Saint-Pierre-des-Ifs (Calvados)

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Saint-Pierre-des-Ifs
Saint-Pierre-des-Ifs (Calvados)
Église Saint-Pierre de Saint-Pierre-des-Ifs après sa restauration, janvier 2024
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Lisieux Normandie
Maire
Mandat
Colette Malherbe
2020-2026
Code postal 14100
Code commune 14648
Démographie
Gentilé Pétruvissiens, Pétruvissiennes
Population
municipale
451 hab. (2021 en diminution de 2,38 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 46″ nord, 0° 09′ 27″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 177 m
Superficie 11,16 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lisieux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mézidon Vallée d'Auge
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-des-Ifs est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 451 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Pierre-des-Ifs s’étend sur le plateau où le Cirieux, petite rivière et affluent du fleuve la Touques, prend sa source[1]. Typique du pays d'Auge, elle n’a pas de bourg constitué. Sa mairie-école est située le long de l’axe principal, la départementale 511 (ancienne nationale 811).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière le Cirieux, affluent de la Touques, prend sa source sur le territoire de Saint-Pierre-des-Ifs.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 861 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lisieux à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 881,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre-des-Ifs est une commune rurale[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lisieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (83,4 %), terres arables (13,3 %), forêts (3,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Accès et transports[modifier | modifier le code]

En matière d'axes routiers, Saint-Pierre-des-Ifs est traversée suivant un axe nord-est / sud-ouest par la D 511 (ancienne nationale 811), de laquelle partent la D 103A (depuis le pont de la Motte, vers le nord-ouest), et la D 136A (depuis le centre de la commune, vers le sud-est). Saint-Pierre-des-Ifs est bordée au sud par la D 182 et à l'ouest par la D 103.

Elle est desservie par les bus de la ligne 52 du réseau Astrobus (Lisieux-Saint-Pierre-en-Auge)[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Petrus de Iz en 1221[17], Saint Pierre Desifs en 1793, Pierre-des-Ifs en 1801[18].

Le toponyme est composé de l'hagionyme Saint Pierre, premier évêque de Rome et du déterminant If au pluriel.

Symbolique de l'if[modifier | modifier le code]

Les Celtes, les Saxons, et les colons anglo-scandinaves qui se sont installés dans la région au fil du Ier millénaire, attribuaient une force sacrée aux ifs. Ces conifères d’une durée de vie pouvant être plus que millénaire, ainsi que son feuillage vert persistant, symbolisaient l’immortalité.

Lors de la christianisation à l’orée du IIe millénaire, l'église catholique va récupérer ce symbole dans les contrées où on vénérait cet arbre : « La tradition chrétienne a planté près de ces ifs, d'autres arbres : les croix… La foi chrétienne propose de greffer sur les ifs une espérance folle : Jésus, mort et ressuscité[19] ».

Remarquons particulièrement cet if planté au XVIe siècle qui se trouve au centre du cloître de l'abbaye normande de Jumièges. Ou ces deux « ifs-chapelles » (deux oratoires installés dans leur tronc) à La Haye-de-Routot (Eure), auprès duquel on construisit au XIIIe siècle l'église et le cimetière. Ou encore l’if du cimetière du Troncq (Eure), de 500 à 700 ans, où on installa une statue en pierre de la Vierge au XVIe siècle.

Au XIXe siècle, le botaniste Henri Gadeau de Kerville[20] explique bien que les ifs et les chênes dominent la campagne normande[21]. L'association entre l’église et l’if tient aussi à la proximité immédiate des cimetières, très fréquente comme à Saint-Pierre-Azif : on surnommait d’ailleurs ce conifère « l’if funéraire[22] ». On trouve souvent des ifs près des églises normandes, comme pour signifier que la mort n’a pas le dernier mot. En outre, on pensait que l’if, très toxique, faisait éloigner le bétail des cimetières, tout comme les bêtes sauvages susceptibles de déterrer les cadavres.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Sur les territoires actuels de Saint-Pierre-des-Ifs et de Saint-Désir s'étendait l'oppidum du Castellier, capitale des Lexoviens[23]. D'une superficie de 167 hectares, il était entouré d'une enceinte de type murus gallicus. Des fouilles réalisées dans les années 2000 ont permis de révéler la présence d'une villa édifiée à la fin du Ier siècle ou au début du IIe siècle, et occupée jusqu'au IIIe siècle[24].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Période moderne[modifier | modifier le code]

