Plomeur
Plomeur | |
Église Sainte-Thumette et calvaire au centre ville. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Arrondissement de Quimper |
Intercommunalité | Pays Bigouden Sud |
Maire Mandat |
Ronan Credou 2014-2020 |
Code postal | 29120 |
Code commune | 29171 |
Démographie | |
Gentilé | Plomeurois |
Population municipale |
3 866 hab. (2021 ) |
Densité | 130 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 50′ 28″ nord, 4° 17′ 00″ ouest |
Superficie | 29,69 km2 |
Élections | |
Départementales | Plonéour-Lanvern |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la commune |
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Plomeur [plomœʁ] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. La commune fait partie de l'entité de tradition dite pays Bigouden.
En 2021, la commune compte 3 866 habitants nommés Plomeurois. La commune abrite le site de la Pointe de la Torche, un haut lieu des sports de glisse.
La ville abrite le Bagad Cap Caval, champion de Bretagne à de nombreuses reprises.
Géographie
Situation
La commune de Plomeur, avec une superficie de 29,69 km2, est la plus étendue de la péninsule du Cap Caval. Sa façade maritime, à l'ouest, mesure 2 km de long et constitue une portion de la baie d'Audierne. Elle abrite la pointe de la Torche, ainsi qu'en partie les plages de Tronoën et de Porzh Karn qui s'étirent de part et d'autre de celle-ci. La Pointe de la Torche est un site réputé pour la pratique des sports de glisse et du char à voile. Le bourg de Plomeur est situé à l'intérieur des terres, à mi chemin entre Pont-l'Abbé et Penmarch.
Géologie
Les deux-tiers sud de Plomeur, ainsi que les communes voisines de Plobannalec, Treffiagat, Le Guilvinec, Pont-l'Abbé, Loctudy, Combrit, et une partie de Penmarch sont constitués de leucogranite dit de Pont-l'Abbé. Ce leucogranite est un granite de teinte claire à deux micas (biotite et muscovite) ; il est le plus souvent à gros grain, mais peut aussi présenter un aspect plus feuilleté ou être fissuré par des diaclases, donnant alors à cause de l'érosion des rochers aux formes spectaculaires, comme ceux de Saint-Guénolé en Penmarch ou de la Pointe de la Torche en Plomeur[1].
Toponymie
Le nom breton de la commune est Ploveur[2].
Le nom de Plomeur vient du breton Plouev qui signifie paroisse et Meur qui veut dire grande[2].
Histoire
Origines
Plomeur est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive, qui s'étendait jadis dans tout le sud-ouest du Cap Caval, englobant les anciennes paroisses ou communes actuelles de Plomeur, Beuzec-Cap-Caval (aujourd'hui en Plomeur), Saint-Guénolé (en Penmarc'h désormais), Tréoultré (Penmarc'h) et Le Guilvinec (détaché de Plomeur en 1883).
Préhistoire et Antiquité
La presqu'île de Beg an Dorchenn (improprement traduit en pointe de la Torche) est occupée dès le Mésolithique comme en témoigne un important amas coquillier daté de 5640 à 5550 avant notre ère[3].
Au Néolithique, un tumulus est édifié sur le promontoire. Il comporte deux cairns superposés. Le cairn supérieur contient un dolmen à couloir et à chambres latérales du Néolithique moyen et une allée couverte du Néolithique final. Le tumulus, écrêté, laisse aujourd'hui apparaître les deux monuments. Des ossements découverts dans le dolmen sont datés de 4500 à 4090 avant notre ère[4].
Un dolmen traditionnellement appelé "Maison des Korrigans" était probablement celui de Men Lann Du.
Les alignements mégalithiques de Lestrigiou étaient comparables à ceux de Carnac (500 à 600 Menhirs y étaient encore visibles au milieu du XIXe siècle, étalés en quatre rangées distinctes sur un kilomètre) ; on s'en servit pour empierrer les chemins, ériger des murs de clôture et bâtir des maisons. Vers 1900 ils n'étaient plus qu'une centaine et beaucoup ont encore disparu dans la décennie 1960 lors des opérations de remembrement ; il en subsiste toutefois 56, le dernier ayant été découvert en 2011[5].
