Alçay-Alçabéhéty-Sunharette

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Alçay-Alçabéhéty-Sunharette
Alçay-Alçabéhéty-Sunharette
L’église Sainte-Agnès et le cimetière d'Alçabéhéty.
Blason de Alçay-Alçabéhéty-Sunharette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Anicet Errecarret
2020-2026
Code postal 64470
Code commune 64015
Démographie
Gentilé Altzaiar
Population
municipale
208 hab. (2021 en diminution de 7,96 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 46″ nord, 0° 54′ 27″ ouest
Altitude Min. 217 m
Max. 1 535 m
Superficie 34,40 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Alçay-Alçabéhéty-Sunharette
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Alçay-Alçabéhéty-Sunharette
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Alçay-Alçabéhéty-Sunharette

Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

Elle se situe à 66 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 33 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture, et à 18 km de Mauléon-Licharre[4], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre[1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut (1,7 km), Etchebar (2,0 km), Camou-Cihigue (2,3 km), Lichans-Sunhar (2,9 km), Laguinge-Restoue (3,5 km), Alos-Sibas-Abense (3,8 km), Licq-Athérey (4,1 km), Tardets-Sorholus (4,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Alçay-Alçabéhéty-Sunharette fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[8],[9]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[10]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Les pics Belhygagne (également appelé pic des Vautours) et Gaztelia culminent sur la commune à, respectivement, 1 072 et 1 345 mètres[12].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée[13] par le Laurhibar, qui se jette plus loin dans la Nive, et par ses affluents, l'Arbaretcharbaretchéko erreka et l'Escalérako erreka et son affluent le Pikettako erreka.

La commune est également arrosée par des affluents du Saison, les ruisseaux l'Apoura[14] (18 km) et ses affluents, le ruisseau d'Azaléguy et d'Ardounc.

Paul Raymond mentionne en 1863, dans son dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[15], l’Arangaïxa, ruisseau qui arrose Alçay et qui rejoint l’Apoura.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales 117 et 247.

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

Sept quartiers composent la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette[16] :

  • Altzai (Alçay en français) ;
  • Aphuraerreka ;
  • Arraltea ;
  • Altzabeheti (Alçabéhéty en français) ;
  • Thapia ;
  • Zunharreta (Sunharette en français) ;
  • Athegarre.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 575 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licq-Athérey à 4 km à vol d'oiseau[20], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 528,1 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[25],[Carte 1] :

  • les « montagnes du pic des Escaliers », d'une superficie de 8 600 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposés au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[26] ;
  • le « massif des Arbailles », d'une superficie de 12 784 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposés au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[27] ;
  • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[28] ;
  • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de très bonne qualité à salmonidés[29] et deux au titre de la « directive Oiseaux »[25],[Carte 2] :
  • la « Haute Soule : forêt des Arbailles », d'une superficie de 7 114 ha, présentant une grande diversité de milieux à des altitudes moyennes fournissant gîte et couvert pour la faune ornithologique pyrénéenne[30] ;
  • la « Haute Soule : forêt d'Iraty, Orgambidexka et Pic des Escaliers », d'une superficie de 5 584 ha, un massif très vaste à très grande diversité d'habitats et d'espèces. La varité des milieux et l'étagement altitudinal offre de bonnes conditions pour l'accueil de l'avifaune pyrénéenne[31].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[32],[Carte 3] :

  • les « bordures méridionale et orientale de la forêt des Arbailles » (2 763,19 ha), couvrant 4 communes du département[33] ;
  • la « forêt des Arbailles » (6 283,64 ha), couvrant 9 communes du département[34],
  • le « pic de Behorlegi et crêtes associées » (1 959,83 ha), couvrant 4 communes du département[35] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[32],[Carte 4] :

  • la « Haute-Soule » (26 095,69 ha), couvrant 9 communes du département[36] ;
  • le « massif des Arbailles » (14 782,04 ha), couvrant 13 communes du département[37] ;
  • le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département[38].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[39],[40],[41]. La commune est en outre hors attraction des villes[42],[43].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,3 %), forêts (41,5 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), prairies (4,1 %)[44]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[45]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[46].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Aphura et le Laurhibar. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2003, 2009, 2014 et 2021[47],[45].

Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[48]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[49],[50].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[51]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[52].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[53]. 61,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[54].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[55].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Vue du village d'Alçay.
L'église Saint-Pierre et le cimetière d'Alçay.
Vielles stèles discoïdales à Alçabéhéty.
L'église Saint-André de Sunharette

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le toponyme Alçay apparaît sous les formes Aucet Suzon (1337[56]), Alsay (1385[15], collection Duchesne volume CXIV[57]), Ausset-Suson (1479[15], contrats d'Ohix[58]), Alçay (1520[56]), Aucet Suson et Auset Suson (1690[56]) et Alsai (XVIIe siècle[15], chroniques d'Arthez-Lassalle[59]).

Le toponyme Alçabéhéty apparaît sous la forme Aucet Juson (1337[56]), Auser-Juson (1385[15], collection Duchesne volume CXIV[57]), Auset Juson et Auzat Juzon (1385[56]), Aucet Juzon (1690[56]), Alcabehety (1793[60] ou an II) et Alçabehety (1801[60], Bulletin des lois).

