Hosties noires, publié en 1948, est le deuxième recueil de poèmes publié par l'écrivain français et sénégalais Léopold Sédar Senghor[1].
Les thèmes abordés sont notamment ceux de l'expérience de la guerre, des camps de travail ou encore de l'éloge des soldats africains qui ont combattu pour la France pendant le Seconde Guerre mondiale[2]. 4 poèmes sur 18 sont directement consacrés aux tirailleurs sénégalais[3].
Avec ce recueil, Senghor souhaite réaliser une travail de mémoire au profit des soldats africains. Ainsi, les textes peuvent être lus comme un éloge funèbre qui souligne leurs valeurs humaines (dignicité, courage, fraternité). De manière plus générale, on y retrouve une glorification de l'Afrique et de ses cultures. D'où la reconnaissance du receuil comme un jalon important du mouvement de la négritude[2].
Le livre, dès son titre, met en avant l'espoir de paix et de réconciliation au travers du pardon. Senghor qui a reçu une éducation chrétienne, utilise le mot hostie comme symbole du sacrifice du Christ. L'expression d'« hosties noires » peut alors être comprise comme une périphrase désignant les soldats africains, martyrs[2].
L'un des poèmes, écrit en 1942 à Paris, est dédiée à Ginette Éboué, la fille de Félix Éboué, que Senghor épouse en 1946.
↑Carla van den Bergh, « L’événement de la commémoration dans Hosties noires de Léopold Sédar Senghor », dans Que m'arrive-t-il ? : Littérature et événement, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », (ISBN978-2-7535-4633-2, lire en ligne), p. 47–61
Carla van den Bergh, « L’événement de la commémoration dans Hosties noires de Léopold Sédar Senghor », Que m'arrive-t-il ? Littérature et événement, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2006
Joubert Jean-Louis, « Léopold Sédar Senghor Poésie/Politique », Girault Jacques, Lecherbonnier Bernard éd., Léopold Sédar Senghor Africanité-Universalité, actes du colloque du 29-30 mai 2000, Université Paris 13, l'Harmattan, 2002
Marc Michel, « Hosties noires entre mémoire et reconnaissance », Girault Jacques, Lecherbonnier Bernard éd., Léopold Sédar Senghor Africanité-Universalité, actes du colloque du 29-30 mai 2000, Université Paris 13, l’Harmattan, 2002
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Jean-François Chauvard est un historien spécialiste du monde méditerranéen à l'époque moderne. Il est professeur en histoire moderne à l’Université Paris 1 depuis 2019[1].
Après sa thèse, il obtient un poste de maître de conférences en histoire moderne à l’université de Strasbourg. Il y reste jusqu'en 2006, année où il devient directeur des études pour l’histoire moderne et contemporaine à l’École française de Rome (2006-2012)[4]. Il occupe par la suite un poste au CNRS (UMR 8596).
En 2019, il est élu professeur à Paris 1 où il enseigne en licence l'histoire de la Méditerranée moderne et l'histoire sociale de l'Italie et de la Méditerranée à l'époque moderne en niveau master[7].
Dans le cadre de sa thèse, Jean-François Chauvard a étudiée le marché des maisons à Venise. Il a mis en lumière les stratégies développées par les élites pour conserver leur position sociale et économique. Ce domaine est traité dans son livre intitulé Lier et délier la propriété, publié en 2018. Au coeur de cet ouvrage, on retrouve une longue d'analyse des fidéicommis, soit des fondations testamentaires qui fixaient juridiquement la ligne de succession[8].
Toujours dans le domaine de l'histoire sociale et économique, Jean-François Chauvard étudie les mobilités sociales et géographiques à Venise et dans la Méditerranée[9]. Son analyse repose notamment sur une étude des stratégies matrimoniales et des mariages mixtes à Venise entre la fin du XVIe siècle et le XVIIIe siècle[10].
Jean-François Chauvard explique que malgré l'existence de limitations canoniques, les mariages entre orthodoxes et catholiques (entre Grecs et Latins selon les termes de l'époque) n'étaient pas prohibés à Venise à l'époque moderne[11].
La Circulation des biens à Venise : Stratégies patrimoniales et marché immobilier, Rome, École française de Rome, .
Lier et délier la propriété : Tutelle publique et administration des fidéicommis à Venise aux derniers siècles de la République, Rome, Ecole Française de Rome, .
