Aller au contenu

Utilisateur:Mme-devoirmaster/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La peinture murale est une peinture monumentale, souvent en relation avec l'architecture, dont le support est un mur intérieur ou extérieur, une voûte ou un plafond.

Cette forme d'art est une des plus ancienne dont on ait conservé la trace : l'art pariétal montre que les hommes ont toujours cherché à peindre sur les murs, que ce soit pour des raisons religieuses, esthétiques ou mercantiles Elle utilise tous les liants durables (huile, colle, cire, résines, etc.), soit sur la paroi brute, soit sur une couche d'apprêt

La peinture murale possède des techniques et des caractéristiques qui lui sont propres, ce qui la différencie de la peinture de chevalet. Certains choisissent de nier le mur et d'organiser à sa surface, un espace imaginaire ; d'autres préservent son évidence. D'une part, la perspective peut être contrainte par la position de la peinture dans l'architecture, comme dans le cas des plafonds, ou du mur d'une pièce dans laquelle on ne peut reculer assez pour voir la peinture d'un coup d'œil. D'autre part la peinture peut-être souvent liée à la fonction du bâtiment dans ses sujets de représentation, que ce soit sur les bâtiments publics, privés ou religieux.

Jusqu'à une époque récente, l'histoire de la peinture murale est celle de la peinture murale intérieure, pourtant, cette discipline peu connue regroupe de nombreuses productions en rapport avec le mur. La peinture murale témoigne des préoccupations de chaque époque, art public ou privé, laïque ou religieux, populaire ou élitiste, jouant un rôle social, voire politique.

Les Techniques de la peinture murale[modifier | modifier le code]

Les techniques de peinture murale varient selon les lieux et les époques. L'artiste utilise les matériaux disponibles à son époque liés à ses intentions artistiques et techniques ainsi qu'aux contraintes climatiques. Alors que l'art médiéval respecte scrupuleusement les méthodes apprises dans les traités de l'Antiquité, le XIX e siècle valorise la nouveauté et l'expérimentation avec les produits qu'invente la chimie (Stephanaggi 1997).

La composition d'une peinture murale[modifier | modifier le code]

Une peinture murale est constituées de plusieurs couches préparatoires appelées « enduit » sur lesquelles est mise la peinture réalisée à l'aide d'un dessin préparatoire préalablement élaboré sur les couches. Le support est généralement représenté par une roche naturelle ou taillée ou par un mur élaboré artificiellement.

Les techniques anciennes se divisent entre celles sur enduit humide, fresque et fresque à la chaux, et celles sur enduit sec, à la chaux, à la détrempe et à l'huile (Stephanaggi 1997). La peinture moderne utilise aussi les liants de résine et notamment les aérosols.

La fresque est une technique historique importante de peinture murale dans laquelle l'artiste applique la couleur très rapidement sur un enduit de chaux encore frais, technique dite a fresco en italien ou a secco (sur un enduit sec). Par métonymie, le langage courant désigne par « fresque » la peinture murale en général et tout ouvrage de grandes dimensions.

Les couches de l'enduit[modifier | modifier le code]

Un enduit est une couche préparatoire assez épaisse étendue sur un support, correspondant au mur, afin de le transformer, le modeler ou le décorer. Les couches de l'enduit servent d'une part à égaliser et lisser la surface du support ou bien elle reçoivent la couche picturale en servant de réservoir pour les pigments. Elles sont généralement constituées de chaux et de sable. Le chaux permet une meilleure conservation des pigments et par conséquent peut mieux répondre aux attentes artistiques de l'artiste.

L'arriccio est la couche appliquée directement sur le support pour transformer la surface, correspondant généralement au mortier, et l'intonaco représente la dernière couche qui reçoit la couche picturale. Le mortier est un mélange constitué d'argile ou de boue mélangé à de la roche ou d'un liant avec de l'eau. Le nombre de couches d'enduit varie en fonction des besoins de l'artiste, le modèle idéal antique étant composé de sept couches.

Les matériaux utilisés pour les enduits en argile varient. Ces composant permettent une structure en feuillet faisant mieux circuler l'eau, ce qui autorise une mobilité du produit et une meilleure plasticité. Au séchage, l'enduit se contracte et devient plus fragile.

Il existe donc l'enduit de gypse qui est à l'origine du plâtre, sa basse température de cuisson et sa simplicité de préparation permet de faciliter l'élaboration de la pâte. L'enduit à chaux est le plus fréquemment utilisé. Il est crée à partir de calcaire et propose une grande variété d'utilisation. Il procure de nombreuses qualités en fonction de sa préparation et de ses composants.

Le dessin préparatoire et la couche picturale[modifier | modifier le code]

Le dessin préparatoire est effectué sur la dernière couche de l'enduit afin d'aider la pose de la couche pigmentée. Il est généralement élaboré au cordeau, au compas ou avec du charbon, de l'ocre jaune, rouge ou du Verdaccio (ocre, noir, rouge et blanc).

