Tout feu, tout flamme

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Tout feu, tout flamme
Description de l'image Tout feu, tout flamme.png.
Réalisation Jean-Paul Rappeneau
Scénario Joyce Buñuel
Élisabeth Rappeneau
Jean-Paul Rappeneau
Musique Michel Berger
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Productions Philippe Dussart
Filmédis
FR3 Cinéma
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 108 minutes
Sortie 1982

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Tout feu, tout flamme est un film français réalisé par Jean-Paul Rappeneau, sorti en 1982.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Victor Valance a quitté Paris depuis plusieurs années, laissant derrière lui sa mère et ses trois filles, pour réaliser de sombres opérations de casinos aux Bahamas et au Canada. Sa fille aînée, Pauline, est polytechnicienne, attachée au ministre des finances, et s'occupe de toute la famille depuis la mort de sa mère.

Victor revient à Paris et, usant de son charme habituel, persuade sa mère de lui donner procuration pour vendre son immeuble et placer l'argent dans la réfection d'un casino au bord du lac Léman. Tout ceci à l'insu de Pauline qui sent l'arnaque, mais finit par voler à son secours.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici. Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

  • Des scènes initiales du film se passent successivement dans différents sites parisiens : le défilé militaire d'un entre Champs-Elysées et Concorde, une salle panoramique du restaurant La Tour d'Argent de bord de Seine, l'entrée de l'hôtel palace Plaza Athénée avenue Montaigne, etc.
  • La maison que le père montre à ses deux plus jeunes filles et à sa mère, qui est à Saint-Cloud dans le film, est en réalité à Meudon.
  • Les scènes censées se passer dans le casino au bord du lac Léman racheté par Victor Valance ont en réalité été tournées à Saint-Cloud, dans le bâtiment qui est maintenant le musée municipal des Avelines, avant sa rénovation par la ville. Quelques scènes ont été tournées dans le casino l'Impérial d'Annecy qui était à l'époque à l'abandon et à l'état de ruine.

Musique[modifier | modifier le code]

La musique du film est composée et produite par Michel Berger, dont la bande originale est sortie en vinyle par le label WEA[1] :

  1. Générique (1:16)
  2. Découverte du casino par Pauline (2:00)
  3. Between You and Me, interprétée par Yvonne Jones (2:10)
  4. Le Thème de Victor (0:53)
  5. Radio de bord (1:18)
  6. La Colère de Pauline (0:50)
  7. La Menace (1:45)
  8. Générique fin (1:45)

Box-office[modifier | modifier le code]

Ce film a occupé la 14e place au box-office l'année de sa sortie, avec 2 279 445 spectateurs en salles[2][réf. incomplète].

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • La comédienne Madeleine Cheminat, qui interprète la mère du personnage d'Yves Montand, n'avait en réalité que treize ans de plus que l'acteur.
  • À l'époque du film, Lauren Hutton était un des plus célèbres mannequins du monde.
  • Jean-Paul Rappeneau a signalé avoir été fortement influencé par la lecture du Roi Lear pendant l'écriture du scénario. On retrouve ainsi certains liens entre les deux histoires : Yves Montand en vieux roi, et Isabelle Adjani en Cordélia, la fille sévère, mais fidèle[3].
  • Deuxièmes rôles au cinéma pour Alain Souchon et Hubert Saint-Macary.
  • Le film est annonciateur des années « fric et frime » de la décennie 1980 : un personnage flambeur et indigne de confiance (Yves Montand) l’emporte face à sa fille sérieuse et fiable, escroque sa propre mère, et est cependant considéré comme le héros du film, qui gagne à la fin et voit ses manigances récompensées.
  • La toute fin du générique du film comporte un ajout avec la phrase : « Les noms de tous les personnages de ce film sont purement imaginaires ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Tout feu tout flamme », sur discogs.com (consulté le ).
  2. JP's box-office - 11.2021
  3. Thomas Baurez, « Tout feu, tout flamme », Studio Ciné Live no 77,‎ , p. 128

Liens externes[modifier | modifier le code]