Utilisateur:Groupir !/Musée de l'Histoire de France

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

{{sfn|Gaehtgens|1984|p=}}

Pierre Lemoine, « Préface », in Gaehtgens 1984.

Musée de l'Histoire de France (Versailles)[modifier | modifier le code]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Versailles#Les_galeries_historiques_du_mus%C3%A9e

https://en.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_de_l%27Histoire_de_France_(Versailles)

Créer l'article « musée national des châteaux de Versailles et de Trianon » pour le musée au XXe siècle : BROUILLON (si utile que ça, finalement ?)

Articles crées : Tenture des Maisons Royales, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Introduction[modifier | modifier le code]

La dédicace « À toutes les gloires de la France. » sur le fronton de l'aile Gabriel, inscrite sous le règne de Louis-Philippe Ier, également sur le fronton du pavillon Dufour.

Le musée de l'Histoire de France est le musée célébrant l'histoire de France que devient le château de Versailles sous Louis-Philippe Ier, en 1837. Ancienne résidence royale abandonnée depuis 1789, le château désormais ouvert au public devient ainsi un musée dédié « à toutes les gloires de la France », qu'elles soient de l'Ancien Régime, de la Révolution, de l'Empire ou de la Restauration. Sont ouverts à la visite les vestiges de l'Ancien Régime comme les anciens appartements royaux, princiers, ou de la cour, des salons ou encore la galerie des Glaces, tandis que des pièces sont transformées pour exposer des tableaux et sculptures exaltant l'histoire de France.

Louis-Philippe : de nouvelles pièces sont aménagées par la destruction d'appartements pour créer ... Galerie des Batailles Salles des Croisades

Romantisme Historicisme

, inauguré en 1837.


déjà ouvert au public en tant que musée spécial de l'École française de 1797 à 1810

aile du Midi

complété par les régimes suivants, puis les transformations de Louis-Philippe sont ensuite décriées et certaines remises dans un état antérieur.

Si le terme de « musée de l'Histoire de France » est censé être le nom de l'ensemble du château rendu visitable, il est souvent utilisé de manière restreinte pour désigner seulement les ajouts de Louis-Philippe, aussi appelés « galeries historiques », pour les distinguer des authentiques lieux de vie, de travail ou d'apparat d'Ancien Régime du reste du château.

L'iconographie prolifique créée pour le musée a ensuite servi durablement à illustrer l'histoire de France, notamment dans les manuels scolaires de la République française.


Quelques jours plus tard, le , Louis-Philippe inaugure le château de Versailles, qu'il a fait restaurer depuis 1833 pour y installer un musée d'histoire dédié « à toutes les gloires de la France », et où, dans le cadre d'une politique de réconciliation nationale, les gloires militaires de la Révolution et de l'Empire, et même celles de la Restauration, voisinent avec celles de l'Ancien Régime.

UNIVERSALIS : "Louis-Philippe, soucieux de réconciliation nationale, fait de Versailles un musée historique dédié « à toutes les gloires de la France », depuis les croisades jusqu'à la Révolution et à l'Empire. Versailles devient ainsi un musée éclectique et historique, pour l'édification duquel on n'hésite pas à démolir des décors. La galerie des Batailles, réalisation de Fontaine et Nepveu (1836), composée de commandes de l'État ou de tableaux plus anciens, où s'alignent des toiles de Delacroix (Bataille à Taillebourg), de François Gérard (Austerlitz) ou d'Horace Vernet (Fontenoy), est le nouveau centre d'un château qui connaît un grand succès populaire et mondain. Dans la « salle de 1830 », Eugène Devéria a représenté le roi-citoyen prêtant serment. Les grandes familles suivent : les Noailles aménagent une galerie historique dans leur château de Maintenon. Mécénat et vie de cour revivent donc en ces lieux ; la comtesse de Boigne décrit dans ses Mémoires les fastes de l'inauguration : Louis-Philippe revêt un costume tiré des malles des comédiens-français et, pour un instant, le roi-citoyen, en perruque et rubans, ressemble à s'y méprendre au Louis XIV de Rigaud."

Histoire[modifier | modifier le code]

http://www.lescarnetsdeversailles.fr/2018/11/un-nouveau-dessein-pour-versailles/

http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/chateau/galeries-historiques

https://www.hisour.com/fr/museum-of-the-history-of-france-palace-of-versailles-38418/ (pas une source mais un résumé de tout)

Archives des musées nationaux, Château de Versailles et Trianon (série V et VT) : l'histoire détaillée du musée !

https://artcheologie.wordpress.com/2014/06/08/le-musee-de-lhistoire-de-france-a-versailles/

Actes du colloque 2019, introduction + https://histoire-image.org/etudes/allegorie-creation-musee-historique-versailles

Contexte[modifier | modifier le code]

L'ancienne résidence royale à l'abandon[modifier | modifier le code]

« Création du musée spécial de l'École française », sur chateauversailles.fr, Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles (consulté le ).

Le château de Versailles n'est plus occupé par la famille royale depuis son départ contraint pour Paris le 6 octobre 1789, lors de la Révolution française. L'ancienne résidence royale est vidée de son mobilier et ses œuvres, par le départ de la cour et les pillages, puis le transfert des collections restantes et la vente aux enchères d'une partie du mobilier.

Il est quelque temps dépôt central du département de Seine-et-Oise pour les œuvres d'art pillées chez les nobles émigrés[1]. En 1795, il devient un « muséum » (confirmé par Bonaparte en 1799)[1] ; le 18 avril 1796, il prend le nom de musée central des arts, puis en 1797 de musée spécial de l'École française, abritant 350 chefs-d'œuvre, dont de Nicolas Poussin, alors que le musée du Louvre présente les collections de Hollande et des Pays-Bas

Muséum de l'École française. Versailles sur data.bnf.fr.

https://www.academia.edu/31580612/BLANC_F_A_Le_Mus%C3%A9e_sp%C3%A9cial_de_lEcole_fran%C3%A7aise_1797_1815_in_Revue_du_Ch%C3%A2teau_de_Versailles_n_24

https://www.chateauversailles-recherche.fr/francais/ressources-documentaires/corpus-electroniques/corpus-raisonnes/descriptions-guides-et-ouvrages/descriptions-et-guides-de.html

name="LandgrafLHistoire" Éric Landgraf, « Louis-Philippe fait son histoire de France », L'Histoire n°453, novembre 2018, p. 78-83.


Louis XVIII, au début de son règne, puis Charles X désirent réinvestir le château de sa fonction originelle[2],[note 1].

Versailles ne redevient pas une résidence royale, à la fois à cause des importants travaux que cela nécessiterait et surtout pour le symbole qui aurait provoqué l'ire de la bourgeoisie libérale attachée à la Révolution[4],[3].

La transformation la plus notable est l'élévation du pavillon Dufour, pendant de l'aile Gabriel, afin de donner l'aspect symétrique à la façade prévu par Ange-Jacques Gabriel au siècle précédent[2].

Sous la Restauration, le château ne sert finalement qu'à héberger quelques anciens émigrés[3].

Liste civile


L'immense château est un poids pour les autorités politiques[4]. Les restaurations ne peuvent être que minimes puisque l'édifice n'a pas de destination précise[5]. Sans volonté déterminée, le château est condamné à l'abandon ou à une probable vente indigne de son prestige[5]. Le projet de Louis-Philippe, s'il repose sur de nombreuses destructions intérieures, permet ainsi de sauver l'état général du château et lui éviter la ruine ou la défiguration[5].

Desseins politiques de Louis-Philippe, roi des Français[modifier | modifier le code]

Louis-Philippe, duc d'Orléans, nommé lieutenant général du Royaume, arrive à l'hôtel de ville de Paris, épisode final des « Trois Glorieuses », copie du tableau de Charles-Philippe Larivière peint en 1836 pour la salle de 1830.

À la faveur de la révolution de Juillet, les « Trois Glorieuses », en juillet 1830, qui renverse le roi de France Charles X, Louis-Philippe d'Orléans, duc d'Orléans et premier prince du sang, devient « roi des Français » sous le nom de Louis-Philippe Ier[6]. Le nouveau régime, la monarchie de Juillet, est une monarchie constitutionnelle plus libérale, avec à sa tête une nouvelle branche de la famille royale, descendante de Louis XIII.

promesse de la paix, après un difficile enchaînement de régimes politiques en quarante ans

réconciliation nationale

https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/louis-philippe-14 : réconciliation artificielle du trône et du peuple / apologie de la Révolution et du premier Empire / mettre en place tous les tableaux commandés par Napoléon / réconciliation mémorielle / Louis-Philippe n'est pas un passionné de peinture mais du sujet qu'elle transmet

goût pour la peinture historique et grande collection


mise en place de la Liste civile de Louis-Philippe Ier

débats autour du montant de la Liste et de l'intendance la gérant

idée de création du musée

L'idée lui serait venue, selon l'architecte Pierre Fontaine, lors d'une visite à l'hôtel des Invalides, où il découvrit entassés sans soin de nombreux tableaux de généraux et de maréchaux[a].

annonce dans le Journal des débats


name="LandgrafLHistoire" Éric Landgraf, « Louis-Philippe fait son histoire de France », L'Histoire n°453, novembre 2018, p. 78-83.

