Le Morne-Rouge
Le Morne-Rouge | |||
![]() | |||
![]() Blason |
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Administration | |||
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Pays | ![]() |
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Région | Martinique | ||
Département | Martinique | ||
Arrondissement | Saint-Pierre | ||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique | ||
Maire Mandat |
Jenny Dulys-Petit 2020-2026 |
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Code postal | 97260 | ||
Code commune | 97218 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Péléens/Péléennes | ||
Population municipale |
4 795 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 127 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 14° 46′ 08″ nord, 61° 08′ 12″ ouest | ||
Altitude | Min. 120 m Max. 923 m |
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Superficie | 37,64 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Martinique
Géolocalisation sur la carte : Martinique
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Le Morne-Rouge est une commune française, située dans le département de la Martinique. Ses habitants sont appelés les Péléens.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune du Morne-Rouge est la plus humide et la plus fraîche de la Martinique, elle se situe sur un plateau entre la montagne Pelée et le massif des pitons du Carbet.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le Morne Rouge doit son nom à la Montagne ainsi appelé par les Caraïbes.
Histoire[modifier | modifier le code]
La commune a été créé en 1888 à la suite du démembrement de la commune de Saint-Pierre.
À 450 m d'altitude, la commune s'agrippe sur les contreforts de la montagne Pelée. Elle garde un nom probablement inspiré par la couleur rouge de la terre où les bananes et les ananas trouvent leur cadre naturel. Elle a également souffert de l'éruption de la montagne Pelée en 1902.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Le Morne-Rouge appartient à l'arrondissement de Saint-Pierre et vote pour les représentants de l'Assemblée de Martinique. Avant 2015, elle élisait son représentant au conseil général dans le canton du Morne-Rouge, entité dont elle était le chef-lieu et unique commune.
Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription de la Martinique.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune appartient à la communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5].
En 2019, la commune comptait 4 795 habitants[Note 1], en diminution de 4,5 % par rapport à 2013 (Martinique : −5,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Sports[modifier | modifier le code]
Équipements sportifs :
- Stadium Georges-Charles-Alfred ;
- Stade Maurice-Roy-Belleplaine ;
- Salle omnisports ;
- Parcours Santé (Cap 21).
Clubs sportifs :
- Le Club Péléen du Morne-Rouge, football, handball, athlétisme ;. Vainqueur en 1980 de la Coupe de France zone Martinique et en 1982 de la Coupe de la Martinique de football et de la Coupe Théolade. Le joueur connu du Club Péléen est Steeven Langil, ancien footballeur professionnel de l'AJ Auxerre, de l'EA Guingamp et actuel joueur pro de Ratchaburi FC en Thaïlande.
- Avenir Péléen, athlétisme.
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Notre-Dame-de-la-Délivrande du Morne-Rouge
- La montagne Pelée.
- Circuits de randonnées en forêt tropicale.
- Calvaire de la Délivrande.
- La Maison du Volcan.
- Le domaine de l’Émeraude
- La grotte de Lourdes.
- Plantation Mac Intosh.
- Les Larmes de la Montagne Pelée (sculpture).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Raphaël Varane, né à Lille d'un père martiniquais originaire du Morne-Rouge. Footballeur professionnel du Real de Madrid, champion du monde de football en 2018.
- Pierre Petit, né en 1932 et mort en 2022, médecin, maire du Morne-Rouge de 1983 à 2008, député la Martinique de 1993 à 2002, conseiller général de 1982 à 1993 et conseiller régional de 1983 à 2004. Pierre Petit a été aussi de 1998 à 2004, 2e Vice-président du Conseil régional de la Martinique et président la commission du développement économique et de l'emploi.
- Steeven Langil, né à Fort de France mais originaire du Morne-Rouge. Ancien joueur du Club Péléen du Morne-Rouge de 1998 à 2005. Ancien footballeur professionnel de l'AJ Auxerre, de l'EA Guingamp, du NEC Nimègue aux Pays-Bas, du Waasland-Beveren en Belgique, du Legia Varsovie en Pologne et actuel joueur pro de Ratchaburi FC en Thaïlande[8]. Steeven Langil a été sélectionné en Équipe de France espoirs de football à deux reprises en 2009 contre la Tunisie et la Slovénie[9].
- Irénise Moulonguet, doyenne des Français pendant 9 mois y meurt en mai 2013 à 112 ans[10].
- Madeleine de Grandmaison, née au Morne Rouge, conseillère régionale de 1983 à 2010 et députée européenne de 2007 à 2009
- Harry Roselmack, présentateur de télévision, originaire de la commune[11].
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D'or à une montagne d'azur ; au comble du même chargé en flancs de deux sternes affrontés en vol d'argent[12]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références[modifier | modifier le code]
- « [...] en 1950, Edgard Nestoret est élu maire du Morne-Rouge. » [1]
- « Osons Oser », parti politique local fondé en 2000 par Pierre Petit et initialement classé à droite. Le mouvement a rallié la gauche à la fin des années 2000 (vers 2008).
- « Jumelage. Un comité très actif », sur Le Telegramme, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
- pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019
- https://actu.fr/normandie/caen_14118/ex-de-malherbe-en-thailande-steeven-langil-vit-sa-meilleure-vie_39196656.html
- https://www.smcaen.fr/2009-2010/article/infos-club/steeven-langil-appele-en-espoirs
- AFP, « Irénise Moulonguet, la nouvelle doyenne « connue » des Français », sur outre-mer.gouv.fr, (consulté le )
- Elodie Jeanneron, « Harry Roselmack sur la voie du succès. », sur domactu.com, (consulté le )
- « 97218 Le Morne-Rouge (Martinique) », sur armorialdefrance.fr (consulté le )