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« Distilleries au Québec » : différence entre les versions

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Depuis plusieurs années, les microdistilleries connaissent une popularité grandissante partout dans le monde. Le mouvement est comparable à celui des [[Microbrasserie|microbrasseries]]. Aux [[États-Unis|États-unis]], le nombre de microdistilleries a augmenté considérablement en 10 ans<ref name=":0">{{Article|langue=fr|auteur1=Michel Marsolais|titre=Les microdistilleries en expansion malgré les réglementations contraignantes|périodique=Ici Radio-Canada|date=2 janvier 2017|issn=|lire en ligne=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1008671/microdistilleries-expansion-provinces-reglementations-contraignantes|pages=}}</ref>. En 2005, il y avait environ 50 microdistilleries, alors qu'en 2015, on pouvait compter 650 microdistilleries en exploitation et environ 200 en projet<ref name=":1">{{Article|langue=fr|auteur1=Laurie Richard|titre=Les microdistilleries en pleine ébullition|périodique=Le Soleil|date=2015-06-21|issn=|lire en ligne=https://www.lesoleil.com/archives/les-microdistilleries-en-pleine-ebullition-0f534287c341d272c724c26c7f5693ab|pages=}}</ref>. Au Québec, dû à la réglementation stricte et aux obstacles administratifs pour l’obtention d’un permis, l’expansion a été un peu plus tardive que dans le reste du pays ou aux États-Unis<ref name=":1" />. En 2015, il y avait moins de 10 microdistilleries en activité et quasi tout autant en développement<ref name=":1" /><sup>,</sup><ref name=":4">{{Article|langue=fr-CA|auteur1=Ève Dumas|titre=Le pari des microdistilleries|périodique=La Presse|date=2015-09-30|issn=|lire en ligne=http://www.lapresse.ca/vins/autres-alcools/201509/30/01-4905302-le-pari-des-microdistilleries.php|consulté le=2018-04-10|pages=}}</ref>. En 2018, on compte une quarantaine de permis de distillation attribués au Québec<ref name=":5">{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Pilon|prénom1=Jean-François|titre=La microdistillation, un engouement local grandissant|url=https://bieresetplaisirs.com/2018/04/04/la-microdistillation-un-engouement-local-grandissant/|site=Bières et Plaisirs - Québec|périodique=|date=4 avril 2018|consulté le=}}</ref>. La cidrerie Michel Jodoin à [[Rougemont (Québec)|Rougemont]] qui propose plusieurs spiritueux à base de pommes est le pionnier au Québec, sa production de spiritueux a débutée en 1999<ref name=":1" /><sup>,</sup><ref name=":4" />.
Depuis plusieurs années, les microdistilleries connaissent une popularité grandissante partout dans le monde. Le mouvement est comparable à celui des [[Microbrasserie|microbrasseries]]. Aux [[États-Unis|États-unis]], le nombre de microdistilleries a augmenté considérablement en 10 ans<ref name=":0">{{Article|langue=fr|auteur1=Michel Marsolais|titre=Les microdistilleries en expansion malgré les réglementations contraignantes|périodique=Ici Radio-Canada|date=2 janvier 2017|issn=|lire en ligne=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1008671/microdistilleries-expansion-provinces-reglementations-contraignantes|pages=}}</ref>. En 2005, il y avait environ 50 microdistilleries, alors qu'en 2015, on pouvait compter 650 microdistilleries en exploitation et environ 200 en projet<ref name=":1">{{Article|langue=fr|auteur1=Laurie Richard|titre=Les microdistilleries en pleine ébullition|périodique=Le Soleil|date=2015-06-21|issn=|lire en ligne=https://www.lesoleil.com/archives/les-microdistilleries-en-pleine-ebullition-0f534287c341d272c724c26c7f5693ab|pages=}}</ref>. Au Québec, dû à la réglementation stricte et aux obstacles administratifs pour l’obtention d’un permis, l’expansion a été un peu plus tardive que dans le reste du pays ou aux États-Unis<ref name=":1" />. En 2015, il y avait moins de 10 microdistilleries en activité et quasi tout autant en développement<ref name=":1" /><sup>,</sup><ref name=":4">{{Article|langue=fr-CA|auteur1=Ève Dumas|titre=Le pari des microdistilleries|périodique=La Presse|date=2015-09-30|issn=|lire en ligne=http://www.lapresse.ca/vins/autres-alcools/201509/30/01-4905302-le-pari-des-microdistilleries.php|consulté le=2018-04-10|pages=}}</ref>. En 2018, on compte une quarantaine de permis de distillation attribués au Québec<ref name=":5">{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Pilon|prénom1=Jean-François|titre=La microdistillation, un engouement local grandissant|url=https://bieresetplaisirs.com/2018/04/04/la-microdistillation-un-engouement-local-grandissant/|site=Bières et Plaisirs - Québec|périodique=|date=4 avril 2018|consulté le=}}</ref>. La cidrerie Michel Jodoin à [[Rougemont (Québec)|Rougemont]] qui propose plusieurs spiritueux à base de pommes est le pionnier au Québec, sa production de spiritueux a débutée en 1999<ref name=":1" /><sup>,</sup><ref name=":4" />.