Une nécropole datant de l'âge du fer (époque de La Tène) a été trouvée en 1923 à Roz-an-Tremen : il s'agit en fait de « plusieurs ensembles funéraires, s'étalant au moins sur 225 m, associant des stèles et divers types de sépultures : une cinquantaine d'urnes cinéraires reconnues[6], auxquelles s'ajoutent des tessons dispersés (souvent ornés de décors estampés), sept inhumations et de petits coffres »[7]. Bénard Le Ponthois décrit ainsi l'une des stèles : la « partie plate s'entoure d'un bourrelet saillant en couronne qui lui donne vaguement l'aspect d'une colonnette tronconique. Cette stèle était renversée, son pied encore dans le calage et, à son extrémité, par terre, un objet (...) ; vraisemblablement cet objet était sur le haut de la colonnette et doit être une sorte d'idole ou de fétiche dans laquelle certains de nos collègues ont voulu voir une sorte de stylisation phallique qui n'apparaît pas comme certaine »[8]. Une petite partie de cette nécropole a été reconstituée au Musée de la préhistoire finistérienne de Saint-Guénolé en Penmarc'h.
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Meule dormante (partie fixe) et molette trouvées sur le site de La Torche (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).
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Reconstitution d'une partie de la nécropole de Roz-an-Tremen, datant de l'âge du fer (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).
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Urne funéraire et tessons trouvés dans la nécropole de Roz-an-Tremen en Plomeur vers 1920 et datant de la transition entre le premier et le second âge du fer (vers - 450 à -400 avant J.-C.) (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).
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Tessons de poterie provenant de la nécropole de Roz-an-Tremen (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).
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Valve de moule en bronze pour hache à douille ronde avec anneau latéral et ailerons simulés, trouvée à Plomeur (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).
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L'allée couverte de Run-Aour (initialement en Plomeur, désormais réassemblée au Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarch) 1.
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L'allée couverte de Run-Aour (initialement en Plomeur, désormais réassemblée au Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarch) 2.
Le dolmen de Kerugou, fouillé en 1876 par Paul du Châtellier[9], permit la découverte d'une céramique d'un type particulier connu depuis sous le nom de « style de Kerugou ». Ce dolmen est en forme de « T », avec un couloir et des chambres compartimentées[10].
Plomeur possède plusieurs autres mégalithes : les menhirs de Kerfland, le dolmen de Lestriguiou, le menhir de la Villeneuve, le dolmen de Penker-ar-Bloaz, le dolmen de Kerugou, le dolmen de Menez-Lann-Du, le menhir de Méen Briz ou encore le menhir de Lanvenael, qui datent tous du Néolithique.
Moyen Âge
La nécropole de Saint-Urnel[11] (dite aussi de Saint-Saturnin, par assimilation à ce saint, saint Saturnin, reconnu par l'église catholique, mais dont le culte n'est pas répandu en Bretagne), correspond à un cimetière du haut Moyen Âge (de la fin de l'époque mérovingienne à l'époque carolingienne) , vaste d'une dizaine d'hectares, qui comprend des dizaines de milliers de squelettes enfouis en couches superposées (au moins cinq couches) ; situé sur une butte à l'est de la Pointe de la Torche, ce vaste cimetière, fouillé initialement par Paul du Châtellier et qui fit l'objet d'autres fouilles dans l'Entre-deux-guerres[12], correspond, selon Pierre-Roland Giot qui l'a fouillé entre 1946 et 1950[13], à celui d'une importante paroisse qui aurait existé entre le Ve siècle et le XIe siècle (elle était même le siège d'un doyenné qui fut supprimé en 1283 et remplacé par celui de Beuzec-Cap-Caval), et qui aurait été enfouie sous le sable en raison de l'avancée des dunes[14]. Les ruines d'une chapelle édifiée au XIe siècle ont été découvertes à proximité. Ces tombes correspondent à des Bretons récemment immigrés de l'île de Bretagne (elles présentent de fortes similitudes avec des tombes découvertes au Pays de Galles et en Cornouailles britannique)[15]. Certains squelettes montrent des trépanations[16],[17].
« C'est un cimetière de pauvres, sans les moindres traces d'objets mobiliers ou de fonction, avec une proportion d'enfants en rapport avec la forte, mais normale, mortalité infantile. Des tempêtes de sable ayant provoqué une progression du aire vers le début de l'époque carolingienne, il y a eu fossilisation de l'aspect de surface antérieur, ce qui nous a fait connaître l'aspect du dessus des sépultures. Un entourage de pierres ou de galets délimité un espace rectangulaire correspondant à chaque inhumation. Au fond des fosses, quelques pierres peuvent entourer le corps. À une phase carolingienne ultérieure, des petits galets peuvent artiste ment garnir l'intérieur des entourages. Il y a souvent derrière la tête une pierre un peu plus importante que les autres, mais on n'a jamais observé de marque ou d'inscription »[18].
