Sallanches

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Sallanches
Blason de Sallanches
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Arrondissement de Bonneville
Intercommunalité Communauté de communes Pays du Mont-Blanc
Maire
Mandat
Georges Morand
2014-2020
Code postal 74700
Code commune 74256
Démographie
Gentilé Sallanchards et Sallanchardes
Population
municipale
15 754 hab. (2014)
Densité 239 hab./km2
Population
agglomération
60 234 hab.
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 14″ nord, 6° 37′ 58″ est
Altitude Min. 515 m
Max. 2 749 m
Superficie 65,87 km2
Élections
Départementales Canton de Sallanches
Localisation
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Liens
Site web http://www.sallanches.fr

Sallanches est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Sallanchards et les Sallanchardes. Jusqu'au début du XXIe siècle, on les appelle aussi Sallanchois et Sallanchoises.

Géographie

Situation

Climat

La ville occupe la partie nord du bassin de Sallanches, large plaine glaciaire traversée par l'Arve et bordée par le massif des Aravis, le massif du Mont-Blanc et le massif du Faucigny. Elle est dominée entre autres par le sommet des Quatre Têtes. Ce vaste bassin aux versants peu raides contraste avec les hauts sommets qui l'entourent. Dédié principalement à l'agriculture et au tourisme (lacs et campings), il abrite aussi les communes de Domancy, Passy et Saint-Gervais-les-Bains.

Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du Massif alpin, il est chaud et humide l'été mais froid ou très froid en hiver. En effet l'été est chaud et orageux, les précipitations sont les plus élevées pendant la période estivale. Les températures varient en moyenne de 15 à 26 °C, le record absolu de chaleur ayant eu lieu pendant la grosse canicule 2003, plus précisément le 12 août 2003 avec 42 °C par effet de foehn sachant que de nombreux records de chaleur ont été battus ce jour là sur l'ensemble de la France. Les hivers sont froids en raison de la proximité de massifs montagneux, les températures moyennes sont de -3 à °C et le record absolu de froid enregistré est de −25 °C en janvier 1985. La neige tombe parfois en grande quantité comme en février 1977 où des précipitations continues de neige ont été enregistrées 3 jours et 3 nuits, avec une hauteur de 1,1 m. Sallanches a connu aussi des hiver doux comme en février 2004 où une température de 18 °C fut relevée le 13.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Sallanches 1 975 h/an 1 146 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Voici un aperçu dans les tableaux ci-dessous depuis l'année 2003 :


Relevé météorologique depuis 2003 pour Sallanches, Haute-Savoie (altitude 554 m)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2 −1 2 3 9 10 13 14 8 7 1 −2 5,1
Température moyenne (°C) 2 4 7 8,5 15,5 16,5 19,5 20 14 12,5 4,5 1,5 10,4
Température maximale moyenne (°C) 6 9 12 14 22 23 26 26 20 18 8 5 15,7
Record de froid (°C) −25 −17,2 −10 −2,6 1,4 3 8,4 7 3 −3 −8,3 −13 −25
Record de chaleur (°C) 17,8 18 27 31,9 35 38 40,6 42 33 31 24,5 17,1 42
Précipitations (mm) 100 104 72 63 73 109 107 125 96 73 120 104 1 146
Source : Le climat à Sallanches (en °C et mm, moyennes mensuelles)


Voies de communication et transports

Voies routières

Sallanches est desservie par l'autoroute A40 Mâcon-Chamonix, permettant aux Sallanchards de rejoindre Annecy ou Genève en moins de 50 minutes, et Lyon ou Grenoble en moins de deux heures. Sallanches est reliée au réseau autoroutier national (liaison A40-A41, A40-A6,...). Jusqu'en 2009, Sallanches ne disposait que d'un demi-échangeur, empêchant la population de se rendre par l'autoroute en direction de Chamonix, source d'engorgements réguliers de la ville. L'échangeur est désormais complet depuis début septembre 2009, permettant une liaison autoroutière directe Sallanches-Chamonix.

La ville est traversée par deux ex-routes nationales, départementalisées depuis 2006 dans le cadre du transfert de compétences du réseau routier national aux départements : la RD 1212 (ex-RN212) Sallanches-Albertville, et la RD 1205 (ex-RN205) Bonneville-Chamonix.