Avec Maria-Pia Donato, David Armando et Massimo Cattaneo, Atlante dell’Italia rivoluzionaria e napoleonica, Rome, École française de Rome, 2013, 440 p.
Avec Andrea Merlotti et Maria Antonietta Visceglia, Casa Savoia e Curia romana dal Rinascimento all’unità d’Italia, Rome, École française de Rome, 2015.
Avec G. Quintaluce, Histoire du Couvent Royal des Minimes français de la très Sainte Trinité sur le mont Pincius à Rome du Révérend Charles-Pierre Martin, Rome, École française de Rome, 2018.
Avec Michel Barbot et Stefano Levati, L’Expérience du déclassement social. France-Italie, XVIe-premier XIXe siècle, Rome, École française de Rome, 2021, 446 p.
Claire Sotinel a effectué l'ensemble de ses études d'histoire à l'université Paris IV : licence, maîtrise, DEA, doctorat, habilitation à diriger des recherches[12]. Elle est agrégée d'histoire en 1983. Elle a ensuite enseigné sept années au lycée. Dans le contexte de la préparation de sa thèse, elle est, entre 1990 et 1994, membre de l’École française de Rome.
Elle a été directrice du département d’histoire à Tours de 2005 à 2008[15], puis directrice du département d’histoire à Créteil de 2009 à 2013.
Claire Sotinel est membre du conseil scientifique du magazine L’Histoire. Elle est vice-présidente du jury du Prix de la bande dessinée historique du Château de Cheverny.
Claire Sotinel a contribué à la Prosopographie chrétienne du Bas-Empire, un projet international visant à créer une prosopographie du christianisme primitif, initié en 1951 par Henri-Irénée Marrou et poursuivi par André Mandouze en 1978 après la mort de Marrou. L'étude a été divisée géographiquement et Claire Sotinel a contribué aux deux volumes sur l'Italie (313-604), éditée par Charles Pietri et Luce Pietri et publiée en 1999.
En 2019, elle a publié Rome, la fin d’un empire. De Caracalla à la fin du Ve siècle, aux éditions Belin. Dans ce livre, elle avance l'idée que la réussite de la transformation de l’empire au IVe siècle prépare paradoxalement les conditions de sa disparition[17]. D'une manière plus générale, elle conteste l'expression de chute, préférant la notion plus neutre de fin. Sur ce point, elle s'inspire des travaux de Peter Brown et de Marrou, qui ont décrit les derniers siècles de l'antiquité romaine comme ceux d'une période de transitions culturelles et non pas de décadence. Toutefois, elle ne souscrit pas totalement à cette lecture et souligne les difficultés économiques de la période et les régressions dans le confort qui leurs sont associées[18].
A l'image d'Henri-Irénée Marrou, Sotinel n'utilise pas l'expression de « bas empire » mais celle « d'antiquité tardive », pour marquer une distance avec la vision décadentiste de cette période[19].
Claire Sotinel a beaucoup travaillé sur les premiers siècles du christianisme et sur les connexions avec les cultes romains païens[20]. Elle décrit un passage d’une religion civique à « une religion de la personne et de la communauté »[17]. Elle étudie en particulier les rapports à la religion de Constantin et de Julien l'Apostat. Elle décrit comment ce dernier a voulu réintroduire le culte romain traditionnel tout en étant fortement influencé par la matrice chrétienne de son éducation et de son époque. Ces liens et ces influences permettent, selon elle, de comprendre les contradictions de la politique religieuse de Julien.
Elle publie des travaux en langue française, anglaise et allemande.
"Critique de l’histoire politique classique, telle qu’elle est produite à Sciences Po par exemple, qui tend à reprendre les formalisations et les formules des acteurs politiques eux-mêmes, la socio-histoire se différencie aussi de l’histoire sociale des années 1960-1970. Cette histoire sociale en effet entretenait des rapports assez ambigus avec la sociologie et surtout utilisait souvent des catégories d’analyse trop générales (autour des « classes sociales ») pour les socio-historiens, soucieux d’articuler au plus près l’acteur et le collectif. C’est ainsi qu’André Loez revisite les grandes mutineries de l’armée française de 1917 par une histoire soucieuse d’expliquer sociologiquement comportements et prises d’engagement des mutins mais aussi par une « socio-histoire des pratiques répressives et de la bureaucratie militaire »" L'Historiographie de Offenstadt en Que sais-je, page 80
Dans ce livre, l'objectif central d'Alain Corbin est d'expliquer, en insistant sur « cohérence des sentiments », qu'un tel massacre a pu avoir lieu. Ainsi, l'auteur revient sur le contexte socio-économique de la région[21], l'histoire politique du XIXe siècle, les singularités de la journée du 16 août 1870 à Hautefaye et le profil des bourreaux.