Louis-Philippe Ier, roi des Français (le roi est représenté à l'entrée de la galerie des Batailles qu'il a fait aménager au château de Versailles).

http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/grands-personnages/louis-philippe-ier#le-roi-des-fran%C3%A7ais

Le roi Louis-Philippe entouré de ses cinq fils sortant par la grille d'honneur du château de Versailles après avoir passé une revue militaire dans les cours, 10 juin 1837 : aile Gabriel avec l'inscription et nouvelle statue de Louis XIV


Eric Landgraf, Le chantier du château de Versailles de 1830 à 1848, thèse

Liste civile de Louis-Philippe Ier

Un monument consacré « à toutes les gloires de la France »[modifier | modifier le code]

la section sur Louis-Philippe concerne son avènement et son idéologie / cette section aborde les premières idées et principes majeurs du musée

Transformations du château[modifier | modifier le code]

visites régulières du roi

https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/ch%C3%A2teau_de_Versailles/148666

dans les années 1860, Édouard Baldus, frontons et statue (améliorer l'image)
Tourelle de Nepveu

établi à l’emplacement d’anciens appartements princiers (aile sud) et de courtisans (aile nord)


escalier des Princes : voûte d’origine a été remplacée sous Louis-Philippe par un plafond à caissons. (dossier de presse)


aménagement de la cour Royale et d'honneur : « 1835-1837 / En 1836, l’architecte Frédéric Nepveu réinstalle les deux groupes monumentaux de « la Paix » et de « l’Abondance » sur les dés d’angle de la clôture de la Grille d’Honneur sur la place d’Armes. La même année, il érige la statue de Louis XIV, approximativement au droit de l’ancienne Grille Royale. Pour ce faire Nepveu réemploi un cheval fondu par Pierre Cartellier et fait exécuter le cavalier par le sculpteur Louis Petitot. La statue équestre de Louis XIV est actuellement en restauration et sera remontée à l’automne en un nouvel emplacement. L’ensemble de cette opération bénéficie d’un mécénat de la Française des Jeux. Au cours de la même campagne, Frédéric Nepveu entreprend le décaissement systématique du sol des cours (qui se trouve rabaissé de 40 à 60 cm) dans le but de rendre les appartements de plain-pied avec les cours côté ville » (http://www.2bdm.fr/fileadmin/media/projets/grille-royale/Versailles_Grille_Royale_-_2BDM_restauration_-_Dossier_de_presse.pdf)
« Restitution de la grille royale du château de Versailles » [PDF], château de Versailles, (consulté le ).


« Transformation des cours par Louis-Philippe Entre 1835 et 1837, Louis-Philippe fit réaménager les cours : le niveau des trois cours (cour de Marbre, Cour royale et cour d’Honneur) fut abaissé, des « statues colossales » furent placées sur le pourtour de la cour d’Honneur et, à l’emplacement des grilles de Le Vau et Mansart, entre la cour d’Honneur et la cour de Marbre, fut installée la statue équestre de Louis XIV, achevée à la mi-juin 1836. La Cour royale fut décaissée de 51 centimètres en moyenne du côté de la cour de Marbre et de 42 centimètres du côté de la cour d’Honneur.

Le projet de restituer les anciens niveaux existe depuis 1957, mais il ne reçut un début d’exécution que vingt ans plus tard, sur les fonds de la loi-programme votée en 1978. La cour de Marbre fut rehaussée et redallée de marbre en 1981. En 1983, la moitié de la Cour royale fut rehaussée dans la continuité, jusqu’aux passages vers le parc. Il fallut ensuite attendre 2006 pour que l’opération soit reprise et achevée.[7] »

http://www.sculpturesversailles.fr/html/5b/plans/nindex-intro010102.htm : lanterne ou tourelle, construite par Nepveu (pour l'attique de ?), à l'angle sud-ouest de la Cour royale, et détruite en 1897.

Création artistique[modifier | modifier le code]

moulures de toutes les effigies disponibles de personnages : https://francearchives.fr/fr/facomponent/c4e7f33f4b1da45a3b0c3b502e89c202b1d4952d

copies de tableaux

tableaux de peu de valeur artistique

peinture historiciste Peinture d'histoire

Aménagements du château[modifier | modifier le code]

Les travaux cessent

krach de 1847

Destructions, transformations et constructions[modifier | modifier le code]

Le contenu de l'aile du Nord n'est décidé que tardivement[b]. Ce n'est qu'en 1836 que Louis-Philippe le fixe, en lançant l'aménagement de cinq salles consacrées aux Croisades au rez-de-chaussée, du côté de la rue des Réservoirs, et au premier étage trois galeries couverte par des verrières[b]. Pour accéder aux galeries de l'étage, un escalier d'honneur est construit dans le corps de bâtiment qui sépare les deux cours de l'aile du Nord[b].

En 1840, Louis-Philippe demande l'établissement de salles de musée dans l'attique de la partie sud du corps central, au dessus du Grand Appartement de la Reine[b]. Un escalier est construit d'août 1841 à octobre 1842 dans le prolongement de l'escalier de la Reine, avec un décor de stuc marbre néo-Louis XIV, pour l'accès à ce nouvel espace, désigné comme l'attique Chimay[b].


Pas de transformations dans la Salle des Gardes de la Reine (La restauration de la Salle des Gardes de la Reine, par Frédéric Didier)


Aucun aménagement n'est envisagé dans les Grande et Petite Écurie, situées de part et d'autre de la place d'Armes, car elles sont occupées par l'armée[8].

Rassemblement d'œuvres et création artistique[modifier | modifier le code]

Les sources iconographiques des peintures à sujet médiéval du musée de l’Histoire de France de Versailles

Louis-Félix Amiel

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:History_paintings_in_the_Mus%C3%A9e_national_du_Ch%C3%A2teau_de_Versailles

Louis XI lugardon.JPG

Inauguration[modifier | modifier le code]

Auguste Vinchon, statue par Marie d'Orléans (1813-1839) http://histoire-image.org/fr/comment/reply/5631

http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/grandes-dates/inauguration-galeries-historiques

https://books.google.fr/books?id=-sqBDwAAQBAJ&pg=PT176&lpg=PT176&dq=lampes+Carcel+chateau+de+pau&source=bl&ots=SfxvNTm6nu&sig=ACfU3U1VAWb77X1v6MfiCjPXdbdxn-I4Vw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj_8IqIu6bsAhWDAmMBHRpTAhUQ6AEwEHoECAkQAg#v=onepage&q=lampes%20Carcel%20chateau%20de%20pau&f=false

https://histoire-image.org/fr/etudes/louis-philippe-inaugure-galerie-batailles

Louis-Philippe Ier réside au Grand Trianon à l'approche de l'inauguration (https://journals.openedition.org/lha/645#bodyftn12)


Isabelle Chave et Éric Landgraf, « La transformation du château de Versailles par Louis-Philippe (1833-1847) en coulisses : les rapports des visites royales de l’architecte Frédéric Nepveu », Livraisons de l'histoire de l'architecture [En ligne], 32 | 2016, mis en ligne le 31 décembre 2018, consulté le 03 octobre 2020. URL : http://journals.openedition.org/lha/645 ; DOI : https://doi.org/10.4000/lha.645


Au détour de son roman Une ténébreuse affaire (1841), Honoré de Balzac raille l'entreprise en parlant de « l'hôpital des gloires de la France »[9].

Après la chute de Louis-Philippe[modifier | modifier le code]

http://www.lescarnetsdeversailles.fr/2019/01/louis-philippe-un-echec-politique/

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63811298/f18.image : musée impérial de Versailles

http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/grands-personnages/napoleon-iii

« Les aménagements définitifs ainsi qu'un premier catalogue sont réalisés sous Napoléon III. En 1870 et 1871, l'activité du musée est suspendue, à cause de l'occupation prussienne et de la Commune de Paris qui voit l'installation de l'assemblée nationale et des ministères à Versailles. Il faudra attendre 1879 pour voir le départ des derniers organes étatiques, notamment le Sénat, à Paris. Devenu conservateur du château en 1892, Pierre de Nolhac redéploie les collections dans les nouveaux espaces. Cette action est poursuivie par ses successeurs et de nombreux ensembles chronologiques sont ouverts : salles du XVIIème siècle (1970) ; salles du XVIIIème siècle (1970 et 1985) ; salles Empire (1958 et 1970) ; salles 1814-1919 (années 1980). »

IIe République, Second Empire et IIIe République[modifier | modifier le code]

les images du guide de 1852 : Versailles : palais, musée, jardins

Napoléon III

Napoléon III crée à son tour un musée de l'Histoire de France aux Archives nationales, dans les hôtels particuliers de Rohan et de Soubise[10].


