Roger Nordmann (homme politique)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Roger Nordmann
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Président du groupe socialiste
à l'Assemblée fédérale
En fonction depuis le
Législature 50e et 51e
Prédécesseur Andy Tschümperlin
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 47e à 51e
Groupe politique socialiste (S)
Commission CEATE
CTT (2011-15), CPS (2017-18)
Prédécesseur Pierre-Yves Maillard
Député au Grand Conseil du Canton de Vaud
Législature 2002-2007
Biographie
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance Lausanne
Nationalité Suisse
Parti politique PS
Diplômé de Université de Berne

Roger Nordmann, né le à Lausanne (originaire de Seuzach), est un consultant et une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. Il est député du canton de Vaud au Conseil national depuis novembre 2004.

Biographie[modifier | modifier le code]

Roger Nordmann naît le 23 mars 1973 à Lausanne. Originaire de Seuzach[1], il est le fils de l'avocat Philippe Nordmann[2], membre du parti socialiste depuis 1972, et d'Ursula Nordmann-Zimmermann[3], également membre du parti socialiste depuis 1975[4] et juge au Tribunal fédéral de 1997 à 2007.

Après son école primaire à Mézières et environs, il suit son école secondaire à Moudon. Il obtient en 1991 une maturité de type latin-grec-mathématiques. De 1991 à 1996, il étudie les sciences politiques et l'économie politique à l'Université de Berne, puis de 1993 à 1994, deux semestres Erasmus à l'Université de Bologne en Italie. En 1994, il devient aide-assistant du professeur Neusser, chaire d'économétrie à Berne[5].

En 1999, il intègre le bureau de conseil politique Approche économique et politique[5].

Roger Nordmann est marié depuis 2003 et père de deux enfants, nés en 2004 et 2005[5]. Son épouse, Florence Germond, est conseillère municipale de la ville de Lausanne, chargée des finances, depuis 2011[6],[7],[8].

Il a le grade de soldat à l'armée[9].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

En 1995, il est secrétaire du groupe parlementaire fédéral inter-partis Dialog. De 1995 à 1998, il est le collaborateur personnel du conseiller d'État Jean Jacques Schwaab, chef du département vaudois de l'instruction publique[5].

Il est conseiller communal à Lausanne de 1998 à 1999, puis membre l'assemblée constituante vaudoise jusqu'en 2002. Il siège brièvement en 2004 au Grand Conseil du canton de Vaud. Il est vice-président du parti socialiste vaudois de à [9].

Il devient conseiller national en . Il intègre la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE). Il siège également à la Commission des transports et des télécommunications (CTT) de fin 2011 à fin 2015 et brièvement à la Commission de la politique de sécurité (CPS) de fin 2017 au début 2018[1].

Vice-président du groupe parlementaire socialiste aux Chambres fédérales depuis [9], il en prend la présidence en , succédant à Andy Tschümperlin[10].

Autres mandats[modifier | modifier le code]

Il est membre du comité central de l'Association transports et environnement depuis 2006 et vice-président depuis 2010[11].

Il est membre du comité de l'association économique Swisscleantech et président du comité directeur de l'association des professionnels de l'énergie solaire Swissolar[9].

Profil politique[modifier | modifier le code]

Il incarne l'aile europhile de son parti et a une réputation de stratège[12].

En 2006, il milite pour une loi instaurant le congé paternité de 3 à 5 semaines[13]. En 2013, il propose d’augmenter l’impôt fédéral sur les bénéfices des entreprises de 8,5 à 16 %[14].

En septembre 2021, soutenu par 28 autres élus allant des Verts à l'UDC, il demande par voie de motion au Parlement une interdiction des cryptomonnaies[15],[16],[17],[18].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Roger Nordmann (préf. Bertrand Piccard), Libérer la Suisse des énergies fossiles : Des projets concrets pour l'habitat, les transports et l'électricité, Lausanne, Éditions Favre, , 192 p. (ISBN 978-2-8289-1188-1).
  • Roger Nordmann, Le plan solaire et climat : comment passer de 2 à 20 GW photovoltaïque pour remplacer le nucléaire, électrifier la mobilité et assainir les bâtiments, Lausanne, Éditions Favre, , 168 p. (ISBN 978-2-8289-1780-7).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Biographie de Roger Nordmann », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. « Site personnel de Philippe Nordmann ».
  3. Observatoire des élites suisses, « Base de données des élites suisses » (consulté le ).
  4. Aïna Skjellaug, « Ursula Nordmann, un point d’honneur à rendre justice aux femmes », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  5. a b c et d « Curriculum Vitae – Roger Nordmann » (consulté le )
  6. Aïna Skjellaug, « Dans le canton de Vaud, le siège libre qui fait exister la campagne », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  7. Florence Germond, municipale de la commune de Lausanne, chargée des Finances Site de la commune de Lausanne
  8. « Florence Germond fait ce qu’elle dit et dit ce qu’elle fait », sur Florence-germond.com,
  9. a b c et d « Biographie de Roger Nordmann », sur www.parlament.ch (consulté le ).
  10. « Roger Nordmann présidera le groupe PS à Berne », sur 24heures.ch, .
  11. Roger Nordmann – nouveau vice-président de l’ATE, Association transports et environnement
  12. Jérôme Cachin, « Élections fédérales 2023 – Les deux cracks socialistes se préparent au duel », sur 24 heures, (consulté le )
  13. « Congé paternité: débat avec Roger Nordmann, conseiller national socialiste, en direct de Lausanne et Sabine Von der Weid, de l'Union des Associations patronales genevoises », sur Rts.ch,
  14. « Roger Nordmann », sur Suisse.attac.org,
  15. Sébastien Ruche, « Roger Nordmann, la scène crypto et la réglementation », Le Temps,‎ , p. 11 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  16. Anouch Seydtaghia, « Empêcher les hackers d’accéder aux cryptomonnaies, une ambition suisse? », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  17. Roger Nordmann, « Motion 21.4068 "Cyberpiraterie au détriment des entreprises et des collectivités publiques. Interrompre le circuit financier des rançons via les cryptomonnaies" », sur www.parlement.ch, (consulté le )
  18. Lise Bailat, « Cybersécurité en Suisse – Les criminels du web entrent dans le viseur politique » Accès payant, sur 24 heures, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]