Le Châtelard (Savoie)
Le Châtelard | |||||
Vue de la commune dans le massif des Bauges. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Grand Chambéry | ||||
Maire Mandat |
Vincent Boulnois 2020-2026 |
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Code postal | 73630 | ||||
Code commune | 73081 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Castellardinois | ||||
Population municipale |
659 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 41′ 10″ nord, 6° 08′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 608 m Max. 1 920 m |
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Superficie | 18 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Alban-Leysse | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Le Châtelard, également dénommé Le Châtelard-en-Bauges, au niveau local, est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Son vieux bourg s'accroche aux derniers contreforts du mont Julioz et son clocher se dresse dans l'échancrure qui sépare les Hautes Bauges et les Bauges-Derrière.
Sur l'autre rive du Chéran se dressent les montagnes de Rossanaz (1 891 m) et Poyez, dont le profil dessine la tête de l'homme et la tête de la femme (vue du hameau « Chez Viviand »).
Une partie de la commune est affectée par un glissement de terrain sur le mont Julioz.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 388 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lescheraines », sur la commune de Lescheraines à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 363,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est traversé par le Chéran, principal cours d'eau traversant le massif des Bauges, affluent du Fier en rive gauche et donc un sous-affluent du Rhône.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]- Lieux dits :
- Chef-Lieu ; Pré de Foire ; Les Granges ; Le Champet ; Montlardier ; Les Sauges ; Attilly ; Le Villaret ; Chez Viviand ; Les Garins ; Les Fressoz ; La Lavanche.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Châtelard est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,7 %), prairies (16 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3 %), zones urbanisées (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Le Shotèlor, selon la graphie de Conflans[12].
Histoire
[modifier | modifier le code]Au Moyen Âge, le château du Châtelard est le siège d'une châtellenie.
Amédée V, comte de Savoie, octroie des franchises au bourg du Châtelard en 1301[13]. Celles-ci seront renouvelées en 1324 par son fils Édouard de Savoie, confirmées en 1391-1392 par Bonne de Bourbon, et encore à plusieurs reprises au cours des siècles suivants[14].
Au XVe siècle, Jean du Châtelard possède une grange se composant de deux membres[15],[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2021, la commune comptait 659 habitants[Note 1], en évolution de −1,79 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 26,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 337 hommes pour 332 femmes, soit un taux de 50,37 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,96 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
[modifier | modifier le code]La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio ou encore la radio des Bauges Radio Alto... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et son décrochage France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Presse et magazines
[modifier | modifier le code]La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré. Plus localement, on trouve aussi d'autres journaux avec La Vie nouvelle[25] ou encore l'Essor savoyard.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château du Châtelard, situé sur un promontoire, ancien château fort du XIe siècle, au Moyen Âge centre de la seigneurie et de la châtellenie (1272-1511) du Châtelard, puis siège d'un marquisat en 1639, aujourd'hui en ruines.
- Maison forte de l'Étoile, installée à l'extrémité sud du château, en rive droite du Chéran, siège d'une châtellenie (1504-1514). Possession des familles de Leschaux, de Montmayeur, de Miolans, de Saluces, de Faussone de la Bottega, puis à la famille de Lescheraine (1689)[26]. Edifice disparu.
- Centre de vacances appartenant à la commune d'Auby (Nord).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Étienne François Aymonier (1844-1929), natif, officier et administrateur colonial français, spécialiste des cultures khmère et cham, premier directeur de l'École coloniale[27].
- Joseph-Victor Communal (1876-1962), natif, peintre de montagne.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri Bouvier, Histoire du Châtelard-en-Bauges, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 257 p. (ISBN 978-2-84206-050-3, lire en ligne).
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 127-131. ([PDF] lire en ligne)
- Laurent Morand, Les Bauges : histoire et documents : Peuple et Clergé (IIIe volume), Chambéry, Imprimerie savoisienne, , 684 p. (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Châtelard et Lescheraines », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lescheraines », sur la commune de Lescheraines - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lescheraines », sur la commune de Lescheraines - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Léon Ménabréa, Article « De la marche des études historiques en Savoie et en Piémont, depuis le XIVe siècle jusqu'à nos jours, et des développements dont ces études seraient encore susceptibles », Mémoires (n°1, IX), Académie de Savoie, , p. 354. Voir aussi Article de Ruth Mariotte-Löber « Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie: fin XIIe siècle-1343 », Mémoires et Documents (Vol. 4), Académie florimontane - Librairie Droz, .
- Henri Bouvier, Histoire du Châtelard-en-Bauges, Montmélian, La Fontaine de Siloé, Collection « Les Savoisiennes », , 257 p. (ISBN 2-84206-050-4 et 9782842060503, lire en ligne), p. 12.
- Archives départementales de la Savoie, SA 265 f6,f, 44-45.
- Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1), p. 93.
- Annuaire statistique du département du Mont-Blanc pour l'an XIV (1805-1806), rédigé par Mr Palluel, secrétaire de la préfecture, Chambéry, page 19 (lire en ligne).
- « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Châtelard (73081) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Savoie (73) », (consulté le ).
- « La Vie Nouvelle | Les Affiches de Chambéry et de Savoie », sur la-vie-nouvelle.fr (consulté le ).
- Bouvier 1997, p. 33 (lire en ligne).
- François Miquet, « Les Savoyards au XIXe siècle - Les premiers présidents et les procureurs généraux », Revue savoisienne, , p. 222-223 (lire en ligne).