Pistes cyclables

Le réseau cyclable sallanchard reste peu développé, et ne permet pas de relier les villes voisines. En revanche, au sein de la ville, il dessert l'ensemble des établissements scolaires.

Transport ferroviaire

Sallanches est desservie par la gare SNCF de Sallanches-Combloux-Megève, située sur la ligne St-Gervais-Genève-Annecy. Le réseau TER permet des trajets réguliers et quotidiens en direction de St-Gervais, de Cluses-La Roche-Genève et Annecy, et des trajets (en week-end et pendant les vacances scolaires) directs vers Paris en TGV.

Transports en commun

La ville reste peu reliée à un réseau de transports en commun, hormis le réseau ferroviaire et le réseau départemental inter-urbain (lignes locales Lihsa Sallanches-Le Fayet, Sallanches-Praz sur Arly, Sallanches-Cordon, Sallanches-Cluses, ...)

Transports aériens

Sallanches dispose d'un petit aérodrome de tourisme, à la base de loisirs des Ilettes. D'autre part, elle est située à moins de 65 km de l'aéroport international de Genève-Cointrin, à moins de 70 km de l'aéroport d'Annecy-Haute-Savoie, et enfin à moins de 200 km de l'aéroport international de Lyon St-Exupéry.

Urbanisme

Morphologie urbaine

La commune est composée d'un bourg principal et de plusieurs hameaux.

Logement

On totalise, au sein de la commune de Sallanches, environ 7 450 logements, parmi lesquels 78,9 % sont des résidences principales, 14,9 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants[1]. Ces logements sont pour 24,7 % des maisons individuelles, pour 71,6 % des appartements et 3,7 % sont d'un autres type[1]. Les habitants de la commune sont 48,9 % à être propriétaires, 44,9 % sont locataires et 6,3 % sont des personnes logées gratuitement. S'agissant du nombre de pièces, 8,4 % des logements sont des studios, 20,1 % sont des logements de deux pièces, 24,3 % sont des logements de trois pièces, 25,2 % sont de quatre pièces et enfin 21,9 % sont des logements dont le nombre de pièces est égale ou supérieur à cinq pièces[1].

Projets d'aménagements

Toponymie

Le nom de Sallanches est commun à d'autres régions alpines.
Ce nom dérive vraisemblablement du terme préceltique « Salanca », terme qui désigne un ravin où coule un ruisseau.[réf. nécessaire]
(Ce terme a la même origine que le mot calanque, qui se rapporte à une crique rocheuse).

Ce nom désigne donc à la fois le torrent qui traverse la ville, la Sallanche (rivière qui prend sa source à 2 000 m dans la combe des Fours, et qui conflue avec la Frasse), et la ville elle-même, qui depuis son origine s'est organisée autour de ce confluent.

  • Salanchia et Chalanchia (1178), Sallanches (1793).

Histoire

Héraldique

Blason Blasonnement :
« De gueules au chevron versé ondé d'argent. »[2]
Commentaires : Blason mentionné dès le XVIIe siècle. Le chevron ondulé rappelle les deux rivières ou torrents passants par la ville, la Sallanche et la Frasse.

Origines et développement de la ville

Rien ne permet jusqu'ici d'attester la réalité d'un site gallo-romain, et ce malgré l'étymologie ancienne du nom de la ville. Lors de fouilles récentes (1992), deux tombes caractéristiques des Ve-VIe siècles ont été mises au jour dans le sous-sol de l'église. La présence d'une communauté chrétienne remonte donc probablement à cette période. Jusqu'à là fin du XIIIe siècle, le petit bourg se développe comme centre religieux et économique de toute la région. Dès le XIVe siècle son église, érigée en collégiale, étend son territoire juridictionnel sur de nombreuses paroisses alentour et ce jusqu'à la Révolution. La présence ecclésiastique est renforcée à Sallanches par la fondation de deux couvents : les Capucins en 1619 et les Ursulines en 1630 ; ils disparaîtront dans la tourmente de la Révolution.

