Les Mariés de l'an II

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Les Mariés de l'an II
Description de l'image Les Mariés de l'an II Logo.png.
Réalisation Jean-Paul Rappeneau
Scénario Jean-Paul Rappeneau
Maurice Clavel
Claude Sautet
Musique Michel Legrand
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la Roumanie Roumanie
Genre Comédie, aventures, action et historique
Durée 98 minutes
Sortie 1971

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Mariés de l'an II est un film d'aventures franco-italo-roumain réalisé par Jean-Paul Rappeneau, sorti en 1971.

Le titre du film fait référence aux « soldats de l'an II », une importante mobilisation populaire contre les invasions étrangères.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Deux candidats au divorce sont pris dans la tourmente de la République naissante.

Synopsis détaillé[modifier | modifier le code]

Dans les années 1760, un petit garçon et une petite fille, jouant dans la campagne enneigée, rencontrent une bohémienne. La scène s'interrompt là mais on apprend par la suite ce qui se passe : la bohémienne leur a prédit que la fille deviendrait princesse et que le garçon connaîtrait la fortune et la gloire dans un monde nouveau. Les deux enfants se sont mariés par la suite et sont les deux protagonistes adultes du film : Nicolas Philibert et sa femme Charlotte. Leur destin a changé de cours quand il a tué un baron trop empressé auprès d'elle.

Après cette scène, on change d'époque. Nicolas Philibert doit fuir aux États-Unis, en Caroline du Sud. En quelques années il fait fortune et a l'occasion de se marier de nouveau, à une riche héritière du pays. Mais en plein cœur de la cérémonie il est dénoncé pour bigamie. Il doit revenir à Nantes retrouver Charlotte et lui demander le divorce, nouvellement instauré. Cela en l'an II de la République (1793-1794), alors que la Révolution et la guerre civile font rage.

Il emprunte un bateau de blé affrété par son futur beau-père. À Nantes, c'est l'état de siège. Le bateau est d'abord canonné mais on les laisse passer en apprenant qu'ils vendent du blé. La population, fébrile, leur fait un accueil enthousiaste. Mais le principal homme fort de la ville, délégué par la Convention, crie au complot et déclare que le blé est empoisonné. Il ordonne à Philibert d'attendre pendant qu'on inspecte la cargaison.

Philibert s'échappe immédiatement pour chercher Charlotte. Il retrouve le père de celle-ci, qui lui annonce qu'elle n'est plus dans la ville. Elle est parvenue à se faire courtiser par un marquis, Henri de Guérande, avec qui elle s'est enfuie dans les rangs de l'armée royaliste. Personne ne sait où elle se trouve, mais un commis connaît l'adresse de Pauline de Guérande, la sœur du marquis, qui habite toujours la ville.

Il y va sans attendre, mais il l'a à peine aperçue qu'elle s'enfuit de chez elle en voyant des gardes arriver. Ces gardes cherchent en fait Philibert, à qui on annonce que le blé est enfin reconnu sain. Il est le héros du jour et on l'invite à une cérémonie du culte de la Raison.

Pendant la cérémonie, à sa grande surprise, Pauline de Guérande est sur scène. Elle chante un hymne à la Liberté. Mais après avoir fini, tout à coup elle sort un pistolet et tente d'assassiner le délégué de la Convention. Le pistolet s'enraye, le coup ne part pas. Le délégué se jette alors sur elle, sort son épée et l'attaque. Philibert, indigné de cette lâcheté, attaque ce dernier à coups de poing, ce qui permet à Pauline de s'enfuir. On accuse de trahison Philibert, il est condamné à mort après une parodie de procès.

Il s'évade et s'enfuit dans la nature, comptant rejoindre son bateau par l'estuaire. Mais il tombe dans une embuscade des Chouans. Ceux-ci le prennent pour un espion, ils veulent l'exécuter. Il est sauvé par l'arrivée impromptue de Pauline de Guérande, qui fait partie de leur bande, et qui le présente comme son sauveur.