La commune actuelle de Saint-Pierre-des-Ifs a été créée par la réunion des deux communes, Saint-Pierre-des-Ifs et La Motte en Auge, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (ordonnance du )[25],[26].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Durant la Seconde Guerre mondiale, le village est bombardé et subit des dommages[27]. Le , un avion de chasse Typhoon tombe près de l’église[28]. Le pilote, un Australien, est recueilli par des habitants et caché jusqu’à la Libération, le . Le , trois bombardiers américains de la 9th Air Force, de type B-26 Marauder, sont abattus au sud-ouest de Lisieux par l'artillerie aérienne allemande, la Flak[29]. Un des avions s'écrase à Saint-Pierre-des-Ifs et le seul membre de l'équipage ayant survécu est fait prisonnier.

La réfection de l'église, du presbytère et de l'école débute en 1945, puis se poursuit au début des années 1950 avec l'aide de l'État, au titre de dommages de guerre des bâtiments publics[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
  Vers 1799 Jean Baptiste Robert Haracque    
    Nicolas Thomas Guillaume Patin    
Années 1840 Vers mai 1855 Michel Guy Pierre Cosnard   Médecin
[30] [31] Pierre Robert Baril    
[32] Vers août 1871[33] Joseph Roberge    
Vers septembre 1871[34] Après le [35] Louis Vautorte    
[36] (révoqué) Victor Roberge[37]    
[38] Henri (né Henry) Gosset    
[39] [40] Victor Roberge    
[41] [42],[43] Henri (né Henry) Gosset    
[44] ? Georges Basset    
[45] Henri Cauchois SE  
[46] En cours Colette Malherbe[47] SE Gestionnaire courrier à la Poste
Les données manquantes sont à compléter.

En 1907, le maire Victor Roberge est suspendu de ses fonctions par le préfet du Calvados, pour avoir fait replacer dans l'école communale un crucifix enlevé par ordre de l'autorité académique[48],[49]. Henri Gosset, adjoint, assure son remplacement. Roberge est réélu l'année suivante[37].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].

En 2021, la commune comptait 451 habitants[Note 4], en diminution de 2,38 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
252255243231181191328360353
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
355354358326308319302311309
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
317295272289295302296314291
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
251255283332346385438446470
2015 2020 2021 - - - - - -
462454451------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Depuis le , un marché se tient place de la Mairie tous les vendredis, de 16 h à 19 h[53].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église de Saint-Pierre[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre, avant sa restauration, 2017

L'église, qui dépend du diocèse de Bayeux-Lisieux, a été principalement construite au XIIIe siècle, sous le patronage du prieur de Sainte-Barbe-en-Auge[54]. Elle reprend toutefois un bâti plus ancien, remontant au XIIe siècle ou XIIe siècle, et qui constitue le mur nord de la nef. L'édifice comprend un clocher-porche, une nef et un chœur de trois travées.

L'église subit plusieurs dommages durant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale : clocher, toiture, nef, sacristie et vitraux, partiellement détruits, font l'objet d'une campagne de réfection subventionnée en 1950[27]. Les vitraux actuels ont été dessinés par Charles Plessard, un élève du peintre Maurice Denis, et réalisés par le verrier Gabriel Loire, entre 1947 et 1951[55],[56].

L'église Saint-Pierre en juillet 2023, après sa restauration


À partir de 2014, la commune, aidée par département du Calvados, la Fondation du patrimoine et l’Association de sauvegarde du patrimoine pétrussivien, entreprend des travaux de restauration[57]. La première tranche concerne l'intérieur de l'édifice (voûte de la nef, porte d’entrée, électricité et éclairage) ; la deuxième, en 2020, porte sur la maçonnerie et la façade de la tour clocher. La campagne suivante, en 2021-2022, comprend la restauration des façades nord et est de la nef, du chœur et de la sacristie[58]. Une quatrième tranche est prévue pour terminer la restauration de la façade côté presbytère.

