Civray-sur-Esves

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Civray-sur-Esves
Civray-sur-Esves
Vue générale du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Patrick Mercier
2020-2026
Code postal 37160
Code commune 37080
Démographie
Gentilé Civraysiens
Population
municipale
205 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 02′ 54″ nord, 0° 42′ 42″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 119 m
Superficie 13,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Descartes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Civray-sur-Esves
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Civray-sur-Esves
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Voir sur la carte topographique d'Indre-et-Loire
Civray-sur-Esves
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Civray-sur-Esves
Liens
Site web civraysuresves.fr/

Civray-sur-Esves est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Civray-sur-Esves
Sepmes Bournan Ligueil
Marcé-sur-Esves Civray-sur-Esves Cussay
Descartes

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique de Civray-sur-Esves.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 19,66 km, comprend deux cours d'eau notables, l'Esves (6,132 km) et la Ligoire (1,472 km), et huit petits cours d'eau dont le Ravin (1,08 km)[1],[2].

L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source à 135 m d'altitude à Betz-le-Château[3], s'écoule sur le nord du territoire communal et se jette dans la Creuse à Descartes, à 44 mètres d'altitude[4], après avoir traversé 12 communes[5]. Sur le plan piscicole, l'Esves est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

La Ligoire, d'une longueur totale de 20,9 km, prend sa source dans la commune de Varennes et se jette dans l'Esves à Sepmes, après avoir traversé 8 communes[7]. Sur le plan piscicole, la Ligoire est également classée en deuxième catégorie piscicole[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ferrière-Larçon à 14 km à vol d'oiseau[10], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,6 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Civray-sur-Esves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), prairies (11,5 %), forêts (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Civray-sur-Esves est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Civray-sur-Esves.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 130 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 66 sont en aléa moyen ou fort, soit 51 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Daniel Grateau    
2014 En cours Patrick Mercier DVG Cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 205 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
353344430381334408416456453
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
438375360390420377363365389
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
400402406371362323329300315
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
285266217167189202200193221
2015 2020 2021 - - - - - -
205204205------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 102 hommes pour 101 femmes, soit un taux de 50,25 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
2,0 
8,7 
75-89 ans
5,0 
17,5 
60-74 ans
17,8 
27,2 
45-59 ans
31,7 
14,6 
30-44 ans
19,8 
11,7 
15-29 ans
9,9 
19,4 
0-14 ans
13,9 
Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
7,7 
75-89 ans
10,1 
17,1 
60-74 ans
17,9 
20 
45-59 ans
19,3 
18 
30-44 ans
17,3 
18,4 
15-29 ans
17,4 
17,9 
0-14 ans
15,7 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Civray possède une église dont la partie la plus ancienne remonte au XIIe siècle[30]. Il existait un menhir ou un dolmen, la Pierre levée[30], aujourd'hui presque arasé mais en dessous duquel il était encore possible de passer dans les années 1940[31].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  2. « Carte hydrologique de Civray-sur-Esves », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Source de l'Esves » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
  4. « Confluence de l'Esves avec la Creuse » sur Géoportail (consulté le 28 novembre 2015)..
  5. « Fiche Sandre - l'Esves », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  6. a et b (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Fiche Sandre - la Ligoire », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  10. « Orthodromie entre Civray-sur-Esves et Ferrière-Larçon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Ferrière-Larçon », sur la commune de Ferrière-Larçon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Ferrière-Larçon », sur la commune de Ferrière-Larçon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Civray-sur-Esves », sur Géorisques (consulté le ).
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Civray-sur-Esves (37080) », (consulté le ).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
  30. a et b J.X. Carré de Busserole, Itinéraire historique et monumental en Touraine, , p. 63.
  31. Lemaistre, Jacques, 1941-, Mégalithes : chasse au trésor autour du Grand-Pressigny, (ISBN 979-10-97407-15-5, OCLC 1103676047, lire en ligne), p. 29.
  32. Petit, Marcel, 1888-1986., Contrainte par corps, Empreinte, [2009] (ISBN 978-2-913319-57-8 et 2-913319-57-2, OCLC 401236693, lire en ligne).
  33. « Petit Marcel », sur BnF (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]