Plélan-le-Grand

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Plélan-le-Grand
Plélan-le-Grand
Chevet de l’église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Communauté de communes de Brocéliande
(siège)
Maire
Mandat
Murielle Douté-Bouton
2020-2026
Code postal 35380
Code commune 35223
Démographie
Gentilé Plélanais, Plélanaise
Population
municipale
4 048 hab. (2021 en augmentation de 5,09 % par rapport à 2015en augmentation de 5,09 % par rapport à 2015)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 09″ nord, 2° 05′ 52″ ouest
Altitude 143 m
Min. 42 m
Max. 154 m
Superficie 49,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Plélan-le-Grand
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montfort-sur-Meu
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Plélan-le-Grand
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Plélan-le-Grand
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Plélan-le-Grand
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Plélan-le-Grand
Liens
Site web Le site officiel de la Mairie de Plélan-le-Grand

Plélan-le-Grand (Pyeulan en gallo) est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

La commune fait partie du réseau national Village étape depuis 2014.

Géographie[modifier | modifier le code]

Plélan se situe en bordure est de la forêt de Paimpont, dite de Brocéliande, sur la quatre-voies de Rennes à Lorient. Elle est à équidistance de l'Atlantique et de la Manche, soit environ 65 km.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 769 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guer à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 872,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Plélan-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plélan-le-Grand, une unité urbaine monocommunale[11] de 3 949 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,9 %), terres arables (35,9 %), forêts (10,8 %), prairies (9,1 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vicaria Pluilan en 843[17], Plebs Lan en 863, Ploilan en 1122 [18], Plelan en 1187.

Du breton ple-, (paroisse) et de -lan, (ermitage). « La paroisse du l'ermitage »[19].

Est appelée Plélan-le-Grand pour la distinguer de Plélan-le-Petit.

Le nom de la localité en gallo est Pyeulan[20].

La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Plelann-Veur[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au moment de la pénétration du christianisme en Bretagne intérieure, Judicaël (roi en 610), l’un des disciples du grand évangélisateur saint Méen, aurait choisi comme résidence favorite le château du Gué de Plélan. Plus tard, au IXe siècle, le roi Salomon aurait établi le chef-lieu de son domaine royal dans ce même château. Néanmoins, les fouilles archéologiques tendent à infirmer cette interprétation[22]. Salomon donna aux moines de l’Abbaye de Saint Melaine de Rennes l’oratoire bâti dans le parc du château du Gué ; ces religieux construisirent près de là un monastère et une église qui furent à l’origine de la paroisse de Plélan, citée dès 823 dans le « cartulaire de Redon ».

Plélan, étymologiquement « Plou-lan » signifie la « paroisse du domaine », lan étant l'équivalent du latin villa, désignant dans l'onomastique breton sol, terre ou domaine. Le nom du lieux viendrait plutôt du fait que ces terres constituaient une réserve de chasse et de pêche bénéficiant du statut particulier garanti par le droit de la forêt et qui dépendait directement du pouvoir public, en l'occurrence du roi Salomon qui y occupait une résidence avec son épouse. En 866, il donnait cet endroit aux moines de Redon qui s'y réfugiaient pendant les incursions normandes[23].

Le château du Gué existait encore au XIIe siècle. L’agglomération qui s’était construite autour, conserva pendant des siècles un caractère tout particulier. La haute justice de Plélan y fut exercée jusqu’à la Révolution ; les foires et marchés du samedi, fondés par le roi Salomon s’y tinrent très longtemps.

Au XIe siècle, Plélan appartient à la famille de Lohéac puis au XIVe siècle à la puissante famille de Laval et en 1784, avait pour seigneur Louis-François de Montigny.

Il y avait plusieurs fiefs dans la seigneurie dont celui des Brieux, berceau d’une noble famille. L’un des membres de cette famille, Guillaume des Brieux, figurait parmi les cavaliers de la Compagnie du Connétable Du Guesclin (un « connétable est un grand officier de la Couronne et commandant suprême des armées royales).

Il y avait aussi le grand fief du Thélin, la tradition rapporte qu’un seigneur de Plélan qui vers l’an 1520, se rendit en pèlerinage en Terre Sainte, alors qu’il traversait l’Italie, fait prisonnier par des brigands, et mis à rançon. Les vassaux du Thélin s’unirent pour réaliser la somme nécessaire au rachat de leur seigneur. À son retour, en reconnaissance, il leur fit don du territoire et du fief du Thélin qui devin une localité indépendante avec son église et son cimetière ; sorte de petite république administrée par deux édiles (un édile est le magistrat municipal d’une grande ville) élus chaque année le soir de Noël pour un an, au cours d’une réunion des Thélandais. Cette institution continua jusqu’à la Révolution.

