Yūbari (croiseur)

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Yūbari
illustration de Yūbari (croiseur)
Croiseur Yubari

Type Croiseur léger
Histoire
A servi dans
Commanditaire Marine impériale japonaise
Chantier naval Arsenal naval de Sasebo Drapeau du Japon Japon
Commandé
Quille posée
Lancement
Armé
Statut coulé le
Équipage
Équipage 328
Caractéristiques techniques
Longueur 138,9 m
Maître-bau 12,04 m
Tirant d'eau 3,58 m
Déplacement 3 387 tonnes
Port en lourd 4 400 tonnes
Propulsion 3 machines à vapeur à multiple expansion (8 chaudières)
Puissance 57 750 ch
Vitesse 35,5 nœuds
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture = 57 mm
pont = 25 mm
tourelle = 25 mm
Armement (2×2, 2×1) canons de 140 mm
1 canon de 76 mm
15 canons de 25 mm (1944)
2 à 8 mitrailleuses de 13,2 mm
4 tubes lance-torpilles de 610 mm
34-48 mines
Rayon d'action 5 500 milles nautiques à 10 nœuds (930 tonnes de mazout)
Pavillon Empire du Japon

Le Yūbari (夕張?) est un croiseur léger de 1re classe de la Marine impériale japonaise construit par l'arsenal naval de Sasebo.

Conception[modifier | modifier le code]

Page de reconnaissance du Yūbari de l'Office of Naval Intelligence.

Le navire était à l'origine un croiseur léger expérimental, qui aurait le potentiel de combat de la norme des 5 000 tonnes japonais sur un bateau beaucoup plus léger estimé à 3 800 tonnes. Il fut dessiné par l'architecte naval japonais Yuzuru Hiraga.
Les canons de 140 mm étaient montés sur la ligne médiane dans des tourelles blindées intégrées dans la structure de la coque. Deux étaient doubles, une à l'avant et l'autre à l'arrière. Ce furent les premières tourelles doubles montées sur un croiseur léger. Les lignes du gaillard ont été étudiées pour améliorer sa tenue à la mer.
Sa propulsion, la même que les destroyers, était composée de huit chaudières au mazout alimentant trois turbines.

Malgré un poids dépassant de 13 % la prévision, le navire a été considéré comme un succès. Ses caractéristiques ont été utilisés dans les navires de guerre japonais suivants.

Le navire a subi une refonte importante au début de 1944. les deux mono-canons simples de 140 mm ont été enlevés et remplacés par un canon automatique antiaérien de 120 mm. Un renforcement de la lutte antiaérienne a été opéré avec 15 canons antiaériens de 25 mm Type 96 (six doubles et un triple), une recherche radar et des grenades sous-marines.

Service[modifier | modifier le code]

Il participa à la seconde guerre sino-japonaise en 1933. En 1937, il servit à l'évacuation de civils japonais de Xiamen, dans le Sud de la Chine. Puis il est mis en réserve à la base navale de Yokosuka de 1938 à 1939. Le lendemain de l'attaque de Pearl Harbor, en tant que navire amiral de Sadamichi Kajioka, il participa à l'invasion de Wake (8 au ). Il fut endommagé par les tirs des défenseurs qui coulèrent deux destroyers, le Hayate et le Kisaragi. La flotte japonaise se retira à Kwajalein dans les îles Marshall. En , il participe à la bataille de Guadalcanal au sein de la 8e flotte de la marine impériale japonaise. En , il rejoint son port d'attache pour opérer des réparations et un renforcement de son armement de lutte antiaérienne.

Le au large des Palaos, il est torpillé par le sous-marin américain USS Bluegill et coulé.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Roger Chesneau (editor), Eugene M. Kolesnik (editor) et N.J.M. Campbell, Conway's All the World's Fighting Ships: 1860–1905, Londres, Conway Maritime Press, , 440 p. (ISBN 978-0-851-77133-5, OCLC 5834247)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]