Basse-Pointe
Basse-Pointe | |||
![]() Habitation Pécoul. | |||
Administration | |||
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Pays | ![]() |
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Région | Martinique | ||
Département | Martinique | ||
Arrondissement | La Trinité | ||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique | ||
Maire Mandat |
Marie-Urbain-Thérèse Casimirius 2014-2020 |
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Code postal | 97218 | ||
Code commune | 97203 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Pointois / Pointoise | ||
Population municipale |
3 357 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 120 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 14° 52′ 08″ nord, 61° 07′ 16″ ouest | ||
Altitude | Min. 0 m Max. 1 279 m |
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Superficie | 27,95 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Martinique Géolocalisation sur la carte : Martinique | |||
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Basse-Pointe est une commune française, située dans le département d'outre-mer de la Martinique. Ses habitants sont appelés les Pointois.
La ville est le chef-lieu du canton de Basse-Pointe
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localité de la côte atlantique de la Martinique elle se situe sur un versant de la montagne Pelée.
La commune est bordée par Macouba au nord, L'Ajoupa-Bouillon et Le Lorrain.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Le nom de Basse-Pointe vient de la situation géographique du bourg : il est surplombé d'une pointe rocheuse peu élevée. En effet c'est la partie la plus basse de son littoral où avait jadis été construit un modeste embarcadère. Les premiers colons y cultivèrent du tabac et du cacao qui disparurent par la suite au profit de la canne à sucre.
C'est ici, entre autres, qu'après l'abolition de l'esclavage en 1848, de nombreux immigrants indiens se sont installés pour travailler dans les champs de cannes. C'est ainsi le sujet d'un des livres de Raphaël Confiant : La Panse du chacal. Aujourd'hui la canne a cédé la place à la banane qui occupe plus de la moitié des surfaces agraires.
Le 6 septembre 1948, Guy de Fabrique Saint-Tours (né à Basse Pointe en 1907), administrateur blanc créole (Béké) des habitations sucrières Pécoul, Gradis, Leyritz et Moulin L'Etang, propriétés de Victor Depaz, est assassiné dans un champ de cannes de l'habitation Leyritz gérée par son frère Gaston. Ce meurtre est à l'origine de l'affaire dite des Seize de Basse-Pointe. Guy de Fabrique Saint-Tours est le cousin germain du neurologue Raymond Garcin (1897-1971), né à Basse-Pointe.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[2].
En 2015, la commune comptait 3 357 habitants[Note 1], en diminution de 9,54 % par rapport à 2010 (France hors Mayotte : +2,44 %).
La ville de Basse-Pointe compte une forte population indienne appelé aussi coolie.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Aimé Césaire naît à Basse-Pointe le , écrivain et homme politique.
- François Charles Pécoul, député de 1849 à 1851.
- Albert Crétinoir, maire de Basse-Pointe de 1945 à 1952.
- Raymond Garcin (1897-1971), neurologue, né à Basse-Pointe.
- Hippolyte Morestin, médecin. Il fut l'un des fondateurs de la chirurgie réparatrice maxillo-faciale.
- Irénise Moulonguet (1900-2013), doyenne des Français pendant 9 mois y nait le .
Économie[modifier | modifier le code]
Basse-Pointe vit de la culture des bananes et de l'ananas. Le taux de chômage, en 1999, fut de 37,5 %.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Sentier Nature et Découverte de Chalvet.
- Habitation Chalvet / Capot.
- Habitation Pécoul, classée au titre des Monuments historiques [5].
- Église catholique de Basse-Pointe, dont l'autel est classé parmi les Monuments historiques [6].
- Temple hindou Moulin l'Étang.
- Temple hindou Gradis.
- l'Habitation Leyritz, inscrite au titre des Monuments historiques[7].
- Deux écoles maternelles.
- Deux écoles primaires.
- Collège de Basse-Pointe. Il accueille les élèves de la ville mais aussi ceux originaires de L'Ajoupa-Bouillon, Macouba et Grand'Rivière..
Sports[modifier | modifier le code]
La commune accueille chaque année en avril une compétition internationale de surf professionnelle : la Martinique Surf Pro, une des étapes des World Qualifying Series.
Équipement sportif :
- Stade municipal de Basse-Pointe.
Club sportif :
- AS Étoile de Basse-Pointe, football.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
- pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015
- « Habitation Pécoul - Dac Martinique - Ministère de la Culture et de la Communication », sur www.culture.gouv.fr (consulté le 8 avril 2015)
- « Basse-Pointe Autel Majeur - Dac Martinique - Ministère de la Culture et de la Communication », sur www.culturecommunication.gouv.fr (consulté le 8 avril 2015)
- « Habitation Leyritz - Dac Martinique - Ministère de la Culture et de la Communication », sur www.culture.gouv.fr (consulté le 8 avril 2015)