Deux prêtres insermentés se cachèrent pendant la Terreur à la ferme de la Touche ; ils sont probablement à l'origine des registres de catholicité clandestins tenus pendant ces années.

La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[24].

Le bourg actuel ne s'est constitué qu'assez tardivement en supplantant progressivement le village du Gué implanté de longue date dans le vallon situé en contrebas et plus proche de la forêt et des forges.

Deux foires se tenaient à Plélan : à la Saint Yves le 19 mai et le Jour des morts le 2 novembre. La construction de la nouvelle église devenue vers 1850 trop petite marque le début du déclin de la commune pour ce qui est du nombre d'habitants et partiellement dû à la perte de rentabilité des fers produits par les forges.

Plélan se nomme Plélan-le-Grand depuis le décret présidentiel de 1920.

En , le village accueille des contingents polonais de la Brigade de chasseurs de montagne qui participera à la bataille de Narvik[25].

Le début des années 1990 est marqué par la mise à quatre voies de la RN 24, son tracé passant à quelques centaines de mètres au sud sud-est du bourg ainsi que par l'opération de remembrement de l'ensemble de la commune suscitant indignation (« Plus jamais Plélan !») et protestations. En dépit des diverses mesures prises par le conseil général d'Ille-et-Vilaine pour des remembrements moins dévastateurs, le bocage avait à peu près disparu : « Du côté de Plélan-le-Grand, le bocage continue chaque jour de progresser » et « Dans la région de Plélan, des centaines de kilomètres de haies ont été coupées » sont les légendes de photos du journal Ouest-France [26]

Le gué[modifier | modifier le code]

Carte du gouvernement de Rennes au XVIIe siècle : Plélan est intimement associé au Gué.

Le village du Gué est le lieu de la paroisse primitive constituée autour de la Motte-Salomon où s'élevait au Moyen Âge le château de Judicaël, occupé aussi par le roi Salomon. On peut toujours découvrir les vestiges de la motte féodale, plateforme circulaire de 2,2 m de hauteur, de 58 m de diamètre à sa base, entourée d'une douve d'une dizaine de mètres de largeur et partiellement comblée. La douve se confondait probablement plus ou moins selon la saison avec le terrain marécageux voisin ; elle pouvait être inondée par un ruisseau provenant de l'étang des Glyorels et de l'étang du Pas-du-Houx, rejoignant le bief du moulin. Le nom du village de Plaisance situé à environ 300 m proviendrait du repos qu'y aurait pris le roi dans les moments de calme, avec l'hypothèse d'un souterrain reliant les deux sites et se prolongeant vers le bourg actuel (une excavation se serait ouverte dans une étable à la Ruisselais au XIXe siècle) [27].

Avant son déplacement dans le bourg de Plélan au milieu du XIXe siècle, le marché , "un des plus considérables", se tenait en ce village le samedi matin. Comme les rencontres étaient l'occasion de libations, on a pu dire : « Cet endroit est tout en cabarets ; il n'y a pas une maison honnête » [28] Profitant de l'affluence, les juridictions de Brécilien (ordinaire et eaux-et-forêts) et de Plélan avaient pris l'habitude d'y tenir leurs audiences au même moment. Pour 1767, Guillotin de Corson affirme même que huit juridictions fonctionnaient en ce lieu. L'auditoire et la prison étaient sur le territoire de Paimpont, alors que le pilori ou poteau de justice était dressé de l'autre côté du ruisseau en Plélan, le spectacle des suppliciés devant instruire le public. Côté Brécilien, existaient également une auberge (à l'enseigne de la Croix Rouge) et une fabrique de chapeaux. Une chapelle était également à la disposition des marchands et chalands pour recueillir les offrandes et autres expressions de piété.

Le possesseur de la seigneurie de Plélan, Jean-François de Montigny, obtint le des lettres patentes l'autorisant à déplacer les marchés et foires sur la lande de Trégu, au nord-est du bourg, sur un terrain assurément plus sain en particulier l'hiver où les eaux avaient tendance à s'accumuler et à rendre les chemins impraticables. Mais, un procès s'ouvrit au parlement de Bretagne à la suite de la protestation des propriétaires de la forêt et de la juridiction de Brécilien (requête du ), protestation soutenue par les habitants du village ; les uns et les autres contredisant les arguments du marquis de Montigny avec le souci d'empêcher la ruine du village ou la diminution de leur influence et droits associés. À la rigueur, convenaient-ils pouvait-on déplacer le marché à quelques pas de là sur « la place du Château où se tiennent les anciennes foires, soit sur la place des Mottes en haut de laquelle est le chemin royal »[28].