Eudore Soulié

https://www.youtube.com/watch?v=slP-3exjtEM : les frontons "à toutes les gloires de la France", la statue équestre, le drapeau français tricolore, une série de statues dans la cour (disparues depuis)

tout ce qu'il se passe sous le second Empire : Catherine Granger, L'empereur et les arts : La liste civile de Napoléon III, École nationale des chartes, , 866 p. (ISBN 978-2-900791-71-4, lire en ligne), p. 349


Le tableau Fête du centenaire des États-généraux au bassin de Neptune, le 5 mai 1889, peint par Alfred Roll pour remplacer Le Sacre de Napoléon de David pris par le Louvre en 1889.

https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/40-echos-du-patrimoine/599-restauration-versaillaise.html

En 1889, la salle du Sacre est privée de son sujet essentiel, Le Sacre de Napoléon de David, accaparé par le musée du Louvre. Pour combler le vide est commandée une œuvre de même dimension figurant le centenaire des États-généraux que vient de fêter le président Sadi Carnot à Versailles, peinte par Alfred Roll et mise en place en 1894. La salle du Sacre retrouve un aspect plus approprié lorsque une seconde version du Sacre, réalisée de 1808 à 1822 par David et son élève Georges Rouget, est achetée par l'État pour Versailles et installée en 1948. La Fête du Centenaire des Etats-Généraux de 1789 est depuis remisée.

Fête du Centenaire des Etats Généraux au bassin de Neptune, le 5 mai 1889

Sacre de Napoléon et couronnement de Joséphine à Notre-Dame de Paris, 2 décembre 1804

Les ajouts de peintures d'histoire au musée de l'Histoire de France s'arrêtent à la période de la Première Guerre mondiale lorsqu'en 1939 Gaston Brière fait rentrer ce conflit au musée en intégrant dans les collections du musée un seul tableau, la dernière peinture d'histoire du musée : Aux Éparges, soldats français enterrant leurs camarades au clair de lune, 1915 de Georges Paul Leroux, épisode de la bataille des Éparges, présenté au Salon des artistes français de 1939. « Dessine-moi une guerre » Genèse et transformation d’une iconographie de la « guerre » au XIXe siècle

Cependant : Le reprise du fort de Douaumont, par Dominique Charles Fouqueray (1872-1956). Esquisse du tableau commandé par l’État en 1923, à la demande de l’Union nationale des Combattants, pour le musée de Versailles et aujourd’hui perdu. Inv. : 08856 C1 ; Eb 875. Huile sur toile, H. 0.600 m x L. 0.730 m. © Paris - Musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais 06-519395 (https://musee-armee.fr/fileadmin/user_upload/Documents/CERMA_extraits/MA_extrait-cerma-1-lacaille.pdf, p. 47)

un tableau au destin flou, considéré comme perdu

Rétablissements d'états antérieurs[modifier | modifier le code]

Eudore Soulié, premier conservateur du château de Versailles, premières critiques et indications données[9].

Grands Appartements, galerie des Glaces, chapelle royale et autres lieux où pourrait être restitué l'esprit d'une résidence royale sous l'Ancien Régime. En ce sens, la notice que lui consacre aujourd'hui l'Institut national d'histoire de l'art souligne qu', premier d'une longue lignée de conservateurs, préfigure ce que réaliseront ses successeurs tels Pierre de Nolhac, Gaston Brière et Gérald Van der Kemp

Catherine Granger, L'empereur et les arts : La liste civile de Napoléon III, École nationale des chartes, , 866 p. (ISBN 978-2-900791-71-4, lire en ligne), p. 349


dans un mouvement plus large de dépréciation du patrimoine du XIXe siècle

À partir de Pierre de Nolhac

https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/pdfIR.action?irId=FRAN_IR_053985 : création de nouvelles salles de peintures d'histoire, salles consacrées à la Révolution, au Consulat et à l'Empire (1906) et une salle consacrée aux souvenirs de l'intervention française dans la guerre de l'Indépendance Américaine (salle de l'Indépendance américaine, 1919)


« Que de profanations furent accomplies ! Que de vandalismes inutiles, que de sacrifices inintelligents de l’art ancien à des appropriations parfois malheureuses! D’ad¬ mirables pièces d’art décoratif, éparses dans les appartements supprimés, furent mutilées sans scrupule et dispersées avec insouciance, comme l’avàit été, pendant les ventes révolutionnaires, le somptueux mobilier du Château. Cette irréparable perte est chaque jour sentie avec plus de force, à mesure que grandissent le respect et l’amour des arts du passé. On est porté à être sévère pour Louis-Philippe, de qui ce fut l’œuvre personnelle, et c’est à peine une excuse pour lui d’avoir partagé le goût à peu près général de son temps. Il n’a fait cependant que mettre en pratique le dédain que le plus grand nombre professait alors pour cet art du dix-huitième siècle, dont les appartements de Versailles étaient remplis. Pour être juste envers tout le monde, il faut réfléchir que ce grand château inhabité, où la royauté du droit nouveau ne pouvait songer à paraître, allait être voué, dans un siècle utilitaire, à des usages destructeurs et peut-être déshonorants. Si Louis-Philippe a fait à Versailles un mal à jamais déplo¬ rable, il 1 a sauvé sûrement de malheurs pires; il en a assuré la conservation au pays, de la seule façon qui en fût digne, par la noble et immuable fonction de musée national. »

— Pierre de Nolhac, La création de Versailles, 1901, p. 13 (https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/La_cr%C3%A9ation_de_Versailles_%28IA_gri_33125010754923%29.pdf)


perspective suivie jusqu'à nos jours : l'état de 1789, voire « octobre 1789 » :

« La pensée d’histoire qui s’impose à tout visiteur un peu averti doit servir à diriger les travaux qui restent à faire. C’est que Versailles a cessé d’exister, en tant qu’œuvre d’art vivante, à partir de 1789. Rien n’aurait pu être plus intéressant pour nous que de l’avoir aujourd’hui exactement conservé tel que la Révolution l’a trouvé. Tout ce qui est antérieur à cette date, et n’a pas subi l’outrage des restaurations, garde un charme particulier et demande un respect que les parties modernes ne méritent point. Celles-ci peuvent être reprises et rectifiées sans scrupule; il faut hésiter longtemps avant de toucher à celles qu’un autre temps a conçues et qu’ont exécutées des mains expertes, dont les habitudes techniques sont perdues. Les artistes anciens se détruisaient les uns les autres par un droit que leur don de création leur conférait. Les boiseries de Verberckt remplaçant celles de Du Goulon jetées au grenier rappellent le sort des fresques de Piero dei Franceschi, dans les Chambres où Raphaël les a recouvertes sans pitié. Les ordres du maître qu’on servait étaient alors naturellement inspirés par le renouvellement continu du goût; et c’était grâce à des sacrifices, souvent bien cruels, que l’art che¬ minait sans se fixer en formules. Non seulement nous avons perdu ce droit de remplacer une œuvre par une autre, mais nous ne devons même plus refaire celles qui ont disparu. »

— Pierre de Nolhac, La création de Versailles, 1901, p.14-15 (https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/La_cr%C3%A9ation_de_Versailles_%28IA_gri_33125010754923%29.pdf)

Pierre de Nolhac retire toutes les œuvres commandés sous Louis-Philippe pour ne garder que les tableaux des régimes antérieurs (https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/louis-philippe-14 / https://books.google.fr/books?id=2s52DwAAQBAJ&pg=PT206&lpg=PT206&dq=pierre+de+nolhac+bon+grain+de+l%27ivraie&source=bl&ots=ScaxKt3ay-&sig=ACfU3U3ZHoLpQCXhLbrj4UY-WwFqYMrTkA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj36-Cw6sHsAhWOyYUKHQ7QAl0Q6AEwA3oECAYQAg#v=onepage&q=pierre%20de%20nolhac%20bon%20grain%20de%20l'ivraie&f=false)

« (http://www.philippecachau.fr/blog/billets-2018/louis-philippe-a-versailles-c-est-aussi-trianon-et-la-cathedrale-saint-louis.html) Longtemps, en effet, depuis Pierre de Nolhac (1859-1936), conservateur du château de 1892 à 1919, ce musée français demeura honni de la conservation du château. Seul l’Ancien Régime retenait toute son attention. Plus généralement, hormis, l’ère napoléonienne au Grand Trianon, le XIXe siècle était proscrit suivant le goût général du XXe siècle. Les choses évoluèrent quelque peu à partir des années 1970-1980 quand, suite à la loi programme de 1978, on décida de conserver le musée de l’Histoire de France – établi à l’emplacement d’anciens appartements princiers (aile sud) et de courtisans (aile nord) – dans les ailes et de rétablir l’état Ancien Régime au 6 octobre 1789, départ de la cour, dans le corps central. […] Demeurées invisibles depuis des décennies, ces salles servirent tour à tour de réserves puis de lieux d’exposition. »

  • Fabien Oppermann, « Le remeublement du château de Versailles au XXe siècle, entre action scientifique et manœuvres politiques », Bibliothèque de l'École des chartes, nos 170-1,‎ , p. 209-232 (lire en ligne, consulté le ).


http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/chateau/galerie-histoire-chateau

https://books.google.fr/books?id=2s52DwAAQBAJ&lpg=PP1&hl=fr&pg=PT201#v=onepage&q&f=false : salle du Sacre après le départ du tableau au Louvre, de même la salle des Croisades orpheline de l’Entrée des Croisés à Constantinople

Appartement des bains du château de Versailles http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/chateau/appartements-filles-louis-xv / https://www.persee.fr/doc/versa_1285-8412_2014_num_17_1_940

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3414455d/f1.planchecontact# : catalogue détaillé avec les plans et des reproductions de tableaux, notamment ceux ajoutés par la IIIe République


le centenaire de l'ouverture du musée est célébré par une exposition Gaston Brière : Deux siècles de l'histoire de France : 1589-1789, catalogue de l'exposition organisée pour le centenaire du musée de Versailles (1837-1937), 146 p., Versailles, Musée de Versailles, Château de Versailles, 1937 À la même époque que l'exposition universelle de 1937

http://www.connaissancesdeversailles.org/t8689-centenaire-du-musee-de-versailles-1837-1937

http://chateauversailles-recherche.fr/francais/colloques-et-journees-d-etudes/archives-1996-2019/colloques-et-journees-d-etudes-2019/les-galeries-historiques-de-versailles-au-xixe-siecle-origine-organisation

Durant la « sauvegarde de Versailles », période d'importantes rénovations dans les années 1950, l'Opéra royal est rétabli dans son aspect du XVIIe siècle, effaçant les modifications de Louis-Philippe et de l'installation du Sénat sous la IIIe République, en remaniant notamment la toiture et la couleur des décorations[11].