Monument aux morts à proximité de l'église.

Calvaire[modifier | modifier le code]

Inauguré le [59], le calvaire se compose d'un socle en béton, brique et granit, surmonté d'un Christ en fonte moulée peinte, d'une hauteur de 1,5 m[27]. Détérioré dans les bombardements, le calvaire a été restauré en 1956.

Monument aux morts[modifier | modifier le code]

Situé face au porche de l'église, le monument, commémorant la Première Guerre mondiale, est formé d'un pilier surmonté d'une croix latine, orné d'une palme Page d'aide sur l'homonymie et de la mention « A nos morts pour la patrie St Pierre des Ifs 1914-1948 »[60]. Les noms de douze hommes y ont été gravés[61].

Mairie[modifier | modifier le code]

Mairie de Saint-Pierre-des-Ifs.

Manoir de la Motte[modifier | modifier le code]

Manoir de la Motte, Saint-Pierre-des-Ifs (Calvados)

Construit dans le dernier quart du xve siècle, le manoir comprend, selon la description du services des monuments historiques[62], « un encorbellement sur sommiers, une sablière de chambrée d'une seule pièce, un escalier compris dans une tourelle carrée, une galerie en encorbellement, une grande lucarne, des cheminées monumentales et des portes intérieures à plis de serviette. La cour en herbe est délimitée par les bâtiments d'exploitation comprenant une écurie-charretterie, une grange et une étable. Le pressoir du XVIIe siècle a été démonté en 1993. »[63]

Le manoir, ainsi que les façades et les toitures des communs (grange, écurie et charretterie), ont été inscrits à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 4 mars 2004.

Saint-Pierre-des-Ifs dans les arts et la culture populaire[modifier | modifier le code]

Le nom « Saint-Pierre-des-Ifs » est cité à plusieurs reprises par Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu, sans qu'il soit possible de savoir avec certitude de quelle commune il est question[64]. En effet, il s'agit d'une station du chemin de fer qui relie Paris à la ville imaginaire de Balbec, station balnéaire normande. Ainsi, dans Sodome et Gomorrhe, le narrateur, qui voyage en train, fait la rencontre d'une jeune fille, montée en gare de Saint-Pierre-des-Ifs : « À Saint-Pierre-des-Ifs monta une splendide jeune fille qui, malheureusement, ne faisait pas partie du petit groupe. Je ne pouvais détacher mes yeux de sa chair de magnolia, de ses yeux noirs, de la construction admirable et haute de ses formes. »[65]

C'est aussi à cette station que monte parfois le baron de Charlus, qui possède « une petite maison entre Saint-Martin-du-Chêne et Saint–Pierre-des-Ifs » :

« Déjà, dès la fin de l’été, dans notre trajet de Balbec à Douville, quand j’apercevais au loin cette station de Saint-Pierre-des-Ifs, où le soir, pendant un instant, la crête des falaises scintillait toute rose, comme au soleil couchant la neige d’une montagne, elle ne me faisait plus penser, je ne dis pas même à la tristesse que la vue de son étrange relèvement soudain m’avait causée le premier soir en me donnant si grande envie de reprendre le train pour Paris au lieu de continuer jusqu’à Balbec, au spectacle que, le matin, on pouvait avoir de là, m’avait dit Elstir, à l’heure qui précède le soleil levé, où toutes les couleurs de l’arc-en-ciel se réfractent sur les rochers, et où tant de fois il avait réveillé le petit garçon qui, une année, lui avait servi de modèle pour le peindre tout nu, sur le sable. Le nom de Saint–Pierre-des-Ifs m'annonçait seulement qu'allait apparaître un quinquagénaire étrange, spirituel et fardé, avec qui je pourrais parler de Chateaubriand et de Balzac. »

— Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe II

Vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école communale, construite en 1955 par Georges Duval, un architecte normand, a été fermée en 1983. Elle a été transformée en salle des fêtes[66].

