant de 4 000 à 20 000 habitants. Au début des années soixante, la population passe en très peu de temps de 25 000 à 50 000 habitants pour loger les rapatriés d'Algérie. Cette extension est trop rapide, souvent mal maîtrisée. Les efforts faits depuis, notamment la création de plusieurs zones d'activités industrielles et de bureaux, la mise en valeur du patrimoine et des espaces verts ont permis de redonner à cette ville les charmes d'une ville à taille humaine tout en la dotant, dans le domaine de l'enseignement, du plus grand établissement privé de France, et dans le domaine de la santé, du plus grand établissement privé d'Île-de-France.

Géographie

Localisation

Antony est une ville de la banlieue sud de Paris située dans le Hurepoix, chef-lieu d'arrondissement des Hauts-de-Seine, à 12,5 kilomètres au sud-ouest (cap de 196°) de la cathédrale Notre-Dame de Paris[1]. Son altitude[2] est de 48 m pour le point le plus bas au niveau de la vallée de la Bièvre et 100 m pour le point le plus élevé à la limite de Châtenay-Malabry.

Antony a la particularité d'être au confluent de trois départements :

Antony est traversée par trois[3] cours d'eau : la rivière Bièvre et ses deux affluents : le ruisseau des Godets[4] et le ru d'Aulnay. La Bièvre[5] coule à ciel ouvert en amont du parc Heller dans un site apprécié des promeneurs. Elle y est entretenue par le Syndicat intercommunal d'aménagement de la vallée de la Bièvre. Elle est ensuite canalisée et recouverte depuis la décison du Consei municipal le [6] sur presque tout son parcours jusqu'à Paris. Elle fait alors partie des réseaux du Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne.

Climat

Le climat d'Antony est de type océanique dégradé. La station de référence pour Antony est celle de Courbevoie[7]. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Antony est cependant celle de Paris-Montsouris. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations tourne autour de 650 mètres par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4.7 °C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20 °C. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune d'Antony en comparaison avec des stations emblématiques du pays[8] :

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Brest 1 749 h/an 1109 mm/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Antony 1797 h/an 615 mm/an 16 j/an 20 j/an 31 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly en 1990, commune située près d'Antony et dont le climat est très semblable :

Mois J F M A M J J A S O N D
Températures maximales (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6
Températures minimales (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6
Températures moyennes (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 51,9 44,8 50,8 46,6 57,8 50,5 50,1 46,5 52 53,2 58,1 53,1
Source: Relevés Orly [9]

Voies de communication et transports

Voies routières

L'autoroute A86 entre Vélizy et Antony

Antony est principalement desservie par la RN 20 qui la traverse sur toute sa longueur, reprenant[10] le tracé de la voie romaine via Aurelianensis, qui traversait la Gaule du sud au nord, venant d'Espagne pour aller à Cologne, et par l'A86 qui, depuis 1996 [10], reprend le tracé de la RN 186, elle-même reprenant le tracé de la route ouverte sous Louis XV d'est en ouest. Antony est également desservie par l'A6 et par l'A10.

L'A86 est très empruntée par les franciliens aux heures de pointe en semaine travaillée, particulièrement le matin et en fin d'après-midi à la sortie des bureaux. Elle permet de se déplacer de banlieue à banlieue et de contourner Paris en évitant le périphérique. Elle a permis de remplacer dans cette fonction la RN 186, cette dernière ayant été toutefois conservée en axe urbain. Plusieurs parties de l'A86 sont couvertes ou en tunnel à Antony. Les travaux, commencés il y a plus de trente ans, sont quasiment terminés. La construction de ce tunnel a détruit une section d'un aqueduc souterrain, réalisé pour Catherine de Médicis en 1610, une plaque sur la paroi sud en informe les automobilistes. Placée assez haut, cette plaque est pratiquement invisible, seuls les passagers d'autocars lors d'embouteillages peuvent la découvrir.

Pistes cyclables

Depuis le , il est possible de se promener à vélo à l'intérieur du parc de Sceaux. À l'intérieur de la ville, compte tenu du réseau dense de voies de circulation, il est prévu[11] de créer progressivement un réseau cohérent de circulations douces, constituées de zones limitées 30 km/H et de pistes cyclables, en priorité vers les collèges et lycées.

Transports en commun

Antony est reliée au réseau RER par l'intermédiaire de 6 stations :

Par ailleurs, de nombreuses lignes de bus relient Antony à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France : Modèle:Bus RATP/correspondances nombreuses avec intitulé ; Modèle:Bus Optile/correspondances nombreuses; Daniel Meyer?DM151DM152; N21

Transport ferroviaire

Par le (RER)(B), Antony est proche des gares parisiennes, ainsi que de la gare de Massy TGV.

Transports aériens

Antony est située à proximité de l'aéroport d'Orly. Depuis 1991, on peut en quelques minutes le rejoindre par l'Orlyval à partir de la station Antony du (RER)(B).

Urbanisme

Morphologie urbaine

Vue de la commune d'Antony en rouge sur la carte de la région d'Ile-de-France .

Antony a révisé son PLU en 2007 à partir des conclusions d'une enquête faite en 2004 auprès des habitants et dont les résultats ont fait l'objet d'un projet d'aménagement et de développement durable (PADD). Les grandes orientations du PLU sont un urbanisme équilibré, une économie dynamique, des équipements publics développés, un environnement préservé pour un cadre de vie de qualité, des déplacements améliorés.

Logement

En 1999, on dénombre un total, pour Antony, de 25 381 logements dont la répartition est la suivante. Il y a 23 342 résidences principales soit 92 % de l'ensemble des logements. Les résidences secondaires sont au nombre de 198 soit un pourcentage de 0,8 %. Les logements occasionnels se chiffrent à 220 soit 0,9 %, le nombre de logements vacants s'élève à 1 621 soit 6,4 %. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre 8 604 logements individuels soit 33,9 % et 16 777 logements dans un immeuble collectif soit 66,1 %[12].

