Louise Ebrel
Nom de naissance | Jeanne Louis Ebrel |
---|---|
Naissance |
Treffrin (Côtes-du-Nord) |
Décès |
(à 87 ans) Quimper (Finistère) |
Nationalité | France |
Activité principale | Chanteuse |
Genre musical | Chanson bretonne |
Années actives | Depuis les années 1970 |
Labels | Coop Breizh, Keltia Musique, L'OZ Production |
Influences | Musique bretonne folk rock, chanson française, punk |
Site officiel | lozproduction.fr |
Louise Ebrel, née le à Treffrin dans les Côtes-du-Nord (actuellement Côtes d'Armor) et morte le à Quimper (Finistère), est une chanteuse bretonne, issue de parents eux-mêmes chanteurs, Eugénie Goadec (une des sœurs Goadec) et Job Ebrel. Son répertoire est composé de chants traditionnels, à danser (kan ha diskan) ou à écouter (gwerz).
De 1991 à 2006, elle a accompagné le chanteur poète Denez Prigent dans le cadre de concerts en duo mais également dans sa formation de musiciens. À partir de 1996, elle chante régulièrement avec Ifig Flatrès en kan ha diskan en fest-noz et avec le groupe Dremmwell. À partir de 2006, elle se produit également sur les scènes bretonnes avec le groupe punk Les Ramoneurs de menhirs et les rockeurs de Red Cardell.
Biographie
Un héritage musical et culturel refoulé
Louise Ebrel est née à Treffrin, en pays Fisel, le . Fille d'Eugénie Goadec, dit Tanie (une des trois sœurs Goadec) et de Job Ebrel, lui-même grand chanteur, elle est initiée au chant breton dès l'enfance[1]. Elle entend ces chansons bretonnes qui furent transmises sur feuilles volantes, en breton, comme la gwerz Ti Eliz Iza mais aussi en gallo, comme la complainte Maritza, et du chant à danser en kan-ha-diskan[2].
Dès son premier jour de classe, à l'école de Trebrivan, elle vit la discrimination française envers la langue bretonne, en ayant droit à « la vache », un bout de bois en symbole de punition[3], ou en étant enfermée dans un cagibi, âgée de 6 ou 7 ans, après avoir été surprise par l'institutrice à parler en breton avec une copine. À 11 ans, pour le certificat d'études, comme le maître ne savait pas chanter, elle dirige le chant [4]. En dehors de l'école, elle chante à la messe et au catéchisme (son grand-père était sacristain)[3].
Au début des années 1950, en plein milieu d'une vague d'émigration « qui tenait à la fois à de la saignée et du génocide culturel organisé », elle « monte » à Paris mais n'y reste que six mois[2]. Elle connaît des petits métiers comme employée de maison à Paris[5] et travaille pendant vingt ans dans la restauration, où elle chante pour le plaisir des clients, que ce soit en Haute Cornouaille ou en pays Bigouden[2]. Mais Louise Ebrel, mariée à 21 ans, mère de deux filles et veuve à 24 ans, se consacre en priorité à sa famille. Après un deuxième mariage malheureux et une troisième fille, Louise Ebrel se retrouve à Quimper, sans ses filles. Elle intègre l'usine Bonneterie d’Armor et se remarie avec Albert Quelven de Loctudy[6].
Trop intimidée par la notoriété de sa mère et de ses tantes pour chanter en breton, c'est par Édith Piaf, Marcel Mouloudji ou Luis Mariano qu'elle débute, sollicitée pour animer des mariages et des repas[6]. Jusqu'au jour où elle pousse la porte d'un stage de kan-ha-diskan animé par Yann-Fañch Kemener, qu'elle entend chanter à la radio le répertoire de sa famille[5]. En 1994, à la demande de sa fille, Eugénie Goadec accepte de se produire à nouveau sur scène à l'occasion de son 85e anniversaire et d'enregistrer un album en sa compagnie (Gwriziou)[7]. Sa mère chante sur scène pour la dernière fois en 1997, aux 25 ans de chant de Yann-Fanch Kemener[8].
Kan ha diskan en fest-noz et collaborations
Louise Ebrel se produit sur scène pour la première fois en 1973, aux Fêtes de Cornouaille, à l'invitation de Jean Coroller, en pleine renaissance culturelle[9]. À partir de là, elle enchaîne les prestations et les rencontres ; en couple avec Hervé Vilieu, puis avec Rolland Péron de Riec-sur-Belon, avant d'entamer une carrière à plus grande échelle avec le léonard Denez Prigent. « Une fois les enfants élevés et ma retraite prise, explique-t-elle, j'ai eu plus de temps et de facilités pour chanter[10] ».