Un important marché hebdomadaire draine les produits agricoles des communautés rurales des environs et offre des produits manufacturés par les artisans de la cité. En 1310, des premières franchises sont accordées à ses habitants. Ce code communal est à l'origine de la prospérité de la ville et de l'installation de familles nobles qui y bâtissent châteaux et maisons-fortes. Durant toute cette période, le sort de Sallanches est lié à celui de la province du Faucigny, dépendance depuis 1355 de la Maison de Savoie à l'origine du royaume de Piémont-Sardaigne (1718).

Sallanches a connu sept incendies majeurs, le , le , le , le , le , le et celui du qui ravagea 268 maisons sur les 273 du bourg[3].

Après la période de l’occupation française pendant la Révolution (Sallanches fut chef-lieu d'un arrondissement judiciaire sous le Directoire) et le Premier Empire, de 1792 à 1814, la monarchie sarde est restaurée jusqu’au rattachement définitif de la Savoie à la France, en 1860.

D'anciennes communes sont absorbées au profit de Sallanches : Saint-Roch en 1971, Saint-Martin-sur-Arve en 1977.

Le XIXe siècle, début de l'essor économique

Au début du XIXe siècle, le rayonnement religieux de la ville régresse. Elle poursuit son essor économique avec les foires et marchés, le commerce varié et quelques fabriques (filatures, brasserie, chocolaterie). Les premiers touristes en route vers les « glacières » de Chamonix, font halte dans ses auberges.

Au cours des siècles, la ville connaît plusieurs épreuves dévastatrices : épidémies, crues torrentielles et incendies (1519, 1669, 1840). 1840 est la date la plus marquante de son histoire : un incendie la détruit presque entièrement. Dans cette catastrophe, son passé architectural est anéanti. Le roi Charles-Albert de Savoie-Carignan consacre alors des crédits exceptionnels à la reconstruction. On édifie une ville neuve, dont le plan en damier sarde est dessiné par l’ingénieur François Justin. Ce dernier dessine son plan en articulant la cité autour des deux torrents qui traversent la cité, c'est ce plan qui forme toujours le squelette urbain du centre-ville.

L'architecture des bâtiments reconstruits est de style néo-classique sarde, à savoir des bâtiments très symétriques avec des balcons donnant sur la rue et des arrière-cours dissimulées au regard direct. L'hôtel de ville est achevé en 1844, dans ce style caractérisé par de nombreuses colonnades et des peintures en trompe-l'œil.

Le voyageur Francis Wey commente ainsi ce désastre en 1860 : « Si Sallanches avait pu conserver ses rues, ses monuments et la physionomie que tant de siècles lui avaient imprimés, elle offrirait le double attrait d'une ville gothique des Flandres, étalée au milieu d'un des sites les plus splendides qui soient au monde. » On fait place nette et on édifie une ville neuve selon un plan orthogonal de l'ingénieur Justin sur le modèle turinois, celui que l'on découvre aujourd'hui dans le cœur historique. »

Nouveau plan de Sallanches

L’impulsion est donnée, et, la fin du XIXe siècle est le témoin de grands travaux : construction des quais (1863), aménagement de la place Saint Jacques (1886), ouverture de la route nationale 202 Cluses-Saint-Gervais (1886), réalisation d'un réseau d'eau potable (1889), arrivée du train (1889). La ville entre dans l'ère moderne en 1901, avec la première ampoule électrique.

Sur le plan économique, si certaines activités traditionnelles stagnent ou disparaissent, l'horlogerie fait son apparition vers 1880, annonciatrice de l'essor futur du décolletage. En 1921, Sallanches est décrétée « station de tourisme ».

Parallèlement au développement des industries de transformation, sa fonction commerciale (banques, assurances, distribution alimentaire) au service des stations voisines se confirme et s'amplifie. L'activité économique soutenue qui règne dans la ville après la Seconde Guerre mondiale engendre un appel de population et l'expansion du domaine bâti hors du plan à damier de 1840. Au cours des années 1970, la commune fusionne avec celle de Saint-Roch (1972) et celle de Saint-Martin (1977).

Après plus de quinze ans de développement industriel intensif (industrie du décolletage et les skis Dynastar) et le regain d'activité touristique et commerciale, favorisée par l'ouverture du tunnel du Mont-Blanc (1965), le rôle de Sallanches comme capitale de la région du Mont-Blanc s'affirme et perdure, et son cadre somptueux, ouvert sur la chaîne du Mont Blanc, un environnement préservé, sont les atouts "nature" de Sallanches, "la Ville au Pays du Mont Blanc".

Le XXIe siècle

La ville de Sallanches, en raison de son explosion démographique (du notamment à un coût de vie et des prix de l'immobilier plus bas que ceux en vigueur dans les stations environnantes), est confrontée à un manque accru de logements, et en particulier de logements sociaux (la ville se situe bien en deçà de la limite minimum de 20 % fixée par la loi LRU, puisqu'elle affiche actuellement un taux de 11 % de logements sociaux).

De nombreux projets municipaux actuels ont pour objectif une reconversion et une totale réorganisation du cœur de ville sallanchard. La ville croît en effet aujourd'hui avant tout par sa périphérie et ses coteaux, mais se développe peu au centre. De plus, un contournement routier de la ville, très régulièrement victime d'embouteillages importants en son centre, est en cours de réflexion.

Quelques évènements non-exhaustifs depuis 2000:

Politique et administration

Situation administrative

La commune est un chef-lieu de canton (Canton de Sallanches).

Anciennement rattachée au Syndicat Mixte du Pays du Mont-Blanc (regroupant initialement 14 communes), elle est depuis 2013 membre de la Communauté de communes Pays du Mont-Blanc (CCPMB) regroupant dix communes, avec Combloux, Les Contamines-Montjoie, Cordon, Demi-Quartier, Domancy, Megève, Praz-sur-Arly, Saint-Gervais-les-Bains et Passy (les 4 autres communes ont formé la Communauté de communes de la vallée de Chamonix Mont-Blanc).

Sallanches relève de l'Arrondissement de Bonneville et de la Sixième circonscription de la Haute-Savoie (créée en 2009), dont la députée est Sophie Dion (UMP) depuis les élections de 2012[4].

Tendances politiques et résultats

La population sallancharde a tendance à se prononcer majoritairement, tant aux élections nationales que locales, en faveur des partis de droite. La gauche (et encore moins l'extrême-gauche) n'est que peu implantée dans la vie politique locale (cf. résultats municipaux ci-dessous).

Administration municipale

En mars 2008, les élections municipales sallanchardes voient se confronter trois listes concurrentes : deux listes classées à droite, « Sallanches, Ensemble Agissons » (conduite par le maire sortant, Georges Morand), « Sallanches 2008, un autre avenir » (conduite par un adjoint de la majorité sortante, René Chesney) et une liste de gauche, « Démocratie et progrès » (conduite par une conseillère municipale d'opposition sortante, Marie-Pierre Gourichon). Le 9 mars 2008, la liste de Georges Morand est élue au premier tour, avec environ 66,5 % des voix, contre 18,9 % pour Marie-Pierre Gourichon et 14,5 % pour René Chesney.

Les maires de Sallanches

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1941 1944 Philibert Bardel ... ...
1947 1951 Leon Curral ... ...
1951 1959 Andre Bottollier Lasquin ... ...
1959 1964 Leon Curral ... ...
1964 1965 Andre Bottollier Lasquin ... ...
1965 1971 Marcel Gouttry ... ...
1971 1989 Gabriel Viard ... ...
1989 2001 Marie Louise Pezet ... ...
mars 2001 En cours Georges Morand DVD ...
Période Identité Étiquette Qualité
1860 1860 Jean-Marin Pissard ... ...
1860 1861 Jacques-Adrien Bonnefoy ... ...
1861 1865 Jean-Claude Chamot ... ...
1865 1869 Alexandre Curral ... ...
1869 1870 Jean-Marin Pissard ... ...
1870 1876 Auguste Crottet ... ...
1876 1878 Alexandre Curral ... ...
1878 1882 Philibert Bardel ... ...
1882 1882 Jean Montfort ... ...
1882 1890 Antoine Pissard ... ...
1890 1892 Xavier Delacquis ... ...
1892 1896 Joseph Bonnefoy ... ...
1896 1904 Cesar Bottollier ... ...
1904 1907 Jean Chesney ... ...
1907 1912 Joseph Bonnefoy ... ...
1912 1914 Hippolyte Berthollet ... ...
1914 1918 François Gex ... ...
1918 1919 Hippolyte Berthollet ... ...
1919 1930 Leon Neyroud ... ...
1930 1941 Hippolyte Berthollet ... ...
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives

Sallanches dispose du greffe détaché du tribunal d'instance de Bonneville, située dans les locaux de l'Hôtel de la Ville, d'une brigade de gendarmerie et de police municipale. Les administrations les plus importantes disposent toutes d'antennes à Sallanches : Sécurité Sociale, ANPE (en centre-ville jusqu'en 2009, dans la zone industrielle depuis), Trésor Public, Hôtel des Impôts...

Politique environnementale

Jumelages

La ville de Sallanches est jumelée avec Spaichingen, avec laquelle sont effectués des échanges socio-culturels.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[5],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 15 754 habitants, en augmentation de 0,86 % par rapport à 2009 (Haute-Savoie : 7,32 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 2361 5251 5241 6672 0852 1501 9811 9291 948
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
2 0051 9792 0642 0811 9772 1432 0321 9432 084
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
2 0032 1412 5812 9673 1793 5524 7685 3548 251
1982 1990 1999 2006 2011 2014 - - -
10 29612 76714 38315 46915 68315 754---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Évolution de la pyramide des âges de la ville de Sallanches, comparaison entre l'année 1999 et 1982[8] :

Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
295 
75 à plus
554 
715 
60 à 74
849 
1 809 
40 à 59
1 841 
2 272 
20 à 39
2 240 
1 943 
0 à 19
1 869 
Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
150 
75 à plus
287 
388 
60 à 74
493 
1 051 
40 à 59
1 000 
1 685 
20 à 39
1 748 
1 600 
0 à 19
1 611 

Enseignement

Sallanches compte six écoles publiques (Saint-Martin, Boccard, J.Ferry, Vouilloux, Les Marmottes), les 3 classes uniques de Blancheville, La Pierre et La Provence ont fermés en 2008, 2009 et 2012 un collège public (Le Verney) ainsi que deux groupes scolaires privés désormais regroupé en 1 entité l'ECS (École Catholique de Sallanches): Saint-Roch (Maternelle-Primaire) et Saint-Joseph (Collège-Lycée). Sup Sallanches, établissement associé à l'ECS, forme des étudiants en BTS NRC, MUC, TOURISME et AG.

Manifestations culturelles et festivités

  • Juillet 2003 : Tour de France. Sallanches est en effet ville de départ de l'étape la plus suivie de la manifestation sportive, celle de Sallanches-L'Alpe-d'Huez.
  • Eté 2006 : Conseil national de la montagne, auquel participent plusieurs membres du gouvernement (D. De Villepin, C. Estrosi, ...)
  • Juin 2009: 174ième Festival des Musiques du Faucigny. Rencontres de 1000 musiciens issus des harmonies du Faucigny dans une ambiance festive et conviviale entre défilés, concerts dans les quartiers de la ville et bal populaire.
  • Juillet 2009: Arrivée du Critérium du Dauphiné Libéré avec franchissement de la fameuse "côte de Domancy". Cet évènement sera couronn par la participation de Bernard Hinault puisque c'est à Sallanches qu'il a été sacré champion du monde en 1980.
  • Novembre 2013: Programmation culturelle. La salle Léon Curral est en cours de rénovation pour devenir une véritable salle de spectacle qui accuillera prochainement une programmation culturelle éclectique.

Par ailleurs, le tissu associatif étant dense, de nombreuses animations ont lieu tout au long de l'année - info sur www.sallanches.fr ou www.sallanches.com -

Santé

Sallanches dispose d'un centre hospitalier intercommunal (Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc) sur son territoire, qui compte 271 lits. Les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc comprennent également trois autres sites, un EHPAD à Sallanches, un EHPAD à Chamonix, et l'hôpital de Chamonix.

Sports

Sallanches compte trois gymnases municipaux (Cayenne, Rosay, Vouilloux), ainsi que deux stades de football (dont l'un est équipé d'une pelouse synthétique) et d'un stade de rugby. L'OMS (Office Municipal des Sports), qui fédère l'ensemble des associations sportives sallanchardes, organise annuellement une « fête des sports ».

Médias

Radios et télévisions

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Mont-Blanc, La Radio Plus ou encore Radio Giffre… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Faucigny, le Courrier savoyard, ou l'édition locale Le Faucigny.