Les pigments servent de nombreuses ambitions artistiques et économiques. Le mélange de deux pigments permet une nouvelle couleur ou une variation de son intensité du plus clair au plus foncé. Cela peut expliquer la présence de sous-couches colorées avec des pigments aux prix abordables mélangées avec une quantité minime de pigments onéreux ou l'inverse. L'acquisition de pigments variait en effet en fonction des conditions économiques de l'artiste ainsi que de ses connaissances pour s'en approprier.

L'altération de certains pigments peut provoquer la constitution de nouveaux produits qui ne seraient pas ajoutés volontairement. La quantité et le nombre de pigments abordables resta constante jusqu'au XV -ème siècle et augmenta jusqu'au XIX -ème siècle. Les progrès ensuite de la chimie entraineront la diffusion et le développement de nouvelles matières.

Histoire de la pratique[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

La technique de la peinture romaine est une référence en matière de peinture murale et fut décrite dans les ouvrages de Pline et Vitruve. Elle correspond à la peinture à fresque sur enduit de chaux frais s'associant à la peinture à l'encaustique par l'aspect lisse, presque ciré des peintures. La peinture sur enduit frais à base de chaux se cristallise et durcit au contact de l'air. C'est cette aspect chimique de la matière du à la carbonatation qui caractérise cette technique.

La première couche de mortier de chaux égalise le support. La seconde couche est composée de la même manière de façon plus soignée et moins épaisse, elle permet une quantité suffisante d'humidité pour faciliter le séchage. Les couches suivantes sont préparées au lait de chaux afin d'accueillir les pigments de la peinture. Le dessin préparatoire et la couche picturale sont souvent directement appliqués sur les enduits frais.

Il ne reste que des traces des peintures murales grecques antiques, connues par la littérature. Des peintures murales romaines ont subsisté, notamment à Pompéi et Herculanum à travers des fresques en trompe-l’œil.

Le Moyen-Age[modifier | modifier le code]

Ve -Xe siècle[modifier | modifier le code]

La référence de base dans le domaine était la peinture à fresque romaine dans une version plus simplifiée. La technique est dénaturée et remaniée par certaines parties élaborées sur un enduit sec. Par ailleurs, la couche intonaco se remarque de plus en plus mince et la technique de lissage se pratique de moins en moins. Le dessin cependant restait une étape incontournable bien que les productions étaient de moins bonnes qualités et se détruisaient plus facilement par une mauvaise solidité. Les savoir-faire variaient en fonction des pays, l'Italie privilégiant la fresque tandis que dans le Nord comme en France, la détrempe était très utilisée.

XIe -XII e siècle[modifier | modifier le code]

La technique de la fresque sur enduits frais persistait comme étant la plus populaire . Les artistes et artisans mouillaient le mur afin de donner l'illusion d'un enduit frais et appliquaient une peinture à la chaux sur un enduit sec, servant ainsi de liant. Ils utilisaient des matériaux organiques tels que la colle et l'huile pour les liants, différents selon la couleur de certains pigments et leur adhérence avec certains matériaux organiques. La qualité de ces productions était moindre par rapport à l'époque romaine, la fresque étant la technique la plus populaire en Italie et en France, elle fut remaniée par divers techniques.

XIIe - début XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Au début du XIV -ème siècle, l'utilisation de l'huile se popularisa ainsi que l'utilisation des protéines dans les liants. La peinture était de plus appliquée directement sur la pierre. L'évolution de la technique se développa grâce à Giotto qui bouleversa les règles de l'esthétique de la peinture murale. Les schémas stylistiques conventionnels jusque là admis se remplacèrent par une composition plus complexe considérant la recherche spatiale et finissant la composition par la détrempe. Le nombre d'étapes de réalisation sur les couches augmentait avec l'utilisation du dessin, de plus en plus maîtrisé. A la fin de cette époque, la peinture se détachait de plus en plus à l’architecture et devint une activité plus artisanale et décorative par l'utilisation de motifs répétés au pochoir et la technique à la chaux.

La Renaissance[modifier | modifier le code]

Cette période dévoile une progression dans les perceptions de la peinture murale par son évolution esthétique. Elle valorisait la perspective et permettait une composition adaptée en fonction de l'artiste par l'agrandissement des dimensions des productions. Le dessin préparatoire s'effectuait au préalable sur du papier puis disparaissait au profit de l'élaboration au poncif. De plus, les peintres composaient de plus en plus à l'intérieur des bâtiments.

Au XVI-XVII -ème siècle il existait un affrontement idéologique entre les fresques et les nouvelles techniques à l'huile qui permettaient une nouvelle façon d'aborder les volumes et les nuances. C'est une époque sublimée par des artistes comme Raphaël et Michel -Ange qui étudièrent minutieusement la technique.

La rivalité entre la technique à l'huile et la technique à fresque poussa certains artistes à développer la fresque afin d'obtenir le même résultat que la technique à l'huile. La deuxième couche mince devint plus épaisse et rugueuse comme la peinture de chevalet dont les techniques se rapprochaient durant cette période et l'utilisation du poncif se faisait, dès lors, automatiquement.

L'époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XVIIIe - XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Au XIXème siècle, Ludovic Vitet et Prosper Mérimée défendaient l'idée de la conservation et la mettaient en œuvre dans l'église abbatiale de Saint-Savin. Mérimée proposa aussi des lignes directrices pour les commandes publiques de peinture murale. De nombreux édifices religieux et civils construits au XIXe siècle sont ornés de peintures murales (Stephanaggi 1997). Horace Vernet peignit le plafond de la Salle des Pas-perdus du Palais-Bourbon, Eugène Delacroix ceux de la bibliothèque et ceux de celles du Palais du Luxembourg, ainsi que les murs d'une chapelle de l'église Saint-Sulpice de Paris.

Cette période met en évidence une évolution de la peinture murale d'un point de vu esthétique. Le goût pour la perspective s'estompa au profit d'un illusionnisme de la matière. La place de cette forme de peinture fut réévaluée et tendait vers des compositions ayant pour but de remplacer les tableaux monumentaux peints. L'association entre l'architecture et la peinture ne s'effectuait plus de manière évidente. La peinture murale et devint un art spécifique. La mise en place de la composition resta traditionnelle mais des recherches approfondies furent menées afin d'élaborer de nouvelles techniques à base de cires, de colles, de résines, ou encore de béton.

Les techniques anciennes furent revalorisée grâce à la redécouverte d'Herculanum ainsi que des fresques de Pompéi. Par conséquent les artistes se concentraient sur les traités antiques amenant parfois une mauvaise interprétation de leur part dans l'utilisation de la cire ou de l'encaustique qui provoquent d'importantes altérations. Le développement des couches de résine et d'huile provoquent en effet la constitution d'une plaque étanche à l'humidité. Cela déclenche des ruptures ou des décollements des couches picturales, irrécupérables pour l'artiste.

XIXe - XXe siècle[modifier | modifier le code]

La peinture murale à cette époque connu une prolifération inédite et une recherche approfondie de ses techniques. Des matériaux modernes comme des résines vinyliques et acryliques étaient généralement appliquées sur des parois de béton tandis que la couche de base, l'arriccio, et la seconde couche disparurent. Cette technique valorisait des œuvres par conséquent fragiles.

Durant la fin du XIX -ème siècle en France, Jules Castagnary, directeur des Beaux-Arts, prit la décision de revaloriser la technique de la fresque en commandant à Pierre Puvis de Chavannes et Paul Baudoüin, deux décorations importantes pour l'hôtel de ville de Rouen. Le projet fut abandonné mais cette expérience poussa Paul Baudoüin à voyager en Italie afin d'étudier les techniques anciennes de la fresque. Après plusieurs essais, il réussit à théoriser sa propre conception de la fresque, exécutée selon lui sur un mortier composé de gros sable de rivière et de chaux grasse appliqué sur un mur avec une truelle. Lorsque la couche s'associe bien avec le mur, l'artiste peut alors lui donner la consistance et le grain désirés grâce à une taloche, lui permettant de garder sa consistance rappeuse. Le mortier est alors modelé plus facilement et absorbe mieux les pigments tout en restant lisse à la fin du travail. Les pigments mélangés à l'eau clair, l'artiste peut alors utiliser le ton du mortier pour son œuvre et donner une couleur plus ou moins nuancée aux ombres. Cette technique révolutionna le XX -ème siècle et de nombreux artistes l'appliquèrent.

Mais il n'est pas le seul à avoir apporté à la peinture murale. La peinture en vogue durant la transition de ces deux siècles est la peinture de décoration. Les techniques et la vision artistique de ce domaine restèrent académiques et furent très représentées. Le groupe post-impressionniste des Nabis, composé de Maurice Denis ou encore de Pierre Bonnard, se revendiqua alors en tant qu'artistes peintres et décorateurs. Ils arrêtèrent le vernis, présentant des signes de mauvais vieillissement, et faisaient référence au cloisonnisme dans le cadre de leurs recherches. Cet investissement dans la théorisation de la peinture les poussa à se concentrer sur le vitrail ou encore la fresque dans une volonté d'intégrer l'œuvre d'art dans son environnement mural. Ils peignaient dans la nature directement sur le support d'après leurs observations de ce qui les entourait, réalisant des touches de couleurs assez épaisses. Cette texture concentrée de peinture permit une bonne résistance face au temps.