Elle rencontre Denez Prigent aux soirées organisées par l'association Emgleo au Guilvinec et chante avec lui une gavotte des sœurs Goadec. Elle décide d'aller le voir un soir chanter à Run-ar-Puñs à Chateaulin et le chanteur lui propose, après un rappel, d'interpréter sur scène avec lui E ti Eliz Iza[11]. Le groupe toulousain Fabulous Trobadors programmé également dans la soirée (et chantant également sur le mode du chant à répondre) est témoin de cette prestation commune improvisée, dont l'un des chanteurs était loin d'imaginer qu'il s'agissait de la première fois[12].
Fort de ce succès, on les invitera au théâtre Max-Jacob de Quimper où ils seront pour l'occasion accompagné par le clarinettiste Bernard Subert . Entre 1991 et 1995, ils feront ensuite de nombreux concerts, lors festivals importants comme les Francofolies de La Rochelle, les Eurofolies de Marne La Vallée, La Cave Dîmière à Paris, les Hespérides de Plounéour-Trez, à Lorient, Toulouse[13], Périgueux, Paris-Bercy, Cachan[14], dans les îles (Corse, La Réunion, Ré) et à l'étranger (Suisse, Allemagne, Belgique)[15]. Leur duo dure une quinzaine d'années[13]. Lorsqu'il sera entouré de musiciens, Denez continuera à l'inviter sur scène à l'occasion, par exemple lors de ses deux représentations au Théâtre de la Ville à Paris en 2004[16]. Leur duo attirera par ailleurs l'attention des médias et ils seront invités entre autres sur le plateau du Cercle de Minuit en 1995 et Des mots de minuit en 2003[17].
En 1994, sur une idée de Jean-Yves Le Corre de Coop Breizh, elle enregistre un disque de kan ha diskan avec sa mère, dont ce sera le dernier enregistrement[18]. Elle enchaîne immédiatement avec un album solo, sous la direction de Denez Prigent, Éric Ollu et Hervé Villeux. Elle a chanté en fest-noz avec Yann-Fañch Kemener, été l'invitée sur scène du groupe Ar Re Yaouank[19], et animé des ateliers avec des enfants, sensible à la nécessité de transmettre les trésors de l’oralité aux jeunes générations[15]. Elle chante accompagnée par le sonneur Roland Becker ou la harpe celtique de Dominique Bouchaud[20] et joue avec le groupe Dremmwel, ce qui lui permet d'apprendre à placer sa voix, en studio comme sur scène[18]. Elle transmet sa passion du chant à la nouvelle génération, comme Aurélie Hily[21], Mael Lhopiteau[22], le rappeur Krismenn[23] les élèves des écoles Diwan à qui elle donne des cours (comme les chanteuses du groupe Eben An Teir)[24] ou Devi Roudaut âgé de 9 ans en 2013[25].
En 2004, elle enregistre un nouvel album avec Ifig Flatrès, son compère de kan ha diskan depuis 1996, et les musiciens Pierrick Tardivel et Philippe Gloaguen : Tre Tavrin ha Sant Voran. Elle se produit avec le groupe Dremmwel lors de la tournée de l'album Glazik puis dans un concert intitulé Un tamm amzer, accompagnée d'Ifig Flatrès, un récital proposé jusque fin 2005[26]. Elle fait du théâtre et chante dans L'Abri du Marin d'Alain Meneust en 2001 au théâtre de Cornouaille à Quimper, un spectacle de lectures présenté lors de veillées jusqu'en 2003[27]. En 2005, elle joue dans la création Sur les ailes du temps, mise en scène par Vincent Colin, tournant un peu partout en Bretagne et durant quatre semaines à Paris[28].