Philibert est conduit à leur base, un château qui est le refuge de nombreux royalistes sous le commandement d'Henri de Guérande. Il retrouve enfin Charlotte, sa femme, qui s'est fait passer pour veuve. Il cherche à lui parler mais un méli-mélo d'événements l'en empêche. Tout d'abord un prince, envoyé de la contre-révolution, arrive au château et met tout le monde en branle. Puis des querelles amoureuses éclatent, entre Charlotte et Philibert, entre Charlotte et Henri de Guérande, entre Charlotte et le prince, entre un noble et Pauline de Guérande, entre Philibert et Pauline de Guérande, et une relation complexe se fait jour entre Henri et Pauline de Guérande, le frère et la sœur.

Philibert, entraîné dans ces histoires, au comble de l'exaspération, finit par se proclamer républicain et par provoquer une bagarre générale avec toute la bande. Au milieu de la confusion, au cours d'un quiproquo, Charlotte révèle qu'il est Nicolas Philibert, l'assassin du baron (celui du début), et qu'il est son mari. Le couple s'enfuit du château et parvient à semer les poursuivants.

Ils se réfugient dans un arbre, où ils passent la nuit enlacés. Ils se réveillent guillerets. Mais c'est le moment que Philibert choisit pour demander le divorce. Charlotte se met dans une rage épouvantable. À ce moment-là, la berline du prince passe près d'eux. Charlotte l'arrête et lui demande de l'emmener, acceptant pour cela de l'épouser. Le prince, tout de joie, consent à épargner Philibert, mais se voit obligé de le droguer pour le conduire sans éclat à la mairie et obtenir le divorce.

Le divorce ne se passe pas sans mal. Une insurrection éclate à la mairie contre le délégué de la Convention, qui est démis de ses fonctions par le Comité de salut public. Et le prince est reconnu par une ancienne servante, ce qui les force à s'enfuir, non sans avoir achevé le divorce en bonne et due forme.

Quand Philibert retrouve ses esprits, il est à bord de son bateau voguant vers l'Amérique. On lui montre son divorce. Tout semble aller pour le mieux, la prédiction de la bohémienne se réalise : Charlotte va épouser un prince et il va connaître la fortune en Amérique. Mais il est morose. Soudain un coup de vent projette l'acte de divorce par-dessus bord. Il saisit ce prétexte pour déclarer que tout est à recommencer et qu'il doit rejoindre Charlotte. Il plonge dans l'estuaire et rejoint la France.

Il part à la poursuite de la berline. Au château, on lui annonce qu'elle est partie pour Coblence, le foyer des émigrés en Allemagne. Il fonce dans cette direction. Après avoir traversé le pays, il les rejoint tout près de la frontière allemande, alors que la bataille fait rage contre les Autrichiens. Il s'engage avec les troupes françaises, après avoir fait la connaissance de volontaires français. Il prend part activement au combat.

Il ne parvient pas à empêcher Charlotte et le prince de rejoindre les lignes ennemies. Mais Charlotte, dès son arrivée, décide d'échapper au prince. Elle s'enfuit et repasse toute seule les lignes ennemies dans l'autre sens.

L'histoire s'interrompt là, fait l'ellipse de plusieurs années, pour reprendre en 1809, dans un somptueux château. Le couple est au milieu des dorures dans une salle splendide, comme de coutume en train de se disputer violemment. Ils doivent interrompre leur scène pour prendre la pose, devant un peintre, avec leurs trois enfants. Le film s'achève là : Nicolas Philibert a fait une carrière militaire éclatante, jusqu'à devenir prince d'Empire. La prédiction de la bohémienne s'est bien réalisée : Charlotte est devenue princesse, et lui a connu la fortune et la gloire dans un monde nouveau.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]


Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Jean-Paul Belmondo en 1971.

Après le succès commercial et critique de son premier film La Vie de château en 1966, le réalisateur Jean-Paul Rappeneau souhaite faire un deuxième film très ambitieux et travaille sur un scénario se déroulant sous la Révolution française[1]. L'époque troublée, où se succèdent les régimes, et traversée de conflits d'idées, permettrait de faire un film mouvementé. Il souhaite plonger dans cette époque un héros neutre, peut-être étranger, qui passerait à plusieurs reprises d'un camp à l'autre[1]. Il lui faut attendre deux ans pour trouver la piste définitive qui lance l'intrigue du film : lors de recherches historiques, il découvre une illustration d'époque représentant des couples faisant la queue devant une administration pour profiter d'un droit nouveau accordé par la Révolution, le divorce[1]. Quasiment à la même période, la violence des grèves et révoltes de mai 68 lui inspire l'idée d'une scène où la foule affamée attaquerait l'hôtel de ville où s'est réfugiée l'administration républicaine[1].