A partir de la seconde moitié du XXème siècle, les décorations murales se dirigeaient plus vers l'abstraction et les formes géométriques. Les peintres privilégiaient des techniques permettant de travailler avec simplicité et facilité, c'est à dire des peintures peut onéreuses qui sèchent rapidement. L'apparition des résines synthétiques, acryliques et vinylique autorise un séchage immédiat de la couleur et donc des productions effectuées dans l'instant.

L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Les parties suivantes traitent de la peinture murale de l'entre-deux guerre en fonction des informations accessibles pour les utilisateurs. Elle ne représente pas la totalité ni la richesse des productions et des pratiques présentes dans le monde entier. Les pays sont donc classés par ordre alphabétique.

France[modifier | modifier le code]

Après la première Guerre Mondiale, les crises économiques et politiques s’accompagnèrent d'un mouvement de revalorisation des monuments publics et privés. De nombreuses commandes se firent par l'état afin de revaloriser les écoles, les bureaux de poste ou les mairies à travers des thèmes ludiques illustrant les traitions françaises, les paysages ruraux ou encore le travail. L'art religieux se développa considérablement grâce à des figures comme Maurice Denis et ses disciples tel Marthe Flandrin. Parallèlement, le futurisme et le cubisme influencèrent l'art moderne officiel de l'époque et les architectes décorateurs prirent de l'importance à l'image de Paul Tournon et Auguste Perret. Ces mouvements apportèrent une redécouverte du béton et de son emploi dans la construction qui poussa à un renouvellement des techniques par les nombreuses possibilités qu'offrent cette matière dans le domaine de la construction. Durant les années trente, le métier de peintre fut reconsidéré au même titre que la notion d' « artisanat » liant ces deux notions valorisés alors à la même échelle. Les artistes se penchèrent alors sur les arts appliqués et peignirent directement sur la pierre, se libérant des contraintes de préparation.

C'est aussi une époque très fructueuse par l'émergence d'une véritable théorie de l'art mural. André Lhote est une figure importante dans ce domaine. Peintre, auteur et pédagogue, il est spécialisé notamment dans le cubisme, mêlant des références à la tradition artistique autant qu'il prône un renouvellement moderne. Particulièrement tourné vers le thème de l'agriculture industrielle, il mit en place un vocabulaire spécifique autour de ce thème et autour de la question de la place du mur dans une composition. Cette théorie propre à Lhote s'observe à travers ses commentaire autour de l'héritage des œuvres passées, des productions et de l'architecture contemporaine. Sa conception est plus théorique que pratique et était centrée sur la capacité de l'artiste à s'approprier le mur à travers les techniques et conceptions des peintres du passé tels que par exemples les « Primitifs ». Il met alors en place une conception moderne par l'appropriation des techniques et des mœurs traditionnelles.

Italie[modifier | modifier le code]

De nombreuses peintures ont été effectuées sur l'île de Sardaigne à partir de la deuxième moitié du xxe siècle. On trouve ces fresques murales sur les murs des villes ou sur des rochers avec des couleurs pastels et assez tristes, des visages profonds où l'on peut remarquer un peuple sarde fortement touché par l'histoire. Le message qu'elles transmettent est souvent de nature politique, mais peut être également historique ou citoyen.

Les premières apparurent à San Sperate, au sud, puis le phénomène se développa particulièrement à Orgosolo, dans les montagnes du centre. Ce village compte à lui seul 400 murales, dont bons nombres ont été réalisés, souvent dans un style inspiré par Picasso, par Francesco Del Casino et ses élèves. Les peintures portent sur la vie du village ou sur des thèmes politiques : luttes d'ouvriers et de bergers, contestation contre le nucléaire ou les occupations militaires (de l'OTAN, des États-Unis). Le mouvement se poursuit aujourd'hui grâce à des artistes sardes, allemands, français

Dans la région du Frioul-Vénétie Julienne, les peintures murales sont appelées murales. Le village de Bordano est connu notamment pour ses représentations de papillons.

Mexique[modifier | modifier le code]

Le muralisme mexicain est un courant artistique des années 1920 inspiré par la peinture murale de la civilisation précolombienne et porté par les revendications sociales qui ont accompagné la révolution mexicaine de 1910.

Les deux muralistes mexicains les plus connus sont Diego Rivera, qui réalisa à partir des années 1920 des peintures portant sur des thèmes politiques comme notamment le Palais présidentiel, visant à créer un « style mexicain » combinant l'art mexicain indigène avec les influences modernes venues d'Europe. Le second est David Alfaro Siqueiros, qui évoque des thèmes plus engagés et réalisa de nombreuses œuvres « édifiantes » pour le gouvernement comme l' École Nationale Préparatoire de Mexico, l'École d'Agriculture de Chapingo, ou pour des institutions comme le « Portrait de la bourgeoisie » peint en 1939 pour la Maison des syndicats de Mexico.