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Relevé en coupe verticale des trois strates,
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Tombes de la nécropole de Saint-Urnel sur le site en 1923,
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Vue en plan longitudinale des tombes reconstituées au musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h,
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Autre vue en plan latérale des tombes,
Les fouilles menées entre 1973 et 1975 ont permis de démontrer que les plus anciens squelettes, enterrés dans une dune de sable brun, dataient de l'Âge du fer[19].
Époque moderne
Cette paroisse est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675.
Le , le recteur de Tréoultré, Alain Le Faucheux, et un de ses confrères, se rendent à la fontaine Saint-Côme, située dans le hameau de Langougou, à l'époque situé dans la paroisse de Loctudy, mais désormais rattaché à la commune de Plomeur, pour ouvrir une enquête canonique à la demande du curé de Loctudy et sur ordre de l'évêque de Quimper, Mgr François de Coëtlogon, à la suite des pouvoirs miraculeux attribués à cette fontaine par la population locale. Cette fontaine a été découverte quelques mois plus tôt sous une ancienne chapelle, et tous ceux qui s'y seraient lavés auraient vu leurs maux disparaître. Sur place, les prêtres constatent la taille modeste de la fontaine (deux bassins d'un mètre cinquante de côté chacun et trente centimètres de profondeur) et reçoivent les dépositions des miraculés, enregistrant une cinquantaine de témoignages de guérison.
L'évêque de Quimper, convaincu par le rapport d'enquête, authentifie les miracles et décide d'organiser le culte pour l'avenir : les fidèles qui se rendront à la fontaine en procession le troisième dimanche de septembre, jour des fêtes de saint Côme et saint Damien, seront gratifiés de quarante jours d'indulgences[20].
En 1716, le curé de Plomeur participe au pillage du Saint-Jacques, un bateau de Rotterdam, naufragé à la Pointe de la Torche, chargé de vin et d'huile d'olive. Pour alimenter la lampe de l'église, il n'avait rien trouvé de mieux que de s'approvisionner dans le navire hollandais. Il fut condamné à 400 livres de restitution et 50 livres d'amende[21].
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plomeur de fournir 20 hommes et de payer 131 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[22].
La seule paroisse de Plomeur « possédait neuf moulins, dont les moulins à eau de la Palue, de Pendreff (1786), le moulin en mer (Ar Veil Mor)[23] à Treffiagat et les moulins à vent de Kerergos (Guilvinec, alors en Plomeur), de la Palue et de Penn ar Prat[24] (XVIIIe siècle) »[25].
Révolution française
La paroisse de Plomeur, qui comprenait alors 210 feux, élit trois délégués (Pierre Durand, Sébastien L'Hergouarch, Jean Andro) pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[26].
La création des communes entraîne pour la commune de Plomeur plusieurs modifications de ses limites par rapport à la paroisse précédemment existante : perte de Kernuz (attribué à la nouvelle commune de Pont-l'Abbé), gain d'une partie de l'ancienne paroisse de Plonivel (supprimée), de l'enclave loctudyste de Langérigen et Langougou et d'une bonne partie de Beuzec-Cap-Caval, paroisse alors supprimée.
Les familles de Saint-Alouarn et Derval, qui émigrèrent, virent leurs châteaux de la Villeneuve et de Kergos vendus comme bien national.
Le XIXe siècle
La création de la commune de Guilvinec
Le port du Guilvinec obtint son indépendance communale par rapport à Plomeur le ; les antagonismes entre les pêcheurs et ouvriers du Guilvinec, républicains, et la majorité paysanne, conservatrice, de Plomeur, rendait cette séparation inéluctable[27].
