Gouvernement Alexandre Ribot (2)

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Le deuxième gouvernement Alexandre Ribot est le gouvernement de la Troisième République en France du au .

Alexandre Ribot, reconduit par le Président de la République, écarte Freycinet et Loubet qui peuvent être impliqués dans le scandale de Panama.

Composition[modifier | modifier le code]

Ministres nommés le 11 janvier 1893[modifier | modifier le code]

Fonction Image Nom Parti politique
  Président du Conseil des ministres Alexandre Ribot 02.jpg Alexandre Ribot Union libérale républicaine (Union des gauches)
Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de l’Intérieur Alexandre Ribot 02.jpg Alexandre Ribot[1] Union libérale républicaine (Union des gauches)
  Ministre des Affaires étrangères Jules Develle.png Jules Develle[1] Union républicaine (Union des gauches)
  Ministre de la Justice Bourgeois, Léon CIPA0156.jpg Léon Bourgeois[2] Républicain radical-socialiste
  Ministre des Finances Tirard.jpg Pierre Tirard[2] Gauche républicaine
  Ministre de la Guerre Julien Loizillon.jpg Julien Loizillon Indépendant
  Ministre de la Marine[3]
par intérim
Alexandre Ribot
  Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes Dupuy, Charles (phot. Nadar).jpg Charles Dupuy[2] Union républicaine (Union des gauches)
  Ministre des Travaux publics Jules Viette photo colorisée.jpg Jules Viette[2] Gauche radicale
  Ministre du Commerce, de l'Industrie et des Colonies Jules Siegfried.jpg Jules Siegfried[2] UR (Union des gauches)
  Ministre de l'Agriculture Albert Viger.jpg Albert Viger Gauche radicale

Remaniement du 12 janvier 1893[modifier | modifier le code]

Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de la Marine Adrien-Barthélémy-Louis Rieunier.jpg Henri Rieunier Indépendant[4]

Remaniement du 17 janvier 1893[modifier | modifier le code]

Fonction Image Nom Parti politique
  Sous-secrétaire d'État aux Colonies (auprès du ministre du Commerce) Delcasse LCCN2014685739.jpg Théophile Delcassé Gauche radicale

Remaniement du 13 mars 1893[modifier | modifier le code]

Démission le 11 mars du ministre de la Justice Léon Bourgeois. Celui-ci décide qu'après la déposition de Henry Soinoury aux Assises au cours du procès du scandale de Panama contre lui, il doit pouvoir librement se défendre.

Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de la Justice par intérim Jules Develle.png Jules Develle Union républicaine (Union des gauches)

Remaniement du 15 mars 1893[modifier | modifier le code]

Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de la Justice Bourgeois, Léon CIPA0156.jpg Léon Bourgeois Républicain radical-socialiste

Politique menée[modifier | modifier le code]

La mandature est occupée par le double procès sur le scandale de Panama. En dehors de Charles Baïhaut, l'affaire se concluait par l'immunité totale des hommes politiques impliqués, ce qui déconsidéra un peu plus le régime.

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs[modifier | modifier le code]

Le lors de la discussion du budget de 1893, toujours en négociation en raison de désaccord avec le Sénat, le gouvernement est mis en minorité spécifiquement sur l'impôt des boissons et la demande de disjonction gouvernementale. Par 247 contre et 242 pour[5].

Le , Alexandre Ribot présente la démission du Gouvernement au président de la République, Sadi Carnot.

Le , Carnot charge Jules Méline de former le gouvernement et celui-ci accepte l'offre avant d'y décliner deux jours après, en raison de plusieurs difficultés de constituer un gouvernement.

Le , le président nomme Charles Dupuy pour constituer le nouveau gouvernement.

Le , le premier gouvernement de Dupuy voit le jour.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Membre du précédent gouvernement ayant changé de poste
  2. a b c d et e Membre du précédent gouvernement ayant conservé son poste
  3. L'administration des colonies est détachée du ministère de la Marine pour être rattachée au ministère du commerce et de l'industrie.
  4. Ses positions ultérieures en font un libéral et nationaliste, proche de l'Action libérale populaire.
  5. « Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés : compte rendu in-extenso », sur Gallica, (consulté le )