Grands Appartements, galerie des Glaces, chapelle royale et autres lieux où pourrait être restitué l'esprit d'une résidence royale sous l'Ancien Régime. En ce sens, la notice que lui consacre aujourd'hui l'Institut national d'histoire de l'art souligne qu'Eudore Soulié, premier d'une longue lignée de conservateurs, préfigure ce que réaliseront ses successeurs tels Pierre de Nolhac, Gaston Brière et Gérald Van der Kemp


Charles Mauricheau-Beaupré, conservateur dans les années 1940, [12]

travaux de la loi-programme sur les musées (juillet 1978)

  • Yves Mourousi, Inauguration de la restauration de la chambre du roi, plateau invités dont Gérald van der Kemp (réalisation : journal télévisé), 10 min 20 s, TF1, [13].

destruction des modifications de Louis-Philippe dans le corps central

Néanmoins, « VDK » poursuit le projet d'un musée de l'Histoire de France en créant onze nouvelles salles consacrées à l'épopée napoléonienne, à la décoration néo-Empire, dans l'attique Chimay, au-dessus du Grand Appartement de la Reine[11]. + réorganisation scientifique, dans l'ordre chronologique des collections de peintures des attiques.


Dans un guide publié en 1985, écrit par Van der Kemp, Simone Hoog (conservateur en chef des sculptures et des jardins) et Daniel Meyer (conservateur en chef du mobilier, des textiles et des objets d'art), sont évoqués les principaux aménagements du XIXe siècle restants à abattre, pour s'approcher de l'état de 1789[14] :

« Depuis un certain nombre d'années, on s'efforce de restituer à ces cours, dans la mesure du possible, l'aspect d'autrefois. En 1980, la cour de Marbre a été remise à son niveau d’origine, permettant de la revêtir d’un pavement, relativement proche de celui du XVIIe siècle. On peut espérer voir plus tard retirer la statue équestre de Louis XIV, puis remettre les grilles qui séparaient la cour d'Honneur de la cour royale. Ainsi la hiérarchie des trois cours serait rétablie. »

— Guide Versailles, le château, les jardins et Trianon, visite complète, éditions d'Art Lys, 1985.

  • Restaurations de la loi-programme de 1978

La douzième salle des Maréchaux (salle no 56) : retrouve le volume de l'ancien vestibule de l'appartement des Bains de Louis XIV, décloisonnement de trois pièces des appartements de Mesdames (cabinet intérieur de Madame Victoire, bibliothèque de Madame Victoire, cabinet intérieur de Madame Adélaïde)

Pierre de Nolhac, La création de Versailles, 1901, p.107 : « Le vestibule (aujourd’hui salle 56) ouvrait sur la cour intérieure. Les huit colonnes doriques qui en soutenaient le plafond ont été remises au jour, lors des travaux de Louis-Philippe pour le Musée, après avoir longtemps disparu dans des cloisons. »

La seconde salle des Guerriers célèbres n'est pas rétablies dans son état d'antichambres de Madame Adélaïde, mais dans celui antérieur et décloisonné : la salle des Hoquetons (http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/chateau/appartements-filles-louis-xv#la-salle-des-hoquetons)

http://www.chateauversailles.fr/resources/pdf/fr/public-spe/appts_dauphin_mesdames.pdf

(salle 52) La première antichambre de Madame Victoire, ancienne huitième salle des Maréchaux, n'est pas rétabli dans son état de 1789 et laissée dans une apparence anhistorique


Attentat du château de Versailles

Signe de cette désaffection pour le XIXe siècle, la réserve des sculptures de cette époque offre des conditions de conservation déplorables, laissant les œuvres crées ou réunies pour le musée se dégrader[15].

  • Travaux du « Grand Versailles »

Au XXIe siècle, la statue équestre de Louis XIV installée en ... dans la cour d'honneur, entre le pavillon Dufour et l'aile Gabriel, est déplacé ...m en avant sur la place d'Armes, pour laisser place à la nouvelle grille royale.

Articles de La Tribune de l'Art :

ouverture à la visite de l'ensemble des salles restantes :

« Tous les aménagements qu’a subi le château de Versailles à partir de la fin du XIXe siècle ont perturbé la logique du Musée de l’ Histoire de France. Quelque soit le travail de cohérence qu’on pourra faire pour mieux ordonnancer ses collections et les rendre plus compréhensibles, il y aura toujours des éléments qui resteront isolés. La salle des Etats Généraux par exemple ou les salles des croisades ou les salles d’Afrique qui échapperont toujours à un circuit cohérent. Le schéma vers lequel on se dirigerait serait le suivant : dans l’Aile Nord, l’histoire du château de Versailles y compris la conception du musée de l’ histoire de France et l’Ancien Régime, dans l’Aile du midi, la révolution, l’Empire, la monarchie de juillet et l’évocation, autour de la Galerie des Batailles de la tentative de reconstitution d’une iconographie de l’histoire de France, de Mérovée aux Valois. Ainsi Versailles retrouvera l’une de ses dimensions essentielles, trop souvent occultée, trop souvent négligée, trop souvent oubliée. »

— Jean-Jacques Aillagon, président de l'Établissement public du musée et du domaine national de Versailles, 2008[16].

Vers une réhabilitation[modifier | modifier le code]

« Jusque dans les années 1970, Versailles a fait l’objet d’un relatif mépris de la part de l’historiographie qui lui a, d’une certaine manière, refusé le statut d’objet épistémologie. Le musée fit néanmoins l’objet de quelques travaux, dont ceux de Pierre Francastel3. À partir des années 1970, trois historiens renouvellent complètement l’historiographie du musée : tout d’abord Jean-Pierre Babelon qui organise, en 1974, l’exposition « Louis-Philippe. L’homme et le roi » aux Archives nationales et suscite de nouvelles études sur la personnalité de Louis-Philippe au moyen d’archives inédites, des lettres perdues après sa mort et ensuite retrouvées sur le marché4. Au cours de la même période, Claire Constans entreprend, majoritairement sous la forme d’articles, de retracer l’histoire de la création des grands ensembles muséographiques du musée, de certaines commandes, de l’inauguration des salles, etc.5. Enfin, Thomas Gaehtgens publie, en 1984, un ouvrage fondamental sur la galerie des Batailles en rappelant le passage du château au musée avec une étude approfondie de la galerie du chantier à sa réception critique6. Après ces travaux de nombreuses thèses se concentrent sur deux aspects du musée historique : le chantier et les intentions politiques. De plus, le Centre de recherche de Versailles a lancé, depuis une plusieurs années, un programme de recherche sur le musée historique ; chaque année, des masters de l’École du Louvre sont produits sur le musée Louis-Philippe. La bibliographie était donc assez dense, et tout l’enjeu était de s’approprier cette matière puis de produire un travail original. »

— https://chartes.hypotheses.org/5475 Entretien avec Marion Lavaux,LE MUSÉE HISTORIQUE DE LOUIS-PHILIPPE : GENÈSE ET TRANSFORMATION D’UN MUSÉE DU XIXE SIÈCLE



colloque « L'histoire au musée » les 10, 11 et 12 décembre 1998[17] (programme / http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/ressources/histoire-au-musee / https://www.decitre.fr/livres/l-histoire-au-musee-9782742747719.html / https://www.actes-sud.fr/node/11993)


Si le projet du « Grand Versailles » provoque la destruction d'aménagements de Louis-Philippe, il annonce aussi la mise en valeur des salles restantes du musée de l'Histoire de France et...

tribune de l'art : célèbre trop le Versailles de Louis XIV

site : https://www.latribunedelart.com/mise-en-ligne-du-site-dedie-au-musee-de-l-histoire-de-france

Toutes les collections ont été regroupées dans l'aile du Midi dans le cadre de travaux de rénovation très importants [18].

colloques : http://www.connaissancesdeversailles.org/t8156-quel-musee-dhistoire-pour-versailles-au-xxie-siecle

http://www.connaissancesdeversailles.org/t8877-les-galeries-historiques-de-versailles-au-xixe-siecle

troisième phase du « Grand Versailles » pour 2022

L'exposition Louis-Philippe et Versailles

Lustres du château de Pau pour les salles des Croisades, qui avaient été commandés pour ces salles mais vite transféré au château de Pau qui avait besoin d'être remeublé (https://www.youtube.com/watch?v=slP-3exjtEM)

Galeries de pierre basses remises dans leurs décorations d'époque, avec leurs luminaires

Grand-Trianon remis sous son état Louis-Philippe

Le décor Palais de marbre rehaussé d'or de Pierre-Luc-Charles Ciceri crée pour l'Opéra royal du château de Versailles à l'occasion de l'inauguration du musée en 1837, puis en partie détruit. Recrée en 2018 pour l'exposition « Louis-Philippe et Versailles ».

http://www.lescarnetsdeversailles.fr/2018/10/decors-inedits/ / https://vimeo.com/groups/501070/videos/367007140 / https://www.adrien-dauvillier.com/portfolio/palais-de-marbre/ : l'Opéra royal du château de Versailles


Programme de recherche à partir de 2019, dont une base de données des œuvres exposées entre 1837 et 1892.