Personnalités liées à la commune

  • Charles-François Montfort (1683-1769), natif, alias Carl-Franz Montfort. Marchand-colporteur en Alsace, il fut élu bourgmestre de Fribourg en Brisgau (Freiburg i. Br.) pour avoir prié le commandant de l'armée française de ne pas brûler la ville. Il fit souche dans cette cité et fut inhumé dans le chœur de la cathédrale. Sa postérité se souvient toujours de ses origines savoisiennes.
  • Alexis Bouvard, né aux Contamines-Montjoie le 27 juin 1767 et mort à Paris le 7 juin 1843, est un astronome français.
  • Général-baron Jacques de Montfort (1770-1824), général de brigade, baron de l'Empire et donataire de l'Empire en Westphalie. Il est cité sur l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris et une rue de Sallanches porte son nom.
  • François Justin (1796-1860), ingénieur et parlementaire, une rue de Sallanches porte son nom.
  • Le roi Charles-Albert de Savoie-Carignan (1798-1849), la place centrale de la ville porte son nom.
  • Nicolas Parent, (1817-1890), natif, avocat, journaliste et homme politique républicain.
  • Antonin-Gilbert Sertillanges (1863-1948), philosophe moraliste français.
  • Ange Abrate (1900-1985), peintre de montagne.
  • Fernand Piccot (1906-1985), natif, syndicaliste.
  • François Bussini (1936), natif, évêque catholique.
  • François Ponchaud (1939), natif, prêtre catholique missionnaire.
  • Pierre Ducimetière (1942), natif, épidémiologiste.
  • Bernard Tissier de Mallerais (1945), natif, évêque catholique traditionaliste.
  • Alain Penz (1947), natif, skieur alpin.
  • Jean-Pierre Lemaire (1948), natif, poète.
  • Jeannie Longo (1958). La célèbre cycliste a légué une propriété à Sallanches aux Œuvres Hospitalières Françaises des Chevaliers de l'ordre de Malte, où sont accueillis des enfants autistes.
  • Michel Bibollet (1963), natif, coureur cycliste professionnel.
  • Christopher Murray (1965), natif, auteur-compositeur-interprète.
  • Serge Djelloul (1966), natif, joueur professionnel de hockey sur glace.
  • Laurent Boudouani (1966), natif, boxeur français.
  • Christophe Barbier (1967), natif, journaliste, directeur de la rédaction de L'Express.
  • Denis Cortella (1968), parapentiste et chef de l'entreprise « Kortel Design », basée à Sallanches.
  • Maurice Manificat (1986), natif, skieur de fond.
  • Bernard Hinault, Champion du monde de cyclisme sur route en 1980 dans la commune.
  • Coline Mattel, médaillée olimpique de saut à ski.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Le taux de chômage reste bas à Sallanches, comparativement aux moyennes régionale et nationale. L'emploi sallanchard est stimulé par l'activité industrielle (décolletage, ...) et le secteur des services (commerce, tourisme, ...), mais aussi grâce à l'emploi saisonnier. Le taux de chômage de la ville s'élève actuellement à environ 7,06 % de la population active[réf. nécessaire].

Entreprises de l'agglomération

C'est à Sallanches qu'a été fondée l'entreprise de production de ski Dynastar, où son siège est d'ailleurs toujours installé. Le logo de l'entreprise, la « moustache » célèbre chez les passionnés de ski, a été créé en faisant pivoter de 180 degrés le blason de la ville[réf. nécessaire].

Le groupe de négoce industriel Descours & Cabaud y possède également un important centre de stockage.

Commerce

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Sallanches fait partie des « Plus beaux détours de France ».

Églises et structures

Parmi les monuments remarquables de Sallanches, le vieux Pont de Saint-Martin et la Collégiale Saint-Jacques sont classés Monuments historiques. L'église originelle, très ancienne a été érigée en collégiale en 1389. L'église actuelle a été reconstruite sous sa forme actuelle entre 1680 et 1688. Le tabernacle est médiéval. Elle est à ossature et façade baroques avec un cadran solaire de 1848 au sud — corrigé en 2000. Elle possède un mobilier et une décoration intérieurs réalisés par des peintres et sculpteurs piémontais du XIXe siècle ainsi qu’un trésor d’art sacré. L'orgue de Callinet date de 1850. La tour abrite treize cloches (qui ont pour notes sib2-ré3-mib3-fa3-sol3-lab3-la3-sib3-do4-ré4-mib4-fa4-sol4) servant à un carillon électrifié, dont un bourdon de 2,7 tonnes fondu par Paccard, et dont certaines servent à sonner la volée.