Pour ce qui est des résidences principales, qui représentent 92 % de l'ensemble des logements antoniens, leur époque d'achèvement s'établit de la manière qui suit pour l'année 1999. Sur les 23 342 résidences, 3 359 datent d'avant 1949 soit une part de 14,4 % ; 12 718 datent d'une période comprise entre 1949 à 1974 soit 54,5 % ; 4 274 résidences principales datent de 1975 à 1989 soit 18,3 % et 2 991 datent de 1990 à nos jours soit 12,8 %. S'agissant du nombre de pièces de ces résidences, 2 049 en ont une soit 8,8 %, 3 564 en comptent deux soit 15,3 %, 6 424 en possèdent trois soit 27,5 % et 11 305 en possèdent quatre et plus soit une part de 48,4 %[12]. Le confort de ces résidences principales n'est pas identique. En effet, 152 résidences n'ont pas de baignoire, ni douche soit 0,7 %, 23 028 ont un chauffage central soit près de 98,7 % des résidences, alors que 314 n'en ont pas soit 1,3 %, 15 407 bénéficient d'un garage ou d'un parking soit 66 %. Enfin, il est intéressant de signaler que 3 821 disposent de deux salles d'eau soit 16,4 % du total des résidences principales[12].

À Antony, le prix moyen de l'immobilier à la vente, pour l'année 2007, est d'environ 4 186 euros/ et le prix moyen de l'immobilier à la vente est de 16,02 euros//mois. Le secteur pavillonnaire couvre les 2/3 de la ville, avec un coefficient d'occupation des sols de 0,7. Antony cherche à respecter la règle des 20 % de logements sociaux. De nombreuses opérations de constructions de logements sociaux sont en cours. La ville met en priorité la rénovation du bâti le long de la RD920 (ex RN 20) en favorisant un front de qualité, l'urbanisation des espaces en déshérence, ce qui permettra de maintenir le nombre d'habitants malgré la tendance nationale à l'érosion du nombre d'habitants par famille.

Projets d'aménagements

les deux principales opérations d'aménagement à Antony sont relatives au quartier de la Croix-de-Berny et au Noyer-Doré. Organisé par la loi du , le programme national de rénovation urbaine prévoit un effort national sans précédent de rénovation des quartiers en difficulté. C'est dans ce cadre que la quartier du Noyer-Doré, au sud d'Antony est en cours de rénovation[13].

Le PLU prévoit par ailleurs deux nouveaux aménagements urbains : l'aménagement du quartier Bas-Graviers/Crocheteurs le long de l'A86, et à l'est d ela ville, l'aménagement de terrains du Cemagref près du lycée Descartes.

Toponymie

Les origines connues[14] de la ville remontent au IIIe siècle. Le nom « Antony » est d'origine latine, il provient d'un propriétaire gallo-romain du nom d’Antonius, il est cité[15] dans une confirmation du roi Louis Ier le Pieux, faite aux abbés de Saint-Germain-des-Prés en 829, de la possession d'Antony où il est écrit Antoniacum cum ipsa capella. La commune s'est appelée Anthoniaco, Anthognyaco, Antoigni, Antongni, Antoni et Antony depuis le XVIIIe siècle, à l'exception d'une courte période pendant la révolution française où elle prit le nom d'Antony-Révolution.

Histoire

Antony possède une longue histoire débutant au IIIe siècle sous l'ère gallo-romaine. elle s'appelait alors Antoniacum cum ipsa capella. L'histoire de la commune se confond avec celle du domaine royal constitué depuis le Xe siècle par les rois Capétiens donnant naissance à la région d'Île-de-France. Voici ci-dessous les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune d'Antony.

Héraldique

Armes d'Antony

Les armes d' Antony, adoptées le [16], ont été depuis simplifiées. Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd'hui :

écartelé : au 1 et au 4 d'azur à trois fleurs de lys d'or avec, en abîme, un écu de sable à trois besants d'argent, qui est de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés ; au 2 et 3 de gueules à une colonne d'argent, au chef cousu d'azur chargé d'un lion passant d'or.

Le pont qui se trouvait sur la rivière a disparu récemment du blason, mais la devise est restée : « parvus ubi pagus fuit Urbem jam alluit unda », c'est-à-dire : « là où il n'y avait qu'un petit village, la rivière arrose maintenant une ville ».

Préhistoire et époque gallo-romaine

Carte de 1578 représentant les différents territoires Gaulois.

Antony du Xe siècle au XVe siècle

Du Xe siècle au XVe siècle, Antony est l'une des principales dépendances de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Les habitants sont tous serfs de cette abbaye. Ils ont été affranchis à partir de 1248.

Le désenclavement (XVIe siècle - XVIIIe siècle)

La route de Paris à Orléans est pavée sous François 1er, elle franchi la Bièvre au « Pont d'Antony » d'ou un chemin conduit au centre du village proche de l'église Saint-Saturnin. Le développement de cet axe routier amène[17] le développement de la ville. 1702[18] voit la fondation de la fabrique de cires. À la fin du XVIIIe siècle et début du XVIIIe siècle, Antony devient une ville de villégiature proche de Paris : La Fontaine et Charles Perrault[19] y prennent leurs quartiers d'été. C'est également la période durant laquelle de nombreuses maisons de maître sont construites, dont la plupart subsistaient encore au milieu du XXe siècle[20] : l'ancien château [21], la propriété de l'acteur François Molé[22], la folie[23] de la famille de Castries au sein du parc Heller aujourd'hui démolie mais dont il reste une dépendance[24], la maison de la Belle Levantine (aujourd'hui Maison Saint-Jean)[25], la propriété des Dames de Saint-Raphaël (Inventaire Base Mérimée : IA00121242), la propriété[26] achetée en 1860 par le chirurgien Alfred Velpeau.