Soutenance de deux thèses centrées sur le musée :

d'autres ouvrages : https://journals.openedition.org/crcv/22153#bibliography

Configuration de 1837 à 18..[modifier | modifier le code]

Des numéros sont attribués à chaque pièce du château, à l'ouverture du musée en 1837, et sont utilisés dans les guides ou la littérature jusqu'aux travaux de reconstitutions des appartements princiers à la fin du XXe siècle[19]. Eudore Soulié s'est fondé dessus pour établir son catalogue des collections de Versailles sous le Second Empire[19].

3286 oeuvres exposées d'après le guide de Hingray 1937 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6422895k/f11.item, https://www.chateauversailles-recherche.fr/francais/ressources-documentaires/corpus-electroniques/corpus-raisonnes/descriptions-guides-et-ouvrages/descriptions-et-guides-de.html)

L'itinéraire à suivre pour visiter le musée-château, dans le guide Indicateur du palais et du musée de Versailles en 1837.

[20] :

« [On entre par la cour des Princes puis] dans le palais par le porche de l'escalier des Princes. On parcourt la suite des salles situées en enfilade au rez-de-chaussée sur le jardin, et consacrées aux campagnes de Napoléon. Parvenu à la salle de Marengo, qui la termine, on revient par la galerie des Statues à l'escalier des Princes, que l'on monte. Au haut de cet escalier se trouve l'entrée de la grande galerie des Batailles, que l'on parcourt jusqu'à la salle de 1830, qui la suit. On revient par la galerie des Statues, située au même étage, à l'escalier du pavillon d'Orléans, par où l'on arrive à la galerie en attique renfermant les portraits modernes. Parvenu à son extrémité, on revient sur ses pas et l'on redescend, par le même escalier, au palier du premier étage de celui des Princes. On entre dans la salle de 1792, d'où l'on passe à droite dans les appartements de l'aile vieille, consacrée aux gouaches des campagnes de Napoléon. Revenu à la salle de 1792, on parcourt les quatre salles suivantes, qui contiennent les tableaux des campagnes de 1793, 94 et 95, et l'on arrive au vestibule de l'escalier de Marbre, où se trouve l'entrée des appartements particuliers du roi.

Après en avoir traversé les première et deuxième pièces, on arrive dans celle dite l'Œil-de-Bœuf. On arrive ensuite à la salle du lit de Louis XIV, au cabinet du roi, et à la salle de Louis XV, d'où l'on revient sur ses pas jusqu'à l'escalier de marbre, que l'on descend. On traverse la cour Royale pour aller au vestibule Gabriel, où l'on monte l'escalier qui conduit à la salle des Croisades, et enfin à celle des États-Généraux. [Après le palier de l'escalier inachevé de Gabriel], entrée au salon d'Hercule. On parcourt les grands appartements du roi et de la reine dans tout leur développement sur le jardin, jusqu'à la salle du sacre de Napoléon, inclusivement. [Après l'escalier de marbre et ses vestibules], on entre dans les appartements qui bordent la cour de marbre, et on parcourt les salles où sont placées les vues des châteaux et jardins royaux, celle où se trouve la série complète de tous les rois de France, le vestibule à colonnes de Louis XIII, la salle des Tableaux-Plans, et celle des Marines. [Par la cour royale ou l'intérieur, on revient] au vestibule de l'escalier de marbre, d'où l'on passe dans le petit vestibule des Grands-Amiraux. On parcourt, du côté du parterre, les salles des Grands-Amiraux, des Connétables, des Maréchaux de France, la galerie de Louis XIII, la continuation des Maréchaux, et les deux salles des Guerriers célèbres.

On traverse alors la voûte conduisant au vestibule Gabriel ; on passe à gauche sous le porche, et l'on arrive au vestibule de la Chapelle ; on fait le tour de la chapelle au rez-de-chaussée, puis on entre dans l'aile du Nord. On parcourt les salles du rez-de-chaussée, situées du côté du parc, renfermant une série de tableaux représentant des événements de l'histoire de France depuis le règne de Clovis jusqu'à celui de Louis XVI, inclusivement. A l'extrémité de ces salles, on monte un grand escalier dont le premier palier conduit au théâtre. Après l'avoir visité, on en sort par la même issue pour monter au premier étage de la galerie des Statues, donnant sur les cours intérieures, d'où l'on passe, en traversant la grande salle qui la précède, dans les tribunes de la chapelle. Après en avoir fait le tour, on parcourt les salles du premier étage de l'aile du Nord, donnant sur le jardin, où se trouve une série de tableaux historiques commençant à la campagne de 1792 et finissant à Louis-Philippe Ier, inclusivement. On monte ensuite à l'étage de l'Attique, qui contient une collection nombreuse de portraits historiques antérieurs à 1789, et la série complète des médailles de l'histoire de France. On entre dans ces salles par l'enfilade donnant sur le jardin ; on revient ensuite par la galerie donnant sur les cours jusqu'au grand escalier, que l'on redescend jusqu'à la galerie des Statues du rez-de-chaussée, et l'on sort du palais par le vestibule et le porche de la Chapelle. »



plan en 1879 (le reprendre et le modifier pour l'état de 1847, la salle 58 en première salle des Guerriers célèbres + emplacement de la salle des Marines en ..., en ..., etc.).
premier étage
après 1837, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8444229k

http://www.lescarnetsdeversailles.fr/2019/01/louis-philippe-a-sa-juste-place/

http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/chateau/galeries-historiques

https://culturezvous.com/versailles-intime-salles-louis-xiv-attique-du-midi/ (descriptions des salles Louis XIV (pas crées sous Louis-Philippe ?) et l'attique du midi)

Aimé Morot, Bataille de Reichshoffen, ajouté par la Troisième République dans l'attique du ...

Descriptions :

Galeries historiques de Versailles: Collection de gravures réduites d'après les dessins originaux du grand ouvrage infolio sur Versailles]

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Collections_of_the_Mus%C3%A9e_national_du_Ch%C3%A2teau_de_Versailles

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Appartements_de_Mesdames_du_Ch%C3%A2teau_de_Versailles

Entrée du château[modifier | modifier le code]

Gabriel Prieur, Vue du château de Versailles prise de l'avant-cour, 1847, présenté au Salon de 1848.

statue équestre


statues de la cour d'honneur (https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chateau_De_Versailles,_Aile_Gauche._943P_4_(NBY_418072).jpg, https://www.persee.fr/doc/versa_1285-8412_2015_num_18_1_945#versa_1285-8412_2015_num_18_1_T2_0031_0000, https://pictures.abebooks.com/NEOGEMS/22471114465_3.jpg) : grands hommes de l’histoire de France, Masséna par Jean-Joseph Espercieux, Sully par Jean-Joseph Espercieux, Condé par Pierre-Jean David d'Angers. Pont de la Concorde

Dans la cour d'honneur sont placés les seize statues monumentales sculptées pour le pont de la Concorde : les quatre généraux d'Empire jamais installés sur le pont, remisés à la Restauration, et transformés en maréchaux d'Empire pour leur nouvelle destination (Masséna, Mortier, Jourdan et Lannes), et les douze grands hommes d'Ancien régime mis en place par Louis XVIII en 1828 (Du Guesclin et Bayard, Turenne et Condé, Suger et Richelieu, Sully et Colbert, Tourville et Duguay-Trouin, Duquesne et Suffren) et déménagés expressément du pont sur ordre de Louis-Philippe en 1836. Les imposantes statues, de quatre mètres de haut, sont installés fin 1836 ou début 1837 et sont disposées dans cet ordre le long des balustrades des rampes de l'avant-cour, du sud au nord : Condé, Duquesne, Suffren, Mortier, Lannes, Suger, Sully, Du Guesclin, d'un côté de la cour, et Bayard, Colbert, Richelieu, Jourdan, Masséna, Tourville, Duguay-Trouin, Turenne, de l'autre. Les statues de Suger et Richelieu sont tournées vers la ville, tandis que toutes les autres sont orientées vers l'intérieur de la cour.