La peinture murale est une véritable institution au Mexique. Partout dans le pays, aussi bien dans les villes que les petits villages isolés, le visiteur remarquera la qualité et la variété des œuvres réalisées qui tournent autour de trois axes principaux : la religion, la politique et la publicité.

L'Art Urbain[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

On appelle « art urbain » les peintures murales contemporaines réalisées en extérieur, pour agglomérer aux productions artistiques reconnues par les institutions ou le marché de l'art celles issues de volontés individuelles, sans vouloir distinguer le graffiti politique, narcissique ou obscène de réalisations monumentales dans les mêmes lieux. Appropriation de l'espace public, l'art urbain a fait l'objet de règlements depuis des temps reculés ; il est ainsi interdit de graver son nom sur les parois d'un monument, les enseignes et le collage d'affiches sont soumis à des autorisations. Au xixe siècle, l'essor de la publicité entraîne l'emploi d'artistes pour peindre des images de réclames sur les murs aveugles. La publicité murale entraîne le paiement d'une taxe, qui finira, au xxe siècle par en libérer les murs.

À partir des années 1970, des artistes peignent sur ces surfaces libres en Europe et en Amérique. Invoquant la volonté de sortir des musées et des lieux privés pour s'adresser à l'homme de la rue, ces artistes cultivent des thèmes et des styles populaires, souvent liées à des revendications sociales (Dic. peinture). Les autorités le traitent comme graffiti quand il n'est pas autorisé, et pour cette raison, les peintres sont anonymes ou s'abritent sous un pseudonyme.

Les municipalités ou les propriétaires immobiliers promeuvent et financent des ouvrages de peinture murale, le plus souvent sur des murs aveugles, dans le but d'améliorer le paysage urbain.

Les parties suivantes traitent de la peinture murale dans le monde en fonction des informations accessibles pour les utilisateurs. Elle ne représente pas la totalité et la richesse des productions présentes dans le monde entier. Les pays sont donc classés par ordre alphabétique.

Allemagne[modifier | modifier le code]

Sur des sites où la peinture murale non officielle est tolérée, comme au xxe siècle sur le mur de Berlin dont subsiste un tronçon de 1 300 m, l'East Side Gallery, les œuvres sont attribuées. Dans les années 1990, afin d'endiguer la prolifération des graffitis, le conseil municipal de Philadelphie, décida de céder quelques murs aux tagueurs. Plusieurs façades devinrent des terrains d'expression pour les graffeurs et les peintres, encouragés par le Mural Arts Program (MAP). Quelque 3 000 peintures murales qui représentent des paysages, des personnalités de la culture populaire, dans un style s'apparentant à l'hyperréalisme et à Diego Rivera, ornent les murs des bâtiments.

Le mur de Berlin, construit à l'époque de la guerre froide, en 1961, pour séparer Berlin-Est de Berlin-Ouest, a été le support de nombreuses peintures, qui contestaient notamment sa présence. Après sa destruction en 1989, la majeure partie du mur a disparu, mais des fragments ont été conservés par des particuliers (les Mauerspecht (de), « casseurs de mur »), par l'État allemand et par d'autres pays (Parlement européen à Bruxelles ; fort Langley de la CIA aux États-Unis ; Centre de commerce mondial, à Montréal).

Le reste le plus connu du Mur est situé le long de la Sprée, entre la gare de l'Est et le pont de l'Oberbaum, qui enjambe la Sprée. Ce n'était pas une partie du mur externe, mais de ce que l'on a appelé le mur de l'arrière-pays, qui séparait la zone frontalière de la RDA avec Berlin-Est. En 1990, il a été transformé par des artistes internationaux en « East Side Gallery » et classé monument historique. Il n'y avait pas de mur extérieur à cet endroit, car la frontière était située sur la rive opposée de la Sprée.

Un autre fragment du mur (réel) se trouve le long de la Niederkirchnerstraße, dans le district centre, à proximité de la chambre des députés de Berlin. Il a aussi été classé monument historique en 1990.

Un style particulier de peinture murale, Lüftlmalerei, propre à la Bavière surtout, consiste en une décoration parfois en trompe-l'œil de façades.

Belgique[modifier | modifier le code]

Louvain-la-Neuve accueille plusieurs œuvres de peintures murales monumentales, notamment de Roger Somville, Claude Rahir, Guillaume Bottazzi, Irie Tatsuya, Roxana Alvarado, Paul Neeffs, Jean-Marc Collier, Francisco Rivero, François Schuiten, Frank Pé, Thierry Bosquet, sans compter des reproductions monumentales de peintures de Paul Delvaux.