Le développement au XIXe siècle

Le parc Bourdeau

Antony reste essentiellement agricole jusqu'au XIXe siècle. La ville est connue pour son relais de poste aux chevaux[27] qui accueille les voyageurs au carrefour dénommé « Croix de Berny ». La construction du chemin de fer transforme profondément l'activité de la ville lorsque la ligne de Sceaux est ouverte en 1854, ainsi que l'Arpajonnais en 1893[28]. La construction de maisons de maître se poursuit : la propriété du marquis de Castries est démolie et remplacée au second empire par le château Sarran[29], le parc Bourdeau (Inventaire Base Mérimée : IA92000410) et sa demeure devenue aujourd'hui Maison des Arts[30]. Antony devient le siège de nombreuses congrégations religieuses qui vont marquer la ville. Antony qui depuis 1720 connaissait les Sœurs de la Croix Saint-André, religieuses qui tenaient l'école de filles, qui deviendra en 1928 l'Institut de la Croix, puis La Croix avant d'être intégrée à l'Institution Sainte-Marie d'Antony voit arriver plusieurs congrégations religieuses. Les Marianistes achètent la propriété Chénier, et y installent leur séminaire français. Ils quitteront Antony en 1903 pour s'installer à Fribourg[31] en Suisse. Revenus dans leur bâtiment, devenu Maison Saint-Jean, aujourd'hui maison de retraite des marianistes, il ont créé en 1968 l'Institution Sainte-Marie d'Antony. Les Rédemptoristes (Congrégation du Très Saint Rédempteur) achètent le la propriété du chirurgien Velpeau pour y construire leur noviciat. À la suite de la Séparation des Églises et de l'État en 1905, ils devront quitter Antony dont ils sont expulsés le [32]. Ils avaient entre temps construit de très importants bâtiments qui, repris par le département de la Seine, deviendront la pouponnière Paul Manchon[33]. Les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny achètent en 1890 les bâtiments de l'ancienne manufacture royale des cires. Elles y installent une maison de repos pour les sœurs qui reviennent des colonies[34]. Toujours présentes à Antony, le bâtiment principal est aujourd'hui une maison de retraite des sœurs de cette congrégation. Les Dames de Saint-Raphaël s'installent en 1893[35]. Cette oeuvre qui accueille des mamans célibataires et gère une école, a été fondée[36] par l'abbé Amédée Ferrand de Missol (1805 - 1883), médecin devenu prêtre, ami et compagnon de Frédéric Ozanam. La congrégation qui en est née prit en 1891 le nom de Filles du Cœur Miséricordieux de Marie, mais on continua à les appeler Dames de Saint-Raphaël. Cette congrégation fusionnera avec l' Union de Notre-Dame de Charité en 1972, date à laquelle les religieuses quitteront Antony, après avoir créé une œuvre identique en Colombie. L'école sera alors fermée et l'association sera reprise par des laïcs. Le nom de Mère Geneviève (1911 - 1983), la dernière mère supérieure de juillet 1963 à sa mort, a été donné au square attenant.

L'essor au XXe siècle

Le premier développement très important d'Antony est réalisé sous la conduite de son sénateur-maire Auguste Mounié, la ville passe de 4 000 à 20 000 habitants. Élu maire en 1912, il s'attaque immédiatement au problème du logement. Surnommé dans les journaux « Le Père des mal-lotis », il constitue plus de quarante associations de mal-lotis pour procéder à l'assainissement des logements. Il fait construire des écoles, de nombreuses voies, installe l'éclairage public.

Antony est la première ville du département de la Seine libérée par les troupes de la 2e division blindée du général Leclerc le [37].

Le second développement est la conséquence de la construction très rapide, et mal contrôlée, de logements au début des années 1960 pour loger les rapatriés d'Algérie. L'urbanisation sauvage amène la construction de petits immeubles de mauvaise qualité, et même de tours. En vingt ans, de 1955 à 1975, la population va passer de[10] 24 512 à 57 795 habitants. Il faut construire très vite, et cela au détriment de la sauvegarde du patrimoine. En vingt ans, la mairie construit[10] onze écoles maternelles et primaires, trois collèges, un lycée, un grand stade, cinq gymnases scolaires et un centre sportif, un parc des sports, deux centres de loisirs, une piscine, l'hôtel de ville et des milliers de logements sociaux.

Le nouvel Hôtel de ville, œuvre moderne due à l'architecte Georges Felus, est inauguré le .

Depuis une vingtaine d'années, des travaux d'aménagement très importants ont été entrepris, notamment dans le quartier de la Croix-de-Berny. Ce quartier, carrefour stratégique de communication (A86, A6, A10, proximité de l'aéroport d'Orly, RERB) dans un site prestigieux près du parc de Sceaux a été réaménagé pour attirer les entreprises et donc les emplois. On prévoit au total la création de 7 000[38] emplois dans ce quartier.

Politique et administration

l'Hôtel de ville, le 8 mai 2008

Antony est l'une des deux sous-préfectures du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France et la principale commune de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre. Le canton d'Antony ne comprend que les deux-tiers de la commune dans sa partie sud, l'autre partie appartient au canton de Bourg-la-Reine.

Pour les échéances électorales de 2007, Antony a fait partie des 82 communes[39],[40] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter.

Tendances politiques

Politiquement, Antony est une ville de droite, les électeurs ayant majoritairement voté à droite pour les élections municipales depuis 1983. L'actuel Président du conseil général des Hauts-de-Seine, Secrétaire Général de l'UMP et député, Patrick Devedjian obtint quatre mandats successifs de maire à la mairie de Antony. Du 16 octobre 1983 au 30 mai 2002, il se présenta en tant que membre du parti RPR. Son successeur à la mairie, Raymond Sybille a été élu en tant que maire UMP. Enfin l'actuel maire d'Antony, Jean-Yves Sénant, est quant à lui membre du parti de l'UMP. Il entame actuellement son second mandat en tant que maire.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Antoniens ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 63,60 % de Oui contre 36,40 % de Non avec un taux d’abstention de 24,77 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition. Ce vote démontre le caractère privilégié des habitants de la ville par rapport au reste des départements ruraux ou comportant des bassins ouvriers importants, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation[41].