Sur les scènes rock et punk
Toujours curieuse, Louise Ebrel participe à plusieurs albums de groupes et musiciens bretons dans les années 2000, dont certains rencontrent le succès comme Sarac'h de Denez Prigent, Naître de Red Cardell et le premier album des Ramoneurs de menhirs. Depuis, elle rejoint régulièrement sur scène les rockeurs de Red Cardell et les punks des « Ramoneurs ». Amie avec les sonneurs de couple Éric Gorce et Richard Bévillon, elle rencontre le guitariste Loran, un ex des Bérurier noir, en 2006, qui vient de former le groupe, lors d'un bœuf sur une gavotte et un plinn au off du festival interceltique de Lorient[29]. Sur les trois albums qui suivent, elle y chante deux ou trois chansons[30]. Elle les accompagne en fest-noz, comme au festival Yaouank, en 2007, 2008, 2009[6], mais aussi en concert, où certains la surnomme « Louise attaque »[31] parce qu'elle « envoie de l'air »[32].
Elle intervient sur la tournée Banquet de cristal de Red Cardell, ce qui lui permet de chanter avec Thomas Fersen en 2009[33]. En , elle chante sur l'album de Pascal Lamour « Avais-je rêvé »[34] et elle participe à l'enregistrement du concert du 40e anniversaire du bagad Roñsed-Mor le , aux côtés de Gilles Servat, Pascal Lamour, Dom Duff, Pat O'May[35]… En , à l'initiative de Jean-Philippe Mauras[36], une soirée lui est offerte, à l'occasion de ses 80 ans, sur la grande scène du Festival de Cornouaille avec de nombreux invités[37],[38]. De à , elle réalise l'album Ma Zad Ma Mamm, en invitant des jeunes chanteurs à venir lui donner la réplique[39]. Elle reçoit le « prix coup de cœur » du Grand prix du disque Produit en Bretagne 2011[40].
Elle participe à la Nuit de la Saint-Patrick, le à Paris-Bercy avec la création Kejaj (« Rencontre ») du bagad de Locoal-Mendon et le groupe de rock celtique Soldat Louis pour le final[41], interprétant La Blanche Hermine en duo avec Gilles Servat[42], puis les 2 et au Musikhall de Rennes[43]. À l'occasion de la fête de la Bretagne et en hommage à Youenn Gwernig, elle se rend durant une semaine à New York en pour chanter Tap da sac'h breur kozh dans le Queens et animer le cyber fest-noz des Bretons de New York avec Ifig Flatres et des sonneurs du bagad de New York dans un pub de Times Square[44]. Elle préside le jury du Championnat de Bretagne des chorales 2010[45].
En 2012, elle fête ses 80 ans lors d'un tour de chant, de la Taverne du Roi Morvan à Lorient le [46] jusqu’au grand fest-noz à Châteauneuf-du-Faou le [47]. Au festival de Cornouaille 2012, elle rejoint Fest-Rock avec le Bagad Kemper et Red Cardell[48]. Après sa participation sur l'album The Celtic Social Club, elle monte sur la grande scène des Vieilles Charrues pour la première fois avec la création 2014 du festival, The Celtic Social Club dirigé par Manu Masko[49]. La captation vidéo donne lieu à la sortie d'un coffret CD-DVD[50], intégrant notamment son duo avec le rappeur new-yorkais IC Will[51], suivi d'une tournée en 2015. Elle retrouve IC Will en guest du concert au TFF Rudolstadt le , le plus important festival folk, world et trad. d'Allemagne[52]. Elle continue de se produire en fest-noz, a cappella ou en duo[53], et rejoint à l'occasion des ensembles plus traditionnels comme le cercle Brug Ar Menez (spectacle à la Saint-Loup 2015)[54], le bagad Roñsed-Mor (avec Gilles Servat, Pascal Lamour, Pat O'May, à l'Interceltique 2016)[55], Dremmwel (pour une polyphonie corse avec Marco Campana au Cornouaille 2016)[56].
Début 2017, elle participe à l'album Breizh Anok des Ramoneurs de menhirs avec le Bagad Bro Kemperle, et se produit avec l'ensemble l'été[57]. Début 2018, elle enregistre son chant pour le 6e album de Dremmwel, dont une version bilingue corse-breton de Beata funtanella[58]. En mai, elle chante au départ de la Redadeg, course pour le breton, avec les enfants de Diwan Kemper la chanson Tan ha dour (« Feu et eau ») qui a pour thème la transmission de la langue[59]. Elle traverse une période difficile à la suite du décès d'une de ses filles en 2018[60].
