Madeleine de Grandmaison

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Madeleine Jouye de Grandmaison (née Nol) est une femme politique française, proche d'Aimé Césaire, née le , au Morne-Rouge, en Martinique. Elle a été conseillère municipale de 1972 à 1983, conseillère régionale de 1983 à 2010 et députée européenne de 2007 à 2009.

Aux élections régionales de 1983, Madeleine de Grandmaison et Pierrette Henrie Arsenec sont les deux premières femmes élues conseillères régionales de l'histoire de la Martinique. De 2007 à 2009, Madeleine de Grandmaison et Catherine Néris sont les deux premières femmes députées européennes de l'histoire de la Martinique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle a été conseillère régionale de 1983 à 2010. Elle a présidé le Comité martiniquais du tourisme de sa création de 2003 à 2010. À la suite de sa défaite aux élections régionales de 2010, elle est remplacée par Karine Roy-Camille[1].

Par ailleurs, elle est depuis 1996, présidente du Comité de Bassin de la Martinique[réf. nécessaire].

Elle a assuré la présidence du Réseau international des organismes de bassin (RIOB) de à .

Conseillère régionale depuis 1983, elle occupe une place importante dans la vie politique martiniquaise. En 1983, Aimé Césaire lui confie la commission régionale de la culture. Elle participe notamment à la création de l'école d'arts de la Martinique, du centre dramatique régional, et du musée d'histoire et d'ethnographie. En 1998, elle devient 3e vice-présidente de la région (dirigée par Alfred Marie-Jeanne) et conserve la présidence de la commission des affaires culturelles.

En 2003, elle tente d'obtenir l'investiture de son parti, le PPM, pour l'élection législative partielle qui a lieu à la suite de l'invalidation de Pierre Samot. Le parti lui préfère Yvon Pacquit, qui est battu largement par Philippe Edmond-Mariette du groupe Bâtir le Pays Martinique de Pierre Samot.

Pour les élections régionales de 2004, elle est à la tête de la liste « Convergences Martiniquaises » du PPM et des DVG. Elle doit faire face à la liste des Patriotes du président sortant Alfred Marie-Jeanne mais aussi de la liste « Alliance pour le pays Martinique » du groupe Batir, du Parti socialiste et des divers gauches. Malgré les pronostics, elle arrive en seconde position au 1er tour derrière Alfred Marie-Jeanne mais devant Pierre Samot qui est contraint de fusionner avec elle. Mais le report de voix se fait mal et elle est battue. Elle devient 5e vice-présidente de la région et conserve la présidence du CMT où elle mène une politique énergique pour promouvoir la destination Martinique.

Proche de Claude Lise, elle a quitté le PPM à la suite du Congrès de 2005, pour rejoindre un nouveau parti créé par Claude Lise, le Rassemblement démocratique pour la Martinique.

Le , Madeleine de Grandmaison devient députée européenne[2] après la démission du député européen originaire de La Réunion, Paul Vergès. Elle occupe ce poste de 2007 à 2009.

Le , Madeleine de Grandmaison a fait connaitre sa candidature aux élections européennes de juin 2009, sur la liste « Alliances des Outre-Mers » conduite par Elie Hoarau de La Réunion. Elle est la tête de liste de la section Atlantique (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin et Saint-Barthélemy) à l'intérieur de la circonscription Outre-Mer.

Aux élections régionales des 14 et 21 mars 2010, la liste RDM « Alliance pour développer la Martinique » conduite par Madeleine de Grandmaison obtient seulement 8 875 voix. Le RDM n'a depuis aucun élu au conseil régional de la Martinique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. France Antilles, « Karine Roy-Camille, nouvelle patronne du tourisme », (consulté le ).
  2. « Madeleine de Grandmaison », sur la base de données des députés au Parlement européen

Liens externes[modifier | modifier le code]