À l’élection présidentielle française de 2007, le premier tour[42] a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 34,86 % soit 11 924 voix, suivi de Ségolène Royal avec 27,53 % soit 9 418 voix, suivi de François Bayrou avec 22,98 % soit 7 861 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,10 % soit 1 744 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour[43], les électeurs ont voté à 52,69 % soit 17 241 voix pour Nicolas Sarkozy contre 47,31 % soit 15 482 voix pour Ségolène Royal, résultat proche de la moyenne nationale[44] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 39 327 inscrits sur les listes électorales antoniennes, 87,05 % soit 34 234 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 12,95 % soit 5 093 voix, 4,41 % soit 1 511 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 95,59 % soit 32 723 voix se sont exprimées.

Administration municipale

Le conseil municipal antonien, ainsi que l'équipe municipale, est composé d'un maire, de treize maires-adjoints, de vingt et un conseillers municipaux délégués, ainsi que de dix conseillers municipaux. Trente quatre sièges du conseil municipal sont pourvus par les élus de la liste Antony pour tous avec JEA, Union pour Antony et ceux de la liste Antony plus avec vous. Le maire actuel est également le 1er Vice-Président de la Communauté d'Agglomération des Hauts-de-Bièvre chargé des finances. Il a été élu en mars 2004 Conseiller régional d'Ile-de-France[45]. La municipalité a mis en place le Conseil des jeunes citoyens.

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal d'Antony :

Groupe Président Effectif Statut
UMP, NC, Gauche moderne Jean-Yves Sénant 34 majorité[46].
PS, PCF, Mars-GR, Défi pour Antony François Rivet 6 opposition[47].
MoDem, PRG, les Verts, Citoyens à Antony Jean-François Homassel 4 opposition[47]

Lors des élections municipales de mars 2008, le taux de participation pour le premier et unique tour, fut faible avec seulement 56,98 % de votants[48]. Sur les 40 770 inscrits sur listes électorales, 23 229 antoniens ont voté et 22 453 électeurs se sont exprimés. Jean-Yves Sénant, tête de la liste Antony pour tous avec JEA, a été élu avec une majorité absolue de 52,09 % soit 11 696 voix. Il fut suivi par La liste d'union de la gauche de François Rivet, tête de la liste Union pour Antony, qui a recueilli 29,39 % des suffrages soit 6 599 voix[48]. La Liste gauche-centristes Antony plus avec vous, avec à sa tête Jean-François Homassel, se place troisième en ayant récolté 18,52 % des suffrages soit 4 158 voix[48].

Les maires d'Antony

Trouvez dans la liste ci-dessous l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie d'Antony :

Liste des maires depuis 1971
Période Identité Étiquette Qualité
9 mars 2008 ... Jean-Yves Sénant UMP Cadre à la Sncf
4 avril 2003 9 mars 2008 Jean-Yves Sénant UMP Cadre à la Sncf
30 mai 2002 4 avril 2003 Raymond Sybille[49] UMP ...
18 mars 2001 30 mai 2002 Patrick Devedjian[50] RPR Avocat
18 juin 1995 18 mars 2001 Patrick Devedjian RPR Avocat
19 mars 1989 18 juin 1995 Patrick Devedjian RPR Avocat
16 octobre 1983 19 mars 1989 Patrick Devedjian RPR Avocat
15 juin 1983 16 octobre 1983 François-Noël Charles (Nommé par le Préfet) ...  
13 mars 1983 15 juin 1983 réélection d'André Aubry annulée [51] ... ...
20 mars 1977 13 mars 1983 André Aubry PCF ...
21 mars 1971 20 mars 1977 Georges Suant ... Professeur de lettres

Instances judiciaires et administratives

Antony est le siège d'un tribunal d'instance. Ce tribunal est installé dans le bâtiment qui a été construit en 1872[52] pour accueillir la première école de garçons. En 1927, ce bâtiment sera transformé en mairie jusu'à la construction du nouvel Hôtel-de-ville en 1970.

Politique environnementale

Depuis longtemps, Antony a cherché à valoriser ses nombreux espaces verts. C'est dans ce cadre qu'avec l'aide de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre, sont proposées des visites de différents sites afin de découvrir les richesses naturelles remarquables de ces sites. Le bassin de retenue de la Bièvre a été en effet classé « zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique » depuis 1984[53] par le Ministère de l'environnement.

Par ailleurs, avec l'aide du Conseil général, une démarche de plantation d'arbres majeurs a été initiée depuis deux ans[54]. Ces arbres, d'une hauteur de 15 mètres et âgés de 25 ans, sont plantés sur des emplacements particuliers, avec comme objectif de les voir devenir les arbres remarquables du troisième millénaire. Ces arbres emblématiques marqueront le paysage et serviront de points de repère au sein de l'urbanisme.

Jumelages et partenariats

La ville d'Antony est jumelée avec plusieurs villes étrangères. Il faut rappeler que le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels.

La ville d'Antony est jumelée avec plusieurs villes :

La commune de Reinickendorf en Allemagne
La commune de Lexington au Massachusetts aux États-Unis
La commune de Lewisham au Royaume-Uni
La commune de Eleftheroupolis en Grèce
La commune de Sderot en Israël
La commune de Collegno en Italie
La commune de Olomouc en République tchèque
La commune de Protvino en Russie
La commune de Hammam-Lif en Tunisie

Population et société

Démographie

Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville d'Antony classée par date de recensement de 1793 à 2005.

