Aller au contenu

Tönet, ihr Pauken! Erschallet, Trompeten!

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis BWV 214)

Cantate BWV 214
Tönet, ihr Pauken! Erschallet, Trompeten!
Titre français Résonnez, timbales ! Retentissez, trompettes !
Date de composition 1733
Texte original
Traduction de J-P. Grivois, note à note

Traduction française interlinéaire

Traduction française de M. Seiler
Effectif instrumental
Soli : S A T B
Trompettes I-III, timbales, flûte traversière I/II, hautbois I/II, violons I/II, alto, basse continue (avec orgue et basson)
Partition complète [PDF]

Partition Piano/Voix [PDF]
Informations et discographie (en)
Informations en français (fr)

Commentaires (en)
L'église de l'Université au XVIIe siècle, lithographie de Ernst Wilhelm Straßberger, ca. 1839.
Marie-Josèphe d'Autriche, Archiduchesse d'Autriche, Grande Électrice de saxe et Reine de Pologne, belle-sœur et arrière petite cousine de Auguste II de Pologne

Tönet, ihr Pauken! Erschallet, Trompeten! (Résonnez, timbales ! Retentissez, trompettes !) (BWV 214), est une cantate profane de Johann Sebastian Bach, composée à Leipzig en 1733.

Histoire et livret

[modifier | modifier le code]

Bach composa cette cantate pour le 34e anniversaire de Marie-Josèphe d'Autriche, femme d'Auguste III de Pologne, reine de Pologne et Grande Électrice de Saxe. Elle est également connue sous le titre « Glückwünschkantate zum Geburtstage der Königin ». Sa première représentation eut lieu le mardi dans l'église de l'Université de Leipzig avec pour titre Dramma per musica. Certaines parties de cette œuvre profane ont été retravaillées pour être intégrées dans l'Oratorio de Noël.

Dans cette œuvre en neuf parties, le poète - inconnu - fait chanter les louanges de la Reine par quatre déesses mythologiques.

Structure et instrumentation

[modifier | modifier le code]

La cantate est écrite pour trois trompettes, timbales, deux flûtes traversières, deux hautbois, deux violons, alto et basse continue (avec orgue et basson) avec quatre solistes :

Il y a neuf mouvements :

  1. chœur : Tonet, ihr pauken! Erschallet, trompeten!
  2. récitatif (ténor) : Heut' ist der Tag
  3. aria (soprano) : Blast die wohlgegriff'nen Floten
  4. récitatif (soprano) : Mein knallendes Metall
  5. aria (alto) : Fromme Musen! Meine Glieder!
  6. récitatif (alto) : Uns're Konigin im Lande, die der Himmel zu uns Sandte
  7. aria (basse) : Kron' und Preis gekronter Damen
  8. récitatif (basse) : So dringe in das weite Erdenrund
  9. chœur : Bluhet, ihr Linden in Sachsen, wie Cedern

Il s'agit d'une des nombreuses cantates de félicitations des années 1733-1744 qui, du fait que leur création était liée à un personnage précis et pour une occasion unique, étaient destinées à une seule représentation. Il est possible que Bach ait voulu conserver les parties les meilleures et celles qui lui semblaient importantes en les reprenant dans son Oratorio de Noël. Le texte « Tönet, ihr Pauken! Erschallet, Trompeten! » dans le chœur d'ouverture est impressionnant à cause de l'ordre de présentation prévu de ces instruments. Le transfert de cantate d'origine laïque à un moment précis du cycle de Noël de cantates sacrées ne posait pas de difficultés à l'époque baroque. L’œuvre est marquée conformément à l'occasion de joie et d'humeur festive et est de nos jours l'une des plus populaires cantates profanes de Bach.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Gilles Cantagrel, Les cantates de J.-S. Bach, Paris, Fayard, , 1665 p. (ISBN 978-2-213-64434-9)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]