Dès le début du projet, Jean-Paul Belmondo doit tenir le rôle principal[1]. Jean-Paul Rappeneau avait été le co-scénariste de L'Homme de Rio (1964) de Philippe de Broca[2]. Il explique : « Je voulais lancer Belmondo comme un projectile dans la Révolution. Avec l'énergie qu'il dégage, je savais qu'il allait traverser l'époque comme un boulet de canon »[1]. L'écriture du scénario dure dix-huit mois, sur la base de la trame rédigée par Rappeneau, remaniée ensuite par Claude Sautet, puis Maurice Clavel et enfin Daniel Boulanger[1],[2]. Boulanger, outre le premier film de Rappeneau, avait déjà participé aux scénarios de plusieurs films de Belmondo, à savoir Cartouche (1962), Peau de banane (1963), L'Homme de Rio, Échappement libre (1964) ainsi que Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965)[2]. Belmondo aurait accepté la proposition de Rappeneau après le tournage de Borsalino en 1969[2].

La Gaumont récupère le coûteux projet des Mariés de l'an II, après l'abandon d'Alexandre Mnouchkine.

Alexandre Mnouchkine, déjà derrière L'Homme de Rio et Les Tribulations d'un Chinois en Chine, doit produire Les Mariés de l'an II mais abandonne le projet à l'arrivée des premiers devis, les estimations budgétaires annonçant un film bien trop coûteux[2]. Alain Poiré, de la Gaumont, reprend le film[1],[2]. Ayant fait tourner à René Clair son film Les Fêtes galantes (1966) en Roumanie, Poiré soumet à Rappeneau le même principe, afin de disposer de moyens, décors et figurations d'ampleur avec un budget tenable, ce qui aurait été impossible en France[1],[2]. La Roumanie de Nicolae Ceaușescu bénéficie alors de l'image d'un pays plus ouvert que le reste des régimes communistes de l'Est et accueille ainsi quelques tournages étrangers attirés par sa main d'œuvre bon marché[1].

Catherine Deneuve est d'abord envisagée pour le rôle de Charlotte.

Le premier rôle féminin est distribué tardivement. Catherine Deneuve, héroïne de La Vie de château et déjà partenaire de Belmondo dans La Sirène du Mississipi (1969), est au départ envisagée pour Charlotte mais n'est pas disponible, prise par d'autres tournages[2],[3]. Jean-Paul Rappeneau envisage ensuite l'actrice britannique Julie Christie, révélée par Le Docteur Jivago en 1965, qu'il rencontre au cours d'un dîner et découvre qu'elle parle un français impeccable. Un rendez-vous est fixé pour quinze jours après mais Julie Christie y vient en présence de son petit ami de l'époque, la star américaine Warren Beatty, qui a pris connaissance du scénario et tente de détourner le projet pour en faire un film américain, qu'il produirait lui-même[3]. Rappeneau raconte : « Il m'a dit “C'est un excellent scénario. Oubliez la Gaumont, tournez en anglais, je vais vous aider à monter le film à Hollywood.” En clair, cela voulait dire : si vous voulez Julie Christie, il faut me prendre aussi »[2]. Par fidélité pour Belmondo prévu dès le départ, ainsi que pour Poiré, Rappeneau refuse cette offre pourtant alléchante, qui aurait pu constituer pour sa carrière une entrée magistrale dans le cinéma américain[2]. Alain Poiré propose enfin de confier le rôle à Marlène Jobert, alors sortie des succès de Dernier Domicile connu et Le Passager de la pluie, et qui avait côtoyé Belmondo sur le film Le Voleur (1967)[1],[2],[3].

Marlène Jobert incarne finalement Charlotte.