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 223 1 100 1 028 1 170 1 182 1 336 1 360 1 347 1 328
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 359 1 650 1 753 1 497 1 525 1 620 1 872 1 967 2 533
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 068 3 477 4 490 7 549 12 468 17 645 19 780 21 233 24 512
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 - -
46 483 56 638 57 540 54 610 57 771 59 855 59 600 - -
Nbre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[55] et INSEE[56]

Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville d'Antony classé par date de recensement.

Évolution de la pyramide des âges de la ville d'Antony, comparaison entre l'année 1999 et 1982[57] :

Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
1 439 
75 à plus
2 383 
3 365 
60 à 74
4 159 
7 280 
40 à 59
7 921 
9 331 
20 à 39
9 619 
7 352 
0 à 19
7 000 
Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
870 
75 à plus
1 637 
2 421 
60 à 74
2 986 
6 444 
40 à 59
7 150 
9 712 
20 à 39
9 325 
7 324 
0 à 19
6 926 


Le nombre total de ménages antoniens est de . Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les Ménages

Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Antony 30,2 % 31,1 % 16 % 14,7 % 5,4 % 2,5 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[58]

Enseignement

La ville est située dans l'académie de Versailles. Deux instituts universitaires de formation des maîtres y sont implantés : l'IUFM Val-de-Bièvre et l'IUFM Léon-Jouhaux.

La ville dispose de quinze écoles maternelles et treize écoles élémentaires communales, qui accueillent environ 5 300 élèves[59].

Le nouveau lycée François Furet

Cinq collèges et deux lycées dont les noms rappellent des hommes illustres auxquels la ville a voulu rendre hommage :

  • le collège Anne Frank, dont le bâtiment, construit en 1978-1980, est une construction très originale. Il est le résultat de la « politique des modèles » : la municipalité ayant choisi l'un des modèles proposés par le ministère, et ayant ensuite demandé à deux architectes Jean Nouvel et Gilbert Lézenès d'adapter le modèle en fonction de leur inspiration créative et des contraintes du terrain.
  • le collège Descartes qui est un lycée général et technologique. Il propose les sections économique et sociale, scientifique, littéraire et enfin science des techniques de gestion. Il a 1 300 élèves
  • le collège François Furet, qui a remplacé l'ancien collège Ferdinand-Buisson dans un nouveau bâtiment, inauguré le par Luc Ferry, ministre de l'Éducation nationale, et par Mona Ozouf, historienne, directeur de Recherche au CNRS.
  • le collège Henri-Georges Adam
  • le collège La Fontaine
  • Le lycée Descartes qui est un lycée général et technologique. Il propose les sections économique et sociale, scientifique, littéraire et enfin science des techniques de gestion. Situé dans un environnement agréable et calme, avec un parc. L’établissement accueille 1 200 élèves. Il comprend un second cycle polyvalent, des classes préparatoires aux Grandes Écoles et une section de Technicien Supérieur. Les Prépas occupent une place importante : Le rythme de travail en classes préparatoires est soutenu. La densité des programmes, les exigences de la préparation des concours, les interrogations orales (colles) nécessitent une discipline rigoureuse et un travail personnel intense et régulier. Ce rythme permet d’acquérir non seulement des méthodes de travail utiles à la poursuite de tout type d’études, mais encore un niveau de connaissances approfondi, véritable garantie d’une culture authentique et d’une large ouverture d’esprit. Les classes préparatoires ont des salles réservées ainsi qu’une salle de travail ouverte toute la journée en accès libre pour un travail personnel autonome.
  • le lycée Théodore Monod et son annexe qui est un lycée professionnel.
L'Institution Sainte-Marie d'Antony

Elle compte également trois établissements privés :

Résidence universitaire

C'est en 1955 qu'est construite la résidence universitaire Jean-Zay, qui avec ses 2 500 chambres, représente l'un des plus grands ensembles de logements étudiants en Europe.

Manifestations culturelles et festivités

Outre les spectacles donnés au théâtre Firmin-Gémier, dans la grande salle Chénier de l'Institution Sainte-Marie, à l'auditorium du conservatoire, et les expositions temporaires, il faut évoquer les manifestations annuelles organisées par la ville :

  • janvier :
  • février : le Salon des antiquaires organisé depuis 1987
  • mars : les Rencontres internationales de la guitare organisées depuis 1993
  • avril : le semi-marathon d'Antony depuis 1989
  • mai :
    • le 9 mai : manifestations à l'occasion de la Journée de l'Europe, la ville étant très impliquée au sein de Mouvement européen dans l'organisation de cette journée au sein de toute l'Europe
    • Bulles dans la ville depuis 2004, journée festive dédiée à la BD
    • le Village de la nature et du jardin
    • la journée Immeubles en fête
  • juin : le Festival Solstice tourné vers les arts du cirque et de la rue, depuis 2001, la Fête de la musique
  • juillet : le tournoi international de tennis handisport qui reçoit les meilleurs joueurs du monde, organisé chaque année depuis 1986
  • août :
  • septembre :
    • la foire aux vins et aux fromages depuis 1987
    • et la semaine suivante, la Journée du patrimoine et le Carrousel de l'art, galerie à ciel ouvert où les antoniens exposent leurs oeuvres, de quelle que nature que ce soit
  • octobre :
    • la Fête de la science depuis 1997
    • La Biennale présentant les œuvres des artistes antoniens, depuis 1999
  • novembre : le Festival Pace au jazz depuis 2005
  • décembre :

Santé

L'entrée principale de l'hôpital d'Antony

Antony dispose aujourd'hui d'un hôpital très moderne car reconstruit en 2002. Il réunit de très nombreux services sur une superficie de 30 000 m2 et offre une capacité de 386 lits[61], ce qui en fait le plus grand hôpital privé en Île-de-France.

Sports

La pratique du sport est une priorité depuis de longues années à Antony : 40 disciplines y sont pratiquées dans 40 salles et stades grâce à plus de 50 clubs sportifs.

