Championnat de France de football 1932-1933
1932-1933
Sport | Football |
---|---|
Organisateur(s) | FFF |
Édition | 1re |
Lieu(x) | France |
Date |
du Modèle:Date sport au Modèle:Date sport |
Participants | 20 équipes |
Statut des participants | Professionnel |
Site web officiel | Site officiel |
Hiérarchie | 1er échelon |
---|---|
Niveau inférieur | Ligues régionales |
Vainqueur | Olympique lillois |
---|---|
Finaliste | AS Cannes |
Relégué(s) |
Club français Hyères FC FC Mulhouse Red Star Olympique FC Metz Olympique Alès |
Meilleur(s) buteur(s) |
Robert Mercier (15) Walter Kaiser (15) |
Le championnat de France de football 1932-1933, nommé Division Nationale, est la première édition du championnat de France de football professionnel. L'Olympique lillois remporte cette première édition du championnat.
Historique
Création du championnat
La tenue du premier championnat de France de football en 1932 fait suite à l'autorisation du statut professionnel voté en juillet 1930 par 128 voix pour, 20 contre (Paris, Alsace et Auvergne) et 1 abstention (le président Jules Rimet)[1], avec mise en application le 1er juillet 1932. Les pères fondateurs du professionnalisme français sont Georges Bayrou, Emmanuel Gambardella et Gabriel Hanot.
La gestion du professionnalisme est délégué à deux commissions de la Fédération : la Commission du championnat de France professionnel, gérant l'épreuve et présidé par Emmanuel Gambardella, et la Commission de classement et du statut des joueurs professionnels, présidé par Gabriel Hanot, ayant pour tache le contrôle du statut des joueurs[2].
La Fédération décide de limiter le statut professionnel à une élite restreinte. Elle met alors en place un championnat national à vingt clubs. Eux seuls pourront évoluer sous statut professionnel en 1932-1933. La Fédération édicte trois règles pour limiter le nombre des candidatures au statut professionnel : avoir eu des résultats probants par le passé, avoir des recettes guichets suffisamment importantes pour équilibrer les finances et recruter au moins huit joueurs sous statut professionnel[3]. Certains clubs refusent par principe le statut professionnel : les trois clubs strasbourgeois, le RC Roubaix, l'Amiens AC et de nombreux clubs parisiens dont le Stade français refusent ainsi de se porter candidats. Dans d'autres clubs, la tension est telle que l'on doit jouer sur des artifices pour permettre à certains clubs d'accéder à ce statut. Au Racing Club de France, historiquement hostile au statut pro, il n'est ainsi pas question de se fourvoyer. L'équipe fanion du RCF est alors rebaptisée Racing Club de Paris, et pose sa candidature au statut professionnel sous ce nom[4]. L'Olympique lillois est également en pointe dans le refus au statut pro, mais pas pour des raisons de morale. La hantise du président Henri Jooris, également président de la puissante Ligue du Nord, est le passage de sa Ligue au rang d'une sorte de Division 2. Les voisins lillois du SC Fivois n'ont pas ces scrupules et sont candidats. Certains joueurs lillois commencent même à signer des contrats professionnels chez le voisin. Pour stopper l'hémorragie, Jooris est contraint de présenter son club au statut professionnel[5]. Même le Stade rennais hésite à franchir le pas du professionnalisme alors que le club fait figure de club en pointe à ce sujet. À la surprise générale, le comité directeur repoussa cette possibilité par vote par 73 voix contre 20. Il faut que les supporters promettent de renflouer les caisses en cas de déficit pour que le club rennais s'engage finalement chez les professionnels[6]. Si les dirigeants des clubs du Nord du pays apparaissent globalement hostiles à cette évolution, ce n'est pas le cas dans le Sud et de très nombreux clubs n'hésitent pas à poser leur candidature. La Ligue du Sud-est hérite ainsi à lui seul de près de la moitié des autorisations (neuf sur vingt). Un an plus tard, une Division 2 est mise en place et quelques clubs réticents en 1932 acceptent de franchir le Rubicon, le RC Strasbourg[7], l'Amiens AC[8] et le RC Roubaix notamment.
