Le Bousquet-d'Orb
Le Bousquet-d'Orb | |||||
Mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Grand Orb | ||||
Maire Mandat |
Yvan Cassili 2020-2026 |
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Code postal | 34260 | ||||
Code commune | 34038 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bousquetains | ||||
Population municipale |
1 584 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 134 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 41′ 37″ nord, 3° 10′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 236 m Max. 787 m |
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Superficie | 11,83 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bédarieux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clermont-l'Hérault | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | lebousquetdorb.fr | ||||
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Le Bousquet-d'Orb (prononcé [lə buskɛ dɔʁb] ; en occitan Lo Bosquet d'Òrb) est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, le Graveson, le ruisseau de Vernazoubres et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Bousquet-d'Orb est une commune rurale qui compte 1 584 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux. Ses habitants sont appelés les Bousquetains ou Bousquetaines.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 981 mm, avec 8,3 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bédarieux à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 982,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].
Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[9]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et Mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[10],[11].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[12] : les « Monts d'Orb » (13 437 ha), couvrant 6 communes du département[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Bousquet-d'Orb est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (9,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune du Bousquet-d'Orb est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orb et le Graveson. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 1996, 1997, 2006 et 2014[17],[15].
Le Bousquet-d'Orb est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[18].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 700 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 420 sont en aléa moyen ou fort, soit 60 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 4] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[25]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[26].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Bousquet-d'Orb est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouve pour l'église Saint-Martin-de-Clémensan les formes anciennes : de Clemenciano (1153), de Clementiano (1216), prior de Clemensan (1571), St Martin de Clemensan (1590).
Le nom dérive d'un domaine gallo-romain : gentilice Clementius + -anum[28].
Histoire
[modifier | modifier le code]Aperçu rapide
[modifier | modifier le code]La commune du Bousquet d'Orb est issue de la fusion du domaine de Clémensan et du Mas du Bousquet, deux lieux séparés par le ruisseau du Rouffiac. Le domaine de Clémensan dépendait auparavant de la commune de Lunas tandis que le Mas du Bousquet dépendait de la commune de Boussagues.
Origine hypothétique du nom Clémensan
[modifier | modifier le code]Clemens est la forme latine du prénom ou du nom Clément. Les Romains donnaient fréquemment aux propriétés rurales le nom de leur propriétaire. La plupart du temps le nom d'un domaine rural était un adjectif dérivé du nom du propriétaire avec le suffixe latin -anus. Les noms gallo-romains obéissaient à une construction similaire avec le suffixe gaulois -acus. Un certain Clementius (ou Clemensius) aurait donc donné son nom à sa propriété : Clémensan.
Après avoir construit une église sur ce domaine, le clergé a choisi Martin comme saint patron. On aurait donc obtenu le nom de Saint-Martin de Clémensan.
L'église Saint-Martin de Clémensan
[modifier | modifier le code]La première église Saint-Martin de Clémensan est construite à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe siècle[29]. Elle est de style roman. Comme de nombreuses églises chrétiennes, son emplacement était probablement un lieu de culte antique.
En 1614, le prieur de Saint-Martin fait accoler à l'église un presbytère sur les ruines d'un ancien lieu de culte. Le dernier acte inscrit sur les registres paroissiaux de cette église est un acte de baptême daté du . Le registre est clos le sur ordre du procureur de la commune de Boussagues. L'église est mal entretenue et subit par ailleurs les effets néfastes des débuts de la révolution de 1789. En 1851, le prêtre de la paroisse, Gustave Lacassaigne, fait reconstruire l'église au même emplacement. Son clocher est érigé en 1867. En 1925, la verrerie du Bousquet d'Orb offre un vitrail à l'église.
Jusqu'en 1789, Saint-Martin de Clémensan est gérée de façon administrative et juridictionnelle par les Seigneur de Lunas. Le compoix terrier de Saint-Martin est consultable sur celui de Lunas dans les archives en ligne de l'Hérault.
D'après le Cartulaire (livre noir) de Béziers[Note 5], une bulle du pape Eugène III datée du [30] confirme les possessions de l'évêque de Béziers, dont l'église Sancti de Martini de Clemenciano[31],[Note 6]. Dans le Gallia Cristiana[Note 7], une bulle du pape d'Alexandre III rappelle les possessions de l'évêque de Béziers en 1178, parmi lesquelles figure Sancti Martini de Clementiano[Note 8]. Les Lettres communes des Papes d'Avignon, dont une intitulée De Bénéficiis Vacantibus Anni IV 1338, datée du et envoyée par Benoît XII, témoignent de son approbation de l'attribution à Guilhaume de Beaulieu d'une charge de curé de l'église de Sancti Martini de Clementiano.
En 1539, l'ordonnance de Villers-Cotterêts impose la rédaction des actes de justice et des actes administratifs en français[Note 9] : Saint-Martin devient donc Saint-Martin de Clémensan.
Durant la période allant de 1541 à 1574, dans les Archives ecclésiastiques de l'Hérault antérieures à 1790[Note 10], le classement de documents concernant les « Arrantements et Collation du Bénéfice » des prieurés tels que celui de Saint-Martin de Clémensan appartenant au chapitre de l'église de Saint-Jean de Libron, domaine des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem[pas clair]. Dans ces mêmes archives est mentionnée cette appellation dans des documents concernant le service divin, les dîmes et arrantements pour la période allant de 1602 à 1694[Note 11].
