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Le gouvernement s'installe dans la durée avec un chef qui exerce une véritable autorité. Ainsi Jules Ferry qui doit remanier plusieurs fois son gouvernement ne soumettra pas ceux-ci à l'approbation de la chambre des députés.
Malgré la crise économique de 1882, de nombreuses réformes sont entreprises : réforme de la magistrature, relance du plan Freycinet sur le réseau ferré, loi Waldeck-Rousseau autorisant les syndicats instaurant le divorce (loi Naquet)et diverses mesures sociales, mesures protectionnistes en faveur de l'agriculture sur l'insistance de Méline. Ferry engage également une politique coloniale volontariste, à l'époque très décriée par la droite et l'extrême-gauche. Enfin sur le plan des institutions, il permet une révision de la constitution dans un sens plus démocratique (suppression de l'inamovibilité des sénateurs et élargissement de leur collège électoral) et fait passer au scrutin de liste les élections à la chambre des députés.
À la fin de son mandat, Ferry est violemment attaqué par les radicaux dans un climat de haine féroce[non neutre].
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
Le , à la suite de l'affaire du Tonkin, Jules Ferry doit remettre la démission du Gouvernement au président de la République, Jules Grévy[5].
Le , Jules Grévy nomme Henri Brisson à la présidence du Conseil des ministres.