À Bruxelles, on a la fresque Les Jeux et Jouets du Monde réalisée par Inêz Oludé de Silva. Il s'agit d'une scène grandiose, ludique et attrayante, étalée sur 50 m2, dans laquelle des enfants de différentes nationalités jouent aux jeux et jouets du monde. Les jeux montrés sont plus au moins connus des enfants du monde entier, comme la marelle, le saut à la corde, les bulles de savon, les échasses, les billes, le cerf-volant, le football, la capoeira et des jouets de toutes sortes. Les enfants sont dans la lumière solaire (fond jaune), souriants, joyeux, comiques et en perpétuel mouvement. Également à Bruxelles, de nouveau Roger Somville qui a réalisé une fresque monumentale (600 m2) dans la station de métro Hankar, intitulée « Notre temps ». Claude Rahir a réalisé une grande fresque sur l'histoire de la médecine dans le hall d'entrée de l'Hôpital Saint-Jean, boulevard Botanique, et une seconde sur le thème du cosmos dans la chapelle multi-confessionnelle de cet hôpital. C'est dans le quartier Européen, place Jourdan, que Guillaume Bottazzi a réalisé en 2015 un tableau abstrait de 17 mètres de haut par 8 mètres de large,

Etats-Unis[modifier | modifier le code]

En 1921, l'artiste américaine Blanche Grant réalise des peintures murales pour l'église presbytérienne de Taos (Nouveau-Mexique). Quelques années plus tard, le Mexicain Diego Rivera travaille sur les murs de Détroit et (mais la peinture fut retirée) au Rockefeller Center de New York. De jeunes artistes développent cette pratique à partir des années 1960-1970, notamment à Los Angeles ou à New York. Jean-Michel Basquiat a peint et dessiné des graffitis dans cette dernière ville dans les années 1980.

À Philadelphie, 3 000 fresques ornent les murs des bâtiments. Dans les années 1990, afin d'endiguer la prolifération des graffitis, le conseil municipal décida de céder quelques murs aux tagueurs. Plusieurs façades devinrent aussitôt des terrains d'expression pour les graffeurs et les peintres, encouragés par le Mural Arts Program (MAP). Les fresques représentent des paysages, des personnalités de la culture populaire, dans un style s'apparentant à l'hyperréalisme et à Diego Rivera. La plus grande de ces fresques s'intitule Common Thread : réalisée par Meg Saligman, elle est peinte sur un bâtiment de huit étages. Legacy de John Sarantis, a coûté quelque 250 000 dollars. Il existe un circuit touristique pour admirer ces fresques.

Le quartier de Short North à Columbus (Ohio) est connu pour ses grandes fresques murales.

France[modifier | modifier le code]

De nombreuses petites villes telles que Chanceaux-près-Loches, Martigues, Montrichard, Chaunay, Francaltroff, Longeville-lès-Saint-Avold, L'Hôpital (Moselle) sont ornés de magnifiques peintures murales.

A Paris, les bâtiments publics et églises sont souvent décorés de peintures murales de techniques variées: Petit Palais, Sorbonne, Théâtre des Champs-Élysées, église Saint-Sulpice, Opéra, Hôtel de Ville, etc. De nombreux trompe-l'œil et pochoirs ornent les murs de la capitale. La période de mai 1968 a vu l'éclosion de multiples graffitis contestataires et de peintures sur les murs, notamment, de Paris et de la Sorbonne. Le quartier de La Défense, parmi ses 70 œuvres monumentales, abrite 3 peintures monumentales réalisées par Guillaume Bottazzi, Jean Dewasne et Catherine Feff.

AGrenoble : de nombreuses fresques murales sont créées dans l'agglomération grenobloise à l'occasion du Grenoble Street Art Fest, manifestation organisée chaque année depuis 2015.

A Lyon, de nombreuses fresques, entre autres La fresque des Lyonnais sur les bords de la Saône, Le mur des Canuts et la fresque Lumière réalisées par la Cité de la création. À voir aussi, au quartier des États-Unis, les fresques dédiées à Tony Garnier, grand architecte lyonnais et de nombreuses autres fresques murales, comme la seule peinture abstraite de cet ensemble, réalisé par Guillaume Bottazzi en 2006.

A Toulouse, de nombreuses peintures murales et graffitis célèbres enrichissent les murs de Toulouse depuis les années 1990. Mademoiselle Kat, Miss Van et Fafi sont les graffeuses les plus populaires de la ville rose.