Le titre de l'ouvrage reprend la rumeur selon laquelle les assassins se seraient livré à des pratiques de cannibalisme après que le maire aurait déclaré « Mangez-le si vous voulez ».
Le 16 août 1870, lors d'une foire dans le village de Hautefaye en Dordogne, un jeune noble, Alain de Monéys, a été frappé puis supplicié et enfin brûlé vif par la foule. À la suite d'un simple malentendu, Alain de Monéys a en effet été pris pour un Prussien, ce qui a entraîné son lynchage.
L'affaire se déroule dans le contexte de la guerre entre la France et la Prusse, survenue le 15 juillet 1870. Dans un contexte où les informations venues du front se font rares.
En août 1870, le village d'Hautefaye est marqué par les effets de la guerre et un contexte économique difficile.
Dans le deuxième chapitre du livre, « l'angoisse et la rumeur »[22], l'auteur détaille les effets de la guerre sur les paysans et leur angoisse face aux menaces qu'elle représente. Il insiste notemment sur le fait que « le pouvoir pratique une évidente rétention de l'information »[23] après les défaites de Wissembourg, de Forlach et de Froeschwiller. Ce qui a comme conséquence de favoriser une « progressive montée de l'inquiétude (...) la rareté des nouvelles laisse le champ libre à la rumeur ; elle favorise le climat d'espionnite. »[23] . Inquiétude renforcée par un attachement des paysans de la région à Napoléon III, « empereur bien aimé »[24], alors lui-même au front.
Par ailleurs, Corbin explique que la foire, où le meurtre de Alain de Monéys a eu lieu, « se déroule dans un climat d'anxiété »[25] lié notemment à la sécheresse : « en 1868 déjà, celle-ci avait effectué ses ravages, surtout aux dépens des agriculteurs. En août 1870, le fléau sévit depuis bientôt six mois et frappe, cette fois, particulièrement les éleveurs »[26]. Les fourrages manquent, le prix du foin a plus que doublé, les cultivateurs ont du mal à nourir leurs bêtes et décident donc de les vendre, ce qui entraîne une baisse du cours du bétail sur pied. Or, ce sont majoritairement des éleveurs qui sont présents à la foire le 16 août et qui sont venus vendre des animaux.
Autre singularité, ce jour-là, aucun gendarme n'est présent à la foire. Corbin explique : « une si totale absence des agents de l'ordre constitue une anomalie (...) sans doute faut-il voir là une manifestation de l'affaissement de l'autorité qui marque, dit-on, les derniers jours du régime [le Second Empire] »[27].
Le titre « la cohérence des sentiments » annonce une idée importante pour l'auteur : s'opposer à la conception issue de la psychologie des foules selon laquelle la foule agit sans rationnalité, c'est-à-dire l'explication irrationaliste[28] . Il résume: « La saisie de l'événement impose (...) la généalogie de cette nébuleuse cohérente - mais aberrante aux yeux des témoins comme des historiens »[29].
Le défi est donc le suivant : comment expliquer qu'une foule a tué un noble légitimiste (Alin de Monéys) en l'accusant d'avoir soutenu la République ?[21] Pour l'historien, il faut se pencher sur l'histoire de la Dordogne au XIXe siècle et revenir sur l'idée d'un complot entre le noble, le curé, le républicain et le prussien, qui se retrouve dans le drame d'Hautefaye[28]. Frédéric Sawicki résume ainsi : « l'idée d'une collusion entre la noblesse et la Prusse repose sur le souvenir de 1815 où déjà la figure du "noble" était assimilée à celle de l'étranger, donc du traître. ».[28]
Afin de comprendre l'hostilité qui existait contre les nobles, Corbin revient également sur des éléments concrets de vexation, comme la non-gratuité de la sonnerie des cloches[30] ou encore inégalités d'accès aux bancs de l'église[31].
D'un autre côté, pour expliquer la détestation de la République par les protagonistes, Corbin revient sur l'opposition à l'impôt des 45 centimes de 1848[32] que la IIe République avait créé et l'impopularité des parlementaires de ce régime payé 25 francs[33].