Parmi les arguments des opposants qui finalement eurent gain de cause, on relève que « la route serait double pour la multitude de personnes attachées à l'exploitation des forges ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie de Plélan-le-Grand.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1808 novembre 1815 Vincent Joseph Marie JEHANNE DE QUÉHÉLEC    
novembre 1815 ? Jean Louis Anasthase Augustin JOUNEAUX DU BREILHOUSSOUX    
avant 1859 après 1859 François Julien Marie AUBRY    
avant 1879 après 1879 Désiré ANDRÉ    
1885 1904 Francois Aubry Droite Notaire, conseiller général (1886 → 1895)
1904 août 1909[29]
(démission)
François Louis de Grimaudet
de Rochebouët[30]
Conservateur Réélu en 1908[31]
Maire en 1912 janvier 1923
(décès)
Emmanuel Pinson Libéral Notaire
Conseiller d'arrondissement (1904 → 1919)
février 1923 mai 1925 Florian Carlo Libéral Médecin
mai 1925 mai 1935 Albert Desbois RG Conseiller général (1928 → 1940)
Réélu en 1929[32],[33]
mai 1935 novembre 1944
(démission)
Olivier Pinson[34] UN Notaire
Conseiller d'arrondissement (1937 → 1940)
décembre 1944 août 1954
(décès)
Lucien Buis    
octobre 1954 mars 1971 Yves Kerhervé Rad.ind. Médecin, maire honoraire
Ancien conseiller général (1945 → 1949)
Réélu en 1959 et 1965
mars 1971 février 1974
(décès)
Olivier Pinson DVD Notaire
? ? M. Pinson    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 juin 1995 Marie-Joseph Bissonnier DVD Chirurgien-dentiste, conseiller général (1979 → 2004)
Président de la CC de Brocéliande (1993 → 2001)
Président du conseil général d'Ille-et-Vilaine (2001 → 2004)
juin 1995 mars 2008 Joël Turquety DVG Agréé en architecture
mars 2008 février 2016
(démission)
Laurent Peyrègne DVD Kinésithérapeute
Président de la CC de Brocéliande (2014-2016)
avril 2016 En cours Murielle Douté-Bouton[35] DVG Ingénieure
Vice-présidente de la CC de Brocéliande
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2021, la commune comptait 4 048 habitants[Note 4], en augmentation de 5,09 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0562 9173 0043 3333 3053 2553 2833 4133 555
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 6314 1383 0983 4713 6153 5933 5783 5573 535
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 5653 5343 5343 0762 9722 9352 9152 9412 608
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 4012 3362 2842 3492 5662 9403 3033 3983 566
2015 2020 2021 - - - - - -
3 8524 0304 048------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Plus de 80 commerçants ou artisans exercent sur la commune. Un marché se tient tous les dimanches matin.

Plélan dispose de deux équipements rares dans des communes de cette dimension : un vélodrome et un cinéma (Art et essais). Une médiathèque a été créée vers 2000. On trouve également un centre socio-culturel (35 associations), une maison de retraite, une école de musique intercommunale et une piscine municipale.

Une zone d'activités communautaire de 9 ha est en cours de commercialisation.

12 habitants sont les fondateurs de Brocéliande Énergies Locales, coopérative qui possède un parc de six éoliennes sur le territoire de la commune. Fonctionnant depuis 2008, elles couvrent tous les besoins en électricité de la commune et constituent pour les quelque 80 investisseurs un placement rentable et éthique[40],[41],[42].

