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Les Essards (Charente)

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Les Essards
Les Essards (Charente)
Le bourg et l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Philippe Adamy
2020-2026
Code postal 16210
Code commune 16130
Démographie
Gentilé Essartais
Population
municipale
181 hab. (2021 en évolution de −5,73 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 14′ 27″ nord, 0° 07′ 03″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 145 m
Superficie 8,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tude-et-Lavalette
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Les Essards
Géolocalisation sur la carte : France
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Les Essards
Géolocalisation sur la carte : Charente
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Les Essards
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Les Essards

Les Essards est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Essartais et les Essartaises[1].

Géographie

Localisation et accès

Les Essards est située dans le Sud Charente à 5 km au sud-ouest d'Aubeterre-sur-Dronne et est limitrophe avec le département de la Dordogne qui est sur la rive gauche de la Dronne.

Le bourg est aussi à 4 km au nord de Saint-Aulaye, 7 km au sud-est de Chalais, 17 km de Ribérac, 45 km d'Angoulême sa préfecture, 47 km de Périgueux et 70 km de Bordeaux[2].

À l'écart des grandes routes, le bourg est desservi par la D 138 et la D 139. La D 78 de Bazac à Aubeterre passe à 0,7 km au nord-ouest. La D 77 de Chalais à Saint-Aulaye traverse le sud de la commune. La D 17 de Saint-Aulaye à Aubeterre passe dans la vallée de la Dronne au sud-est de la commune[3].

La gare la plus proche est celle de Chalais, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.

Hameaux et lieux-dits

La commune ne compte pas de véritables hameaux, mais de nombreuses fermes. On peut cependant citer la Vergne, près du bourg, le Bost, le Temple, Puychaud, la Faye, etc.[3].

Communes limitrophes

Les Essards est limitrophe de six autres communes, dont deux dans le département de la Dordogne. Au sud-est, la commune dordognaise de Saint Aulaye-Puymangou n'est limitrophe que sur une centaine de mètres.

Géologie et relief

La commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux qui occupe une grande partie du Sud Charente. Cette formation est très localement recouverte par des alluvions anciennes, sable et galets parfois enrobés d'argile (chez Briand), datant du Quaternaire, ou des altérites argileuses lors de ces périodes de glaciations, zones actuellement boisées (la Barrerie, le Maine Saquet). La vallée de la Dronne, au sud, est occupée par des alluvions plus récentes (partie inondable), parfois accumulées en basses terrasses[4],[5],[6].

Le relief de la commune est celui d'un plateau bordé au sud par la vallée de la Dronne. Le point culminant de la commune est à une altitude de 145 m, situé au nord du bourg. Le point le plus bas est à 31 m, situé à l'extrémité sud-ouest au confluent de la Beuronne et de la Dronne. Le bourg, construit sur une crête, est à 125 m d'altitude[3].

Hydrographie

La Dronne (sous-affluent de la Dordogne) arrose le sud de la commune.

La Beuronne, petit affluent descendant de Saint-Romain, arrose la bordure occidentale. Quelques petits étangs la jalonnent.

À l'est, un ruisseau intermittent dit des Vergnasses naissant dans la commune fait la limite avec Bonnes[3].

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Milieux naturels et biodiversité

Aux Essards, la vallée de la Dronne fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[7],[8].

Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[7] :

Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[7].

Urbanisme

Typologie

Les Essards est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,7 %), zones agricoles hétérogènes (37,3 %), forêts (16,6 %), prairies (8,5 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

Les formes anciennes sont Essartis, Isars, Issart, Escharts (non datées, mais avant le XVIe siècle)[15], Eysars au XIIIe siècle[16].

L'origine du nom des Essards remonte au bas latin exsarta qui signifie « les terres défrichées »[16]. Ce nom est courant en Charente et il y a six autres lieux-dits qui portent ce nom (dont un au singulier : l'Essart), avec aussi une commune homonyme en Charente-Maritime[17].

Limite linguistique

La commune est dans le domaine occitan, et marque la limite avec la langue d'oïl (à l'ouest)[18].

Histoire

Près du château de la Faye, au sud-ouest de la commune, une levée de terre a été interprétée comme un tumulus ou une petite motte féodale[19].

L'église du bourg date du début du XIIe siècle.

Les plus anciens registres paroissiaux remontent au premier quart du XVIIe siècle.

Le château de la Faye appartenait vers la fin du XVIIIe siècle à la famille Joubert, et il a été en possession au début du XXe siècle à la famille de Plas[20].

Administration

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
2001 mai 2020 Jean-Michel Droillard SE Exploitant agricole
mai 2020 En cours Philippe Adamy    

Démographie

Évolution démographique


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2021, la commune comptait 181 habitants[Note 2], en évolution de −5,73 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
849795707761792774770728707
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
658622585592565550508478452
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
452405354329335319314304277
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
241233203193197209209204192
2020 2021 - - - - - - -
183181-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 100 hommes pour 90 femmes, soit un taux de 52,63 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
3,4 
16,7 
75-89 ans
19,5 
17,7 
60-74 ans
23,0 
34,4 
45-59 ans
28,7 
11,5 
30-44 ans
6,9 
9,4 
15-29 ans
8,0 
10,4 
0-14 ans
10,3 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Économie

Agriculture

La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[27].

Équipements, services et vie locale

Lieux et monuments

La salle des fêtes.
  • L'église paroissiale Saint-Pierre.
  • La salle des fêtes.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le )
  7. a b et c [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  8. Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 120
  16. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 272.
  17. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  18. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
  19. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 57
  20. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 157
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune des Essards (16130) », (consulté le ).
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  27. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

  • Catillus Carol, « Les Essards », (consulté le )