Culture[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

  • Gymnastique par l'association Les Tapis bleus[68]
  • Équitation au centre équestre les Écuries de la Motte[69]
  • Pêche aux étangs de Saint-Pierre-des-Ifs[70]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Thierry Marchand, Des ailes pour la liberté. Aviateurs alliés sauvés par la Résistance (Normandie - été 1944), Corlet Publications, , 208 p. (ISBN 978-2-84706-698-2).
  • Faire chanter la lumière. Les vitraux de l'église de Saint-Pierre-des-Ifs, , 80 p.

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Lintercom Lisieux pays d'Auge Normandie, Élaboration du plan local d'urbanisme intercommunal. Approbation. Rapport de présentation, , 628 p. (lire en ligne)
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  6. « Orthodromie entre Saint-Pierre-des-Ifs et Lisieux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lisieux_sapc » (commune de Lisieux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Lisieux_sapc » (commune de Lisieux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Horaires 2022-2023 : lignes urbaines », sur Astrobus | Réseau urbain de Lisieux | Astrobus, (consulté le ).
  17. Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises, Page 1571.
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. (http://catholique-coutances.cef.fr)
  20. Henri Gadeau de Kerville, Les Vieux Arbres de la Normandie : étude botanico-historique, 2 volumes, J.B. Baillière, Paris, 1890-1932.
  21. Henri Gadeau de Kerville, Les vieux arbres de la Normandie
  22. (cf. Un Arbre millénaire : l'if : ce Normand méconnu, par Aline Renault, Bayeux, Heimdal, 1995, [1])
  23. Pierre Giraud, « L'oppidum du « Castellier » à Saint-Désir / Saint-Pierre-des-Ifs (14) », Bulletin de l'Association française pour l'étude de l'âge du fer, no 25,‎ , p. 21-24 (lire en ligne)
  24. Pierre Giraud et Nicola Coulthard, « Saint-Désir – Oppidum du Castellier », ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne, consulté le )
  25. Archives départementales du Calvados et Calvados (France), Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800: conservés dans les archives communales, Département du Calvados, Impr. H. Delesques, (lire en ligne), p. 397
  26. « Réunion de communes », sur Gallica, Jurisprudence générale du royaume en matière civile, commerciale et criminelle : ou Journal des audiences de la Cour de cassation et des Cours royales, (consulté le ), p. 115.
  27. a b c et d Dossier 752BP, dommages de guerre des bâtiments publics, Archives départementales du Calvados [lire en ligne]
  28. « Saint-Pierre-des-Ifs. Moments forts partagés entre famille et aviateurs », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  29. « Saint-Pierre-des-Ifs. Un bombardier tombé en 44 sur la commune », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  30. Délibérations du conseil municipal, , Saint-Pierre-des-Ifs, Archives départementales du Calvados [lire en ligne] (vue 221/358)
  31. Acte de décès no 6, , Saint-Pierre-des-Ifs, Archives départementales du Calvados
  32. Délibérations du conseil municipal, , Saint-Pierre-des-Ifs, Archives départementales du Calvados [lire en ligne] (vue 341/358)
  33. Délibérations du conseil municipal, , Saint-Pierre-des-Ifs, Archives départementales du Calvados [lire en ligne] (vue 7/723)
  34. Délibérations du conseil municipal, , Saint-Pierre-des-Ifs, Archives départementales du Calvados [lire en ligne] (vue 8/723)
  35. Délibérations du conseil municipal, , Saint-Pierre-des-Ifs, Archives départementales du Calvados [lire en ligne] (vue 18/723)
  36. « Adresse à Monsieur Roberge Victor ancien maire de la commune », délibérations du conseil municipal, , Saint-Pierre-des-Ifs, feuillet 242, Archives départementales du Calvados [lire en ligne] (vue 339/723)
  37. a et b « Tableau d'honneur », sur Gallica, La Croix, (consulté le ), p. 3.
  38. Délibérations du conseil municipal, , Saint-Pierre-des-Ifs, feuillet 240, Archives départementales du Calvados [lire en ligne] (vue 338/723)
  39. Délibérations du conseil municipal, , Saint-Pierre-des-Ifs, feuillet 264, Archives départementales du Calvados [lire en ligne] (vue 350/723)
  40. Acte de décès no 4, , Saint-Pierre-des-Ifs, Archives départementales du Calvados
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