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Rochefort-sur-Nenon

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Rochefort-sur-Nenon
Rochefort-sur-Nenon
L'église et le monument aux morts.
Blason de Rochefort-sur-Nenon
Héraldique
Rochefort-sur-Nenon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Dole
Maire
Mandat
Gérard Fernoux-Coutenet
2020-2026
Code postal 39700
Code commune 39462
Démographie
Gentilé Rochefortains
Population
municipale
684 hab. (2021 en évolution de +6,21 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 35″ nord, 5° 33′ 43″ est
Altitude Min. 201 m
Max. 256 m
Superficie 10,2 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Dole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Authume
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Rochefort-sur-Nenon
Géolocalisation sur la carte : France
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Rochefort-sur-Nenon

Rochefort-sur-Nenon ([ʁɔʃfɔʁ syʁ nənɔ̃]) est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Label "Villes et Villages Fleuris" (3 fleurs).

Géographie

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La commune compte plusieurs hameaux : Gros-Buisson, La Grange d'Haibe et La Grange Vannans. Aussi, le hameau appelé Les Ruppes n'est plus habité.

Communes limitrophes

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Rose des vents Authume Châtenois Audelange Rose des vents
Authume N Éclans-Nenon
O    Rochefort-sur-Nenon    E
S
Brevans
Baverans
Falletans

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 990 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dole », sur la commune de Dole à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 023,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −24 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Rochefort-sur-Nenon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,5 %), prairies (27,2 %), forêts (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), eaux continentales[Note 3] (5,4 %), mines, décharges et chantiers (4,7 %), zones urbanisées (3,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Gilbert Cousin nous apprend que la place de Rochefort a été assiégée par les troupes de Charles Ier d'Amboise lors de la guerre de succession de Bourgogne et prise le 17 mai 1479. Rochefort servit ensuite de base arrière pour l'assaut français sur la ville de Dole[13].

Héraldique

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Insolence de Rochefort

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Coupé : au premier d'argent au lion passant de gueules, au second d'azur semé de billettes d'or[14].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
vers 1801   Baugillot    
vers 1805   Jean-Baptiste Régnier    
vers 1807   L. Breton    
vers 1817   Régnier    
vers 1833   Jean Ballet    
vers 1841   Ballet    
18.. 1876 Anselme Roussel    
1876 1894 Philippe Dalphin    
1894 1895 François Simon    
1895 1908 Louis Robert    
1908 1920 Edgard Poux (1858-1943)    
1920 1921 Jean Gaudillot    
1921 1924 Jules Chauvette    
1924 1936 Pierre Vautey    
1936 1959 Pierre Thibert (1900-1968)   Légion d'honneur et médaille de la Résistance
1959 1961 François Préaut (1902-1961)    
1961 1977 Auguste Perrot (1905-1982)    
1977 En cours Gérard Fernoux-Coutenet (1943-2...) UDF puis DVD
puis UDI
Restaurateur
Ancien conseiller général (1982-1994)

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

En 2021, la commune comptait 684 habitants[Note 4], en évolution de +6,21 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
586562588699584580566611583
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
590509506502516480506481483
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
409380364333346335312307338
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
346294286387599641587580567
2017 2021 - - - - - - -
679684-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'économie de la commune repose principalement sur une zone d'activité comprenant une cimenterie de la société Eqiom du groupe irlandais CRH, deux bases logistiques des groupes Intermarché et Colruyt, ainsi qu'une usine de fabrication de pâtes à tartes Eurodough.

Lieux et monuments

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49 odonymes recensés à Rochefort-sur-Nenon
au 7 décembre 2013
Allée Avenue Bld Chemin Esplanade Impasse Montée Passage Place Quai Carrefour Route Rue Ruelle Autres Total
0 0 0 4 1 [Note 5] 6 0 0 1 0 0 4 [Note 6] 23 [Note 7] 3 7 [Note 8] 49
Notes « N »
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Esplanade du 8-Mai-1945
  6. Dont la Route nationale 73 et l'Autoroute A36.
  7. Dont la Rue du 19-Mars-1962 et la Rue du 11-Novembre-1918.
  8. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, quartiers, etc.
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

Édifices et sites

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  • Fontaine-lavoir (1886). Elle se trouve place de la Fontaine.
  • Château-fort du XIIIe siècle (en ruines). De l'imposante forteresse, il ne subsiste qu'une tour circulaire et une portion du rempart.
  • Enceinte du bourg médiéval (XIVe siècle). Monuments historiques : tour, porte. La porte d'entrée fortifiée du bourg dessous se situe ruelle des Romains.
  • Croix de mission (1901). Sise rue Barbière.
  • Monument aux morts (début des années 1920). Situé dans l'enceinte de l'ancien cimetière (autour de l'église), il a été sculpté par Péju ainé, Monsieur Chauvette étant maire.
  • Mairie. Sise rue du Moulin.
  • Moulin
  • Ecluse
  • Eglise Saint-Laurent (fin du XVIIIe siècle). L'édifice actuel a été construit de 1789 à 1792. Il abrite une toile peinte en 1830 par Xavier Bourges : l'Apothéose de Saint Laurent. Fonts baptismaux du XVe siècle avec armoiries.
  • Cimenterie. Sise chemin de la Cimenterie.
  • Sous les roches. Au pied des falaises de calcaire s'élevant sur la rive droite du Doubs. Aire de pique-nique ombragée et site d'escalade.
  • Grotte du Trou de la Mère Clochette. Cette cavité, fouillée par Julien Feuvrier entre 1905 et 1909, fut occupée par les Aurignaciens, il y a 35000 ans.
  • Chapelle Notre-Dame de Consolation (XVIIe siècle). Edifice restauré en 1827 par le vicomte et la vicomtesse De Reculot.
  • Rocher du saut de la pucelle.
  • Cerf au brame. Sculpture monumentale sise au centre du rond-point de la RD 673. Œuvre réalisée par Pierre Duc en 2010.
  • Canal du Rhône au Rhin.
  • Croix du Jubilé de 1901. Elle se trouvait à Gros-Buisson. Seule sa base en calcaire est encore visible.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Rochefort-sur-Nenon et Dole », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Rochefort-sur-Nenon ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dole », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Gilbert (1506-1572) Auteur du texte Cousin, Description de la Franche-Comté / par Gilbert Cousin... ; trad. pour la première fois et accompagnée de notes par M. Achille Chéreau,..., (lire en ligne).
  14. [1]
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Archives reconstituées du château de Vassy-sous-Pisy (89).

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Articles connexes

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Lien externe

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