Transports[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Villages de la commune de Plélan en 1823.
  • Église Saint-Pierre construite à partir de 1850 à la place d'une église du XIIIe siècle dont ne subsiste que la chapelle Sainte-Anne. Côté nord, une tour datant de 1620 joue le rôle de clocher.
  • Mairie aménagée dans les anciennes halles.
  • Hôtellerie de la Fleur de Lys.
  • Fontaine de saint Fiacre, patron des agriculteurs, au début de la route du Thélin, à côté d'une vieille croix portant « 1506 Thoumas Dannet ».
  • Étang communal de Trégu à proximité de la Quatre voies ; étang de la Chèze un peu plus loin.
  • Château du Pont-Mussard.
  • Étang de Trécouët ; étang des Glyorels.
  • Étang du Perray se déversant dans l'étang des Forges ; étang de 13 hectares mais de faible profondeur, sa rive Est a encore l'allure d'une plage (il s'y tenait une kermesse jusque vers 1965 (base d'un manège encore visible près du déversoir)).
  • Les Forges de Paimpont dont une partie se trouve sur le territoire de Plélan (ancienne cantine des ouvriers devenu restaurant gastronomique, maison de l'Évêché)… chêne d'Anatole Le Braz
  • Le , l'ouest de la commune fut le théâtre d'un épisode de la guerre de Vendée : l'armée royaliste commandée par Puisey attaqua à l'improviste l'armée républicaine qui franchissait sans précaution particulière le vallon séparant Plélan de Beignon (« Pont du Secret ») ; la vigueur de l'attaque força les 3 000 fantassins et les 90 cavaliers à se replier sur les hauteurs (village de la Vieille-Ville).
  • Des manœuvres militaires furent commandées par le duc de Nemours en septembre 1843 dans les landes du Thélin. Le commandant du camp établi en cet endroit, le comte de Rumigny, se serait tué en jetant son cheval dans le vide ; si les lieux rendent cet événement plausible, cela n'a jamais été attesté autrement que par la date de 1843 qu'on trouve gravée dans le schiste des rochers dits de Ruminy (!).
  • Dans ce site escarpé, un ancien directeur des forges se blessa très grièvement en voulant prouver la possibilité de voler comme un oiseau en battant des bras après s'être enduit de plumes ; il mourut quelques jours après.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Plélan-le-Grand et Guer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Guer » (commune de Guer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Guer » (commune de Guer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Plélan-le-Grand », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Amédée Guillotin de Corson - Pouillé historique de l'archevêché de Rennes - Volume 1 - Page 718
  18. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine.
  19. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 90.
  20. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 137
  21. « Plélan-le-Grand − KerOfis − Portail numérique de la langue bretonne », sur niverel.brezhoneg.bzh (consulté le )
  22. « Motte dite Motte Salomon, le Gué (Plélan-le-Grand) », sur patrimoine.region-bretagne.fr.
  23. André Chédeville et Hubert Guillotel, La Bretagne des Saints et des rois. Ve – Xe siècle., Rennes, Ouest France Université, , 409 p., p. 219, 313
  24. Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », Annales de Bretagne, vol. 21, t. 4,‎ , p. 398-399.
  25. Polish Troops in Norway published for the Polish Ministry of Information by M.I. Kolin (publishers) Ltd, London July 1943
  26. Article de Ouest-France du 12 mars 1993 développant le « cas de Plélan » ; Article de Ouest-France du 15 février 1993 « Les remembrements en ligne de mire ». (« Plus jamais Plélan ! » Cf. lettre au Conseil général signée d'une vingtaine d'associations).
  27. E. Aubrée, « La Motte du roi Salomon au Gué de Plélan », Bulletin de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine,‎ , p. 177-180.
  28. a et b Dossier concernant le projet de déplacement du marché en 1778. Source 1 J 576
  29. [1]
  30. Fiche Geneanet de François Louis DE GRIMAUDET DE ROCHEBOUËT
  31. [2]
  32. [3]
  33. [4]
  34. [5]
  35. « Murielle Douté-Bouton élue maire pour quatre ans », Ouest-France, 25 avril 2016.
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Pascale Le Guillou, « À Plélan-le-Grand, l'éolien citoyen, c'est rentable », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  41. Arnaud Gonzague, « Eolien : Plélan-le-Grand, ville dans le vent », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  42. Benjamin Keltz, « Transition écologique : en Bretagne, les éoliennes citoyennes de Plélan-le-Grand », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Archives[modifier | modifier le code]

  • Éric Joret, Répertoire des archives communales de Plélan-le-Grand, 1987. Quelques éléments...
    • Actes de baptême depuis août 1608, mariages et sépultures depuis 1661.
    • 4F 1 - Translation du marché du Gué au bourg de Plélan : circulaires, pétitions des habitants, etc. 1812-1830.
    • 4H 2 - Chouans : rapport sur leur intrusion aux forges de Paimpont, 13 germinal an IV.
  • 1J 15 - Cochons errants : arrêté du maire, 1828 !
  • 2M 2 - Installation de l'horloge : mémoire, correspondance, 1837-1838.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-René Durand, Les objets de la vie quotidienne et des activités rurales dans deux cantons d'Ille-et-Vilaine au XIXe siècle à partir des inventaires après décès (cantons d'Antrain et de Plélan 1810-1880), Rennes, 1984, 331 p., (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 404).
  • Jean-François Duval, Occupation et mise en valeur du sol dans la région de Plélan-le-Grand au Moyen Âge (Ve – XIIIe siècle), Rennes, 1998, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 727).
  • Tristan Turlan, Plélan-le-Grand d'hier et d'aujourd'hui, éd. Aux Pages d'antan, 2007, 64 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]