Viaduc de Longeray

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Viaduc de Longeray
Le viaduc de 1943 vu du fort l'Écluse
Le viaduc de 1943 vu du fort l'Écluse
Géographie
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Commune Léaz
Coordonnées géographiques 46° 06′ 48″ N, 5° 53′ 20″ E
Fonction
Franchit Rhône
Fonction Pont ferroviaire
Itinéraire Ligne de Longeray-Léaz au Bouveret
Caractéristiques techniques
Type Pont en arc
Longueur 290 m
Portée principale 69 m
Hauteur 70 m
Matériau(x) Béton armé
Construction
Mise en service 1er pont : 1879
2d pont:
Historique
Protection Logo monument historique Patrimoine XXe siècle (2007)
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
Viaduc de Longeray
Géolocalisation sur la carte : Ain
(Voir situation sur carte : Ain)
Viaduc de Longeray
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(Voir situation sur carte : Rhône-Alpes)
Viaduc de Longeray
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(Voir situation sur carte : France)
Viaduc de Longeray

Le viaduc de Longeray est un pont ferroviaire de la ligne de Longeray-Léaz au Bouveret qui franchit le Rhône à la sortie de la gare de Longeray-Léaz. Il est situé au hameau de Longeray sur le territoire de la commune de Léaz, dans le département de l'Ain dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Deux viaducs se sont succédé. Le premier est édifié en 1879 et détruit par l'armée française en 1940. Reconstruit au même endroit, le nouveau viaduc est mis en service en 1943.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Permettant le franchissement du Rhône, le viaduc de Longeray est situé au point kilométrique (PK) 140,147 de la ligne de Longeray-Léaz au Bouveret peu après la gare de Longeray-Léaz et la bifurcation avec la ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière)[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Premier viaduc[modifier | modifier le code]

Plan et élévation viaduc du Credo.

Ce premier ouvrage d'art dit viaduc, ou pont[2], du Credo est prévu pour le franchissement du Rhône par la « ligne de Bellegarde à Saint-Gingolph » de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Le viaduc est dessiné par les ingénieurs Moris et Ruelle et la construction revient à la société Joret et Compagnie qui ouvre le chantier en 1875 et le termine en 1879-1880[3].

Ce viaduc initial était constitué par quatre travées métalliques à poutres en treillis appuyées sur les deux culées de rives et trois piles intermédiaires en maçonnerie. Il était prolongé de chaque côté par un ouvrage en maçonnerie à une arche côté Bellegarde et à cinq arches côté Le Bouveret[4].

Deuxième viaduc[modifier | modifier le code]

Le chantier pour le deuxième viaduc, remplaçant la section centrale de l'ouvrage initial par trois voûtes en béton composées de voussoirs creux, commença dans le courant de l'automne . Au mois de les coffrages en bois pour la voûte centrale étaient mis en place. À la fin de l'année , une circulation ferroviaire ralentie était possible. Le chantier fut achevé en [5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site railsavoie.org Bifurcation et viaduc de Longeray-Leaz lire (consulté le 15 août 2011).
  2. Le Patrimoine de la SNCF et des Chemins de fer français, t. II, Paris, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des institutions économiques », , 336 p. (ISBN 2-84234-069-8), Les installations fixes et l'exploitation technique, « Viaduc de Longeray », p. 549.
  3. Isabelle Havard et Bruno Decrock, « Inventaire général du patrimoine culturel : Viaduc ferroviaire de Longeray », sur La Région Auverge-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  4. Quelques réflexions sur la construction des ponts du Rhône français, dans Les Études rhodaniennes, vol. 23 no 1-2, 1948. p. 5 lire (consulté le 15 août 2011).
  5. Christiane Burdeyron-Corbel, dans Échos Saléviens, no  9 - 2000, pages 25-29, Éditeur: La Salévienne


Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ministère des travaux publics, Exposition Universelle de 1878 France : Notices sur les modèles, cartes et dessins réunis par les soins du ministère des travaux publics (Catalogue d'exposition), Paris, Imprimerie Nationale, , 417 p. (lire en ligne), Sixième section : Chemins de fer, chap. XXXVII (« Viaduc du Credo : ligne de Collonges à Thonon (Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée »), p. 340-346.
  • Gaston Le Marec, René Breiffeil et Henry de Lauriston, « Reconstruction du viaduc de Longeray : Sur le Rhône, entre Bellegarde et Annemasse », Travaux, no 116,‎ , p. 31-39.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]