Organisation
Le championnat, pour la seule et unique fois dans l'histoire du championnat de France, est organisé en deux groupes dont les vainqueurs s'affrontent ensuite en finale sur un seul match au stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes. Chaque équipe rencontre deux fois chacune des autres équipe de son groupe, une fois à domicile et une fois à l'extérieur. Deux points sont attribués pour une victoire, un point pour un match nul et aucun pour une défaite. En cas d'égalité de points, les équipes sont départagées à la moyenne de buts. Les trois dernières équipes de chaque groupe sont relégués en Division 2.
Participants
Résumé
Le coup d’envoi du championnat est donné le 11 septembre (voir ci-dessous). D’entrée, plusieurs surprises sont à signaler, au premier chef le succès du CA Paris à Sochaux. De plus, le revers à domicile de l'Olympique lillois face à l’Olympique de Marseille laissait augurer une saison difficile pour les Dogues. Il n’en fut rien. L’OM peut toutefois se vanter d’avoir battu deux fois le futur champion de France. Le 11 décembre 1932, à l’occasion de la manche retour, les Marseillais s’imposent à l’Huveaune au terme d’un « match scandaleux ». L’OM mène en effet rapidement 2-0 quand la partie dégénère. Expulsion de plusieurs joueurs, puis refus des Lillois de poursuivre le match, qui s’achève finalement sur le score de 7-0. Le Marseillais Jean Boyer fut l’un des rares joueurs marseillais solidaires des Lillois. Ce dernier eu en effet l’occasion d’inscrire au moins quatre nouveaux buts, mais il s’y refusa… Il se contenta ensuite de jouer normalement dans ses 50 mètres, sans franchir la ligne médiane.
Le match scandaleux de Marseille est vite éclipsé par un nouveau scandale : l'Olympique d'Antibes aurait tenté d’acheter le match décisif face au SC Fives (victoire 5-0). Le club de la Côte d’Azur est déclassé et n’est pas autorisé à disputer la finale du championnat face à Lille. Le dauphin d’Antibes, l’AS Cannes, joue la finale le 14 mai à Paris devant 16 000 spectateurs. Sur un terrain rendu très gras par la pluie, Cannes et Lille se livre à une course poursuite finalement remportée 4-3 par les nordistes. Winckelmans inscrit le but décisif.
À l’issue de la saison, les trois derniers de chaque groupe, soit six clubs, sont relégués en Deuxième division qui prend forme. Quatorze clubs s’affronteront ainsi dans une poule unique en première division lors de la saison 1933-34.
- Excelsior AC Roubaix 0, FC Sète 3 Drigall, Cabanes (2). 5 000 spectateurs. Les locaux tiennent le choc une mi-temps, puis s'effondrent après la pause. Très belle partie pour les Dauphins sétois malgré l'absence du maître à jouer, Beck.
- FC Mulhouse 2, Club français 3 Bilger, Kaufmann pour FCM; Mercier (2), Laurent pour CF.
- OGC Nice 2, SC Nîmes 3 Lijka, Dénégri pour OGCN; Chalvidan (2), Vincent pour SCN. Ecrasante domination nîmoise au stade Saint-Maurice. Les Crocodiles Anglais Cheyne et Wilson furent les meilleurs sur le terrain. Chalvidan marque toutefois deux fois en solo: la première fois au terme d'une belle percée et d'un tir solide; la seconde d'une tête suite à un coup franc de Wilson.
- RC Paris 2, Hyères FC 1 Diagne (2) pour RCP; Presh pour HFC. 3 000 spectateurs à Jean Bouin. Très mauvaise prestation des derniers champions de Paris face à une formation sudiste pâlotte. Le défenseur Raoul Diagne sauve la mise aux Pingouins en marquant les deux premiers buts de son ère pro. Ce succès difficile face à un adversaire sans renom et la médiocrité des enchainements offensifs des deux côtés notamment en raison du fort vent, provoque la colère des spectateurs qui scandent « Remboursez ! Remboursez !... » au coup de sifflet final[13].
