Topaze (Q45)

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Topaze
illustration de Topaze (Q45)
Le sous-marin Topaze

Type Sous-marin de classe Émeraude
Classe Classe Émeraude
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval La Seyne-sur-Mer
Lancement
Armé
Statut Retiré le
Équipage
Équipage 25
Caractéristiques techniques
Longueur 44,90 m
Maître-bau 3,90 m
Tirant d'eau 3,76 m
Déplacement 392 tonnes en surface
425 tonnes en plongée
Propulsion
  • 2 moteurs à pétrole blanc Sautter-Harlé
  • 2 moteurs électriques de la Compagnie Générale Électrique
  • 2 hélices
Puissance 600 ch (thermique)
180 ch(électrique)
Vitesse 11,5 nœuds en surface
9,2 nœuds en plongée
Profondeur
  • 25 m immersion de sécurité
  • 40 m immersion maximale
  • 120 m immersion d'écrasement
Caractéristiques militaires
Armement
  • avant: 4 tubes à torpilles de 450 mm
  • arrière: 2 tubes à torpilles de 450 mm
Rayon d'action
  • 885 milles à 9 nœuds en surface
  • 113 milles à 4,5 nœuds en plongée
Carrière
Port d'attache Toulon
Indicatif Q45

Le Topaze est un sous-marin de la marine française construit à La Seyne-sur-Mer à partir de 1903. Il fait partie de la classe Émeraude.

Historique[modifier | modifier le code]

Dès son lancement, le Topaze est affecté au port de Toulon. Puis en , il part pour Bizerte pour la défense rapprochée de la zone[1].

En , il rejoint, avec trois autres bâtiments de la classe Émeraude, l'Escadrille du Maroc basée à Gibraltar pour défendre le port de Casablanca, puis part pour Moudros en 1917. Enfin en il intègre la Division d'Orient pour défendre la base de Salonique[2].
En , il est mis à la disposition de l'amirauté britannique pour effectuer des essais d'hydrophones, toujours en baie de Salonique[2].
Sur les 30 mois qu'aura duré sa présence sur les théâtres d'opération de guerre, le Topaze aura passé[3] :

  • 10 % de son temps en croisière de guerre,
  • 43 % de son temps en disponibilité au mouillage,
  • 1 % de son temps en exercice,
  • 46 % de son temps en réparation ou modification.

Le Topaze est retiré du service actif le , pour être vendu pour démolition le [4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN 978-2909675817), p. 59
  2. a et b Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN 978-2909675817), p. 161
  3. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN 978-2909675817), p. 166
  4. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : Des Émeraudes (1905-1906) au Charles Brun (1908-1933), t. 2, Marines éditions (ISBN 978-2909675343), p. 33

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Documents numérisés[modifier | modifier le code]

  • Journaux de bord du 02/12/1913 au 08/05/1916.
Ministère de la Défense, Mémoire des hommes - Journaux des unités (1914-1918) : Sous-marin Topaze, vol. SS Y 487, 1913-1916 (présentation en ligne, lire en ligne)
  • Journaux de bord du 09/05/1916 au 22/11/1916.
Ministère de la Défense, Mémoire des hommes - Journaux des unités (1914-1918) : Sous-marin Topaze, vol. SS Y 488, 1916-1916 (présentation en ligne, lire en ligne)