Description de Plomeur et de ses environs en 1896
Anatole Le Braz écrit en 1896, alors qu'il se rend depuis Pont-l'Abbé au Guilvinec : « Nous venions de traverser Plomeur, un village composé surtout d'un cimetière où des paysans attendaient l'heure des vêpres, assis sur les tombes ; notre voiture dut se ranger contre la douve pour laisser passer un pauvre convoi funéraire qui s'avançait, précédé d'un prêtre en surplis, au bruit tintinnabulant des clochettes suspendues aux longues croix de cuivre. Le cercueil, recouvert d'un drap trop court qui n'arrivait pas à joindre les deux extrémités, reposait dans un de ces chariots à claire-voie qu'on ne rencontre plus guère qu'en Bretagne et qui ont la forme d'une carène de barque portée sur un essieu. Un bidet de la côte, de ceux qu'on emploie au transport de la sardine, traînait le véhicule, témoignant que le corps qu'on transportait vers sa dernière demeure était celui d'un marin ; pour les obsèques d'un « terrien », on eût attelé des bœufs de labour. (...) À tout moment surgissaient, aux deux flancs du chemin, des croix monolithes, d'aspect barbare, taillées à même dans des menhirs désaffectés. Et l'on en voyait d'autres, en pleins champs, érigeant le symbole du christianisme sur des sépultures d'avant l'histoire. Puis des moulins à vent apparurent alignés sur l'horizon, pareils, eux aussi, avec leurs ailes au repos, à des calvaires gigantesques aux fûts disproportionnés »[28].
Le XXe siècle
La Belle Époque
Le journal Le Matin indique dans son n° du qu'« il a été impossible de procéder aux inventaires à Plovan, à Plomeur, à Tréogat et à Plozévet, des groupes compacts de femmes entourant les églises »[29].
Un bureau téléphonique fut mis en service à Plomeur le [30].
La Première guerre mondiale
Le monument aux morts de Plomeur porte les noms de 95 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, un marin (François Kerchrom[31]) au moins est disparu en mer, 5 au moins sont morts en Belgique dont deux (Jean Gloaguen, Paul Stéphan) lors de la bataille de Rossignol et un (Jacques Nédélec) dans les combats de Maissin ; deux (Louis Le Cossec, Jean Pochet) sont morts en Serbie dans le cadre de l'expédition de Salonique ; un (Jean Kernafflen) est mort à Tataouine en Tunisie ; un (Jean Louis Cosquéric) est mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne au lazaret de Sprottau dans la Prusse orientale [actuellement Szprotawa en Pologne] ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : cinq d'entre eux (Sébastien Brenn, Pierre Diascorn, Pierre Durand, Sébastien Guirriec, René Tanniou) ont été décorés de la Croix de guerre et un (Sébastien Pochic) de la Médaille militaire. Un soldat (Pierre Le Maréchal) est mort de maladie en 1919 à Hombourg alors qu'il faisait partie des troupes françaises d'occupation en Allemagne[32].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plomeur porte les noms de 15 personnes originaires de la commune mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Pierre Loussouarn, second maître sur le cuirassé Bretagne, fut une victime de la bataille de Mers el-Kébir[32]. À la suite de la prise temporaire de Plomeur par des résistants FTP les 6 et 7 juin 1944, lesquels firent prisonniers quatre Russes blancs (un bataillon de Russes blancs avait alors son PC à Plomeur), les Allemands arrêtèrent une vingtaine de personnes qui furent conduites à la prison Saint-Gabriel de Pont-l'Abbé ; parmi elles Isidore Le Garo, secrétaire de mairie à Plomeur, arrêté par les Allemands le , est mort en déportation et Louis Méhu, maire de Plomeur, fut fusillé le [33].
Quinze résistants originaires de Plobannalec-Lesconil, condamnés à mort par une cour martiale allemande, ont été fusillés dans les dunes de La Torche[34] les (Corentin Béchennec, Pierre Quémeneur, Jean-Marie Cadiou, Yves Biger, Pierre Daniel, Georges Donnart, Lucien Durand, Ange Trebern, Joseph Trebern) et (Julien Faou, Étienne Cariou, Corentin Divanach, Armand Primot, Albert Larzul, Prosper Quémeneur)[35], où une stèle rappelle cet épisode dramatique. Les tombes de ces jeunes martyrs, âgés de 17 à 42 ans, sont regroupées au cimetière de Lesconil[36].
L'après Seconde Guerre mondiale
Deux soldats (P.J.M. Le Corre, R. Le Pemp) originaires de Plomeur sont morts pendant la Guerre d'Indochine[32].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Culture bretonne
Activités culturelles
La ville héberge depuis sa création en 1984 le bagad Cap Caval, plusieurs fois vainqueur du championnat national des bagadoù, et à nouveau chaque année entre 2015 et 2019.
Langue bretonne
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 28 avril 2006.
À la rentrée 2017, 105 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique[38].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].