- Olympique lillois 1, Olympique de Marseille 2 Barrett pour Lille; Alcazar (2) pour OM. 5 000 spectateurs. Match très disputé, voir brutal. L'OM domina nettement la partie marquant à la 51e minute son premier but de l'ère pro par Alcazar. Ce dernier double la mise (65e), puis Barrett sauve l'honneur pour les Dogues (80e).
- AS Cannes 5, SC Fives 5 Crut (2), Fecchino (2), Seeman pour ASC; Cheuva (3), St-Pé (2) pour SCF. À la pause, Fives mène 0-2 et les locaux viennent de rater un penalty. Dès la reprise, Fives marque un troisième but! L'affaire semble entendue. Cannes se reprend alors magnifiquement en marquant trois buts en six minutes! Fives encaissa ce coup dur et répliquant par deux nouveaux buts. En toute fin de partie, sur deux coups de patte de génie de Crut, l'AS Cannes arrache le match nul!
- FC Metz 1, Stade rennais UC 2 Eckerlen pour FCS; Kaiser, Dominique pour Rennes. 3 000 spectateurs. Match très disputé qui tourne finalement à l'avantage des Bretons. Metz ouvre la marque dès la 13e minute par Eckerlen bien servi par Buhrer. Dans la foulée, un but est refusé aux Messins pour une position de hors-jeu. Après la pause, Rennes domina nettement la partie et marqua deux fois.
- FC Sochaux 1, CA Paris 3 Leslie pour FCS; Meyer (2), Cauet pour CAP. Surprise au stade de la Forge! En marquant deux fois sur penalty, le CAP mène 0-3 à Sochaux. Leslie, meilleur sochalien du match, sauve l'honneur des Lions en deuxième période.
- Red Star Olympique 2, Olympique d'Antibes 3 Ségaux, Edwards pour RS; Klima (2), Pawiack pour Antibes. 8 000 spectateurs Dans un Stade Élisabeth plein comme un œuf, le Red Star se fait surprendre par des Antibois magnifiquement dynamisés par son aile gauche austro-hongroise: Klima, Belko. Klima inscrit le premier but de cette partie dès la 7e minute, ce qui en fait le premier buteur de l'ère pro. L'absence du demi-centre du Red Star, Lowinger, n'explique qu'en partie ce revers des Parisiens.
- SO Montpellier 2, Olympique Alès 0 Zavadsky (2).
Classements et résultats
Le championnat est divisé en deux groupes de dix équipes se rencontrant en matchs aller-retour. En cas d'égalité entre deux clubs, le premier critère de départage est la moyenne de buts. Les deux vainqueurs de groupe se rencontrent lors d'une finale pour désigner le club champion de France. La finale est remportée après prolongation par l'Olympique lillois face à l'AS Cannes. Cannes termine deuxième de son groupe mais participe tout de même à la finale suite au déclassement de l'Olympique d'Antibes.