Condé                                               Turenne
Duquesne                                            Duguay-Trouin
Suffren                                             Tourville
Mortier                                             Masséna
Lannes                                              Jourdan
    Suger                                   Richelieu
       Sully                          Colbert
          Du Guesclin            Bayard


Explication sur les statues dans la partie "Création artistique"

Note : Napoléon avait commandé pour orner — à la manière du pont Charles de Prague — le pont de la Concorde, qu'il venait de faire construire, dix statues de généraux morts au combat, dont seules quatre ont été achevées par leurs sculpteurs — celles des généraux Colbert, Roussel, Espagne et Valhubert —, sans jamais être installés sur le pont à cause de la chute de l'Empire. Louis XVIII reprend le projet, sans honorer les militaires de « l'Usurpateur », et lance l'exécution de douze statues de guerriers et hommes d'États célèbres de l'Ancien régime pour décorer le pont.

https://www.la-chouette-de-vendee.fr/blog/params/post/972179/

taille des statues

Masséna, Mortier, Jourdan et Lannes / Du Guesclin et Bayard, Turenne et Condé, Suger et Richelieu, Sully et Colbert, Tourville et Duguay-Trouin, Duquesne et Suffren


  • Paul Fromageot, « Les statues de la cour du château de Versailles : que faut-il en faire ? », Archives de l'art français, t. 7,‎ , p. 496-508 (lire en ligne), archivé dans Mélanges offerts à M. Henry Lemonnier, membre de l'Institut, par la Société de l'histoire de l'art français, ses amis et ses élèves (préf. Ernest Lavisse), Paris, Édouard Champion, , 563 p. (lire en ligne).
  • Gaston Brière, « Les grandes Statues de la Cour du Château », Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise,‎ , p. 222-225 (lire en ligne). (texte brut)
sur des cartes postales de 1930 ou des gravures de Réveil de 1872.

à gauche du portail, à droite du portail

Grille d'honneur du château de Versailles


Espercieux modifie lui-même sa statue (https://francearchives.fr/fr/facomponent/c4e7f33f4b1da45a3b0c3b502e89c202b1d4952d)

cour royale

Aile du Nord[modifier | modifier le code]

Vestibule haut de la chapelle du château de Versailles

Salles des Croisades[modifier | modifier le code]

refaire l'article Salles des Croisades selon le modèle de Galerie des Batailles, avec un tableau détaillant chaque toile

http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/chateau/salles-croisades

https://books.openedition.org/editionscnrs/2574 : "Portes de l’Hôpital. Au sommet de chaque battant, un ange ailé tient un blason où les armes de l’ordre sont écartelées avec celles du grand maître du moment, Aimery d’Amboise (1503-1512). Ces portes, offertes à Louis-Philippe par le sultan Mahmud II, sont conservées au musée de Versailles dans la salle des croisades"

https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2003_num_161_1_463303_t12_0376_0000_3

Fausses "chartes de croisades" : https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1956_num_100_3_10648,

Salles d'Afrique[modifier | modifier le code]

salle de Constantine (au départ salle Louis-Philippe), salle de la Smala, salle du Maroc (inachevée)

Atelier d'Horace Vernet, Frère Philippe copiant le portrait du chancelier Pasquier, ayant lieu dans la salle de Constantine. https://fr.muzeo.com/sites/default/files/styles/image_moyenne_def/public/oeuvres/peinture/classique/freere_philippe_copiant_le_port22402_1.jpg, https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/frere-philippe-copiant-le-portrait-du-chancelier-etienne-pasquier-1767-1862_huile-sur-toile, http://expositions.bnf.fr/franc-maconnerie/grand/frm_213.htm

(Salles Louis XIV, au premier étage)[modifier | modifier le code]

https://culturezvous.com/versailles-intime-salles-louis-xiv-attique-du-midi/

ah non c'est une destruction de salles du musée de l'Histoire de France

Galerie de pierre basse, rez-de-chaussée[modifier | modifier le code]

Salle des États généraux, premier étage[modifier | modifier le code]

mettre une galerie avec les plus grands tableaux de la pièce

Tableaux

États généraux

https://hdalab.iri-research.org/hdalab/notice/360

[vidéo] La salle des Etats Généraux sur YouTube

La liste des tableaux présents dans la salle

Aile du Midi. Galerie de pierre haute

Salle du sacre

Etats-Généraux de Tours, 14 mai 1506 dans la salle des États généraux : copie d'un plafond peint entre 1828-1833 par Drölling pour une salle du Louvre (http://collections.chateauversailles.fr/?permid=permobj_ef4b0c23-ab4a-4f34-84bc-49af7b5a48c9)

Assemblée des Notables réunis à Rouen par Henri IV, 4 novembre 1596 : à l'origine ce tableau était un petit format prévu pour être inserré dans un panneau de la Salle des Etats Généraux, finalement réalisé en grand format, un petit tableau Assemblée des notables en 1787 (http://collections.chateauversailles.fr/?permid=permobj_4e5c9abf-e798-481e-8a24-5887101db761)

Galerie de pierre haute, premier étage[modifier | modifier le code]

Corps central[modifier | modifier le code]

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Appartements_du_Dauphin_et_de_la_Dauphine_du_Ch%C3%A2teau_de_Versailles


Galerie des Glaces / Petit Appartement de la reine / Catégorie:Lieu du château de Versailles

  • Frédéric Lacaille, « Les salles des Amiraux, des Connétables, des Maréchaux et des Guerriers célèbres des Galeries historiques de Versailles, 1833-1848 », Versalia, Revue de la Société des amis de Versailles, no 18,‎ , p. 129-146 (lire en ligne).

Grands Appartements[modifier | modifier le code]

Grands Appartements du château de Versailles

name="HansRésidence"Pierre-Xavier Hans, « La restauration et l'aménagement de l'ancienne résidence royale », dans Louis-Philippe et Versailles, Paris, Somogy / Château de Versailles, (ISBN 9782757213612), p. 212-219.

La galerie des Glaces ne subit pas de modifications, après avoir été restaurée en 1815 et 1815 et de 1825 à 1832, et est seulement remeublée, avec les salons de la Guerre et de la Paix, de sièges néo-Louis XIV, et mise en lumières par des torchères du style du début du XIXe siècle[c]. Les deux salons sont également illuminés chacun par un grand lustre et des bras de lumières néo-Louis XIV[c].


Salle du Sacre, premier étage[modifier | modifier le code]

http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/chateau/salle-sacre

Salle des Amiraux, rez-de-chaussée[modifier | modifier le code]

https://www.paj-mag.fr/2020/10/16/la-restauration-des-appartements-du-grand-dauphin-a-versailles/ (détails sur les modifications sur Louis-Philippe)

cabinet du Dauphin : décors et moulages arrachés au profit d’un accrochage de tableaux tandis que la cheminée a été supprimée

Salle des Connétables, rez-de-chaussée[modifier | modifier le code]

Salles des Maréchaux, rez-de-chaussée[modifier | modifier le code]

La ....ième salle des Maréchaux (salle no 46) est l'ancienne bibliothèque du Dauphin, et ne présente qu'un seul tableau, le portrait de Josias Rantzau, appliqué devant l'alcôve face à la fenêtre[19]. Des ouvertures en enfilade sont percées pour joindre le Grand Cabinet du Dauphin et les appartements de la Dauphine, avec des portes-bibliothèques (Live - La restauration de l'appartement du Dauphin - Frédéric Didier / https://www.paj-mag.fr/2020/10/16/la-restauration-des-appartements-du-grand-dauphin-a-versailles/)

Galerie de Louis XIII, rez-de-chaussée[modifier | modifier le code]

Salles des Guerriers célèbres, rez-de-chaussée[modifier | modifier le code]

La première salle des Guerriers célèbres (salle no 58) est aménagée dans l'ancien Grand cabinet de Madame Adélaïde. La seconde (salle no 59) est aménagées deux antichambres qui ont été décloisonnés, retrouvant l'ancien volume de ce qui été la salle des Hoquetons (les gardes)[19]. (https://lestresorsdeversailles.wordpress.com/2016/07/29/la-salle-des-hoquetons/ -> site très utile avec chaque salle !)

des appartements des filles de Louis XV, et dans l'espace décloisonné de

Salle détruite quand ?

Après la galerie XIII[modifier | modifier le code]

salles sur la cour de Marbre – vestibule à colonnes de Louis XIII, salles des Rois de France, des Résidences royales et des Tableaux-Plans https://www.persee.fr/doc/versa_1285-8412_2015_num_18_1_950

et salle des Marines (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6422895k/texteBrut)

Galerie de Louis XIII ? : Interior of The Palace of Versailles (23674962184).jpg

Salles des Résidences royales (attique ?)[modifier | modifier le code]

Ensuite dans l'attique au dessus de l'escalier des Princes

Six huiles sur toile de Jean-Antoine-Siméon Fort : le Palais-Royal, le château de Saint-Cloud, le château d’Eu, le château de Randan, le château de Compiègne, le château de Pau

https://compiegne-peintures.fr/notice/notice.php?id=107 : ne restent que les vues du château de Compiègne et celle du château de Pau


https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks?k=Les+Maisons+Royales

https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/les-maisons-royales-une-entrefenetre-de-la-tenture-une-chasse-en-vue-du-chateau-de-madrid_tapisserie-technique_laine-textile_soie-textile

https://artsandculture.google.com/asset/tenture-des-maisons-royales-le-mois-de-septembre-chambord-manufacture-royale-des-gobelins-%C2%A9-galerie-chevalier-paris/KwEoF8-OzhVsDQ

https://artsandculture.google.com/asset/chasse-au-sanglier-devant-le-ch%C3%A2teau-de-chambord-anonyme/qwEJjPVlSs-ytA

https://artsandculture.google.com/asset/septembre-chambord-la-marche-du-roi-manufacture-royale-des-gobelins/pAEEL0u0NbPR5Q