Louise Ebrel s’est éteinte dans son sommeil, dans la nuit du 30 au 31 mars 2020, à l’âge de 87 ans[61]. Les hommages sont nombreux en Bretagne, du président de la région[60] aux grands festivals (Interceltique[62], Cornouaille[63], Vieilles Charrues[64], etc.), les artistes (Alan Stivell, Dan Ar Braz[65], Nolwenn Leroy[66]...) et ses anciens compagnons de route comme les Ramoneurs de menhirs, qui devaient enregistrer de nouveaux titres avec elle, ou Denez Prigent qui aimerait réunir tous ceux qui l’ont accompagné après l'épidémie du coronavirus[67]. Les rassemblements étant interdits le 10 avril, France Bleu Breizh Izel et Armorique organisent une soirée hommage « Confi'stival » diffusée en direct sur Facebook avec des artistes qui jouent de chez eux[68]. Le 13 juin, la cérémonie funéraire en son honneur se conclue par une gavotte sur le parvis de la cathédrale de Quimper[69].
Discographie
Albums personnels
- Paotred yaouank a zoug montchou
- Disput etre un tieg hag ur merdread
- Ar bennherez
- Ar boked eured
- An disenor
- An dezertour
- Deomp d'an unvet
- Me zo ur paotr bihan
- Ar plac'h dimezet gant he mamm
- An intanvez
- Me'm eus keuz d'am far
- Garnizon lannuon
- An tad moualc'h kozh
- Nozvezh kentan ma eured
- Ar martolod faro
- An daou bichon yaouank
- Son ar jistr
- E tal an tan
- Al lezvamm (3 min 26 s)
- Son ar Micheriou (5 min 09 s)
- Matilin zo brav e vod (1 min 30 s)
- Ar plac’h div wech eurejet (4 min 05 s)
- Ar sac’h ler (2 min 30 s)
- An dragon bihan (4 min 15 s)
- An tad moualc’h kozh (3 min 00 s)
- An aotrou nann hag e bried (2 min 56 s)
- Margodig (4 min 00 s)
- Ar spilhenn (2 min 45 s)
- Ar sorserez (7 min 00 s)
- Ar c’hloareg kollet (1 min 30 s)
- Ar wezenn avalou (3 min 00 s)
- Ar rannou (4 min 10 s)
- Pierig Ha Frañsoazig (3 min 18 s)
- An Tad Mager (7 min 01 s)
- Soudarded Ar Vouster (4 min 28 s)
- N'eo Ket 'ba' Ti Un Ostizez (2 min 30 s)
- Metig. Devezh Pardon Sant Herbod (4 min 48 s)
- Pachpi (1 min 42 s)
- Intañvez He Daou Bried (6 min 33 s)
- An Tiegezh Mat (2 min 58 s)
- Ar Martolod Faro (1 min 35 s)
- Koñskried Logivi (2 min 59 s)
- Paskoù Hir Ar C'hemener (3 min 47 s)
- Gavotenn An Aeled (4 min 56 s)
- Soudard Yaouank (2 min 27 s)
- Ma zad ma mamm
- Korantinig ha Marivonig
- Ar biniou
- Ar plac'h an daou bried
- Pierig ha Fransoazig
- Ar micherioù kozh
- Gavotenn
- Marig ha Polanton
- Ar rannoù
Musiciens :
- Jean Le Floch : Accordéons
- Alain Leon : Guitares
- Pierrick Tardivel : Contrebasse, donzo n'goni
- Ifig Flatres : Chant
- Sylvie Rivoalen : Chant
- Christian Rivoalen : Chant
Participations
- 1997 : 20 vloaz Diwan/20 ans Diwan, album collectif, 2 x CD
- 2001 : Glazik, album de Dremmwel, Coop Breizh
- 2002 : Beauport, album collectif, Kerig, KCD 174
- 2004 : Sarac'h, album de Denez Prigent, Barclay
- 2006 : Naître, album de Red Cardell, Keltia Musique
- 2006 : Lans, album de Dremmwel, Dremmwel, DREM 03
- 2006 : Kerne Izel, album d'Éric Gorce et Richard Bevillon (futurs Ramoneurs de menhirs), Du-mañ du-hont, DMDH 01
- 2007 : Dañs an Diaoul, album des Ramoneurs de menhirs, FZM / Coop Breizh en CD et 33 tours
- 2008 : Le Banquet de cristal, album de Red Cardell, Keltia Musique
- 2009 : Kejaj, album du bagad Roñsed-Mor de Locoal-Mendon, Coop Breizh
- 2009 : La Fête au village, album de Red Cardell, Keltia Musique, KMCD 510
- 2010 : Amzer an dispac'h, album des Ramoneurs de menhirs, DMHDH / Coop Breizh (Marijanig) en CD et 33 tours
- 2010 : Nuit de la Saint Patrick, Keltia Musique (CD-DVD)
- 2011 : Le Chant de la mandragore, album de Pascal Lamour, BNC Productions / Coop Breizh
- 2013 : Kazdall part en live, album de Kazdall (Rakc'hoari Louise Ebrel, en prélude)
