Jacqueline de Quattro

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jacqueline de Quattro
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère nationale
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Commission CPS
Conseillère d'État du canton de Vaud
Élection
Réélection 11 mars 2012
30 avril 2017
Législature 2007-2012, 2012-2017 et 2017-2022
Département sécurité et environnement (2007-2013), territoire et environnement (2014-2019)
Prédécesseur Charles-Louis Rochat
Successeur Christelle Luisier
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Zurich
Nationalité suisse
italienne
Parti politique Parti libéral-radical
Diplômée de Université de Lausanne
Profession Juriste
Avocate

Jacqueline de Quattro, née le à Zurich (originaire de Lausanne et binationale italo-suisse), est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical.

Elle est conseillère d'État du canton de Vaud de à , à la tête du département du territoire et de l'environnement puis de celui de la sécurité et de l'environnement, et députée du canton de Vaud au Conseil national depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacqueline Denise de Quattro naît le à Zurich[1]. Elle y suit ses premières années de scolarité, puis déménage en 1971 à Pully. Elle obtient sa maturité fédérale au gymnase de la Cité à Lausanne en 1979, puis une licence en droit à l'Université de Lausanne (UNIL) en 1983[2]. Elle est assistante au Centre du droit de l'entreprise de l'UNIL de 1986 à 1987[3].

Greffière au tribunal des mineurs, puis au Tribunal cantonal dès 1987, elle s'installe avec sa famille à La Tour-de-Peilz en 1992 lorsqu'elle devient juriste responsable de la bibliothèque du Tribunal fédéral. L'année suivante, elle est nommée greffière au Tribunal fédéral (1re et 2e Cour de droit public).

Elle passe son brevet d'avocat en 2000 et, la même année, fonde une étude d'avocats avec trois associés[2].

Passionnée d'arts martiaux, elle est ancienne championne suisse de kata[4],[5]. Sergei Aschwanden a été son élève[4]. Le , elle est élue membre du comité de la Fédération suisse de judo et ju-jitsu (de), où elle retrouve ce dernier comme président[6].

Elle est divorcée[7],[8] et mère de deux filles[9]. Elle est domiciliée à Clarens[10].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

En 2005, elle est choisie par le président du parti radical Fulvio Pelli pour reconstruire la stratégie du parti. Elle est élue en 2006 à la municipalité de La Tour-de-Peilz, où elle assume la direction du dicastère « Sécurité et culture »[2].

Elle est présidente des Femmes PLR Suisses (de) de 2008 à 2010[11].

Conseillère d'État[modifier | modifier le code]

En 2007, elle est élue au Conseil d'État du canton de Vaud, où elle prend la tête du Département de la sécurité et de l'environnement le [11]. À la suite du remaniement décidé le , elle reprend le Département du territoire et de l'environnement le [12].

Le , suivant les priorités du Conseil d'État, son département organise les premières « Assises vaudoises du climat », qui visent à lancer l'élaboration d'un « Plan climat vaudois » pour l'atténuation du changement climatique et l'adaptation au changement climatique[13].

Le , elle annonce sa démission du Conseil d'État pour le , à la suite de son élection au Conseil national.

Conseillère nationale[modifier | modifier le code]

Elle siège au Conseil national depuis le . Elle y est membre de la Commission de la politique de sécurité (CPS)[10].

Le , elle se porte candidate à l'investiture de son parti pour succéder à Olivier Français au Conseil des États[14]. Le , les délégués de son parti lui préfèrent son concurrent Pascal Broulis par 213 voix contre 136[15].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Quattro de, Jacqueline Denise », sur Base de données des élites suisses (consulté le )
  2. a b et c Cheffe du Département du territoire et de l'environnement, site officiel du Canton de Vaud (page consultée le 11 novembre 2018).
  3. « de Quattro, Jacqueline », sur www.unil.ch (consulté le )
  4. a et b « Jacqueline de Quattro, radicale judoka - Radio », sur Play RTS (consulté le )
  5. « Interview de Jacqueline de Quattro », sur sjv.ch, (consulté le )
  6. Claude-Alain Zufferey, « Judo et Ju-Jitsu – Sergei Aschwanden, nouveau président de la Fédération suisse », sur 24 heures, (consulté le )
  7. Didier Sandoz, « L'autorité ne lui fait nullement peur », La Côte,‎ (lire en ligne)
  8. Jérôme Cachin, « Jacqueline de Quattro, bilan d'une ministre atypique », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  9. Nicolas Dufour, « Jacqueline de Quattro demeure l'inconnuede l'équation du centre droit vaudois », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. a et b « Biographie de Jacqueline de Quattro », sur www.parlament.ch (consulté le )
  11. a et b Portrait, site officiel de Jacqueline de Quattro (page consultée le 11 novembre 2018).
  12. Marco Danesi, « Le Conseil d'État vaudois confie la sécurité à la gauche », Le temps,‎ (lire en ligne)
  13. Jacqueline de Quattro, « Climat : fédérer, rassembler, innover », Le temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Aïna Skjellaug, « Jacqueline de Quattro, première candidate à sortir du bois », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  15. « Le PLR vaudois choisit Pascal Broulis comme candidat au Conseil des États », sur rts.ch, (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :