Jean Bouin

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Jean Bouin
Image illustrative de l’article Jean Bouin
Jean Bouin en 1911.
Informations
Disciplines fond : cross-country, 5 000 mètres, 10 000 mètres
Période d'activité 1904-1914
Nationalité Française
Naissance
Marseille
Décès (à 25 ans)
Xivray-et-Marvoisin
Taille 1,68 m
Masse 64-68 kg
Club Club Athlétique de l'école de l'industrie (1903-1904)

Phocée Club de Marseille (1904-1908)
Club Athlétique de la Société générale de Marseille (1908-1913)
Club Athlétique de la Société générale de Paris (1913-1914)

Records
Records du monde
10 000 mètres, 3 miles, 6 miles, demi-heure, 15 000 mètres, 11 miles, 1 heure
Palmarès
Jeux olympiques 0 1 1
Cross des nations 3 1 0
Championnats de France d'athlétisme 6 1 1

Jean Bouin, né Alexandre François Étienne Jean Bouin le à Marseille et mort pour la France le à Xivray dans la Meuse, est un athlète français spécialiste de la course de fond. Outre une médaille d'argent aux Jeux olympiques d'été de 1912 sur 5 000 mètres, il a gagné trois fois de suite le Cross des nations, considéré alors comme le championnat du monde de la discipline. Il a également été le détenteur de sept records du monde sur différentes distances et durées. De nombreuses enceintes sportives portent son nom en France.

Il est d'abord inhumé au château de Bouconville-sur-Madt ; ses cendres sont rapatriées à Marseille en 1922, et reposent depuis au cimetière Saint-Pierre.

Biographie

Jeunes années

Jean Bouin naît rue Coutellerie à Marseille[1]. En 1890, il a une petite sœur surnommée Nini[2]. Peu de temps après, le père de Jean Bouin meurt de maladie et sa mère se remarie avec un dénommé Galdani quelque temps après[3]. À l'école du quartier des Chartreux où il habite (111 rue Consolat), Jean Bouin a comme instituteur Joseph Pagnol, le père de Marcel Pagnol, popularisé par La Gloire de mon père, premier tome de Souvenirs d'enfance[4]. C'est à cette époque qu'il rencontre un camarade qui deviendra son grand ami, Joseph Granier, puis sa sœur, Rose Granier (1886-1987), qui deviendra bien plus tard sa compagne[5].

Adolescent, Jean Bouin pratique de façon assez intensive plusieurs sports dont l'escrime et la gymnastique[6]. En octobre 1903, il se rend au parc Borély assister à l'entraînement de coureurs de marathon[7], dont le localement célèbre Louis Pautex[Note 1]. À la suite de cette rencontre avec Louis Pautex, qui deviendra son mentor, Jean Bouin commence la pratique de l'athlétisme[7] et participe à la création du « Club athlétique de l'école de l'industrie »[8],[9]. L'athlète britannique Alfred Shrubb est alors son idole et motivera plus tard ses différentes tentatives de records du monde[9].

Le , il remporte la première course à laquelle il participe, un cross-country de 10 000 mètres avec handicap[8],[Note 2]. Il est remarqué : un banquier de la Société générale de La Canebière lui offre un emploi de coursier et il quitte le petit club qu'il a créé pour intégrer le « Phocée Club de Marseille »[8]. Avec son nouveau club, il remporte à nouveau un cross le 14 mars[8]. Le 24 avril, il remporte un 1 000 mètres[10]. Sur la saison 1904, il remporte quatorze des dix-sept courses auxquelles il participe[10]. Le , il participe à sa première épreuve en dehors de Marseille, à Lyon sur le challenge Ayçaguer (un cross de 11 km) sur lequel il termine neuvième[10]. En juin 1905, son beau-père Galdini parvient à le convaincre de participer à une course à Gênes en Italie[10] : Jean Bouin s'y rend, remporte la course et s'aperçoit que Galdini a déjà encaissé le prix de la victoire[11] : cet événement marque la rupture définitive des relations — déjà tièdes — entre Galdini et Jean Bouin[11]. Il quitte le domicile de Galdini et de sa mère chez qui il habitait, et s'en va d'abord habiter quelque temps chez les parents de son ami Joseph Granier et de sa compagne Rose, rue de Rome[11]. Le , il remporte un 5 000 mètres[12] en 18 min 20 s, puis en septembre, il remporte le Critérium de Provence[12].

1906 à 1908, années charnières

Arthur Gibassier, dit « La Gibasse », chroniqueur sportif au Petit Provençal, s'improvise entraîneur particulier[13]. Jean Bouin est alors l'un des précurseurs de la méthode dite naturelle d'entraînement à travers les forêts : il couvre une vingtaine de kilomètres par jour en terrain varié[14]. Il s'intéresse par ailleurs à tous les aspects de la course à pied : l'entraînement, l'alimentation et l'hygiène de vie, et évoquera dans son livre Comment on devient champion de course à pied paru en 1912 les trois axes de sa méthode d'entraînement : spécificité, progressivité et diversité[15].

En 1906, les résultats suivent : second du challenge Ayçaguer, il remporte le championnat du littoral (cross) et termine quatrième du national de cross-country à Meudon[16]. Sur 5 000 mètres et en 1906 toujours, il améliore sensiblement sa meilleure performance : 16 min 38 s 2[16]. En 1907 il est, cette fois-ci, troisième du national de cross-country (15 mètres derrière le vainqueur Jacques Keyser)[16]. Cette année-là et pour la première fois, la France participe au Cross des nations : il termine treizième et second français de la course à Glasgow[16]. Enfin, il remporte pour la première fois Nice-Monaco (course de 18 km)[16]. Durant la période hivernale, il apprend qu'il fera partie de l'équipe française olympique pour le 3 miles par équipes aux Jeux olympiques d'été de 1908[16]. Aux Jeux olympiques, Jean Bouin participe également aux séries du 1 500 mètres[17]. Sur le 3 miles, une virée nocturne sanctionnée par la fédération française le prive de finale sur laquelle la France termine troisième par équipe[18],[17]. Néanmoins, les sources secondaires considèrent sa participation aux séries (durant lesquelles il avait d'ailleurs battu le record de France — non homologué — de la distance[18]) comme suffisante pour lui attribuer une médaille de bronze[17].

1909 à 1913, les grands succès

Photographie noir et blanc de trois coureurs de fond.
Jean Bouin, le , lors de sa tentative réussie de record de France de l'heure.

Le 7 mars et pour la première fois, Jean Bouin devient champion de France de cross-countryAmiens)[18], avec min 30 s d'avance sur le deuxième[19]. Le 20 mars, sur le Cross des nations, le championnat du monde de la discipline, il termine second derrière Edward Wood[18]. Sur piste, le 30 mai à Colombes, il parvient à battre plusieurs records de France au cours d'une même et seule tentative de record de l'heure : 3 miles, 5 000 mètres, demi-heure, 10 000 mètres, 15 000 mètres, 10 miles et celui de l'heure[18]. Il reçoit cette année-là, des mains d'admirateurs marseillais, un chronomètre en or gravé de ses initiales « J. B. »[18].

En 1910, il est appelé au service militaire et incorpore la 15e compagnie du 141e régiment d'infanterie au fort de la Revère près de Nice[18]. Il change également de club et passe au « Club athlétique de la Société générale de Marseille »[20] avec lequel il prépare le national de cross-country qui se court « à domicile » au parc Borély[20] : il en est vainqueur et remporte ainsi son second titre consécutif[20]. Sur le Cross des nations, le 26 mars à Belfast, il est contraint à l'abandon à la suite d'une chute dès le premier kilomètre[20].

En 1911, il est à nouveau champion de France de cross-country et devient champion du monde de la discipline en remportant le Cross des nations le 25 mars à Newport-Caerleon[21]. C'est le premier de ses trois succès consécutifs dans l'épreuve entre 1911 et 1913[21]. Fin 1911, l'union des sociétés françaises de sports athlétiques s'interroge sur la réalité du statut d'amateur de Jean Bouin : en effet, la fédération anglaise souhaite le voir disqualifié d'une course de l'heure qu'il a disputée contre le professionnel Louis Bouchard[22]. Arthur Gibassier se charge de clarifier sa situation en se rendant à Paris pour rencontrer les instances de cette fédération[23]. Le , il établit à Colombes le premier record du monde du 10 000 mètres, qui ne sera battu que dix ans plus tard par Paavo Nurmi[14].

Photographie noir et blanc d'une arrivée de course de fond.
L'arrivée du 5 000 mètres olympique en 1912 : Jean Bouin second derrière Hannes Kolehmainen.
Photographie noir et blanc d'un homme assis entouré de trois hommes debout.
Le masseur « Pastaïre » (assis) entouré de (de gauche à droite) Jean Bouin, François Faber et de Georges Carpentier debouts.
Photographie noir et blanc d'un homme en train de courir.
Jean Bouin lors du Cross des nations 1913 à Juvisy, qu'il remporte.

Le grand objectif de la saison 1912 est pour Jean Bouin l'épreuve individuelle de cross-country aux Jeux olympiques d'été d'autant qu'il est le champion en titre du Cross des nations[24]. La fédération française lui octroie un régime de faveur lui permettant d'arriver en Suède trois semaines avant le reste de la délégation et d'être installé à part dans un hôtel du centre-ville de Stockholm en compagnie de son soigneur Yvelin[22]. Toutefois, il ne terminera pas la course de cross-country[25] ; par contre, il réussit beaucoup mieux sur 5 000 mètres : il bat le record de France en série (15 min 5 s) le 9 juillet[26] puis le lendemain le 10 juillet, il remporte la médaille d'argent finissant un mètre derrière le Finlandais Hannes Kolehmainen qui établit à cette occasion le premier record du monde du 5 000 mètres[27],[28].

En 1913, la Société générale qui l'emploie lui permet d'aller s'installer à Paris en lui proposant un nouveau poste. Il intègre donc le « Club athlétique de la Société générale de Paris »[29]. Jean Bouin quitte donc Marseille en compagnie de Rose Granier : ils s'installent rue Guersant puis rue de Varenne[29]. Dans la capitale, il se lie rapidement d'amitié avec Jérôme Peyre originaire de Marseille, boulanger reconverti en masseur[30]. Ce dernier, surnommé « Pastaïre », a une clientèle de sportifs de haut niveau, dont Roland Garros, Louis Darragon, François Faber ou encore Georges Carpentier avec qui il va se lier d'amitié[30]. « Pastaïre » va également lui présenter Maurice Chevalier et Mistinguett avec lesquels également il devient ami[30]. Le , il fait sensation en battant le record du monde de l'heure à Stockholm (battant au passage ceux du 15 000 mètres et du 11 miles)[31] : il parcourt 19 021 mètres et est le premier à dépasser la distance de 19 kilomètres en une heure. Devenu collaborateur de La Vie au grand air[Note 3], il rédige un grand reportage sur son voyage et record suédois[32]. Son retour gare du Nord est triomphal — il est accueilli par une foule importante[32]. 1913 est également l'année de son troisième succès dans le Cross des nations, organisé à Juvisy en France.

Photographie noir et blanc de deux hommes debout en toge.
Georges Hébert (à gauche) et Jean Bouin en toge lors du tournage du film au Parc Pommery de Reims.

Peu après Georges Hébert invite Jean Bouin à se rendre au Collège d'athlètes de Reims (fondé par le marquis de Polignac[33]). Il y est sollicité pour être l'acteur unique d'une petite production cinématographique de 4 min[33]. L'original du film est conservé à la Cinémathèque française[33].

1914 et la Première Guerre mondiale

En 1914, Jean Bouin va courir trois courses[34] : un 2 000 mètres avec handicap à Marseille (il termine second), le 800 mètres des championnats de France d'athlétisme (second derrière René Dantigny) et enfin le 26 juillet à Bruxelles lors d'un match France-Belgique au cours duquel il remporte le 800 mètres[35].

Le 2 août, Jean Bouin est mobilisé : il est incorporé comme soldat de 2e classe (instructeur de sport des Armées) au 141e régiment d'infanterie à Nice[35]. Il lui est fait une proposition pour « rester à l'arrière » — émanant du général Gallieni — qu'il refuse[36]. Une soi-disant hypertrophie cardiaque aurait pu lui permettre d'intégrer une unité auxiliaire, mais il insiste et exige d'être incorporé dans une unité combattante[14]. Jean Bouin prend le train pour le front le 13 septembre[36] ; il croise sur le quai son cousin Louis Bouin (de Carpentras) à qui il remet le chronomètre en or reçu en 1909[37].

Le 141e se positionne à proximité de Saint-Mihiel[38]. Il est messager en charge de la transmission de courriers entre les différentes lignes de front[38]. Il est tué le à Xivray[38], lors de l'attaque du « Mont Sec » au cours de la première bataille de la Marne, atteint par plusieurs éclats d'obus, consécutivement à une très probable erreur de tir de l'artillerie française[38],[39]. Rose Granier se rend à proximité du front pour identifier les restes de Jean Bouin[40]. Il est enterré au château de Bouconville-sur-Madt sous le feu ennemi. Quelques jours plus tard, le château brûle. Son corps est rapatrié le avec trente-neuf autres militaires et inhumé au cimetière Saint-Pierre de Marseille (carré 30, tombe no 81). Sa tombe est ornée d'un buste sculpté par Constant Roux et d'une plaque apposée par la ville[41].

À son retour à Marseille, Rose Granier est confrontée à des problèmes liés à l'héritage de Jean Bouin : si ce dernier a légué l'ensemble de ses avoirs à Rose Granier, Galdini son beau-père conteste cette transmission[42]. Une procédure assez longue va s'entamer — l'appartement rue de Varenne a des scellés de 1914 à 1918 — jusqu'au jugement en 1918[42]. Rose Granier aura finalement gain de cause à l'issue d'une procédure judiciaire au cours de laquelle Arthur Gibassier, Georges Carpentier, Maurice Chevalier et Mistinguett témoignent en sa faveur[42].

Hommages

Plusieurs enceintes sportives sont baptisées du nom de « stade Jean-Bouin Ce lien renvoie vers une page d'homonymie » ainsi que de nombreuses voies et bâtiments en France[43]. À Barcelone, depuis 1920, se tient la course populaire La Jean Bouin, internationale depuis 1946 et organisée par le quotidien Mundo Deportivo[44].

La sculpture Jean Bouin de Constant Roux est située sur le parvis du stade Vélodrome de Marseille[45]. Constant Roux a également réalisé le buste de sa tombe. Dans les années 1960, une stèle réalisée par Villevielle et Camotto et financée par la Société générale, est érigée à Bouconville-sur-Madt[39],[46] (osm) près de la zone où Jean Bouin fut tué au combat.

En 1960, à l'occasion des Jeux olympiques d'été, un timbre à 0,20 franc à l’effigie de Jean Bouin est édité[47].

Précisons enfin que Jean Bouin est Gloire du sport[48]. Il a également reçu à titre posthume la médaille militaire[49].

Palmarès

Les principaux éléments de son palmarès sont listés ci-dessous[50],[34],[51].

International

Palmarès international
Date Compétition Lieu Résultat Discipline
1908 Jeux olympiques Londres 3e 3 miles par équipe
1909 Cross des nations Newport-Caerleon 2e Cross-country
1911 Cross des nations Caerleon 1re Cross-country
1912 Cross des nations Édimbourg 1re Cross-country
1912 Jeux olympiques Stockholm 2e 5 000 mètres
1913 Cross des nations Juvisy 1re Cross-country

National

photographie noir et blanc d'un coureur à pied.
Jean Bouin remportant le championnat de France militaire 1911 de cross-country

Autres courses

photographie noir et blanc d'un coureur à pied.
Jean Bouin remportant Nice-Monaco 1910.

Records

Records du monde

Jean Bouin a battu sept records du monde au cours de sa carrière[50].

Records personnels
Distance Temps Date Lieu
6 miles 29 min 51 s 6 Colombes
9 721 m Demi-heure Colombes
10 000 mètres 30 min 58 s 8 Colombes
3 miles 14 min 7 s 2 Stockholm
15 000 mètres 47 min 18 s 6 Stockholm
11 miles 55 min 55 s Stockholm
19 021 m 1 heure Stockholm

Records de France

Jean Bouin a battu trente-huit records de France au cours de sa carrière[50] en particulier sur le 2 000 mètres, le 3 000 mètres, le 5 000 mètres et le 10 000 mètres[50]. Il a également battu plusieurs fois celui de la demi-heure[50]. Son record de France de l'heure — alors record du monde — (19 021 mètres en 1913) ne sera battu qu'en 1955 par Alain Mimoun avec 19 078 mètres[52]. Celui du 5 000 mètres est égalé en septembre 1934 par Roger Rochard, et battu en 1948 par Jacques Vernier.

Records personnels

Les meilleures performances de Jean Bouin sont listées ci-dessous[50].

Records personnels
Distance Temps Date Lieu
400 mètres 54 s Salon
400 mètres haies 61 s 2 Salon
800 mètres min 0 s 2 Colombes
1 000 mètres min 43 s Romans
1 500 mètres min 11 s 2 Colombes
1 mile min 33 s 8 Colombes
2 000 mètres min 39 s 8 Colombes
3 000 mètres min 44 s Stockholm
2 miles min 30 s 6 Colombes
3 miles 14 min 7 s 2 Stockholm
5 000 mètres 14 min 36 s 7 Stockholm
4 miles 19 min 43 s 2 Colombes
8 kilomètres 24 min 34 s 2 Marseille
5 miles 24 min 47 s 8 Colombes
6 miles 29 min 51 s 6 Colombes
10 000 mètres 30 min 58 s 8 Colombes

Œuvres

  • Jean Bouin et André Glarner, Comment on devient champion de course à pied : épreuves de fond, Paris, Pierre Lafitte, , 93 p. (OCLC 32305679)

Bibliographie

  • René Espana, Jean Bouin de Marseille, Autres Temps, coll. « Temps mémoire », , 145 p. (ISBN 978-2911873997) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlétisme, Minerva, , 1021 p. (ISBN 978-2-8307-0727-4) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Robert Parienté et Guy Lagorce, La Fabuleuse Histoire des Jeux olympiques, Minerva, , 879 p. (ISBN 978-2-8307-0774-8) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Gilles Navarro, Les riches heures de l'athlétisme, Mango sport, , 133 p. (ISBN 2-84270-398-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Stéphane Gachet, Le Dictionnaire des médaillés olympiques français, La maison d'éditions LME, , 416 p. (ISBN 978-2360260263)
  • Michel Merckel, 14-18, le sport sort des tranchées, Le Pas d'Oiseau, coll. « Histoire du sport », , 221 p. (ISBN 978-2917971260)
  • Alain Billouin, L'athlétisme français, Solar, coll. « Le livre d'or des exploits du siècle », , 144 p. (ISBN 2-263-02989-3)

