Yon
Yon | |
L'Yon à La Roche-sur-Yon, en aval du barrage de Moulin Papon. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 55,7 km [1] |
Bassin collecteur | le Lay |
Débit moyen | 8 m3/s (La Roche-sur-Yon) |
Nombre de Strahler | 5 |
Régime | pluvial |
Cours | |
Source | source |
· Localisation | Saint-Martin-des-Noyers |
· Coordonnées | 46° 42′ 46″ N, 1° 14′ 47″ O |
Confluence | le Lay |
· Localisation | Le Champ-Saint-Père |
· Coordonnées | 46° 30′ 23″ N, 1° 17′ 29″ O |
Géographie | |
Pays traversés | ![]() |
Département | la Vendée |
Régions traversées | Pays de la Loire |
Sources : SANDRE:« N34-0300 », Géoportail | |
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L'Yon est une rivière française, affluent du Lay, le principal fleuve côtier du département de la Vendée, dans la région Pays de la Loire. Sa source se situe à Saint-Martin-des-Noyers.
Hydronymie[modifier | modifier le code]
Selon la tradition, l'hydronyme Yon porterait le nom d'un confesseur de la foi venu, sous le principat d'Aurélien dans la seconde moitié du IIIe siècle, se réfugier dans une grotte creusée à flanc de coteau, sur les bords de la rivière, au village de la Simbrandière, au sud et proche de La Roche-sur-Yon[2].
Géographie[modifier | modifier le code]
De 55,7 km de longueur[1], l'Yon prend sa source à la limite des communes de La Ferrière et de Saint-Martin-des-Noyers. Il traverse Dompierre-sur-Yon et entre dans la retenue d'eau de Moulin Papon, qui alimente la ville de La Roche-sur-Yon en eau potable.
La rivière se jette dans le Lay, dans la commune du Champ-Saint-Père, près du lieu-dit Noailles.
Communes et cantons traversés[modifier | modifier le code]
Dans le seul département de la Vendée, l'Yon traverse onze communes[1].
Bassin versant[modifier | modifier le code]
L'Yon traverse les trois zones hydrographiques N340, N341 et N342 pour 1 641 km2 de superficie totale[1].
Organisme gestionnaire[modifier | modifier le code]
Affluents[modifier | modifier le code]
Parmi les vingt-six affluents que le Sandre répertorie pour l'Yon[1], les trois plus longs sont :
- le Riot (également appelé ruisseau du Plessis et ruisseau des Astiers) en rive gauche avec 11,5 km[3] ;
- la Riaillée en rive gauche avec 12 km[4] ;
- l'Ornay en rive droite, 16,8 km[5].
L'Ornay a plusieurs sous-affluents notamment la Soivre[6] et le Vivier[7] qui ont eux-mêmes des affluents.
De ce fait, le rang de Strahler de l'Yon est de cinq.
Hydrologie[modifier | modifier le code]
- Le barrage et la retenue de Moulin Papon
-
Le barrage de Moulin Papon. -
Le plan d'eau.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Photo prise au bord de l'Yon
- Photo du barrage de Moulin Papon (qui n'est pas un lac mais bien une retenue d'eau !)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière l'Yon (N34-0300) » (consulté le )
- Joseph Bouet, La Roche-sur-Yon, Éditions S.A.E.P., , p. 12.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - le Riot (N3405400) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - la Riaillée (N3407400) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - l'Ornay (N3414000) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - la Soivre (N3418700) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - le Vivier (N3415900) » (consulté le ).