Saint-Pierre-Eynac

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Saint-Pierre-Eynac
Saint-Pierre-Eynac
Rue principale du village
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal
Maire
Mandat
Raymond Abrial
2020-2026
Code postal 43260
Code commune 43218
Démographie
Population
municipale
1 213 hab. (2021 en augmentation de 9,97 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 51″ nord, 4° 02′ 05″ est
Altitude Min. 685 m
Max. 1 070 m
Superficie 23,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Puy-en-Velay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Emblavez-et-Meygal
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-Eynac

Saint-Pierre-Eynac est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le lieu comportait jusqu'à la Révolution une tour féodale[1], dont il ne reste plus de traces aujourd’hui.

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Pierre-Eynac se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 16 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[2], préfecture du département, et à 3 km de Saint-Julien-Chapteuil[3], bureau centralisateur du canton d'Emblavez-et-Meygal dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Saint-Julien-Chapteuil (2,5 km), Saint-Hostien (3,0 km), Saint-Étienne-Lardeyrol (3,8 km), Blavozy (4,5 km), Saint-Germain-Laprade (5,2 km), Lantriac (5,6 km), Queyrières (5,8 km), Le Pertuis (5,9 km).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 944 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pertuis_sapc », sur la commune du Pertuis à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 8,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre-Eynac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[I 2],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), prairies (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (30,1 %), zones urbanisées (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux[modifier | modifier le code]

Château de Lardeyrol, La Bruge, La Conche, Lachamp, La Croix Notre Dame, La Fontaine, La Garde, La Méduse, La Mouleyre, La Paravent, La Peyreyre, La Peyreyre Nord, La Peyreyre Sud, La Portale, La Pouade, La Sagne, La Vigne, La Vizade, Le Bourg, Le Collet, Le Collet Est, Le Collet Ouest, Le Coudert, Le Crouzet, Le Garay, Eynac, Le Moulin d'Eynac, Le Rivet, Monnac, Les Bastides, Les Chaumes, Les Sauces, Marnhac Noustoulet, Rabuzac, Sumène (du nom de la rivière éponyme), Vio de Chapteuil.

Les lieux-dits Noustoulet (à proximité d'une ancienne voie romaine) et Marnhac sont partagés avec la commune de Saint-Germain-Laprade. Le lieu-dit Sumène est partagé avec le chef-lieu du canton Saint-Julien-Chapteuil.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 621, alors qu'il était de 577 en 2013 et de 524 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 77,9 % étaient des résidences principales, 15,1 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,2 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Pierre-Eynac en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,1 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,4 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Saint-Pierre-Eynac en 2018.
Typologie Saint-Pierre-Eynac[I 5] Haute-Loire[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 77,9 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 15,1 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 6,9 12,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom en occitan du village est Sant Pèire en hommage à l'apôtre Pierre[14]. Eynac ou Aenac pourrait venir du nom Aenus, Romain, qui aurait donné son nom à un domaine situé au lieu-dit Eynac, à quelques kilomètres du bourg du village. Eynac a été autrefois une commune à part entière lors de la création de celle-ci pour finalement être rattaché à la commune de Montplot entre 1790 et 1794 devenu ensuite Saint-Pierre-Eynac[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Des fouilles effectuées en 1966 dans la Grotte de Peylenc attestent une occupation du site au magdalénien final[16]. Cependant, il semble que la caverne ne fut qu'un refuge hivernal pour des groupes humains en déplacement au cours de la belle saison[17].

Il n'existe pas de preuves d'installations permanentes Vellauni ou gallo-romaine importantes sur le territoire de l'actuelle commune. Cependant, le suffixe des noms de lieux en « -ac » peuvent être une déformation du « -us » romain. Eynac (du nom de famille romain « Aenus »[18]), Marnhac, Monnac... peuvent être une évolution du nom de leurs propriétaires antiques[réf. nécessaire].

Il existe les vestiges d'une voie romaine au lieu-dit Noustoulet, qui devait aller jusqu'à Annonay.

Des pièces datant de la fin du Ve siècle furent découvertes au château de Lardeyrol en 1884. Elles sont à l'effigie de l'empereur byzantin Anastase Ier. Cette monnaie appelée Triens fut réutilisée en grand nombre par les Wisigoths, et ne paraît pas inhabituelle dans la région, qui fut sous influence wisigothique après la chute de l'Empire romain d'Occident[1].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les importantes réformes administratives entreprises sous le règne de Charlemagne fondent la Viguerie de Chapteuil (« Vicaria Capitolio » ou « Vicaria Castro Capitoliensis »), englobant le lieu-dit Le Ponteil, situé aujourd'hui sur la commune.

En cette époque carolingienne, six "villas" sont implantées sur le territoire de l'actuelle municipalité, et semblent être à l'origine des hameaux de Marnhac, Eynac, Monac, Marcilhac. Vers 850 existent trois paroisses : Eynac, Lardeyrol, Bonneville.