Tenture des Mois, ou des Maisons royales, pièce de juin, Fontainebleau : [www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_2000_num_19_4_2134 La gloire du roi. Iconographie de Louis XIV de 1661 à 1672 ], p. 553-554

cartons de tapisserie de la tenture des Mois (ou tenture des Maisons royales) représentant les résidences royales de Louis XIV, d'après les originaux de Charles Le Brun et Frans van der Meulen : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Les_Mois_or_Les_Maisons_Royales

12 pièces - 8 entrefenêtres

le mois de mai : https://collection.mobiliernational.culture.gouv.fr/objet/GMTT-108-005

Les tuileries-octobre + monceaux décembre : https://www.persee.fr/doc/versa_1285-8412_2011_num_14_1_1132

https://amis-musees-bordeaux.com/events/maisons-royales-dapres-charles-le-brun-une-tenture-dor-et-de-soie-a-la-gloire-de-louis-xiv-marc-favreau/

https://collection.mobiliernational.culture.gouv.fr/recherche?q=Mois%20ou%20Maisons%20Royales

https://www.gazette-drouot.com/vente/tableaux-mobilier-et-objets-d-art/101584

téléverser les tableaux complets de la pièce, plus peut-être des dessins pris dans des catalogues

doit aussi présenter des originaux de représentations de résidences royales par Le Brun (https://chateau-pau.fr/couloir-des-maisons-royales-et-escalier-dhonneur-espaces-de-circulation-dune-maison-royale)

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Vue_perspective_du_ch%C3%A2teau_de_Pau.jpg?uselang=fr

http://www.artnet.fr/artistes/jean-antoine-simeon-fort/vue-du-ch%C3%A2teau-de-randan-puy-de-d%C3%B4me-0qUkmv64RYXe9wVvOu60MA2 : Randan

Tenture des Mois ou des Maisons Royales

également les tableaux de Costelle dans des salles au premier étage http://www.lescarnetsdeversailles.fr/2016/12/le-mystere-de-la-galerie-des-%E2%80%89cotelle%E2%80%89/ Anciennement au Trianon et trouvés dans les réserves du Louvre : http://www.chateauversailles.fr/sites/default/files/dossier_mecenat_exposition_cotelle.pdf

Vieille Aile[modifier | modifier le code]

Salles de 1793, 179., ... ?[modifier | modifier le code]

« Musée Nepveu »[modifier | modifier le code]

Aile du Midi[modifier | modifier le code]

guide de Laborde : plan de l'aile du midi en 1839

mettre une section par étage

Salle de 1792, premier étage[modifier | modifier le code]

La salle de 1792.

http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/chateau/salle-1792

Louis Philippe d'Orléans, duc de Chartres, en 1792 de Léon Cogniet, 1834, dans la salle de 1792, rappelant l'implication de Louis-Philippe Ier dans la Révolution française.

Galerie des Batailles, premier étage[modifier | modifier le code]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:%C5%92uvre_pr%C3%A9sent%C3%A9e_dans_la_Galerie_des_Batailles

Salle de 1830, premier étage[modifier | modifier le code]

Salles du Consulat de l'Empire, rez-de-chaussée[modifier | modifier le code]

https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/vue-interieure-des-salles-empires-salle-marengo

https://berdom.skyrock.com/1637928994-Rez-de-chaussee-Aile-midi-169-Salle-des-campagnes-1800-Salle.html

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64612351/f192.item.r=les%20galeries%20historiques%20du%20palais%20de%20versailes%20s%C3%A9rie%201

Galerie de pierre basse[modifier | modifier le code]

Modifications et ajouts sous Napoléon III[modifier | modifier le code]

Catherine Granger, L'empereur et les arts : La liste civile de Napoléon III, École nationale des chartes, , 866 p. (ISBN 978-2-900791-71-4, lire en ligne), p. 349

article Eudore Soulié : nouvelles salles, l'une à la campagne d'Italie, l'autre à celle de Crimée et la troisième à la famille impériale, de Lætitia Bonaparte à Napoléon III (salle inaugurée le 30 avril 1865).

  • Claire Constans, « La bataille de Solférino, 1861 par Adolphe Yvon (1817-1893) », Versalia, Revue de la Société des Amis de Versailles, no 1,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).

Salle d'Italie[modifier | modifier le code]

Salle de Crimée[modifier | modifier le code]

http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/chateau/salles-afrique-crimee-italie : c'est en fait la salle du Maroc inachevée qui devient la salle de Crimée, puis salle de Crimée et d'Italie

Fonctionnement du musée[modifier | modifier le code]

  • Administration
  • Visites, guides vendus
  • Entretien

Iconographie et analyse[modifier | modifier le code]

Selon une étude lancée par Pierre Nora, qu'il évoque en 2013, 40 % des illustrations des manuels scolaires venaient des collections du musée de l'Histoire de France, contre 15 à 20 % venant du musée du Louvre. (https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/louis-philippe-14)


« Dédiées « à toutes les gloires de la France » dans un effort d’œcuménisme historique et de rassemblement national autour de la figure du « roi-citoyen », les Galeries historiques de Versailles tiennent plus du beau livre de contes en images, que de la somme érudite. Le propos y est essentiellement illustratif ; il s’agit à travers peintures et sculptures de tenter une reconstitution du passé, du moins de son âme et de son atmosphère. Pour mettre en scène les événements fondateurs et les personnalités emblématiques du passé national, on passe de nombreuses commandes (plus de 3 000 tableaux) aux artistes vivants, mais on pioche aussi dans les collections nationales, comme dans la série de portraits des maréchaux commandés par Napoléon Ier pour les Tuileries et conservés aux Invalides. L’ancien authentique côtoie l’original moderne, sans hiérarchisation. De fait, l’histoire de France selon Louis-Philippe s’apparente plus aux récits fantaisistes transmis par la tradition qu’aux chroniques documentées, en quête de rigueur scientifique des grands historiens du moment, Michelet, Thierry, Guizot. »

— Ariane James-Sarazin (JAMES-SARAZIN, Ariane. « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » : 1867, le marquis de Laborde et le Musée des Archives In : Archives et nations dans l’Europe du XIXe siècle [en ligne]. Paris : Publications de l’École nationale des chartes, 2004 / DELMAS, Bruno (dir.) ; NOUGARET, Christine (dir.). Archives et nations dans l’Europe du XIXe siècle. Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Publications de l’École nationale des chartes, 2004. Disponible sur open editions ISBN : 9782357231191.)

+ toujours selon James-Sarazin : le Musée des Souverains au Louvre / le Musée des Archives4, autrement appelé Musée de paléographie, de diplomatique et de sigillographie des Archives de l’Empire, inauguré le 19 juillet 1867 et qui revendiqua vers 1938-1939, concurremment aux collections du château de Versailles, le titre tant disputé de « Musée de l’histoire de France ». Ces deux musées sont conçus avec celui de Louis-Philippe en contre-modèle


sur open editions : sous-section LE MUSÉE D’HISTOIRE DEVIENT UN ÉLÉMENT LÉGITIME DU CHAMP MUSÉOGRAPHIQUE POULOT, Dominique. Les musées d’histoire et la conscience nationale : le cas de la France au XIXe siècle In : Archives et nations dans l’Europe du XIXe siècle [en ligne]. Paris : Publications de l’École nationale des chartes, 2004 / DELMAS, Bruno (dir.) ; NOUGARET, Christine (dir.). Archives et nations dans l’Europe du XIXe siècle. Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Publications de l’École nationale des chartes, 2004 (généré le 13 octobre 2022). ISBN : 9782357231191

Confusion de terme[modifier | modifier le code]

un exemple : https://www.lexpress.fr/culture/art/le-meconnu-musee-de-l-histoire-de-france-a-versailles_901509.html

http://www.lescarnetsdeversailles.fr/2016/10/lhistoire-en-perspectives/

Palette[modifier | modifier le code]

Salles subsistantes du musée de l'Histoire de France, au château de Versailles

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées z2
  2. a et b Gaehtgens 1984, p. 56.
  3. a b et c Gaehtgens 1984, p. 57.
  4. a et b Solnon 1997, p. 341.
  5. a b et c Solnon 1997, p. 342.
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées LandgrafLHistoire
  7. Annick Heitzmann, Justine Vorenger et Julien Treuillot, « Fouilles archéologiques de la Grille royale du château de Versailles (2006) », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles,‎ (lire en ligne).
  8. Fabien Oppermann, « Les tribulations des écuries du Roi, Versailles au XXe siècle », Livraisons d'histoire de l'architecture, no 6,‎ , p. 100 (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b Verlet 1985, p. 663.
  10. Karine Huguenaud, « Musée de l'Histoire de France – Archives nationales – Paris », sur www.napoleon.org, fondation Napoléon (consulté le ).
  11. a et b Églantine Pasquier, « André Cornu et la sauvegarde de Versailles : L'Opéra royal : une restauration représentative des travaux de sauvegarde », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Verlet 1985.
  13. Institut national de l'audiovisuel, Plateau Castellot, Lecat, van der Kemp, Lemoine, Dumont, voir en ligne (page consultée le 14 avril 2011)
  14. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées TDA1
  15. Didier Rykner, « Les fantômes de Versailles », sur La Tribune de l'art, (consulté le ).
  16. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées TDAAillagon
  17. Yves Gaulupeau (dir.), L'histoire au musée : actes du colloque « L'histoire au musée », Actes Sud, , 220 p. (ISBN 2742747710, présentation en ligne).
  18. Les travaux d’Hercule du château de Versailles, Le Figaro Économie, 17 décembre 2007.
  19. a b c et d Frédéric Lacaille, « Les salles des Amiraux, des Connétables, des Maréchaux et des Guerriers célèbres des Galeries historiques de Versailles, 1833-1848 », Versalia, Revue de la Société des amis de Versailles, no 18,‎ , p. 129-146 (lire en ligne).
  20. « La délation dans l'armée : Un violent débat à la Chambre », Le Matin, , p. 2 (lire en ligne).