Entre 2015 et 2016, les ventes de spiritueux québécois ont augmenté de 22% selon le rapport annuel de la [[Société des alcools du Québec]], représentant ainsi près de 3% des parts du marché<ref name=":5" />. En 2018, la SAQ propose une centaine de spiritueux québécois<ref name=":5" />.
Entre 2015 et 2016, les ventes de spiritueux québécois ont augmenté de 22% selon le rapport annuel de la [[Société des alcools du Québec]], représentant ainsi près de 3% des parts du marché<ref name=":5" /><sup>,</sup><ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Société des alcools du Québec|titre=Rapport annuel 2016|passage=13|lieu=Québec|éditeur=|date=2016|pages totales=106|isbn=978-2-550-75718-4|lire en ligne=https://s7d9.scene7.com/is/content/SAQ/rapport-annuel-2015-16-fr}}</ref>. En 2018, la SAQ propose une centaine de spiritueux québécois<ref name=":5" />.


Les gins ont connus une plus grande croissance parmi les autres spiritueux du fait que celui-ci est plus facile à produire<ref>{{Lien web|langue=fr-ca|nom1=ICI.Radio-Canada.ca|prénom1=Zone Économie-|titre=Les gins québécois ont la cote|url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1077874/gins-quebecois-distinctions-prix|site=Radio-Canada.ca|consulté le=2019-02-19}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Article|langue=fr-CA|auteur1=|prénom1=Ève|nom1=Dumas|titre=À chacun son gin|périodique=La Presse|date=1 juin 2016|issn=|lire en ligne=https://www.lapresse.ca/vins/autres-alcools/201606/01/01-4987276-a-chacun-son-gin.php|consulté le=|pages=}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Gin, whisky et autres spiritueux : la petite révolution québécoise|url=https://www.laterre.ca/actualites/alimentation/gin-whisky-autres-spiritueux-petite-revolution-quebecoise|site=La Terre de Chez Nous|périodique=|date=2017-12-20|consulté le=}}</ref>. Pour fabriquer du gin, il suffit d’utiliser un alcool de grain neutre et de l’aromatiser avec les ingrédients désirés. Il est ensuite distillé de nouveau pour infuser les arômes<ref name=":1" />.
Les gins ont connus une plus grande croissance parmi les autres spiritueux du fait que celui-ci est plus facile à produire<ref>{{Lien web|langue=fr-ca|nom1=ICI.Radio-Canada.ca|prénom1=Zone Économie-|titre=Les gins québécois ont la cote|url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1077874/gins-quebecois-distinctions-prix|site=Radio-Canada.ca|consulté le=2019-02-19}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Article|langue=fr-CA|auteur1=|prénom1=Ève|nom1=Dumas|titre=À chacun son gin|périodique=La Presse|date=1 juin 2016|issn=|lire en ligne=https://www.lapresse.ca/vins/autres-alcools/201606/01/01-4987276-a-chacun-son-gin.php|consulté le=|pages=}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Gin, whisky et autres spiritueux : la petite révolution québécoise|url=https://www.laterre.ca/actualites/alimentation/gin-whisky-autres-spiritueux-petite-revolution-quebecoise|site=La Terre de Chez Nous|périodique=|date=2017-12-20|consulté le=}}</ref>. Pour fabriquer du gin, il suffit d’utiliser un alcool de grain neutre et de l’aromatiser avec les ingrédients désirés. Il est ensuite distillé de nouveau pour infuser les arômes<ref name=":1" />.