Groupe A
Classement
Rang | Équipe | Pts | J | P | GA |
---|---|---|---|---|---|
1 | Olympique lillois | 28 | 18 | 4 | 1,783 |
2 | Olympique de Marseille | 23 | 18 | 5 | 1,667 |
3 | RC Paris | 21 | 18 | 5 | 1,111 |
4 | FC Sète | 20 | 18 | 6 | 1 |
5 | SC Nîmes | 19 | 18 | 7 | 0,974 |
6 | Excelsior AC Roubaix C | 18 | 18 | 5 | 0,865 |
7 | OGC Nice | 15 | 18 | 8 | 0,813 |
8 | Club français | 13 | 18 | 10 | 0,86 |
9 | Hyères FC | 12 | 18 | 10 | 0,759 |
10 | FC Mulhouse | 11 | 18 | 11 | 0,75 |
- Résultat
- Relégation
- Abréviations
Évolution du classement
Clubs / Journées |
Journées en tête |
Journées relégable | ||||||||||||||||||
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1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
9 |
10 |
11 |
12 |
13 |
14 |
15 |
16 |
17 |
18 |
|||
Club français | 4 | 6 | 8 | 4 | 6 | 6 | 6 | 7 | 7 | 6 | 7 | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 0 | 8 |
Hyères FC | 8 | 5 | 6 | 8 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 10 | 10 | 10 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 0 | 16 |
Olympique lillois | 8 | 3 | 3 | 3 | 3 | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 11 | 1 |
Olympique de Marseille | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 6 | 0 |
FC Mulhouse | 6 | 9 | 7 | 9 | 10 | 10 | 8 | 8 | 8 | 10 | 9 | 9 | 9 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 0 | 16 |
OGC Nice | 6 | 4 | 4 | 5 | 4 | 5 | 4 | 4 | 3 | 5 | 6 | 6 | 6 | 7 | 6 | 7 | 7 | 7 | 0 | 0 |
SC Nîmes | 4 | 7 | 5 | 6 | 5 | 4 | 5 | 5 | 4 | 3 | 3 | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 | 0 | 0 |
RC Paris | 2 | 8 | 9 | 7 | 8 | 7 | 6 | 6 | 5 | 4 | 4 | 3 | 4 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 0 | 3 |
Excelsior AC Roubaix | 10 | 10 | 10 | 10 | 7 | 8 | 10 | 10 | 10 | 8 | 8 | 7 | 7 | 6 | 7 | 6 | 6 | 6 | 0 | 10 |
FC Sète | 1 | 2 | 2 | 2 | 2 | 3 | 3 | 3 | 6 | 7 | 5 | 4 | 3 | 4 | 4 | 4 | 4 | 4 | 1 | 0 |
Résultats
Résultats (▼dom., ►ext.) | OL | OM | RCP | FCS | SCN | EACR | OGCN | CF | HFC | FCM |
Olympique lillois | 1-2 | 4-1 | 4-2 | 4-0 | 2-0 | 3-0 | 5-3 | 2-1 | 2-0 | |
Olympique de Marseille | 7-0 | 1-0 | 3-1 | 2-0 | 2-2 | 1-0 | 5-1 | 1-2 | 3-1 | |
RC Paris | 0-1 | 3-1 | 5-3 | 3-1 | 2-2 | 2-2 | 4-1 | 2-1 | 2-1 | |
FC Sète | 1-0 | 1-1 | 3-2 | 1-1 | 0-2 | 1-2 | 3-2 | 1-0 | 1-1 | |
SC Nîmes | 0-3 | 1-3 | 5-1 | 1-3 | 2-0 | 2-0 | 3-1 | 3-0 | 3-1 | |
Excelsior AC Roubaix | 2-1 | 2-1 | 1-1 | 0-3 | 4-4 | 2-2 | 4-1 | 2-1 | 2-2 | |
OGC Nice | 2-3 | 1-0 | 0-0 | 2-2 | 2-3 | 2-2 | 2-0 | 2-1 | 5-2 | |
Club français | 1-3 | 6-2 | 5-5 | 2-3 | 5-2 | 2-2 | 2-0 | 2-2 | 5-0 | |
Hyères FC | 0-1 | 1-1 | 1-2 | 1-2 | 2-2 | 3-1 | 1-0 | 3-1 | 1-1 | |
FC Mulhouse | 1-2 | 1-4 | 3-5 | 3-1 | 3-4 | 6-2 | 5-2 | 2-3 | 3-1 |
- Légende des résultats
Groupe B
Classement
Rang | Équipe | Pts | J | P | GA |
---|---|---|---|---|---|
1 | Olympique d'Antibes | 24 | 18 | 4 | 1,857 |
2 | AS Cannes | 22 | 18 | 4 | 1,542 |
3 | FC Sochaux | 22 | 18 | 5 | 1,29 |
4 | SO Montpellier | 21 | 18 | 6 | 1,028 |
5 | CA Paris | 20 | 18 | 6 | 1,027 |
6 | Stade rennais UC | 18 | 18 | 7 | 1,139 |
7 | SC Fives | 17 | 18 | 7 | 0,875 |
8 | Red Star Olympique | 14 | 18 | 8 | 1,31 |
9 | FC Metz | 13 | 18 | 10 | 0,49 |
10 | Olympique Alès | 9 | 18 | 11 | 0,51 |
- Résultat
L'Olympique d'Antibes est déclassé juste avant la finale. L'AS Cannes joue la finale contre l'Olympique lillois.