En 2021, la commune comptait 3 866 habitants[Note 1], en augmentation de 2,22 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Naissances
Année | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 |
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Nombre de Naissances | 24 | 39 | 17 | 20 |
Nombres retenus à partir de 2003. Source : Site officiel de la commune de Plomeur |
Décès
Année | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 |
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Nombre de Décès | 25 | 38 | 25 | 16 |
Nombres retenus à partir de 2003. Source : Site officiel de la commune de Plomeur |
Monuments
Les nombreux sites mégalithiques
- Les alignements mégalithiques et le dolmen de Lestriguiou
- Les trois Menhirs de Kerfland
- Le menhir de la Villeneuve
- Le dolmen de Penker-ar-Bloaz
- Le dolmen de Kerugou
- Le dolmen de Menez-Lann-Du
- Les vestiges mégalithiques de la pointe de la Torche
- Le menhir de Méen Briz
- Le menhir de Lanvenael, classé Monument Historique par arrêté du 3 mars 1923, référence Mérimée : PA00090192.
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Alignement Kerfland.
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Dolmen Lestriguiou Plomeur.
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Plomeur (29) Allée couverte de Kerugon.
Les stèles gauloises
- La stèle de Kerdano
- La stèle de Mein-Torret
- La stèle christianisée de Groas-Veur
Les édifices religieux
- La chapelle Notre-Dame-de-Tréminou et sa fontaine.
- La chapelle Saint-Budoc, ancienne église paroissiale de Beuzec-Cap-Caval[43].
- La chapelle Saint-Côme et Damien et sa fontaine. La fontaine Saint-Côme[44], près de la chapelle de Langougou en Plomeur, possède plusieurs bassins de rinçage qui servaient pour le lin et le chanvre (on peut d'ailleurs se demander si les vertus miraculeuses et divinatoires attribuées par la croyance populaire à l'eau de cette fontaine n'était pas liée aux déchets de chanvre polluant l'eau et entraînant des effets un peu analogues à ceux du cannabis)[25].
- L'église paroissiale Sainte-Thumette, dédiée à sainte Thumette.
-
La chapelle de Tréminou avec son calvaire-chaire.
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La fontaine Saint-Côme.
- La Pointe de la Torche, célèbre pour son dolmen, ses sports de glisse et ses champs de tulipes.
Événements
Différentes compétitions de sports de glisse se sont déroulées à Plomeur sur le site de la Pointe de la Torche avec entre autres :
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Louis Chauris, "Pays bigouden : des pierres et des hommes", éditions Skol Vreizh, 2011, [ (ISBN 978-2-915-623-58-1)]
- « Plomeur », Geobreizh (consulté le )
- Catherine Dupont et coll., « Beg-an-Dorchenn », sur academia.edu, Bulletin de la Société préhistorique française, no 2, t. 107, août 2010, p. 237.
- GIF A 92372. Jean L'Helgouac'h, in Pierre-Roland Giot, Jean-Laurent Monnier, Jean L'Helgouac'h, Préhistoire de la Bretagne, Ouest-France, 1998, p. 258.
- Bernard Berrou, La Madeleine, un hameau hors du temps, revue "ArMen", numéro 208, septembre-octobre 2015 et https://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/ouest-cornouaille/plbregion/plomeur/war-maez-un-56e-menhir-decouvert-a-lestriguiou-16-09-2011-1432110.php .
- Dont deux seulement sont décorées
- Anne Villard et Marie-Yvane Daire, "Les stèles de l'Âge du Fer à décors géométriques et curvilignes. État de la question dans l'Ouest armoricain", Revue archéologique de l'Ouest, no 13, 1996, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rao_0767-709x_1996_num_13_1_1044
- Bénard Le Ponthois, "Le Finistère préhistorique", Publication de l'Institut universitaire d'anthropologie, 1929, chapitre VI
- Paul du Chatellier, Exploration des monuments de Kerugou, de Kerflanc, de Pen-ar-Menez et de Kervilloc, communes de Plomeur et de Tréfiagat, "Bulletins et mémoires / Société d'émulation des Côtes-du-Nord", 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2078185/f265.image.r=Treffiagat
- http://fr.topic-topos.com/dolmen-de-kerugou-plomeur
- Saint Urnel, ou saint Heurnel, serait un saint breton, également honoré à Plogonnec et Plogastel-Saint-Germain
- Charles Bénard Le Pontois, abbé Favret, Georges Alexandre Lucien Boisselier, Importance archéologique de la presqu'île de la Torche, Penmarc'h, Finistère, Quimper, Jaouen, 1919.