- 2014 : Tan ar Bobl album des Ramoneurs de menhirs, DMHDH / Coop Breizh (Ar We'enn-Avalow et Ar Paotr Disoursi) en CD et 33 tours
- 2014 : The Celtic Social Club, Keltia Musique (édition deluxe CD-DVD KMCD 631)
- 2017 : Breizh Anok album des Ramoneurs de menhirs, DMHDH / Coop Breizh (Pach punk) en CD et 33 tours
- 2018 : Hirbad, album de Dremmwel, Coop Breizh, DREM05
Notes et références
- Dossier de presse de Kerne production
- Jigourel 2009, p. 90
- « Les quatre fois vingt ans de la chanteuse Louise Ebrel », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- Ronand Gorgiard, Louise Ebrel, pasionaria du chant breton, Ouest-France, 23 juillet 2009
- Troadec et Gorgiard 2013, p. 9
- Maiwenn Raynaudon-Kerzerho, « Louise Ebrel: Ma Doué, quelle pêche ! », Bretons, no 68, (lire en ligne)
- Michel Toutous, « Eugénie Goadec et Louise Ebrel (Gwriziou) », Musique bretonne, no 133, , p. 18 (lire en ligne).
- « Mort de la dernière sœur Goadec », sur Libération.fr, (consulté le )
- Elegoet 2006, p. 340
- Cité dans « Louise Ebrel, le chant au naturel », propos recueillis par Ifig Flatrès, Musique bretonne, n°167, juillet-août 2001, p. 38
- France3 Bretagne, « Bali Breizh - Sul 24 a viz Mae - Denez Prigent - VOST », sur Dailymotion (consulté le )
- « Denez revient sur ses années carhaisiennes », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- « ...Avec Denez Prigent » sur le site hanternoz
- Caroline Salle, « Les Celtes entrent dans la danse », Le Figaro, , p. 19
- « Louise Ebrel, petite agitée », Dossier de presse des Ramoneurs de menhirs, p.11
- Patrick Labesse, « Denez Prigent, les horizons ouverts du chant breton », Le Monde, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- Archive INA, « Denez Prigent et Louise Ebrel "E garnison (A Tale)" », sur youtube.com, (consulté le )
- Elegoet 2006, p. 341
- « Rap en breton. Krismenn défie Eminem », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- Louise Ebrel : « La voix nue ne sera jamais remplacée », filetsbleus.free.fr
- Loïc L'Haridon, « Fest-noz pour Haïti. Louise Ebrel en guest star », sur Le Telegramme, (consulté le )
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- « Krismenn, quand le rap rencontre le breton », sur Culturebox, (consulté le )
- Pierre WADOUX, « Lorient. Musique bretonne. Eben, les voix d’un autre futur… », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- « Louise Ebrel vient chanter au profit d'Haïti à Tal Ar Groas », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- Dremmwel sur gwerz.com
- fr, « Louise Ebrel, tête d'affiche pour un fest-noz avec 600 personnes », Ouest-France,
- « SUR LES AILES DU TEMPS, mise en scène Vincent Colin », sur www.compagnievincentcolin.com (consulté le )
- « Les Ramoneurs de menhirs : entrez dans la transe ! », Le Télégramme, (lire en ligne)
- Philippe Attard, « Louise Ebrel, 84 ans et toujours avec les Ramoneurs ! », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- « Gilles Servat aime aussi le rock et le rap ! », Ouest-France, , p. 10
- « MJC : concert punk rock trad Breizh, vendredi », Ouest-France, , p. 20
- « Ouessant. Les îlophiles de l'Ilophone », Le Télégramme, (lire en ligne)
- « Avais-je rêvé ? | Khimaira », sur www.khimairaworld.com (consulté le )
- 22e Trophée Roñsed Mor et 40 ans du bagad : Lokoal en fête du 6 au 10 mai, An Tour Tan, 03 avril 2009
- « Louise Ebrel, l'héritière invite au festival », sur quimper.maville.com (consulté le )
- « Louise Ebrel fait chanter la Bretagne » JT 13H TF1, 22 septembre 2009
- Festival de Cornouaille - En direct. Louise Ebrel : du Chant des Grenouilles au Plinn façon punk !, festival-cornouaille.com, samedi 25 juillet 2009
- Ma Zad Ma Mamm, lozproduction.fr
- Soirée "Culture et création" de Produit en Bretagne, 20 mai 2011
- « Saint-Patrick. Les Bretons à l'assaut de Paris-Bercy », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- « SOLDAT LOUIS - BERCY 2010 - NUIT DE LA SAINT PATRICK - FULL SET HQ », sur youtube.com
- « La Nuit de la Saint-Patrick a enflammé Rennes », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- Even Vallerie, « Le tour de chant de Louise Ebrel à New York », Ouest-France, 27 mai 2010
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- Clarisse Lucas (AFP), « Celtic Social Club: la tradition celte à l'assaut du XXIe siècle », sur leparisien.fr, (consulté le )
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- Carole Tymen, « Carte blanche pour les 30 ans de Dremmwel », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- Jérôme Cardinal, « Le punk celtique retourne Bertheaume », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )
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- « Quimper. La Redadeg s'ouvre en musique et danse », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- « Les réactions au décès de Louise Ebrel », sur Le Telegramme, (consulté le )
- Ouest-France, « Bretagne. La chanteuse d’airs traditionnels Louise Ebrel est décédée », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- « Disparition de la talentueuse Louise Ebrel », sur 50ème Festival Interceltique de Lorient, (consulté le )
- « Bretagne - TÉMOIGNAGES. « Sur scène, Louise Ebrel explosait » », sur saint-brieuc.maville.com (consulté le )
- « FESTIVAL DES VIEILLES CHARRUES », sur www.facebook.com (consulté le )
- « Dan Ar Braz Eliziza », sur youtube.com,
- « Nolwenn Leroy », sur www.facebook.com (consulté le )
- « Louise Ebrel, l’héritière des Sœurs Goadec n’est plus [Vidéos] », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « LIVE VIDEO - France Bleu Breizh Izel présente le Confi'stival, un concert à voir ce vendredi 10 avril à 21h », sur France Bleu, (consulté le )
- Redanserons-nous la gavotte ?, documentaire de Philippe Gillloux, 2021, Carrément à l'Ouest, diffusé sur Tébéo, TébéSud, TVR
Voir aussi
Bibliographie
- Ifig Flatrès, « Louise Ebrel. Le chant au naturel », Musique bretonne, n°167, juillet-, lire en ligne - Ifig Flatrès, « Louise Ebrel. Entre tradition et évolution », Musique bretonne, n°168, septembre-, p. 38-39, lire en ligne
- Dominique Le Guichaoua, « Louise Ebrel. L'héritière des sœurs Goadeg », Trad Magazine, no 88, (lire en ligne)
- Patrice Elegoet, La musique et la chanson bretonnes : de la tradition à la modernité, ANRT, thèse en études celtiques à l'Université de Rennes 2, , 468 p. (ISBN 2729569871), p. 340-341
- Thierry Jigourel (préf. Pascal Lamour), Festoù-Noz: Histoire et actualité d'une fête populaire, CPE, coll. « Reflets de terroir », (ISBN 2845036833), « Louise Ebrel, passeuse de mémoire », p. 88-91
- Michel Troadec et Ronand Gorgiard, « La rencontre de deux voix bretonnes majeures », Cultures Bretonnes, Hors-série Ouest-France, no 2, , p. 6-9
Vidéographie
- Rock da Breizh, film documentaire de Erwan Le Guillermic et David Morvan, 2012, Aligal Production / TVR, 52 min. [voir en ligne]
- Tan Dir ha Kan, film documentaire de Mikael Baudu, 2017, Gwengolo Filmoù/France 3 Breizh, 52 min. [voir en ligne]
- Émission Bali Breizh au cours de laquelle elle fête ses 80 ans, , France 3 Breizh, [voir en ligne]
- « Rod Trip », dans l'émission Bali Breizh, , France 3 Breizh, 24 min. [voir en ligne]
Liens externes
- Louise Ebrel sur le site du label L'OZ Production
- Ressources relatives à la musique :