Tous les ans en juillet, Antony organise au parc de Sceaux (La Grenouillère) le tournoi international de tennis handisport qui reçoit les meilleurs joueurs du monde. Le dernier tournoi s'est déroulé du mardi 26 juin au dimanche 1er juillet 2007.

Les associations sportives sont regroupées au sein du Conseil du sport antonien (CSA).

Le complexe sportif dit « stade de la croix de Berny », ou « Union sportive métropolitaine » : Gaston Vrolix[62], ingénieur en chef de la RATP, crée en 1928 l'Union sportive métropolitaine (actuelle USMT). Il construit un complexe sportif (Inventaire Base Mérimée : IA00121243) sur l'emplacement d’une partie de l'ancien champ de courses de la croix de Berny, dont il transforme les écuries en vestiaires. La première tranche est commencée en 1928, le long de la R.N. 186 ; elle comprend : terrains de football, de rugby, de hockey, de basket-ball, de tennis, piscine, jeux pour enfants, gymnase, tir. Vers 1932 est construite la deuxième tranche plus au nord : terrains de rugby et de tennis, stade d’athlétisme. La troisième tranche comprend un fronton de pelote basque, et un vélodrome bâti en 1938 par un architecte hollandais (réplique en béton, de la piste de bois de Vigorelli à Milan).

Autres équipements : le stade municipal Georges-Suant (anciennement stade Salvador Allende), le parc Georges-Heller, le stade Velpeau, le centre sportif Lionel-Terray, le gymnase Pierre-de-Coubertin, le gymnase des Rabats, le gymnase La Fontaine, le centre André-Malraux, le clos Jacques-Cadet, le gymnase Anatole-France, le gymnase Pajeaud, 6 terrains de basket en accès libre en ville, les installations sportives dans le Parc de Sceaux, les salles et tennis de la Résidence Universitaire, le Poney Club, le boulodrome, le skate Park, les 3 piscines (Lionel-Terray, Iris, Grenouillère) et tous les équipements sportifs des établissements scolaires (collèges et lycées).

Médias

La commune d'Antony a mis en place un réseau WiFi, depuis octobre 2007. Les antoniens peuvent ainsi se connecter gratuitement à des bornes internets, accessibles à tous, présentes sur trois espaces, à savoir dans le hall d’accueil de l’Hôtel de Ville, à la Bibliothèque et au BIJ, place Auguste Mounié[63].

Personnalités liées à la commune

Sont nés à Antony (classés par âge) :

Ont vécu une partie importante de leur vie, ou sont morts à Antony (classés par ordre alphabétique) :

  • Augustin Barié, organiste et compositeur français, mort à Antony en 1915
  • Flaminio Bertoni, designer automobile[66], père de la Traction Avant, de la 2CV, de la DS et de l'Ami6, mort à Antony en 1964
  • Léon Bloy, romancier et essayiste français, habitait 53 route d'Orléans jusqu'au [67] avant de s'établir à Bourg-la-Reine où il mourut
  • François Louis Bouchu, militaire français, mort à Antony en 1838
  • Spéranza Calo, cantatrice d'origine grecque, son mari Jean Charles Séailles, inventeur, et leurs enfants Simone Séailles, résistante, dont une rue d'Antony porte le nom, Jean Séailles, résistant, et Pierre Séailles, résistant ; le caveau familial de l'ancien cimetière d'Antony est orné d'une sculpture de Jan et Joël Martel
  • Georges Chaulet, écrivain, créateur de Fantômette, né en 1931
  • Patrick Devedjian, maire de la ville de 1983 à 2002, ancien ministre, né en 1944
  • Didier Drogba, footballeur évoluant dans le club de Chelsea passa une partie de son enfance dans le quartier des Baconnets a Antony.
  • Richard Guino, sculpteur d'origine catalane, mort à Antony en 1973
  • François Molé, acteur de théâtre. Après sa mort le 11 décembre 1802, et comme il l'avait souhaité, il fut enterré dans sa propriété dont l'entrée est toujours visible au 1 rue des sources, ainsi que son tombeau près de l'entrée du parc Heller, dans l'avenue qui porte son nom.
  • Auguste Mounié, maire de 1912 à 1940, mort dans son bureau à la mairie d'Antony en 1940 et enterré au cimetière d'Antony
  • Georges Nomarski, inventeur du microscope à contraste interférentiel, mort à Antony en 1997
  • Jean-Charles Persil, ministre de Louis-Philippe, mort dans sa maison à Antony en 1870
  • Jonathan Zebina, footballeur évoluant dans le club de la Juventus
  • les membres du groupe Tryo

Voir aussi les résidents célèbres de la résidence universitaire Jean Zay.

Économie

La commune dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu moyen par ménage antonien est de 24 915 € par an, ce qui est largement supérieur à la moyenne nationale de 15 027 € par an[68]. Au niveau de la fiscalité, on dénombre 818 antoniens redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Antony est de 3 857 €/an contre 5 683 €/an au niveau de la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables antoniens de l'ISF est estimé à environ 1 295 062 €/an[68].

Emploi

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Antony 0 % 4,2 % 33 % 26,1 % 25,2 % 11,5 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[68]

Entreprises et Commerces

Le nombre total d'établissements est d'environ 2 378 (en décembre 2004). Ce qui place Antony au 124e rang national. [69]. On peut dénombrer principalement treize types d'établissements[70]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 1,3 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de trente établissements, les industries des biens de consommation représentent 2,6 % avec soixante deux établissements, les industries automobiles comptent deux entreprises soit 0,1 %, les industries des biens d'équipement représentent une part de 1,8 % avec quarante trois entreprises. L'industrie des biens intermédiaires comporte quarante sept entreprises soit 2 %, l'énergie s'élève à 0 %, la construction avec ses cent soixante et onze entreprises représente 7,2 %, le commerce représente pas moins de 23,4 % du nombre total d'entreprises avec cinq cent cinquante sept établissements, le transport comprend quatre vingt sept établissements soit 3,7 %. Les activités immobilières totalisent soixante cinq entreprises soit 2,7 %, les services aux entreprises représentent 26 % avec six cent dix-neuf établissements, les services aux particuliers comprennent deux cent trente six entreprises soit 9,9 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre quatre cent cinquante-neuf entreprises soit 19,3 % du nombre d'établissements total.