- Pierre-Roland Giot et Jean Cogné, La nécropole de Saint-Urnel-en-Plomeur, revue "Gallia", année 1951, consultable http://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1951_num_9_1_1290 et Pierre-Roland Giot et Jean-Laurent Monnier, Le cimetière des anciens Bretons de Saint-Urnel ou Saint-Saturnin en Plomeur (Finistère), revue "Gallia", année 1977, consultable http://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1977_num_35_1_1559
- Un exemple semblable, mais historiquement plus récent, existe à Iliz Coz en Plouguerneau
- http://www.plomeur.com/la-torche-8-23-77.html
- Paul-Roland Giot, Trépanations de la nécropole gauloise de Saint-Urmel en Plomeur, revue "Bulletins et mémoires de la Société d'anthropologie de Paris", année 1949, consultable http://www.persee.fr/doc/bmsap_0037-8984_1949_num_10_1_2849
- Pierre-Roland Giot, « Armoricains et Bretons : Perspectives nouvelles sur les Bretons. », Annales de Bretagne, vol. Tome 80, no 1, , page 136 (DOI 10.3406/abpo.1973.2678, lire en ligne, consulté le )
- Pierre-Roland Giot, L. Fleuriot, G. Bernier, B. Merdrignac et P. Guignon, "Les premiers bretons. La Bretagne du Ve siècle à l'an 1000", éditions Jos, 1988, (ISBN 2-85543-083-6).
- Serge Duigou et Jean-Michel Le Boulanger, "Histoire du Pays bigouden", éditions Palantines, 2002, (ISBN 2-911434-23-4)
- Journal de la Bretagne, Paris, Larousse, coll. « Pays et terres de France », , 335 p. (ISBN 978-2-035-75097-6, OCLC 470520020)
- A. Le Lay, Le petit cabotage breton, dans L'Ouest-Éclair, no 8822 du 14 décembre 1825, lire en ligne
- "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2
- http://fr.topic-topos.com/meules-de-moulin-a-eau-plomeur
- http://www.plomeur.com/decouverte-2-4-26.html
- Robert Gouzien, Le pays bigouden, un pays de cocagne ? : essai de restitution du tissu économique, 12e-17e s., à partir du Plomeur d'autrefois, par la toponymie, Plomeur, Éd. Kendero, , 176 p. (ISBN 978-2-954-17450-1, OCLC 805038759)
- "Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2
- Pour les mêmes raisons, par exemple, Le Relecq-Kerhuon se sépare de Guipavas le
- Anatole Le Braz, Au pays des naufragés, journal Journal des débats no 314 du 10 novembre 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4685560/f1.image.r=Treffiagat
- Journal Le Matin no 8054 du 15 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k567907t/f3.image.r=Tr%C3%A9ogat?rk=128756;0
- Journal L'Ouest-Éclair, n° du 29 décembre 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643854q/f5.image.r=Plouarzel?rk=2618038;4
- François Kerchrom, matelot à bord du Léon Gambetta torpillé le par un sous-marin autrichien U5 à l'entrée du canal d'Otrante
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=23133
- http://www.plomeur.com/decouverte-2-3-7.html
- Histoire du Pays bigouden, p. 202
- http://www.lycee-laennec-pontlabbe.ac-rennes.fr/sites/lycee-laennec-pontlabbe.ac-rennes.fr/IMG/pdf/heros_et_martyrs_de_la_liberation.pdf
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=719
- Archives départementales du Finistère
- http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- http://1fluences.fr/saint-budoc.php
- http://fr.topic-topos.com/fontaine-de-saint-come-plomeur
Voir aussi
Bibliographie
- A la découverte du pays bigouden, Marcellin Caillon, Pont-l'Abbé, 1980.
- Naufrage et pillage du "Saint-Jacques", Pointe de la Torche 1716, Jakez Cornou, Éditions Sked, 1999.
- La révolte des Bonnets Rouges en pays bigouden, Serge Duigou, Éditions Ressac, 1989.
- Quand les Bigoudens étaient pilleurs d'épaves, Serge Duigou, Ressac, 1985.
- Châteaux et manoirs en pays bigouden, Serge Duigou, Ressac, 1988. [sur les manoirs de La Villeneuve, Kerbullic et Lestiala]
Articles connexes
- Baie d'Audierne (Bretagne)
- Côte atlantique française
- Communes du Finistère
- Notre-Dame de Tréminou
- Pays Bigouden
- Pointe de la Torche
- Bagad Cap Caval
Liens externes
- Site officiel
- Site du bagad: www.capcaval.com