- Relégation
Évolution du classement
Clubs / Journées |
Journées en tête |
Journées relégable | ||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
9 |
10 |
11 |
12 |
13 |
14 |
15 |
16 |
17 |
18 |
|||
Olympique Alès | 10 | 7 | 9 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 10 | 0 | 17 |
Olympique d'Antibes | 4 | 4 | 3 | 2 | 1 | 2 | 1 | 1 | 2 | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 10 | 0 |
AS Cannes | 5 | 3 | 1 | 1 | 2 | 1 | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 3 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 6 | 0 |
SC Fives | 6 | 8 | 5 | 4 | 3 | 3 | 5 | 5 | 6 | 6 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 0 | 1 |
FC Metz | 8 | 10 | 10 | 9 | 8 | 6 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 8 | 8 | 8 | 9 | 9 | 9 | 0 | 17 |
SO Montpellier | 3 | 1 | 2 | 3 | 5 | 4 | 4 | 3 | 4 | 5 | 5 | 6 | 6 | 6 | 5 | 6 | 5 | 4 | 1 | 0 |
CA Paris | 1 | 6 | 6 | 8 | 9 | 8 | 7 | 6 | 5 | 7 | 6 | 4 | 4 | 5 | 6 | 4 | 4 | 5 | 1 | 3 |
Red Star Olympique | 7 | 9 | 7 | 6 | 4 | 7 | 6 | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 9 | 9 | 9 | 8 | 8 | 8 | 0 | 12 |
Stade rennais UC | 2 | 2 | 4 | 5 | 6 | 5 | 3 | 4 | 3 | 3 | 3 | 2 | 3 | 4 | 3 | 5 | 6 | 6 | 0 | 0 |
FC Sochaux | 9 | 5 | 8 | 7 | 7 | 9 | 8 | 7 | 7 | 4 | 4 | 5 | 5 | 3 | 4 | 3 | 3 | 3 | 0 | 4 |
Résultats
Résultats (▼dom., ►ext.) | OAn | ASC | FCSM | SOM | CAP | SRUC | SCF | RSO | FCM | OAl |
Olympique d'Antibes | 1-0 | 4-1 | 0-2 | 3-0 | 3-1 | 5-0 | 2-0 | 1-1 | 0-0 | |
AS Cannes | 3-0 | 1-1 | 3-0 | 2-2 | 3-0 | 5-5 | 2-1 | 0-1 | 2-0 | |
FC Sochaux | 1-3 | 2-1 | 2-3 | 1-3 | 2-1 | 6-4 | 1-1 | 5-0 | 5-2 | |
SO Montpellier | 2-1 | 1-2 | 2-0 | 3-4 | 1-0 | 4-2 | 1-1 | 7-3 | 2-0 | |
CA Paris | 2-3 | 1-1 | 3-5 | 2-2 | 3-1 | 1-2 | 2-2 | 2-1 | 2-1 | |
Stade rennais UC | 0-0 | 5-4 | 1-1 | 6-1 | 3-1 | 0-1 | 3-1 | 4-0 | 4-0 | |
SC Fives | 0-5 | 1-1 | 2-2 | 2-3 | 0-2 | 4-4 | 3-2 | 8-1 | 3-0 | |
Red Star Olympique | 2-3 | 1-1 | 0-1 | 4-0 | 3-4 | 6-2 | 0-1 | 2-2 | 5-0 | |
FC Metz | 3-2 | 0-2 | 0-3 | 2-1 | 2-3 | 1-2 | 0-0 | 1-7 | 4-0 | |
Olympique Alès | 3-3 | 2-4 | 0-1 | 2-2 | 2-1 | 4-4 | 7-4 | 0-0 | 2-3 |
- Légende des résultats
Finale
Finale | 4 - 3 | Stade olympique Yves-du-Manoir, Colombes | |||
Modèle:Date sport |
(2 - 0) | Spectateurs : 16 000 |
Statistiques
Meilleurs buteurs
Deux joueurs finissent meilleur buteur du championnat avec quinze buts : l'international français du Club français Robert Mercier et l'allemand Walter Kaiser, du Stade rennais UC. Le SC Fives, meilleure attaque du groupe B, place trois de ses joueurs dans les dix meilleurs buteurs : Robert Saint-Pé, André Cheuva et Ernest Libérati[14].