Un prieuré est fondé le dans l'église Saint-Pierre d'Eynac, et desservi par des religieux de La Chaise-Dieu à la demande de Dragumet de Chapteuil, seigneur d'Eynac[19].

La seigneurie de Lardeyrol passe tour à tour sous le contrôle de différents seigneurs du Velay, parmi lesquels les Chapteuil et les Polignac; il en est de même de la seigneurie d’Eynac et de Bonneville, qui toutes s'articulent à cette époque autour de différents châteaux d'importances variables : le château de Lardeyrol, dont il ne subsiste qu'une tour en partie effondrée, est construit vers 1021 / 1028 et contrôle le col du Pertuis, passage important vers le Forez et le Lyonnais. Le château d'Eynac est placé sur un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Le château de Bonneville, remanié maintes fois mais plus particulièrement à la Renaissance, est le seul qui demeure aujourd'hui relativement bien conservé.

À partir de 1443, Saint-Pierre (Sent Peire en occitan) dépend comme tout le Velay du Parlement de Toulouse. Le bourg se situe à l'extrême Nord du Languedoc.

Depuis la Révolution[modifier | modifier le code]

La viguerie de Chapteuil est supprimée à la Révolution. Saint-Pierre est renommée Montplo[20], du nom d'un massif forestier qui surplombe le bourg, suivant ainsi le procédé de déchristianisation forcé des villages et villes de France ayant un nom à consonance religieuse. En 1793 le bourg retrouve son ancien nom, et en 1801 Eynac lui est ajouté après la fusion avec cette autre commune[15].

Les autorités révolutionnaires décident entre autres la déportation systématique des prêtres réfractaires. Saint-Pierre-Eynac n'est pas une commune épargnée par la Terreur : Jacques Barriol, âgé de 39 ans, et son frère Jean, âgé de 31 ans, tous deux prêtres sociétaires ainsi que l’ancien vicaire général de Nantes, Claude-Magdeleine de Chapteuil de Bonneville, âgé de 38 ans, sont tués par leurs gardes dans des circonstances troubles sur le trajet qui les conduit au Puy, précisément au lieu-dit La Vigne. Une stèle commémore la mort de ces ecclésiastiques qui devaient être déportés en Guyane.

Cinquante-quatre enfants de la municipalité sont tombés au champ d'honneur lors de la Première Guerre mondiale.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Pierre-Eynac est membre de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Julien-Chapteuil. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Emblavez-et-Meygal pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[22].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie
Liste des maires successifs depuis la Révolution
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1792 Jacques, Antoine Boulindreau    
1792 1794 Vital Charbonel    
1794 1796 Jean,Antoine Faure    
1796 1797 Jean-Jacques Simon    
1797 1800 Louis Chapuis    
1800 1801 Jean-Antoine Faure    
1801 1813 Jean-Pierre Jamon    
1813 1815 Jean Mathieu    
1815 1816 Augustin Gouy    
1816 1840 Louis, Joseph Croze    
1840 1863 Aimable, Hyppolite Croze    
1863 1884 Jean-Pierre Badiou    
1884 1888 Louis,Henri Gouy    
1888 1892 Jean, Etienne Nicolas    
1908 1919 Jean-Pierre Chapon    
1919 1927 Joseph Chapuis    
1927 1929 Jules Simon    
1929 1942 Pierre Lhoste    
1942 1944 Mallet Albert    
1944 1953 ? Pierre Lhoste    
1953 ? 1956 Louis Morel    
1956 1963 Julien Michel    
1963 1977 Pierre Chouvet    
mars 1977 mars 2001 Jean-Paul Chalendard SE  
mars 2001 En cours Raymond Abrial[23] Divers gauche Conseiller général du canton de Saint-Julien-Chapteuil (2011-2015),

Puis conseiller départemental du canton d'Emblavez-et-Meygal depuis 2015

Il semblerait que certaines dates soient erronées, un « ? » signale un doute sur l'exactitude de la date.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune n'ont pas officiellement de termes pour être désigné. En se basant sur les communes ayant pour nom "Saint-Pierre". Le gentilé utilisé est Pétro en suffixe ou en préfixe. Pour Eynac le terme "Eynadois" semble le plus probable. Le gentilé pour Saint-Pierre-Eynac pouvant donc être légitimement Pétroeynadois ou Pétroeynadoise au féminin.

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 1 213 habitants[Note 5], en augmentation de 9,97 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4441 0761 4441 6001 6551 6821 6361 7541 416
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3631 4261 6091 6011 5881 6431 6501 6551 699
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6751 6301 5711 3281 3221 1041 023904734
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6676366186647758479681 0031 083
2018 2021 - - - - - - -
1 1681 213-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 616 hommes pour 552 femmes, soit un taux de 52,74 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,5 
5,0 
75-89 ans
5,4 
14,4 
60-74 ans
15,6 
22,4 
45-59 ans
19,7 
20,3 
30-44 ans
24,8 
14,9 
15-29 ans
14,5 
22,7 
0-14 ans
19,4 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La commune connaît depuis quelques années la présence d'un festival qui se déroule en bordure de la rivière la Sumène amenant plusieurs milliers de personnes lors de son déroulement en 2011. Le festival Godivouac propose un marché de produits du terroir ainsi que des concerts durant deux soirées en mai.