  • Le Cemagref ou Institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement (et originellement Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts) créé à paris en 1944 s'installa à Antony en 1956. Depuis, de nombreux centres ont été créés en province. Le centre d'Antony est notamment spécialisé dans la qualité des eaux.
  • La société Sanofi-Aventis, à l'époque Saint-Gobain puis Rhône-Poulenc, créa à Antony en 1952 un centre de recherche consacré à la chimie. Ce centre fut créé sur un terrain de 6 ha, occupé par des cultures maraichères, près de la Croix de Berny. Ce centre a été entièrement réaménagé de 1984 à 1988, sur les plans des architectes A. Chamussi et A. Chémetov.
  • Antonypole : Antonipole est un parc d'affaires constitué de l'ancienne zone industrielle, construite au sud de la ville dans les années 70, et de l'ancien parc de haute technologie, construit dans les années 80 autour de la nouvelle sous-préfecture. En 2008, ce parc d'affaires regroupe de grands établissements dans les secteurs de la santé, de la recherche, de l'électronique de précision, comme Dräger médical, Essilor, Siemens, Stallergènes, Taema, Vannier Photelec, ... La priorité est donné aujourd'hui à l'installation d'entreprises à haute valeur ajoutée, souhaitant s'installer au sud de Paris.

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Ancienne manufacture royale des cires

Ancienne manufacture royale de cires

L'Ancienne manufacture royale des cires[71] (14 avenue du Bois-de-Verrières) dont le nom exact était « Manufacture d'Antony pour le blanchissage des cires & la fabrique des bougies ». Cette manufacture a été fondée en 1702 par Péan de Saint-Gilles, elle devient manufacture royale en 1719 et sa devise était Deo, regique laborant, c'est-à-dire Elles (les abeilles) travaillent pour Dieu et pour le Roi[72]. Le bâtiment d'origine a été construit en 1714, on y produisait bougies et chandelles pour la cour de Versailles et les autres châteaux de la région. Ce bâtiment est aujourd'hui occupé par les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny qui s'y sont installées en 1890.

Maison Saint-Jean

La Maison Saint-Jean, ancienne propriété Chénier dite de la Belle Levantine[73]. Ce bâtiment a été construit par Louis-Sauveur Chénier, fils cadet de Louis Chénier, et frère d'André Chénier sur les plans de l'architecte Georges Auguste Ranchon. En 1820[74], cette maison est achetée par Jean-Charles Persil, ministre de Louis-Philippe, qui y meurt en 1870. Elle appartient aujourd'hui à la communauté marianiste d'Antony.

Monuments religieux

Fichier:Antony St François.jpg
Église Saint-François d'Assise

Le patrimoine architectural religieux d'Antony est riche, tant du point de vue historique : l'Église Saint-Saturnin est l'église d'Ile-de-France qui conserve les parties les plus anciennes, car datant de l'époque carolingienne, que d'églises à l'architecture résolument moderne : chapelle «Sainte-Marie Mère de l'Église» de l'Institution Sainte-Marie d'Antony, Église Sainte-Jeanne-de-Chantal, Église Saint-Jean-Porte-Latine, Église Saint-François d'Assise, Église Saint-Maxime, Église Sainte-Odile, Église évangéliste baptiste.

Espaces verts

Le parc Heller

Antony bénéficie du label « ville fleurie » avec deux fleursFichier:Ville fleurie.svgFichier:Ville fleurie.svg attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[75].

Antony compte plusieurs parcs , dont les plus importants sont [76] : le parc de Sceaux (environ 180 ha dont 60 ha sur la commune d'Antony), le parc Heller (9,6 ha), le parc Raymond-Sibille (1,4 ha), le parc Bourdeau (1,2 ha), la coulée verte des Godets (2,66 ha) et la coulée verte du Paradis (2,2 ha), la coulée verte du TGV (7 ha), le bois de l'Aurore (2,6 ha). Ces parcs sont plantés d'arbres remarquables, pour leur dimension, leur âge, leur caractère historique, leur rareté botanique ou leur port particulièrement élégant ou pittoresque.

Gastronomie

Patrimoine culturel

Au début du XXe siècle, Antony disposait de trois salles de cinéma[77], dont :

  • le Family Palace (2 rue de Fresnes), construit en 1922, exploité jusqu'en 1981
  • L'Artistic, construit en 1928, municipalisé en 1981, rebaptisé Le Sélect Louis-Daquin et classé cinéma Art et Essai
  • le Ciné du Soleil-Levant (6 rue du Soleil-Levant), construit en 1930, rebaptisé L'Eden en 1948, peu avant sa fermeture.

Des scènes du film Né de père inconnu de Maurice Cloche (1950) ont été tournées[78] dans la pouponnière Paul Manchon.

En 1967 à l'initiative du maire, Georges Suant, un théâtre de 500 places, le théâtre Firmin-Gémier, a été installé dans la halle construite en 1930 sur la place du marché. Quelques améliorations ont été apportées : les sièges ont été disposés sur des gradins. Le premier directeur fut Jacques Sarthou (acteur, metteur en scène), alors directeur du Théâtre de l'Île de France. Plusieurs directeurs très créatifs ont animé ensuite ce théâtre et ont ainsi apporté à Antony une vie culturelle qui a trouvé rapidement un public fidèle. En 2003 a été créé un « espace cirque », scène nationale, où les chapiteaux de « nouveaux cirques » s'installent régulièrement. En 2007, dans le cadre de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre, le théâtre Firmin Gémier a été associé au Théâtre La Piscine de Châtenay-Malabry.