Enfin, à Kourou, au Centre Spatial Européen de la Guyane française, deux peintures murales ont été réalisées par le peintre muraliste belge Claude Rahir: Le lancement de Giotto, 12 × 4 mètres et La comète de Halley, 15 × 7 m. Ces œuvres ont été peintes en 1985, à l'occasion du lancement de la sonde Giotto par une fusée Ariane 1 en vue de l'exploration de la comète de Halley. Le nom de Giotto rend hommage au peintre italien qui semble avoir représenté la comète de Halley sur son Adoration des mages, peinte en 1303-1304

Irlande du Nord[modifier | modifier le code]

En Irlande du Nord, les peintures murales (murals) font partie du paysage des villes et des villages. Chaque communauté a sa spécificité bien que l’on retrouve des thèmes communs.

Les fresques loyalistes[modifier | modifier le code]

La première fresque loyaliste a été peinte à Belfast autour de 1908. L’exécution des fresques loyalistes faisait partie des festivités du 12 juillet, jour de la commémoration de la Bataille de la Boyne, occasion pour la population protestante de réaffirmer sa loyauté à la couronne d’Angleterre et sa suprématie sur la population de confession catholique.

Le nombre de murales loyalistes a décliné dans les années 1970 pour reprendre dans la deuxième moitié des années 1980, notamment autour de thèmes militaristes nécessaires à la propagande des groupes paramilitaires loyalistes.

Cependant, d’autres thèmes sont abordés depuis la fin des années 1990 : historiques, culturels ou encore liés à l’actualité politique.

Les fresques républicaines[modifier | modifier le code]

Les premières fresques républicaines apparaissent dans un contexte de lutte et de censure.

À partir de la fin des années 1970, au moment de la lutte des prisonniers pour un statut politique, les républicains ont commencé à peindre des slogans sur les murs comme moyen de soutien et de propagande.

De manière générale, même si dans un premier temps, les fresques en l’honneur des membres de la PIRA (Armée républicaine irlandaise provisoire) et des prisonniers ont continué à apparaître, dans la deuxième partie des années 1980 et les années 1990, les thèmes utilisés dans les murals républicains ont été les suivants : l’histoire, la culture, les solidarités internationales, les réactions aux sujets d’actualité.

Il existe en permanence environ trois cents murals en Irlande du Nord. L'étendue et sa diversité de cette pratique de « propagande murale » n’ont pas d’équivalent en Europe.

Japon[modifier | modifier le code]

La plus grande peinture du Japon a été réalisée par l'artiste français Guillaume Bottazzi pour le Musée d'Art Miyanomori, à Sapporo, en 2011. Cette œuvre de 900 m² recouvre tous les murs de ce musée qui abrite la plus grande collection des artistes Christo et Jeanne Claude.

Wakamatsu : peintures murales sur le thème de la conquête de l'espace, 2 × (41 × 7,5 m) sur un château d'eau, par le muraliste belge Claude Rahir, 1987, avec l'aide de l'artiste japonais Ire Tatsuya.

République tchèque[modifier | modifier le code]

À Prague, en face du palais Bucquoy, siège de l'ambassade de France, le « mur John Lennon » abrite depuis les années 1980 le portrait du célèbre chanteur, régulièrement effacé par la Sécurité d'État, tout aussi régulièrement repeint et graffité par de jeunes contestataires, il devient l'un des symboles de la dissidence politique et de la rébellion artistique contre la normalisation en Tchécoslovaquie. Il a survécu à la chute du Mur de Berlin et à la Révolution de Velours et est désormais « entretenu » par les touristes qui ne manquent pas d'y laisser une marque de leur passage.

Sikkim[modifier | modifier le code]

Le Sikkim est un État indien situé entre le Népal et le Bhoutan. Il compte de nombreux monastères bouddhistes très souvent ornés de peintures murales peintes traditionnellement aux pigments mélangés à la colle animale sur enduit de terre crue, et plus récemment peintes à l'acrylique directement sur enduit de béton ou sur toile de coton marouflée.

Le peintre le plus célèbre du Sikkim est Barmiok Lharip (xxe siècle). Ces peintures peuvent encore être vues au Tsuglakhang à Gangtok, à l'Institut Namgyal de tibétologie à Gangtok et au monastère de Pemayangtse près de Pelling.

Les peintures murales les plus anciennes du Sikkim sont probablement celles du temple de Silnon au Sikkim occidental. Elles datent du xviie siècle et ont été déposées dans les 1980 sur un support synthétique par des restaurateurs indiens au laboratoire de Lucknow. Aujourd'hui, les peintures sont entreposées sommairement dans le temple de Silnon. Une dépose a également été effectuée sur les peintures murales du monastère de Phodong.

D'autres peintures murales remarquables du Sikkim sont celles du Mani Lakhang de Lachen (fin xixe siècle), du Mani Lakhang et du temple principal de Lachung (en) dans le Sikkim du nord.