Pour Jean-Baptiste Orpustan[56], la base (h)altz ('aulne') s'impose pour les deux toponymes Alcay et Alçabéhéty, beheti signifiant situé en bas.

Le toponyme Sunharette apparaît sous la forme Sunarte (1337[56]), Sunharrete (vers 1475[15], contrats d'Ohix[58]), Sunharrette et Sunarrette (1690[56] pour les deux formes), Sonharette (1793[61]) et Sunharrette (1801[61], Bulletin des lois).

Ce toponyme provient du basque zunharr (nom souletin de l'orme ou du peuplier), amplifié du suffixe locatif romanisé ette, et signifie donc lieu d'orme[56].

Autres toponymes[modifier | modifier le code]

Le col d'Arangaitz doit son nom au ruisseau Arangaïxa[15], qui arrose Alçay et se jette dans l’Apoura. Celui de Burunolatxé joint les communes d’Alçay-Alçabéhéty-Sunharette et d’Aussurucq.

Le bois d'Arhansus est mentionné dans le dictionnaire de 1863[15].

Paul Raymond, signale en 1863, une ferme du nom d’Athaguy, du village d’Alçay, dont la coutume de Soule[62] fait mention en 1520[15], sous les graphies Athagui et Atagui.

Belhy, tout comme Handiague et Esquirassy, désignent des monts situés sur la commune[15].

Couhourre était en 1863[15], un bois de la commune.

Etcheverry est un ancien fief de la commune, relevant de la vicomté de Soule et mentionné au XVIIe siècle[15] dans les titres d’Arthez-Lassalle[59].

Graphie basque[modifier | modifier le code]

Son nom basque actuel est Altzai-Altzabeheti-Zunharreta[63].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1790, Sunharette était le chef-lieu d'un canton qui dépendait du district de Mauléon. Ce canton comprenait les communes d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, Alos-Sibas-Abense, Camou-Cihigue, Etchebar, Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut, Lichans-Sunhar et Ossas-Suhare.

Le , les trois communes d'Alçay, Alçabéhéty et Sunharette fusionnent pour ne plus former qu'une seule commune.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 2001 Arnaud Dascon    
2001 En cours Anicet Erreçarret DVG  

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune appartient à la communauté d'agglomération du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques, de l'Agence publique de gestion locale, du SIVOM du canton de Tardets, du SIVU de l'école de Tardets et du SIVU chargé du tourisme en Haute-Soule et Barétous[64].

Population et société[modifier | modifier le code]

Le nom des habitants est Altzaiar[65],[63].

Avant 1833[modifier | modifier le code]

1793 1800 1806 1821 1831
Alçay[66] 312 352 318 276 266
Alçabéhéty[60] 161 157 162 164
Sunharette[61] 121 118 112 140

Après 1833[modifier | modifier le code]

Alçay-Alçabéhéty-Sunharette[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[68].

En 2021, la commune comptait 208 habitants[Note 9], en diminution de 7,96 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
312352318276266802804754766
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
710688702665626591582553584
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
571553520507477503512487407
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
354298262283273246233226232
2015 2020 2021 - - - - - -
226209208------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école, l'école primaire privée Saint-Louis-de-Gonzague[71]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire.

Économie[modifier | modifier le code]

L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (élevage et pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Le classement 2006 de l'Insee, indiquant le revenu fiscal médian par ménage, pour chaque commune de plus de 50 ménages (30 687 communes parmi les 36 681 communes recensées)[72], classe Alçay-Alçabéhéty-Sunharette au rang 20 901, pour un revenu de 14 927 .

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Dix tumuli, dits d'Ibarletta[73], sont situés dans le quartier Esquirassy et inscrits aux monuments historiques depuis 1960.

Dans le même quartier, on relève sept autres tumuli, dits d'Ibarnaba[74] également inscrits aux monuments historiques depuis 1960.

Le gaztelu zahar Maide korralea « l'enclos des Maide » est attribué aux Maidé, des êtres mythologiques reprenant certains traits des Jentils et des Laminak.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une église romane dédiée à l'apôtre saint Pierre[75] dont l'origine remonte au milieu du Moyen Âge, possédant un clocher-tour construit au XVIIe siècle. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[75]. L'église a été restaurée au XIXe siècle. Elle recèle une croix de procession[76] du début du XVIe siècle, classée à titre d'objet aux monuments historiques.

  • Église Saint-André de Sunharette. L'église est dédiée à l'apôtre saint André.
  • Église Sainte-Agnès d'Alçabéhéty. L'église est dédiée à sainte Agnès de Rome.
  • Église Saint-Pierre d'Alçay.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur au loup d'argent sortant d'une ruche d'or, accompagné d'abeilles d'or sans nombre[77].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Sites Natura2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) de la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Alçay-Alçabéhéty-Sunharette et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Alçay-Alçabéhéty-Sunharette et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Alçay-Alçabéhéty-Sunharette et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette », sur www.villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  8. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  9. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  10. Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
  11. Carte IGN sous Géoportail
  12. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
  13. Fiche du Sandre sur la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette
  14. L'Apoura apparaît sous la graphie Aphourra dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de Paul Raymond
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