La Course des Côtes de Sumène est une course de voitures qui se déroule sur la Commune chaque année. Le et le a eu lieu la 12e Édition.

La Traversée des Sucs est une rando de VTT qui a été organisée pour la première fois en 1990 qui a lieu chaque année le troisième dimanche de septembre.

Économie[modifier | modifier le code]

La commune bénéficie au nord-ouest du passage de la N88 (Lyon-Toulouse via Saint-Étienne) doublé en 2X2 voies jusqu'au lieu-dit Lachamp lorsqu'elle vient du Puy-en-Velay. Cela permet à la majeure partie de la population de travailler en dehors de la commune. Saint-Pierre-Eynac peut ainsi se targuer d'être une commune offrant un cadre rural mais à proximité de la Communauté d'Agglomération du Puy-en-Velay et ses 60 000 habitants. L’aménagement de cet axe routier en voie rapide met le bourg du village à moins d'une vingtaine de minutes du Puy-en-Velay et à moins d'une heure de Saint-Étienne. La commune se situe à 10 minutes de la ZI Laprade, sur les communes de Saint-Germain-Laprade et Blavozy, pourvoyeuse importante d'emplois.

À Lachamp à proximité de la N88, se concentre une part non négligeable de l'activité de la commune, sur une zone artisanale mise en place par la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal dont Saint-Pierre-Eynac dépend. Cette zone est un axe majeur du développement de la commune et à proximité se multiplient les constructions immobilières attirées par la desserte offerte via la voie rapide.

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 485 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 189 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 790 [I 13] (20 800  dans le département[I 14]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 15] 3,6 % 6,2 % 6,4 %
Département[I 16] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 755 personnes, parmi lesquelles on compte 82,3 % d'actifs (75,9 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 17,7 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 205 emplois en 2018, contre 128 en 2013 et 118 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 574, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,5 %[I 19].

Sur ces 574 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 74 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 93,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L’église Saint-Pierre, que l’on suppose une des plus anciennes du Meygal, aurait été fondée en 1070 par des moines venus de la Chaise-Dieu. L’édifice actuel, construit au XIIe siècle, garde, malgré quelques remaniements aux XIIIe et XVe siècles, son caractère roman. Fait rarissime, s’agissant d’une église romane, le portail d’entrée a été aménagé dans le flanc nord, ce que l’on a tenté d’expliquer par le fait que l’église est abritée au nord par un grand rocher, éperon du mont Plaux (sommet à 1 031 m), qui surplombe le village. La nef, de trois travées, est voûtée en berceau plein-cintre et se termine par une abside polygonale à cinq pans, voûtée en cul-de-four. Dans une chapelle latérale est inhumé l’abbé Perbet, prêtre réfractaire exécuté à la Révolution, à qui les habitants du village attribuaient des guérisons miraculeuses (classée Monument Historique depuis 1907[28]).
  • Statue de Notre-Dame-des-Miséricordes
Cette statue fut posée en 1864 sur le rocher dominant le village au nord, prenant la suite de statues construites auparavant en bois. Un pèlerinage annuel y existe encore.
La légende raconte que lors de l'érection de la statue le prêtre de la paroisse voulait être présent. La personne chargée de faire monter la statue sur le surplomb au-dessus du village dirigea ses bœufs pour la montée, mais ceux-ci refusèrent d'avancer. On demanda au prêtre de s'en aller le temps de la montée. En effet, les bœufs refusaient d'avancer car leur maître ne leur parlaient comme il le faisait habituellement. Ce dernier, en effet, n'osait pas jurer devant le prêtre, chose qu'il pût faire une fois ce dernier éloigné. La statue pu ainsi être érigée.
  • Les châteaux de la Commune :
    • Château de Bonneville, inscrit et classé partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du [29]. L'un des seuls châteaux encore habité sur la commune.
    • Château de Lardeyrol qui malgré son nom est situé de nos jours sur la commune de Saint-Pierre-Eynac.
    • Château d'Eynac, ce château à l'origine motte féodale a été détruit à la Révolution et servait auparavant de passage obligé pour les marchandises et les hommes à destination du Puy qui s’acquittaient d'un péage.
  • Monument aux morts
Le monument aux morts de Saint-Pierre-Eynac est surmonté de la statue du Poilu écrasant l'aigle allemand (d) réalisée par Charles-Henri Pourquet. Érigé dans l'entre-deux guerres, à proximité de l'église et de la place principale du village, il rappelle le sacrifice des 62 habitants de la commune, mort pour la France. Sur le monument ont été ajoutés les morts de la seconde guerre mondiale et des guerres de décolonisation.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jacques Perbet (1732-1794), ecclésiastique français assassiné sous la Terreur, à Saint-Pierre-Eynac, au lieu-dit La Vigne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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