Le troisième chapitre du livre, intitulé « La liesse du massacre », est dévolu à une description des étapes du massacre d'Alain de Monéys. L'histoiren analyse minutieuse des modalités du supplice, décrite comme des savoirs faires paysans et artisanaux. Tels que la tuerie du cochon et le battage du blé. Corbin insiste également sur les détails matériels : quels armes et outils ont été utilsé (crochet de boucher, aiguillon[34], bâton, etc.).
« Bourreaux transformés leur tour en victimes par ce refus de considérer politiquement leur geste de dévotion envers Empereur les accusés prennent apparence de brutes et de sauvages »[21]
« moqués en séance par les magistrats les inculpés assistent impuissants leur démonisation aux yeux de opinion publique pour tous et irrémédiablement ils sont devenus des monstres » Olivier Ihl
"Le procès qui s'ouvre aussitôt, et qui conduit à quatre condamnations à mort et à une dizaine d'autres très lourdes peines, montre le gouffre qui sépare, en Périgord, peuple rural et élites sociales." Pierre Guillaume
En 1993, le livre est traduit en anglais sous le tire « The Village of Cannibals: Rage and Murder in France, 1870 » par Arthur Goldhammer, le traducteur en anglais de Piketty, Le Roy Ladurie, Antoine Prost, Philippe Aries, Georges Duby ou encore Jacque Le Goff.
Le livre est traduit en italien en 1991 chez Laterza.
Sawicki Frédéric. Corbin (Alain), Le village des cannibales, Paris, Aubier, 1990. In: Politix, vol. 4, n°13, Premier trimestre 1991. Le populaire et le politique (1) - Les usages populaires du politique. pp. 95-98;
Ihl Olivier. A. Corbin : Le village des cannibales . In: Revue française de science politique, 41ᵉ année, n°4, 1991. pp. 583-586;
Fontaine Laurence. Alain Corbin, Le village des cannibales. In: Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 40 N°2, Avril-juin 1993. pp. 333-335.
Vigier Philippe. Alain Corbin : Le village des cannibales, 1990. In: 1848. Révolutions et mutations au XIXe siècle, Numéro 7, 1991. Sentiment et espaces européens au XIXe siècle. pp. 133-135.
André Rauch, Ethnologie française , Juillet-Septembre 1991, nouvelle serie, T. 21, No. 3,
violence, brutalité, barbarie (Juillet-Septembre 1991), p. 341
Guillaume Pierre. Un essai réussi d'ethno-histoire : Corbin (Alain), Le village des cannibales, Paris, Aubier, 1990. In: Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 103, N°194, 1991. de l'or limousin aux houillères du Gard : mines et mineurs du Midi de l'antiquité à nos jours. pp. 260-261.
Frédéric Chauvaud, « Sociétés & Représentations » Éditions de la Sorbonne 1998/1 N° 6 | pages 425 à 427
La Victoire endeuillée : la Sortie de guerre des soldats français (1918-1920)[modifier | modifier le code]
La Victoire endeuillée : la Sortie de guerre des soldats français (1918-1920) est un ouvrage de l'historien Bruno Cabanes publié en 2004. L'auteur propose une étude des trois années qui suivent la fin de la Première Guerre mondiale en France. Et veut montrer le caractère progressif du passage de la guerre à la paix.
Gazelle (également connue sous le nom Royal Dutch Gazelle) est une marque de vélos, la plus célèbre des Pays-Bas et spécialisée dans le vélo hollandais.
La marque emploie 550 personnes dans son usine de Dieren, aux Pays- Bas, et produit 300 000 vélos par an. La production totale a dépassé les 13 millions.
L'entreprise est fondée en 1892 par Willem Kölling et Rudolf Arentsen. Kölling était alors postier et Arentsen marchand de poêles, cheminées et fers à repasser.
Au départ, ils vendaient seulement des bicyclettes importées du Royaume-Uni. Ils ont commencé leur propre production sous le nom de Gazelle en 1902 (le premier nom était Kölling et Arentsen).
En 1903, ils agrandissent leur gamme avec une moto, qui n'était pas produite par la marque elle-même.
Entre les années 1920 et 1940, Gazelle a exporté des vélos vers l'Indonésie, alors colonie néerlandaise. De nombreux vélos de cette époque existent encore aujourd'hui et font parfois l'objet de collections.