On peut aussi citer l'église St Martin, beaucoup plus modeste cependant que sa collègue[9], et plusieurs chapelles de hameaux comme la charmante chapelle Ste Anne sur le coteau de St Roch ou la Chapelle Notre-Dame de la Paix du monde de Doran.

Châteaux
  • Château de Montagny[10].
  • Château de Disonche[10]. Ancienne tour défensive construite au XIIIe siècle juste derrière l'église de la ville, on aperçoit encore sur sa façade nord une meurtrière d'époque, preuve de sa vocation militaire. Doté avant le XVe d'une toiture monumentale à 4 faces, elle servit au fil des siècles de résidence au Juge Mage, puis plus récemment de local de séchage de laine à l'époque ou la famille Henry exploitait les lainières de Sallanches (au XIXe). Ce bâtiment, l'un des plus anciens, sinon le plus ancien de Sallanches, fût l'un des rares à ne pas être détruit lors de l'incendie de 1840. La tour de Disonche (qui portait aussi le nom de Château Pissard ou de Château d'Isonche), est resté au XXe une résidence secondaire. Désormais propriété de la famille George, il est actuellement en cours de réhabilitation.
  • Château de la Frasse[11].
  • Château des Rubins[11]. Ancienne demeure seigneuriale du XIVe siècle, il abrite le Centre de la nature montagnarde, sur 600 m2 d’exposition et 5 niveaux. Il propose un parcours didactique permettant la découverte du patrimoine naturel montagnard de la Haute-Savoie. À partir d’une approche globale de plusieurs milieux naturels, on découvre les paysages et la géologie qui le constituent ainsi que les animaux et végétaux qui y vivent.
  • Château de Bourbonge[11].
  • Château de Bellegarde [11] : disparu.

Espaces verts et fleurissement

La ville est relativement bien agrémentée en espaces verts aménagés : la Place Charles Albert en est l'un des meilleurs exemples, au même titre que le pré de Foire, les abords de la Sallanche. Elle est d'ailleurs, en 2014 et depuis quelques années, récompensée de « 3 fleurs » par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[12].

La population peut profiter, sur le territoire communal, de la base de loisirs des Ilettes, formées de 3 lacs, et, sur la commune limitrophe de Passy, d'un vaste lac de baignade.

Sites naturels

La Cascade d’Arpenaz est un site classé. La cascade est surtout active au printemps et à l'automne. La hauteur de la cascade est de 270 m de chutes.

Gastronomie

La cuisine savoyarde traditionnelle fait partie des spécialités présentes sur les tables de Sallanches. La fondue, comme la polenta, y est présente.

Patrimoine culturel

Bibliographie

  • Bernard Pajani : Le jour ou Faverges brûlât.
  • Yves Borrel et Pierre Dupraz : C'était hier, Sallanches, préface de Gilbert Jond, 2000.
  • James Pierre (historien) : " Sallanches, St-Roch et Cordon (histoire de) " paru en 1974 aux éd. du Messager, réédité en 2003 aux éd. LH (Le Livre d'Histoire).

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. a b et c Données INSEE compulsée par Linternaute - Immobilier Sallanches
  2. Paul-Louis Rousset, Les Alpes & leurs noms de lieux : 6000 ans d'histoire ? Les appellations d'origine pré-européenne, P.-L. Rousset, , p. 54.
  3. Bernard Pajani : Le jour ou Faverges brûla
  4. « Résultats des élections législatives de 2012 : Haute-Savoie (74) - Sixième circonscription (résultats officiels) », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté en ).
  5. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  8. Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
  9. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-8420-6350-4), p. 239.
  10. a et b Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-8426-5326-2), p. 49.
  11. a b c et d Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-8426-5326-2), p. 48.
  12. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « ‪Concours des villes et villages fleuris‬ » (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes


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