n° | Joueur | Club | Buts |
---|---|---|---|
1 | Robert Mercier | Club français | 15 |
. | Walter Kaiser | Stade rennais UC | 15 |
3 | Joseph Alcazar | Olympique de Marseille | 14 |
. | Pierre Fecchino | AS Cannes | 14 |
5 | Karl Klima | Olympique d'Antibes | 13 |
. | Renato Finamore | Red Star Olympique | 13 |
7 | Robert Saint-Pé | SC Fives | 12 |
. | Istvan Zavadsky | SO Montpellier | 12 |
. | Pierre Bertrand | Red Star Olympique | 12 |
10 | André Cheuva | SC Fives | 11 |
. | Ernest Libérati | SC Fives | 11 |
. | Julien Dominique | Stade rennais UC | 11 |
Aspects socio-économiques
L'épreuve est sponsorisée par le quotidien généraliste parisien Le Petit Parisien. La presse généraliste parisienne et provinciale assure une bonne couverture de cette saison inaugurale. Quelques rares matches sont diffusés à la radio, telle la finale du 14 mai 1933. Radio Paris, Le Poste Parisien et Radio PTT assurent la couverture du match en direct[15].
Notes et référence
Notes
Références
- Gilles Gauthey, Le football proessionnel français, 1961, p.18
- ibid
- Alfred Wahl et Pierre Lanfranchi, Les footballeurs professionnels des années trente à nos jours, Paris, Hachette, 1995, p. 61 (ISBN 2012350984)
- Gilles Gauthey, op. cit., p. 93
- Paul Hurseau et Jacques Verhaeghe, Olympique lillois, Sporting Club Fivois, Lille O.S.C., Joué-les-Tours, Alan Sutton, 1997, p. 19 (ISBN 2842530802)
- Claude Loire, Le Stade rennais, Rennes, Apogée, 1991, p. 160-161 (ISBN 290927540X)
- Coll., 100 ans de football en Alsace (vol. 2), Strasbourg, LAFA, 2002, p. 92 (ISBN 2911219139)
- François Dubois, Naissance et essor du football à Amiens, Amiens, Encrage, 1992, p. 156 (ISBN 2906389366)
- « France - List of Regional Champions 1919-1932 », sur rsssf.com, Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation
- « France - Trainers of First and Second Division Clubs », sur rsssf.com, Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation
- « Championnat de France 1932/1933 », sur om4ever.com
- Lemaire, p. 64b-64c
- Le Matin,N°17708 du 12 septembre 1933, p.4
- Lemaire, p. 136
- Le Petit Parisien, no 20529 du 14 mai 1933, p. 9, « Courrier des amateurs de TSF », sur gallica.bnf.fr.
Annexes
Bibliographie
- Eric Lemaire, Le guide français et international du football, Éditions de Vecchi, (ISBN 2-7328-6810-8)
- Gilles Gauthey, Le football professionnel français, 1961
- Alfred Wahl, Archives du football, Paris, Gallimard, 1989
- Alfred Wahl et Pierre Lanfranchi, Les footballeurs professionnels des années trente à nos jours, Paris, Hachette, 1995
- Arnaud Ramsay et Paul Dietschy, Ligue 1 : 80 ans de football professionnel, Paris, Solar, 2013
Liens externes
Articles connexes
- Championnat de France de football
- Coupe de France de football 1932-1933
- Football en France
- Ligue de football professionnel