Garindein
Garindein | |||||
La mairie (partie gauche du bâtiment) | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Soule-Xiberoa | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Mirande 2014-2020 |
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Code postal | 64130 | ||||
Code commune | 64231 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Garindaintar | ||||
Population municipale |
506 hab. (2014) | ||||
Densité | 74 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 12′ 33″ nord, 0° 54′ 16″ ouest | ||||
Altitude | Min. 137 m Max. 480 m |
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Superficie | 6,87 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Mauléon-Licharre | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Garindein est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Aquitaine.
Le gentilé est Garindaintar[1].
Géographie
Garindein fait partie de la Soule. La commune s'étend le long de la D918.
Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosées par le Saison, qui débouche dans le gave d'Oloron et par ses affluents les ruisseaux Arangorena (12,5 km) et Urgorri.
Le ruisseau Quihilliri, affluent du Pagolako uraitza (16,2 km) qui se jette dans la Bidouze, arrose également les terres de la commune.
Lieux-dits et hameaux
- Quartier de Lambare, commun à Ainharp.
Communes limitrophes
- Ainharp au nord
- Mauléon-Licharre à l'est
- Gotein-Libarrenx au sud-est
- Ordiarp au sud-ouest
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Garindein apparaît[2] sous les formes Garindenh (1475, contrats d'Ohix[3]), Garindayn (1479, titres de Bayonne[4]), Garindeing (1612, insinuations du diocèse d'Oloron[5]).
Autres toponymes
Le toponyme Lambare apparaît[2] sous la forme lo bedat de Lambarre (1476, contrats d'Ohix[3]).
Graphie basque
Son nom basque actuel est Garindaine[1].
Histoire
Politique et administration
Intercommunalité
Garindein appartient à quatre structures intercommunales[6] :
- la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
- le syndicat d'assainissement du Pays de Soule ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 506 habitants, en diminution de −4,35 % par rapport à 2009 (Pyrénées-Atlantiques : 2,53 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie
L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (élevage et pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture et patrimoine
Garindein fut célèbre pour la réalisation de nombreuses pastorales.
Chaque année, le Festival de la Chanson basque se déroule à Garindein le 14 août (36e édition en 2007).
Patrimoine civil
Patrimoine religieux
L'église Saint-Vincent-de-Dax date du XVIIe siècle et son clocher du XIXe siècle.
Patrimoine environnemental
Équipements
La commune dispose d'une école primaire et d'un trinquet
Personnalités liées à la commune
- Jon Mirande, (Paris, 1925-1972) est un écrivain basque, né au sein d'une famille souletine qui émigra à la capitale française à la recherche de travail. Son père, Jean Mirande, était originaire de Garindein et sa mère, Marie d'Ayphasorho, de Chéraute.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
- Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque - Paul Raymond
- Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Titres de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques et de la mairie de Bayonne
- Manuscrits du XVIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .