Viry (Haute-Savoie)

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Viry
Viry (Haute-Savoie)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Saint-Julien-en-Genevois
Intercommunalité Communauté de communes du Genevois
Maire
Mandat
Laurent Chevalier
2020-2026
Code postal 74580
Code commune 74309
Démographie
Population
municipale
5 635 hab. (2021 en augmentation de 17,25 % par rapport à 2015)
Densité 215 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 07′ 06″ nord, 6° 02′ 18″ est
Altitude Min. 357 m
Max. 755 m
Superficie 26,16 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Viry
(ville isolée)
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Julien-en-Genevois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Viry

Viry est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération du Grand Genève.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Viry se situe à 516 mètres d'altitude. Avec 2 616 hectares, elle est la plus grande commune du canton de Saint-Julien-en-Genevois par sa superficie.

Viry s'étend sur treize hameaux, à savoir :

L'Eluiset, Humilly, Germagny, Malagny, Essertet, Veigy, Songy, le Fort, la Rippe, la Côte, Vaux, Thônex, Cortenet.

Elle est située au nord-ouest du département, à 35 kilomètres d'Annecy et à 10 kilomètres de Genève.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Viry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Viry, une unité urbaine monocommunale[4] de 5 635 habitants en 2021, constituant une ville isolée[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,5 %), forêts (26,4 %), zones urbanisées (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), prairies (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), cultures permanentes (1,4 %), zones humides intérieures (1 %)[9].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Vry, selon la graphie de Conflans[10].

Histoire[modifier | modifier le code]

Une voie romaine, encore visible depuis le lieu-dit "Champ de la Croix" jusqu'à "Maison Neuve", traversait le territoire.

Période médiévale[modifier | modifier le code]

La famille de Viry[modifier | modifier le code]

L'histoire de la commune est fortement liée à celle de la famille de Viry. La branche actuelle des Viry remonte au XIIe siècle et est une branche cadette de la famille de Sallenove[11],[12]. La famille porte les titres de seigneur et baron de Viry[11]. À partir du XIVe siècle, la famille entre au service de la maison de Savoie, obtenant plusieurs charges[11].

Seigneurie de Songy[modifier | modifier le code]

La famille de Songy possède une maison forte, siège de seigneurie, au Moyen Âge.

La porte qui permettait d'accéder à la cour est décrite dans un texte comme : « double, bien clores de gros clous et fortes esparres avec grant serrure et verrouz tappet de fer »[13]. La cour nous est décrite comme : « une belle cour où se trouvent un pressoir, une étable et ung puits, le tout bien clos de murailles » ; le puits est décrit précisément comme : « Ung puits profond d'environ quarante pieds avec Sca coronne de quartier de molasse et une roue propre à tirer l'eau »[14].

Dans l'inventaire des biens de Michel de Scionzier, on précise que le colombier est de forme carrée et couvert d'un toit en tuiles. L'état des lieux précise également : « Plus deux fours et boydons ou soyt petites estables de porceaux polles et coq dindes et cannes »[15].

On y cultive le raisin, la treille de la maison est décrite : « dans le jardin avoyt une belle treille soyt pollez de raisin muscatz blanc et noer »[16].

Autres aspects[modifier | modifier le code]

D'autres familles nobles ont leurs origines dans la commune, notamment la famille d'Humilly de Chevilly.

Le territoire de la commune accueille le fort Sainte-Catherine édifié par le duc de Savoie pour attaquer Genève. Il est entièrement détruit par Genève et ses alliés français[Quand ?]. Henri IV séjourna au village de l'Éluiset en décembre 1600 et un tableau, peint au XIXe siècle et exposé à la mairie, rappelle cet événement.

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Le traité de Turin en 1754 met fin à la souveraineté partagée entre Genève et la Savoie sur les terres de l'ancien prieuré Saint-Victor. Les hameaux et villages de Malagny, Germagny, Lajoux, les Berthets deviennent savoyards en pleine souveraineté[17].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1816, un nouveau traité fixe la frontière[18], notamment 6 km passant par la Laire[19]. Viry se voit « amputée [...] d'Avusy [...] »[20], elle est désormais séparée par cette frontière des villages voisins de Soral et de Sézegnin[17].

L'église est reconstruite en 1843.

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 3], dont 391 pour la commune[23],[24]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[25].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le , les frères Armand et Henri Dufaux fondent la société de l'aérodrome de Viry qui deviendra célèbre pour ses meetings aériens (1910, 1911 et 1935).

Durant la Seconde Guerre mondiale, Viry est l'une des communes frontières où passent de nombreux juifs fuyant le nazisme.

Pour plus de détails sur l'histoire de Viry, vous pouvez vous référer aux publications de l'association d'histoire régionale La Salévienne.

En 1958, un forage de prospection pétrolière de 2 471 mètre de profondeur a été effectué par la Société Alsacienne des Carburants sur le secteur de Humilly. Cette recherche a permis de localiser une zone imprégnée de pétrole mais jugée en quantité insuffisante pour justifier une exploitation[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
ca 1789   Justin de Viry sous le nom de "Justin Viry"    
François Gondrand    
Albert Gondrand (fils du précédent)   Conseiller général du canton de Saint-Julien-en-Genevois (1922-1934)
Henri Chevalier    
Raymond Fol DVG  
[27] Jean-Pierre Buet DVG  
André Bonaventure DVD Employé dans une société de transport
En cours Laurent Chevalier SE Chargé d’affaires

Économie[modifier | modifier le code]

La multinationale mexicaine de matériaux de construction, Cemex, y possède une unité de béton prêt à l'emploi.

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Viriens ou les Virois[28].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2021, la commune comptait 5 635 habitants[Note 4], en augmentation de 17,25 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 0651 1161 0081 4401 8441 8871 8371 6311 650
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 6841 8581 7341 7181 5931 6351 5701 5211 562
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 4561 5031 2971 2831 2821 2891 1191 2181 561
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
2 0232 5503 0323 3033 3783 5124 5625 4155 635
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Viry (XVIIIe siècle), appartenant encore à la famille de Viry.
  • Le château de Moulinsart, de style Napoléon III, construit au début du XXe siècle par l'architecte Jacques-Elysée Goss, pour la famille Gondrand.
  • Sur le hameau de Humilly, le manoir et le château appartenant toujours aux comtes d’Humilly de Chevilly, ancienne noblesse citée depuis le XIVe siècle.
  • L'ex-fort de Sainte Catherine de Songy : Sur le hameau de Songy, à quelques mètres de l'endroit où se situait le fort Sainte-Catherine de Songy (édifié en 1589)[33], a été créé le Parc animalier Tropicaland comportant la plus importante collection de plantes exotiques, située au Nord de la France. Réputée chez les spécialistes, cette collection offre un air d'exotisme. Il y a des millions d'années, une forêt de bambous poussait aux portes de Lyon avant qu'une glaciation ne la fasse disparaître.
  • L'église Saint-Maurice. La décoration intérieure fut confiée au peintre J.B Ferraris[34].
  • La chapelle Saint-Eusèbe et l'ancienne église d'Humilly.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Barbier, Claude Megevand et Donald Stampfli, Viry (1860-1940) : vie et coutumes d'un village de Savoie, La Salévienne, , 143 p. (lire en ligne)
  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 461-482 « Le canton de Saint-Julien », p. 524-527 « Viry ».
  • Jean-Claude Cailliez, Viry-Aviation, chronique des pionniers genevois (1909-1948), Paris, La Salévienne,
  • Collectif, Viry "Terra sainta", Histoire des paroisses et églises de Viry du IVe au XXe siècle, La Salévienne,
  • Jean-Pierre Laverrière, Un village entre la Révolution et l'Empire, Viry en Savoie (1792-1815), Paris, Éditions Albatros,
  • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).
  • Claude Barbier et Pierre-François Schwartz, Communes réunies, communes démembrées, Atlas historique du pays de Genève, Volume 2, La Salévienne,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[21],[22].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Viry », sur insee.fr (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  10. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou
    .
  11. a b et c Roberto Biolzi, « Viry, de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  12. Martine Piguet, « Sallenove, de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  13. Élisabeth Sirot 2007, p. 87.
  14. Élisabeth Sirot 2007, p. 88.
  15. Élisabeth Sirot 2007, p. 92-93.
  16. Élisabeth Sirot 2007, p. 96.
  17. a et b « Historique de la commune », sur site de la commune de Viry - viry74.fr.
  18. « Exposition 2014-2015 Genève et les Suisses. « 12. Traités de Paris et de Turin » », sur le site des Archives République et Canton de Genèves - ge.ch (consulté en ).
  19. « Nouveaux suppléments au recueil de traités et d'autres..., Volume 1 ‘’’Procès-verbal de limites entre le Duché de Savoie et le Canton de Genève…’’’ », sur books.google.fr.
  20. Histoire des communes savoyardes, 1981, p. 526.
  21. Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
  22. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 163.
  23. Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 p. (lire en ligne), p. 50-55.
  24. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 167.
  25. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (lire en ligne), p. 18.
  26. Dominique Ernst, « On cherchait du pétrole dans le Genevois », L'Essor savoyard,‎ , p. 24
  27. « Jean-Pierre Buet, maire depuis trente ans [...] » [1]
  28. « Viry », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Thierry Martin, Michèle Virol, Vauban, architecte de la modernité ?, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, , 301 p. (ISBN 978-2-84867-232-8, lire en ligne), p. 180.
  34. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 365.