Sources[modifier | modifier le code]

{{Ouvrage}} : paramètre titre manquant.

DUTILLEUX, Adolphe, Notice sur le Museum national et le Musée spécial de l'École française à Versailles (1792-1823), Versailles, Cerf et fils, 1887.

Maxime Blin, Le château de Versailles en chantiers : 1623-2018, quatre siècles de construction, SOTECA / Centre de recherche en histoire, histoire de l'art et muséologie, , 300 p. (ISBN 979-1091561907).

Thomas W. Gaehtgens, Versailles : De la résidence royale au Musée historique, la galerie des batailles dans le Musée historique, Paris, Albin Michel, , 407 p. (ISBN 222602168X).

L’étude fondamentale sur les Galeries historiques de Versailles est due à Thomas W. Gaehtgens, Versailles : de la résidence royale au Musée historique, Paris, 1984. Voir aussi du même auteur, « Le Musée historique de Versailles », dans Les lieux de mémoire, sous la dir. de Pierre Nora, Paris, 1986, tome 2, vol. 3, p. 143-168, ainsi que Pierre Sesmat, « Le Musée historique de Versailles : la gloire, l’histoire et les arts », dans La jeunesse des musées..., p. 113-119 (


Charles-Otto Zieseniss, Versailles, Musée de l'histoire de France (1796-1815), 1970 : quel est le contenu de ce livre ?


  • Valérie Bajou (dir.), Louis-Philippe et Versailles, Paris, Somogy / Château de Versailles, , 425 p. (ISBN 9782757213612), catalogue d'exposition, 6 octobre 2018 au 3 février 2019.
    • {{Chapitre}} : paramètre titre chapitre manquant, dans Louis-Philippe et Versailles, Paris, Somogy / Château de Versailles, (ISBN 9782757213612).
    • Pierre-Xavier Hans, « La restauration et l'aménagement de l'ancienne résidence royale », dans Louis-Philippe et Versailles, Paris, Somogy / Château de Versailles, (ISBN 9782757213612), p. 212-219.
    • Éric Landgraf, « Le chantier de Versailles », dans Louis-Philippe et Versailles, Paris, Somogy / Château de Versailles, (ISBN 9782757213612), p. 224-231.
    • Frédéric Didier, « Frédéric Nepveu et la construction métallique à Versailles », dans Louis-Philippe et Versailles, Paris, Somogy / Château de Versailles, (ISBN 9782757213612), p. 232-235.

Adrien GOETZ, « VERSAILLES », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 26 septembre 2020. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/versailles/

« Aux origines des galeries historiques de Versailles », cycle de conférences "Trésors du patrimoine écrit à la loupe", Archives nationales-INP-BNF, 14 mars 2017, avec la participation de Valérie Bajou, conservateur en chef au musée et domaine national des châteaux de Versailles et de Trianon, et de Mathieu Deldicque, conservateur au musée Condé à Chantilly

-

https://www.youtube.com/watch?v=2tsZ2XleQv0 (Versailles après la Révolution française 3D)

https://www.youtube.com/watch?v=TIEdIFV__3E

https://www.revueconflits.com/galerie-des-batailles-armee-francaise-emmanuel-caillat/


https://berdom.skyrock.com/2539547636-Rez-de-chaussee-Aile-nord-Les-salles-XVIIe-deviennent-Galerie-de-l.html Galeries de l'histoire du château

Articles universitaires[modifier | modifier le code]

Général
  • {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant.
  • {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant.




  • {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant.


  • {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant.
Sur Frédéric Nepveu
  • Émilie Biraud, « Frédéric Nepveu (1777-1862) : personnalité d'un architecte dans l'ombre du château de Versailles », Livraisons d'histoire de l'architecture, no 18,‎ , p. 39-50 (lire en ligne).
  • Émilie Biraud, « Frédéric Nepveu, architecte du château de Versailles sous la Monarchie de Juillet », Revue de l'Histoire de Versailles et des Yvelines, t. 92,‎ , p. 118-139.
  • Isabelle Chave et Éric Landgraf, « La transformation du château de Versailles par Louis-Philippe (1833-1847) en coulisses : les rapports des visites royales de l’architecte Frédéric Nepveu », Livraisons d'histoire de l'architecture, no 32,‎ , p. 127-145 (lire en ligne).
  • Frédéric Didier, « Charles-Frédéric Nepveu (1777-1862), architecte du roi Louis-Philippe à Versailles, témoin d'exil », Versalia, Revue de la Société des Amis de Versailles, no 19,‎ , p. 165-180 (lire en ligne).



  • {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant.
  • {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant.
  • {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant.
Sur les commandes aux artistes
  • Paul Vercier, « Les frères Devéria et Versailles », Versalia, Revue de la Société des Amis de Versailles, no 6,‎ , p. 108-123 (lire en ligne, consulté le ).
  • (comment les artistes se sont documentés en histoire) Claire Constans, « Illustration ou interprétation ? Une relecture de Saint-Simon par les peintres de Louis-Philippe », Cahiers Saint-Simon, no 31,‎ , p. 89-94 (lire en ligne, consulté le ).
  • {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant.


le château avant d'être transformé (évocations des destructions du musée)
  • Jean-Baptiste Corne, « L'appartement de Madame Adélaïde de 1769 à 1789. Histoire d’un appartement princier », Versalia, Revue de la Société des Amis de Versailles, no 18,‎ , p. 79-102 (lire en ligne).
  • Christian Baulez, « Le projet d'installation de Napoléon à Versailles. De Gondoin à Fontaine », Versalia, Revue de la Société des Amis de Versailles, no 9,‎ , p. 14-22 (lire en ligne).
  • Jean-Claude Le Guillou, « Les Appartements attiques de Louis XIV et les Petits Appartements de Louis XV à Versailles », Versalia, Revue de la Société des Amis de Versailles, no 13,‎ , p. 55-143 (lire en ligne).
  • {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant.

De Wikipédia même[modifier | modifier le code]

« C'est probablement grâce à l'appui de l'architecte Pierre Fontaine qu'il est nommé architecte dans la deuxième division, composée du château de Versailles et de Compiègne, de leurs dépendances, et de la manufacture de Beauvais, en [1].

Salon d'Hercule du château de Versailles, œuvre de Frédéric Nepveu. Archives nationales de France.

En 1833, le roi Louis-Philippe lui confia à lui, et à son architecte Pierre-François-Léonard Fontaine, la réalisation du musée de l'Histoire de France au sein du château de Versailles dont la galerie des Batailles[2] à l'emplacement des appartements des princes, sur le modèle de la Grande galerie du palais du Louvre, qu'ils achèvent 4 ans plus tard en 1837. Par cette galerie, le roi Louis-Philippe entendait faire une œuvre de réconciliation nationale. Il a émis quelques réserves sur cette transformation générale du château. Il écrit en que les considérations sur l'art et le goût « devraient dissuader de transformer ainsi toutes les salles d’un magnifique palais, en salles d’expositions ». Frédéric Nepveu a essayé de réinterpréter l'art du Grand siècle sauf dans la salle des croisades en style néogothique.

Il est possible de suivre les interventions du roi dans les quatre volumes constituant les « Galeries historiques du Palais de Versailles » regroupant 411 lettres adressées par l’architecte Frédéric Nepveu à Isidore Godard-Dubuc (1791-1873)[3], intendant des bâtiments de la Couronne au sein de l’Intendance générale de la Liste civile (1832-1848), du au . Ces volumes contiennent les relevés des 398 visites du roi Louis-Philippe et le résumé de ses ordres donnés pour la création de ces galeries historiques[4].

Il a employé pour la transformation du château de Versailles près de 140 personnes, dont 71 dessinateurs, dans son agence. Un certain nombre des plans qu'il avait fait réaliser étaient exposés dans une salle à partir de 1843 et montrés au public en 1846. Il a aussi fait de nombreux relevés des états existants avant les travaux d'aménagements qui ont permis de rétablir les états anciens de certaines salles. »

— Article Frédéric Nepveu.


tentative de photomontage :

De haut en bas et de gauche à droite: panorama de la ville; L'Hôtel-de-Ville; la salle de la Moutète; l'Hôtel de la Lune; l'église St-Barthélemy; le Pont-Vieux; l'église St-Pierre; le Pont-Vieux sur le gave de Pau.


ou le montage sur Paternité des œuvres de Shakespeare


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « note », mais aucune balise <references group="note"/> correspondante n’a été trouvée
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/> correspondante n’a été trouvée