Le , le cinéma Le Sélect a eu les honneurs de la profession, lorsque Christine Beauchemin-Flot, sa directrice, a reçu le Trophée de l'exploitante de l'année. Ce trophée est remis tous les ans, par Le Film français, hebdomadaire de référence dans la profession.

Le diaporama

Modèle:Message galerie

Notes et références

  1. [1] Calcul de l'orthodromie entre Antony et Paris
  2. Présentation géographique dans le PLU
  3. Les cours d'eau (sur le site de la ville)
  4. Le ruisseau des godets sur le site du SANDRE (Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau)
  5. La Bièvre sur le site du SANDRE (Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau)
  6. Délibération du Conseil municipal (sur le site de l'APPA)
  7. Fiche sur Antony sur le site meteofrance.com
  8. Données sur le climat d'Orly sur le site linternaute.fr Les données pour Antony n'existant pas sur le site linternaute.fr, celles d'Orly sont présentées par défaut, sauf pour l'ensoleillement qui est la donnée de Paris-Montsouris.
  9. Relevés Orly 1961-1990
  10. a b c et d Antony - Cinq siècles de rues et de lieux-dits Y. Firino APPA 1998 ISBN 2951292406
  11. PLU
  12. a b et c [PDF] Données INSEE - Fiche profil métropole Annécy, Logements : le parc
  13. Journal mensuel du Conseil général des Hauts-de-Seine n°14 de novembre 2006
  14. Antony d'Y. Firino, éd. Maury
  15. Antony et son église d'A. Fontaine
  16. Antony, cinq siècles de rues et de lieux-dits, APPA édions, page 5
  17. (sur le site d ela ville)
  18. Site du Patrimoine de France
  19. Les écrivains et les Hauts-de-Seine de Ph. Barthelet 1994 ISBN 2950860915
  20. Antony, du petit village à la grande cité de banlieue 1980
  21. Inventaire Base Mérimée : IA00121270]
  22. La Propriété Molé (sur le site de l'APPA)
  23. La propriété du marquis de Castries (sur le site de l'APPA)
  24. Dépendance de la folie (sur le site de l'APPA)
  25. Inventaire Base Mérimée : IA00121237]
  26. Inventaire Base Mérimée : IA00121239]
  27. Le relais de poste (sur le site de l'APPA)
  28. http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-47-14375-101321.html#fiche Site du Patrimoine de France
  29. Le château Sarran (sur le site de l'APPA)
  30. La Maison des arts (sur le site d el'APPA)
  31. Bulletin d'information de la ville de Fribourg
  32. Revue de l'APPA n°12)
  33. La pouponnière Paul Manchon (sur le site de l'APPA)
  34. Bulletin municipal officiel de la ville n°213 mai 2007
  35. Revue de l'APPA n°6)
  36. Site de l'association Saint-Raphaël
  37. Revue La libération d'Antony, numéro spécial de la revue APPA, n° 10 du 1er semestre 1994
  38. PLU
  39. La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
  40. Liste des communes équipée de machines de vote électronique dans le 92
  41. « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Antony », ministère de l'intérieur (consulté le )
  42. Résultats électoraux indexés sur le site du journal Le Figaro
  43. Résultats électoraux indexés sur le site du journal Le Figaro
  44. Résultats électoraux indexés sur le site officiel du Ministère de l'intérieur
  45. Site officiel de la mairie d'Antony - Présentation du maire Jean-Yves Sénant
  46. Site officiel de la mairie d'Antony - Elus de la majorité
  47. a et b Site officiel de la mairie d'Antony - Elus de l'opposition
  48. a b et c Site du magazine l'Express - Résultats des municipales de 2008
  49. meurt le 4 avril 2003
  50. démissionne le 30 mai 2002 après avoir été nommé ministre
  51. après l'annulation de la réelection du maire sortant pour fraude électorale [2]
  52. Site du patrimoine de France
  53. Bulletin municipal officiel de la vill n°223 Avril 2008
  54. Bulletin municipal officiel de la ville n°222 mars 2008)
  55. Population avant le recensement de 1962
  56. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  57. Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
  58. Données démographiques d'après l'INSEE
  59. Chapitre Vie scolaire du site de la ville
  60. annuaires annuels de l'Institution
  61. de l'Hôpital
  62. Site du Patrimoine de France
  63. Site officiel de la commune d'Antony - Réseau WiFi
  64. Manuela Ramin-Osmundsen
  65. Pascale Doniguian
  66. Biographie de Flaminio Bertoni
  67. Bulletin n°12 de l'APPA
  68. a b et c Données démographiques d'après l'INSEE publiées par linternaute - Emploi
  69. Source INSEE publiées par linternaute - Entreprises et services
  70. Indices de l'INSEE et synthétisés sur linternauteinformations partielles
  71. Inventaire Base Mérimée : IA00121241
  72. La manufacture de cires (sur le site de l'APPA)
  73. Inventaire Base Mérimée : IA00121237
  74. La maison Chénier (sur le site de l'APPA)
  75. Le concours des villes et des villages fleuris et le Conseil National des Villes et Villages Fleuris
  76. Plaquette de la ville : Le patrimoine, parcs et arbres remarquables septembre 2006
  77. Le cinéma et les Hauts-de-Seine, éditions Sogemo, 1993
  78. Site spécialisé dans les lieux de tournage de films

Voir aussi

Bibliographie

  • Monographie Antony, des origines à nos jours, sous la direction de Anne Fontaine, avec Alix Pouzet, Thérèse Chenot, Marie Claude Watrin, Jeannine Héreil et Françoise Libbe, ed. Connaissance d'Antony, 1987
  • Antony cinq siècles de rues et de lieux-dits, Yvonne Firino, association pour la promotion du patrimoine d'Antony, APPA éditions 1998

Article connexe

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Lien externe

Plans et vues satellites


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