La distribution est complétée par des acteurs gravitant autour de Belmondo comme Mario David en cocher du prince, Julien Guiomar en révolutionnaire intransigeant, Charles Denner en voyageur rousseauiste sur le bateau de Philibert, Patrick Préjean en noble revanchard, et son ami Jean-Pierre Marielle, de la bande du Conservatoire, comme narrateur en voix off au début et à la fin du film[1],[2]. Autres grands noms, Sami Frey, crédité « Sami Frei » au générique, dans le rôle du marquis de Guérande, nouveau fiancé de Charlotte, et Michel Auclair dans le rôle du prince en visite parmi l'armée royaliste et également amoureux de Charlotte[2]. Jean-Paul Rappeneau souhaitait à l'origine faire tourner Claude Jade et Michel Duchaussoy pour le frère et la sœur très attachés l'un à l'autre[réf. nécessaire]. Pour le rôle du père de Charlotte, négociant en vins, Jean-Paul Rappeneau envisage Georges Wilson mais Belmondo impose Pierre Brasseur, qu'il admire, en assurant que son penchant pour l'alcool — observé par Rappeneau lors du tournage de La Vie de château — sera contrôlé et ne perturbera pas le tournage[2]. Il s'agit de l'avant-dernière apparition de Pierre Brasseur au cinéma, un an avant sa mort[2].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le film a été tourné en 1970, majoritairement en Roumanie, afin de présenter un très grand nombre de figurants. Certaines scènes de la révolution se sont inspirées des événements de , qui ont eu lieu peu de temps avant le tournage. Mais il a rencontré de grosses difficultés de mise en œuvre du fait de différences culturelles[3]. Son tournage a été beaucoup plus long que prévu, du au [3]. Certains extérieurs ont été également tournés à Moret-sur-Loing et au château de Vaux-le-Vicomte en Seine-et-Marne, ainsi qu'au palais de Compiègne dans l'Oise. Dans la séquence de cavalcade à travers la France entre la Bretagne et l'Allemagne, on aperçoit le château de Châteauneuf en Côte-d'Or.

Lors du tournage, Belmondo entame une liaison avec Laura Antonelli, l'interprète de Pauline de Guérande, alors que sa compagne Ursula Andress était présente avec lui en Roumanie.

Bande originale[modifier | modifier le code]

Michel Legrand a composé le thème du générique en s'inspirant des musiques de l'époque. De même, l'orchestre et la chanson lors de la Fête de la Raison sont aussi de lui[4]. En revanche, la chanson que chantent les volontaires dans le carrosse est d'époque, elle a pour nom « Première comparution de Louis Capet devant la Convention »[5].

Accueil[modifier | modifier le code]

Sortie[modifier | modifier le code]

Le film est projeté en clôture du festival de Cannes 1971[6]. La production y invite par ailleurs les jeunes mariés de Cannes sur preuve que leur mariage a eu lieu en 1971, et réserve une loge d'honneur aux couples se mariant le jour-même de la séance[6]. Une grève de la presse ce jour-là fait qu'aucun journaliste n'est présent à la projection et qu'aucun article ne paraît donc sur le film, du moins dans un premier temps[7].

Accueil critique et public[modifier | modifier le code]

Les Mariés de l'an II reçoit de bonnes critiques[8]. Par exemple, Henry Chapier salue un long-métrage « joué avec finesse, filmé avec intelligence, élégance et goût »[8].

Le film totalise 2,8 millions d'entrées, ce qui en fait le neuvième plus grand succès de l'année 1971.

Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, à Paris et en banlieue
Source : « Box-office hebdomadaire Paris 1971 » sur Box-office Story, d'après Ciné-chiffres/Le Film français
Semaine Rang Entrées Cumul Salles no 1 du box-office hebdo.
1 au 1er 87 099 87 099 entrées 9 Les Mariés de l'an II
2 au 1er 71 172 158 871 entrées 9 Les Mariés de l'an II
3 au 1er 66 578 225 449 entrées 9 Les Mariés de l'an II
4 au 2e 53 696 279 145 entrées 9 Le Souffle au cœur
5 au 2e 36 527 315 672 entrées 9 Le Souffle au cœur
6 au 3e 35 621 351 293 entrées 9 Le Souffle au cœur
7 au 2e 39 713 391 006 entrées 8 Le Souffle au cœur
8 au 5e 35 336 426 342 entrées 8 Le Souffle au cœur
9 au 5e 23 760 450 102 entrées 8 Le Souffle au cœur
10 au 9e 22 562 472 664 entrées 7 Le Souffle au cœur
11 au 12e 20 437 493 101 entrées 6 On est toujours trop bon avec les femmes
12 au 11e 18 050 511 151 entrées 5 On est toujours trop bon avec les femmes
15 au 17e 8 725 582 608 entrées 4 Les Cavaliers
16 au 17e 9 113 582 608 entrées 5 Les Cavaliers
17 au 20e 8 027 599 748 entrées 5 Les Cavaliers
Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Source : « Box-office France Hebdo 1971 », d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul no 1 du box-office hebdo.
1 au 6e 91 071 91 071 entrées Love Story
2 au 4e 133 693 224 764 entrées Love Story
3 au 1er 312 560 537 324 entrées Les Mariés de l'an II
4 au 1er 290 420 827 744 entrées Les Mariés de l'an II
5 au 2e 172 790 1 000 534 entrées Love Story
6 au 3e 159 261 1 159 795 entrées Love Story
7 au 2e 169 131 1 328 926 entrées Love Story
8 au 3e 146 515 1 475 441 entrées Love Story
9 au 3e 87 460 1 562 901 entrées Le Souffle au cœur
10 au 4e 82 116 1 645 017 entrées Le Souffle au cœur
11 au 5e 60 559 1 705 576 entrées Le Souffle au cœur
12 au 8e 40 571 1 746 147 entrées Le Souffle au cœur
13 au 14e 21 381 1 767 528 entrées Le Souffle au cœur
14 au 12e 20 955 1 788 483 entrées Le Souffle au cœur
15 au 4e 47 868 1 836 351 entrées Le Souffle au cœur
16 au 9e 43 903 1 880 254 entrées Il était une fois dans l'Ouest
17 au 9e 27 876 1 908 130 entrées Il était une fois dans l'Ouest
18 au 9e 42 331 1 950 461 entrées Il était une fois dans l'Ouest
19 au 7e 54 704 2 005 165 entrées Les Cavaliers
20 au 9e 53 450 2 058 615 entrées Les Cavaliers
21 au 5e 63 020 2 121 635 entrées Les Cavaliers
22 au 8e 43 198 2 164 833 entrées La Poudre d'escampette
23 au 6e 60 731 2 225 564 entrées La Poudre d'escampette
24 au 12e 39 908 2 265 472 entrées Jo
25 au 18e 27 573 2 293 045 entrées Jo
26 au 14e 37 170 2 330 215 entrées Jo
27 au 22e 29 446 2 359 661 entrées Soleil rouge
28 au 25e 26 362 2 386 023 entrées Soleil rouge

Distinctions[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Bien que non nommé dans le film, le représentant du peuple, joué par Julien Guiomar, évoque la figure historique de Jean-Baptiste Carrier et les noyades de Nantes.

Dans la scène du divorce, un des commis convertit la date de leur mariage en calendrier républicain, mais la conversion est fausse. Charlotte dit « le  » et il répond « 8 ventôse 1786 » : la date du correspond en fait au 25/26 pluviôse, et de toute façon l'année 1786 n'existe pas dans le calendrier révolutionnaire car il débute le 1er vendémiaire an I () .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l Paul Flèchère, « Les Mariés de l'an II, analyse et critique », sur dvdclassik.com, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i j k l m n et o Bourdon 2017.
  3. a b c d et e Commentaires du réalisateur sur le DVD.
  4. Musiques de Jean-Paul Rappeneau
  5. Chansonnier révolutionnaire — Gallimard – 5 juin 1989.
  6. a et b [archive] « L'histoire du Festival de Cannes : de l'anecdote à la légende », sur cannes.com, années 2010 (consulté le ).
  7. Delphine Martin, « Jean-Paul Rappeneau : “Le festival de Cannes, on l'adore et on le redoute” », sur francebleu.fr, France Bleu Auxerre, .
  8. a et b Gilles Botineau, « Hommage à Jean-Paul Belmondo », sur CinéComedies, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]