Version du 28 février 2019 à 23:04


Une microdistillerie ou distillerie artisanale est un lieu de fabrication, en quantité limitée, de spiritueux obtenu par distillation. Parmi les spiritueux québécois, il est possible de retrouver du gin, de la vodka, du whisky et d'autres liqueurs de fruits.

Au Québec, les microdistilleries connaissent de l'expansion depuis 2015.

Histoire

Depuis plusieurs années, les microdistilleries connaissent une popularité grandissante partout dans le monde. Le mouvement est comparable à celui des microbrasseries. Aux États-unis, le nombre de microdistilleries a augmenté considérablement en 10 ans[1]. En 2005, il y avait environ 50 microdistilleries, alors qu'en 2015, on pouvait compter 650 microdistilleries en exploitation et environ 200 en projet[2]. Au Québec, dû à la réglementation stricte et aux obstacles administratifs pour l’obtention d’un permis, l’expansion a été un peu plus tardive que dans le reste du pays ou aux États-Unis[2]. En 2015, il y avait moins de 10 microdistilleries en activité et quasi tout autant en développement[2],[3]. En 2018, on compte une quarantaine de permis de distillation attribués au Québec[4]. La cidrerie Michel Jodoin à Rougemont qui propose plusieurs spiritueux à base de pommes est le pionnier au Québec, sa production de spiritueux a débutée en 1999[2],[3].

Entre 2015 et 2016, les ventes de spiritueux québécois ont augmenté de 22% selon le rapport annuel de la Société des alcools du Québec, représentant ainsi près de 3% des parts du marché[4],[5]. En 2018, la SAQ propose une centaine de spiritueux québécois[4].

Les gins ont connus une plus grande croissance parmi les autres spiritueux du fait que celui-ci est plus facile à produire[6],[7],[8]. Pour fabriquer du gin, il suffit d’utiliser un alcool de grain neutre et de l’aromatiser avec les ingrédients désirés. Il est ensuite distillé de nouveau pour infuser les arômes[2].

En décembre 2009, la Pur Vodka de Nicolas Duvernois a reçu une médaille d'or au Global Vodka Master de Londres avant même la mise-en-marché au Québec.

Réglementation

La production et la vente d'alcool sont encadrées par la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec. Pour obtenir un permis de distillation au Québec, les installations telles que l'alambic et la chaîne de production doivent être existantes. Pour débuter les démarches de vente à la Société des Alcools du Québec, le produit doit être fabriqués[2]. Les producteurs peuvent donc vendre et promouvoir leur produit par l’entremise des bars entre-temps.

Il existe deux types de permis pour les producteurs d'alcool soient le permis de production artisanale et le permis de production industrielle. La production artisanale est destinée aux producteurs qui cultivent leurs propres ingrédients servant à la fabrication d'alcool comme les céréales et les petits fruits. Selon la définition de la Régie, même si la méthode de fabrication est artisanale, de nombreuses microdistilleries se voient classées dans la catégorie de producteur industriel puisqu'elles ne cultivent pas leurs ingrédients. Jusqu'en juin 2018, le permis industriel empêche de vendre les produits sur le site de fabrication ou lors d'événements publics ainsi que de procéder à des dégustations[1], les produits devaient obligatoirement être vendus par l'intermédiaire de la Société des Alcools du Québec. La vente de produits sur le site de fabrication est réservée aux producteurs artisanales, vignerons et cridriculteurs[3],[9].

L’association des microdistilleries du Québec (AMDQ) et le gouvernement du Québec ont donc travaillé ensemble pour créer des mesures relatives à l’industrie de la microdistillation qui ont été déposées dans le budget du 28 mars 2017[10],[11]. Le projet de loi n°150 vient donc modifier la loi sur la Société des alcools du Québec, ces changements sont en vigueur depuis le 12 juin 2018[12]. Ces mesures permettent alors aux titulaires de permis de distillateur de vendre leurs produits sur les sites de fabrication s'ils ont été achetés à la Société des alcools du Québec au préalable et de procéder à des dégustations[11],[13],[14]. Elles sont encadrées par la SAQ dans le but de s’assurer de la qualité des produits, du recensement des ventes et du contrôle des prix[10]. Ces mesures comprennent aussi une aide financière pour les producteurs utilisant des matières premières québécoises[10].

Prix et distinctions

  • Pur Vodka, Produite par Nicolas Duvernois, au domaine Michel Jodoin, Rougemeont :
    • Médaille Master au Global Vodka Masters (2013 et 2017)
    • Médaille d'or au Global Vodka Masters (2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2012, 2009)
    • Médaille d'argent exceptionnel à l'International Wine & Spirit Competition (2016, 2015, 2014)
    • Médaille d'argent au Global Vodka Masters (2018, 2017, 2013, 2012, 2011, 2010, 2009)
    • Médaille d'argent au Beverage Testing Institute (2012, 2011, 2010, 2009)
    • Médaille d'argent au San Francisco World Spirits Competition (2018, 2017, 2016, 2014, 2013, 2012, 2011)
    • Médaille d'argent à l'International Spirits Challenge (2018, 2017, 2016, 2014, 2013, 2011, 2010)
    • Médaille d'argent à l'International Wine & Spirit Competition (2013, 2012, 2010)
    • Médaille d'argent à l'Ultimate Beverage Challenge (2010)
    • Médaille de bronze l'International Spirits Challenge (2018, 2015, 2012)
    • Médaille de bronze au Beverage Testing Institute (2018)
    • Médaille de bronze au San Francisco World Spirits Competition (2015)[15]
  • Gin Madison Park, 1769 Distillerie, Montréal:
    • Médaille d'or de l'American Distilling Institue (2015)
  • Gin St-Laurent, La distillerie Saint-Laurent, Rimouski :
    • 2016 : Distillerie canadienne de gin de l'année, New York International Spirits Competition

Notes et références

  1. a et b Michel Marsolais, « Les microdistilleries en expansion malgré les réglementations contraignantes », Ici Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d e et f Laurie Richard, « Les microdistilleries en pleine ébullition », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c Ève Dumas, « Le pari des microdistilleries », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c Jean-François Pilon, « La microdistillation, un engouement local grandissant », sur Bières et Plaisirs - Québec,
  5. Société des alcools du Québec, Rapport annuel 2016, Québec, , 106 p. (ISBN 978-2-550-75718-4, lire en ligne), p. 13
  6. Zone Économie- ICI.Radio-Canada.ca, « Les gins québécois ont la cote », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  7. Ève Dumas, « À chacun son gin », La Presse,‎ (lire en ligne)
  8. « Gin, whisky et autres spiritueux : la petite révolution québécoise », sur La Terre de Chez Nous,
  9. Jean-François Pilon, « La distillation artisanale: Perspectives 2017 au Québec », sur Bières et Plaisirs - Québec, (consulté le )
  10. a b et c Communiqué de Presse, « De l’oxygène pour les microdistilleries du Québec - Bières et Plaisirs - Québec », Bières et Plaisirs - Québec,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. a et b Karl Rettino-Parazelli, « Des mesures favoriseront la croissance du secteur des microdistilleries », Le devoir,‎ (lire en ligne)
  12. « Distillateur (industriel) - Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) », sur www.racj.gouv.qc.ca
  13. « Loi sur la Société des alcools du Québec Chapitre S-13 », sur legisquebec.gouv.qc.ca (consulté le )
  14. « La vente est maintenant permise dans les distilleries québécoises », sur Radio-Canada.ca, Radio-Canada,
  15. « Médailles », sur Pur Vodka (consulté le )