Références

  1. Espana 2000, p. 17.
  2. Espana 2000, p. 20.
  3. Espana 2000, p. 21.
  4. Espana 2000, p. 22.
  5. Espana 2000, p. 25.
  6. Espana 2000, p. 29.
  7. a et b Espana 2000, p. 35.
  8. a b c et d Espana 2000, p. 37.
  9. a et b Parienté et Billouin 2003, p. 321.
  10. a b c et d Espana 2000, p. 39.
  11. a b et c Espana 2000, p. 41.
  12. a et b Espana 2000, p. 46.
  13. Espana 2000, p. 52.
  14. a b et c Parienté et Billouin 2003, p. 323.
  15. Navarro 2003, p. 110.
  16. a b c d e et f Espana 2000, p. 53.
  17. a b et c (en) « Jean Bouin », sur le site sports-reference.com du groupe OlyMADMen d'historiens du sport (consulté le ) : « Medals: 1 Silver, 1 Bronze (2 Total) ».
  18. a b c d e f et g Espana 2000, p. 54.
  19. Alain Bouillé, « Jean Bouin » [PDF], sur le site de la documentation et de l'histoire de la fédération française d'athlétisme (consulté le ).
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  21. a et b Espana 2000, p. 58.
  22. a et b Parienté et Lagorce 2004, p. 102.
  23. Espana 2000, p. 61.
  24. Espana 2000, p. 67-69.
  25. (en) « Athletics at the 1912 Stockholm Summer Games: Men's Cross-Country, Individual », sur le site sports-reference.com du groupe OlyMADMen d'historiens du sport (consulté le ).
  26. Espana 2000, p. 70.
  27. Espana 2000, p. 71.
  28. (en) « Athletics at the 1912 Stockholm Summer Games: Men's 5,000 metres », sur le site sports-reference.com du groupe OlyMADMen d'historiens du sport (consulté le ).
  29. a et b Espana 2000, p. 74.
  30. a b et c Espana 2000, p. 76.
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  32. a et b Espana 2000, p. 81.
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  39. a et b Xavier Breuil, « Jean Bouin », sur le site du service interministériel des Archives de France (direction générale des Patrimoines du ministère de la Culture et de la Communication) (consulté le ).
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  43. « Recherche « Jean Bouin » », sur OpenStreetMap (consulté le ).
  44. (es) « Éxito de participación en la 90 edición de la Jean Bouin », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. Edmond Echinard, Pierre Echinard et Médéric Gasquet-Cyrus, Marseille Pour les Nuls, First éditions, , 472 p. (ISBN 978-2754054850, lire en ligne).
  46. « Monument du Mois – Juin 2012 - Stèle dédiée à Jean Bouin », sur le site de la mission Histoire du conseil général de la Meuse, (consulté le ).
  47. « N°WT : POSTE-1960-37 », sur wikitimbres.fr.
  48. « Jean Bouin, le rêve inachevé », sur le site de la Société générale (consulté le ) : « Élevé depuis au rang de Gloire du sport, il n’a pas fini de courir à travers l’Histoire. ».
  49. Patrick Clastres et Paul Dietschy, Sport, Société et culture XIXe siècle à nos jours, Hachette Éducation, coll. « Carré Histoire », , 256 p. (ISBN 978-2011818874, lire en ligne), p. 202.
  50. a b c d e et f Espana 2000, p. 125-129.
  51. Espana 2000, p. 63-65.
  52. « Athlétisme - Alain Mimoun, une carrière en images », sur le site de France Télévisions, (consulté le ) : « Alain Mimoun bat, le 10 octobre 1955 à Alger, le record de France de l'heure détenu jusqu'alors par Jean Bouin depuis 1913 (avec 19 km et 21 mètres), en parcourant 19 km et 78 mètres. ».

Notes

  1. Le , Louis Pautex a remporté le marathon de Marseille.
  2. Un cross-country « avec handicap » signifie que le parcours est ponctué de barrières ou d'obstacles artificiels à franchir.
  3. Le reportage de Jean Bouin paraît dans La Vie au grand air, le .

Articles connexes

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