Gouvernement Jules Dufaure (3)

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Le troisième gouvernement Jules Dufaure est le gouvernement de la Troisième République en France du au .

Nominations du 23 février 1876[modifier | modifier le code]

Fonction Image Nom Parti politique
  Vice-président du Conseil Jules Dufaure - photographie Charles Reutlinger.jpg Jules Dufaure Républicain conservateur
Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de l’Intérieur par intérim Jules Dufaure - photographie Charles Reutlinger.jpg Jules Dufaure Républicain conservateur
  Ministre des Affaires étrangères Nadar - Louis Decazes (1819-1886).jpg Louis Decazes[1] Orléaniste
  Ministre de la Justice Jules Dufaure - photographie Charles Reutlinger.jpg Jules Dufaure[1] Républicain conservateur
  Ministre des Finances Léon Say (1826-1896).jpg Léon Say[1] Centre gauche
  Ministre de l'Agriculture et du Commerce Maries-Camille vicomte de Meaux.jpg Camille de Meaux[1] Orléaniste
  Ministre de la Guerre Portrait d'Ernest Courtot de Cissey.jpg Ernest Courtot de Cissey[1] Orléaniste
  Ministre de la Marine et des Colonies Amiraldemontaignacdechauvance.jpeg Louis Raymond de Montaignac de Chauvance[1] Orléaniste
  Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes Henri Alexandre Wallon, ante 1904 - Accademia delle Scienze di Torino 0086 B.jpg Henri Wallon[1] Républicain conservateur
  Ministre des Travaux publics Eugène Caillaux - photo Eugène Appert.png Eugène Caillaux[1] Orléaniste
  Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur Albert Desjardins (1838-1897).jpg Albert Desjardins[1] Orléaniste
  Sous-secrétaire d'État aux Finances Louis Passy en 1910.JPG Louis Passy[1] Orléaniste

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs[modifier | modifier le code]

Le , Jules Dufaure remit la démission du gouvernement au président de la République, Patrice de Mac-Mahon.

Le , Patrice de Mac-Mahon nomma Jules Dufaure à la présidence du Conseil.

Bilan des actions du gouvernement[modifier | modifier le code]

Il continue à s'opposer aux radicaux dont il fait avorter toutes les propositions d'amnistie en faveur des communards.

Il fait lever l'état de siège dans les quatre derniers départements où il subsiste.

En se fondant sur l'exemple des auditeurs au Conseil d'État, il moralise le recrutement des magistrats en instituant un concours.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Membre du précédent gouvernement ayant conservé son poste.