À la suite du tremblement de terre de 2011, de nombreuses peintures murales ont été endommagées et beaucoup ont disparu dans l'ensemble du Sikkim, comme les peintures murales du monastère de Ringhim (en) (Nord Sikkim).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ségolène Bergeon-Langle et Pierre Curie, , Paris, Éditions du patrimoine, 2009, 1249 p.(ISBN 978-2-7577-0065-5), p. 672.
  2. André Béguin, , 1990, p. 501.
  3. Les techniques de la peinture murale.Marcel Stefanaggi [archive]
  4. Guy Loumyer, Les traditions techniques de la peinture médiévale, 1914, p. 84.
  5. Anne Souriau (dir.), , Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2010, 3e éd. (1re éd. 1990), 1493 p.(ISBN 978-2-13-057369-2).
  6. Élodie Jeannest, « », Bulletin Monumental, nos 169-2, 2011, p. 115-126 (lire en ligne [archive]).
  7. Yves Morvan, Montfermy: les peintures murales du sanctuaire, Bulletin Historique et Scientifique de l'Auvergne, vol.93, no 689, 1986
  8. Yves Morvan, Des témoins ressuscités, Monuments historiques, no 197, 1995
  9. « » [archive], sur merimee.culture.fr. Prosper Mérimée, , Paris, Imprimerie royale, 1845.
  10. Prosper Mérimée, « », Revue d'architecture et des travaux publics, 1851
  11. Michel Laclotte (dir.), Jean-Pierre Cuzin (dir.) et Arnauld Pierre, , Paris, Larousse, 2003 (lire en ligne [archive]), p. 569
  12. « » [archive], sur budgetparticipatif.paris.fr (consulté le 24 août 2018).
  13. Bruno Lesprit, « », Le Monde, 30 septembre 2009 (lire en ligne [archive]).
  14. Oludé da Silva sur Africultures [archive]
  15. « », Culturebox, 6 décembre 2016 (lire en ligne [archive], consulté le 28 septembre 2018).
  16. « », RTBF Culture, 16 février 2017 (lire en ligne [archive], consulté le28 septembre 2018).
  17. (en) Kathryn A. Flynn, , Sunstone Press, 2012, 374 p. (ISBN 978-0-86534-881-3,lire en ligne [archive]), p. 252
  18. Revenir plus haut en :a b et c Philadelphie, capitale mondiale du muralisme [archive] - Bruno Lesprit, Le Monde, 30 septembre 2009
  19. « » [archive], sur ladefense.fr (consulté le 28 septembre 2018)
  20. « » [archive], sur www.ladefense.fr (consulté le 28 septembre 2018)
  21. « » [archive], sur ladefense.fr (consulté le 28 septembre 2018)
  22. Catherine Malaval, « » [archive], sur Les Échos (consulté le 5 décembre 2018).
  23. « » [archive], sur Grand Format Magazine (consulté le 6 décembre 2018).
  24. Raquel Tibol, « Los Murales de Diego Rivera, Universidad Autónoma Chapingo », Museo Nacional de Agricultura de Chapingo, 2001 (ASIN B001F999AM)
  25. (fr + et + en) Mandanjeet Singh, , Paris et New York, 1968 - 1971, 287 p. (ISBN 978-0-333-12066-8 et 0-333-12066-3)

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • BORSOOK E., « Fresque », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 19 mai 2020. URL :http://www.universalis-edu.com.proxy-scd.u-bourgogne.fr/encyclopedie/fresque/
  • BOUILLER J.R., 2007 ,"De la « fresque primitive » au mur « où tout est ornement » : les contributions d'André Lhote à une théorie de l'art mural (1920-1940)", Livraisons d'histoire de l'architecture, 14 | 2017, n° 14 pp. 113-12, consulté le 02 décembre 2019, URL:https://www.persee.fr/doc/lha_1627-4970_2007_num_14_1_1090
  • LEFEVRE R.A, RUFOLO V., REVELLO (dir.), 2001, La matière picturale: fresque et peinture murale, editeurs Sylvie Colinart et Michel Menu, edipuglia, centro univrsitario europeo per i beni culturali ravello, 166 p.
  • MARQUIS J.M., « Lhote André - (1885-1962) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 19 mai 2020. URL : http://www.universalis-edu.com.proxy-scd.ubourgogne.fr/encyclopedie/andre-lhote/
  • MONFORT M, 2013, « Paul Baudoüin, Georges Pradelle et l’association « la Fresque » », In Situ [En ligne], 22 | 2013, 9p, consulté le 02 décembre 2019, URL: https://journals.openedition.org/insitu/10748
  • REILLE-TAILLEFER G., 2012, Conservation, restauration des peintures murales de l'Antiquité à nos jours, Paris, Groupe Eyrolles, 2012, 382 p.
  • STEPHANAGGI, , Champs-sur-Marne (France), 1997 (lire en ligne [archive])

Éléments de bibliographie d'histoire de l'art sur la peinture murale en France [archive][modifier | modifier le code]