En 1930, la marque développe un vélo pliable. Elle introduit dans sa gamme un tandem en 1935 et un vélo électrique en 1937, produit en collaboration avec Philips, également une marque néerlandaise. Dans les années 30 toujours, Gazelle commercialise une bande dessinée pour enfant gratuite pour mettre en avant ses vélos, intitulée Piet Pelle, elle est réédité dans années 1950 et 1960.
Moto Gazelle de 1935
En 1938, les premières motos construites par Gazelle sortent de l'usine, certains moteurs étaient, toutefois, produits par la marque allemande JLO.
La société a souffert du conflit mondial : une partie des équipements et des machines ont été transférés en Allemagne et de
s destructions ont été commises peu de temps avant la libération. C'est ainsi qu'il a fallu attendre août 1946 pour que le premier vélo Gazelle d'après-guerre soit mis sur le marché.
En 1954, Gazelle produit son millionième vélo. En 1959, la marque dépose un brevet pour son premier système de changement de 3 vitesses à poignée. À la fin des années 1950, Gazelle vendait des vélos cargo à trois roues.
En 1964, la marque sort sa gamme de vélo pliant « Kwikstep », en 1968, elle développe un frein à tambour dans le moyeu, système encore en usage aujourd'hui.
Au milieu des années 1960, Gazelle lance une "Division spéciale course" dans son usine de Dieren. Dans cet atelier, les cadres étaient construits à la main par les artisans. À l'apogée de leur succès commercial (dans les années 1980), environ 35 personnes y étaient employées. Les vélos à cadre en acier « Champion mondial » avaient alors du succès.
Modèle pliant Kwikstep de 1966
Lors du centenaire de la création de la marque, en 1992, Gazelle a déjà produit 8 millions de vélos. À cette occasion, la princesse Margriet a attribué le titre de « Royal » à la société. Gazelle peut, depuis, s'appeler Royal Dutch Gazelle.
Engrenage d'un modèle où le logo de la marque apparait
En 2010, Gazelle a été élue la marque de vélos la plus fiable dans le cadre d'une enquête menée par Reader's Digest en Europe.
En 2011, le conglomérat néerlandais Pon Holdings spécialisé dans les transports (importateur de, entre autres, Volkswagen aux Pays-Bas) rachète Gazelle. L'année suivante, Pon Holdings achète Union, une autre importante marque de vélo hollandais.
↑Jean-François Chauvard et Wolfgang Kaiser, Villes, familles et propriétés: Contributions à l’histoire sociale de l’Italie urbaine (Venise, Rome XVIe-XIXe siècle), (lire en ligne)
↑Jean-François Chauvard, Lier et délier la propriété : Tutelle publique et administration des fidéicommis à Venise aux derniers siècles de la République, Publications de l’École française de Rome, coll. « Collection de l'École française de Rome », (ISBN978-2-7283-1223-8, lire en ligne)
↑CHAUVARD Jean-François, « Le mariage entre « Grecs » et « Latins » dans le monde vénitien. Gouvernement des minorités, discordes confessionnelles et convergences procédurales (fin XVIe-fin XVIIIe siècle) », Annales de démographie historique, 2018/2 (n° 136), p. 179-211. DOI : 10.3917/adh.136.0179. URL : https://www.cairn.info/revue-annales-de-demographie-historique-2018-2-page-179.htm
↑« SOTINEL Claire », sur Centre de recherche en histoire européenne comparée (consulté le )
↑Claire Sotinel, "Christianisme antique et religion civique en Occident", in A. Busine (éd.), Religoius Practices and Christianization of the Late Antique City (4th-7th cent.), Leyden, Boston, 2015 (Religions in the Graeco-Roman World, 182), p 19-37.
↑ ab et cOlivier Ihl, « A. Corbin : Le village des cannibales », Revue française de science politique, vol. 41, no 4, , p. 583–586 (lire en ligne, consulté le )
↑Pierre Guillaume, « Un essai réussi d'ethno-histoire : Corbin (Alain), Le village des cannibales, Paris, Aubier, 1990 », Annales du Midi, vol. 103, no 194, , p. 260–261 (lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cFrédéric Sawicki, « Corbin (Alain), Le village des cannibales, Paris, Aubier, 1990 », Politix. Revue des sciences sociales du politique, vol. 4, no 13, , p. 95–98 (DOI10.3406/polix.1991.2154, lire en ligne, consulté le )
↑Laurence Fontaine, « Alain Corbin, Le village des cannibales », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol. 40, no 2, , p. 333–335 (lire en ligne, consulté le )