En 1660, apparaissent les registres paroissiaux, dans lesquels sont inscrits les baptêmes, les mariages et les sépultures, de Saint-Martin qui nomment l'église paroissiale de Saint-Martin de Clémensan[Note 12][pas clair]. Certains actes font apparaître l'appartenance cléricale des masages de La Séguinerie, de Cazilhac[Note 13] et de Sérieys à cette paroisse. Les masages du Bousquet de Grajau et de Fontenilles font partie de la paroisse de Saint-Xist jusqu'en 1789.
Le Bousquet de Grajau
[modifier | modifier le code]Le Bousquet de Grajau tire son nom de l'Occitan : le bosc signifie le bois, et le bosquet ou le bousquet signifie donc un petit bois[Note 14].
Grajau : Il est possible que ce mot soit le nom d'un des premiers occupants de ce lieu. On le retrouve dans un journal local de Marseille « La Vedette », en 1895 : il s'agit du nom d'un des participants à un mariage[réf. nécessaire].
D'après N.-E. Dionne, professeur d'archéologie à l'université de Laval, Grajau serait dérivé de Graulges, commune de la Dordogne dans l'arrondissement de Nontron. Grajau signifierait aussi « coquelicot »[32].
Le Bousquet de Grajau est peu cité dans les textes. On en trouve la mention dans les registres paroissiaux et dans la matrice de Compoix de Boussagues Camplong de 1737 sous le nom de « Lou Bousquet de Grajal »[33].
Après la révolution de 1789
[modifier | modifier le code]À la révolution de 1789 (loi du ), le Bousquet de Grajau devient Le Bousquet d'Orb et Saint-Martin de Clémensan devient Saint-Martin d'Orb. Avec les hameaux de Cazilhac, la Séguinerie et Fontenilles, tous sont rattachés à la commune de Camplong. Le hameau de Sérieys (précédemment appelé Mas de Sareillan) intègre, de fait, la commune et la paroisse de Lunas.
En 1843 naît le projet de création de la commune de Saint-Martin d'Orb : il est question de la séparer de celle de Camplong et d'y incorporer les hameaux du Bousquet d'Orb, de Fontenilles, de la Séguinerie et de Cazilhac. Le député André Kœchlin soumet le projet à l'Assemblée qui l'approuve dans la loi du [34].
Le , la commune de Saint Martin d'Orb est retirée du canton de Bédarieux au bénéfice de celui de Lunas.
Le , la brigade de gendarmerie à cheval établie à Lunas est transférée au Bousquet d'Orb, commune de Saint-Martin d'Orb.
Le est créé le Bureau de Poste de Saint-Martin d'Orb. Le de la même année, est créée l'école des garçons de Saint-Martin. Et le est créée l'école des filles, au Bousquet d'Orb.
Enfin, non sans une réticence des populations, du fait du développement de l'industrie minière et des industries et services induits (verreries, commerces, etc.), la commune de Saint-Martin d'Orb devient commune du Bousquet d'Orb[35] par la loi du [36]. Le nouveau groupe scolaire est construit aux limites des communes du Bousquet d'Orb et de Saint-Martin d'Orb. Le groupe scolaire est inauguré en . Au début du XXIe siècle, les locaux de la mairie se trouvent au centre de ce bâtiment.
La loi du (modifiant l’art. 9 de la loi de 1905) précise d'ailleurs que les églises construites entre 1802 et 1905 appartiennent à la commune dès lors qu'elles ont été construites sur un terrain communal. C'est pourquoi, dans la plupart des cas, les églises construites avant 1905 restent la propriété des communes, tandis que les cathédrales sont propriété de l'État. La mise à disposition est gratuite : la commune ne peut exiger une redevance en échange de son usage.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | « Parti de un coupé de deux d'argent et de gueules: aux 1er et 2e à l'étoile de l'un en l'autre surbrochant sur trois éclairs, d'azur sur l'argent, et d'argent sur le gueules, au 3e à une lettre capitale anglaise B d'or, au 4e à la lampe de mineur brochant sur un pic et une pelle passés en sautoir, le tout de gueules, au 5e au chalumeau de verrier de sable brochant sur deux felles en sautoir de gueules avec leur boule de pâte de verre du même en pointe, au 6e à la lettre capitale anglaise O d'or ». |
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Détails | Ces armes ont été créées dans les années 1950 par Gaston Gachon. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]En 2017, le préfet de l'Hérault modifie l'appartenance aux arrondissements dans le cadre de l'application d'un schéma départemental de coopération intercommunale. L'objectif de cette modification est d'éviter que les communes d’une même intercommunalité soient à cheval sur deux arrondissements, afin qu'elles soient ainsi gérées auprès de leurs sous-préfectures respectives[38]. La commune du Bousquet-d'Orb faisant partie de la communauté de communes du Grand Orb, elle quitte l’arrondissement de Lodève et rejoint celui de Béziers[38],[I 2].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
En 2021, la commune comptait 1 584 habitants[Note 15], en évolution de +0,96 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Espace Francis Boutet - Musée "les lumières de la mine"
- L'église Saint-Martin de Saint-Martin-d'Orb (XIIe siècle). L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[43] ;
- L'église Saint-Vincent-de-Saragosse du Bousquet-d'Orb (XIXe siècle) surmontée d'un clocher-mur à quatre cloches ;
- Le monument aux morts de Paul Dardé ;
- Le château de Cazilhac (XIIe au XVIIe siècle), inscrit aux monuments historiques.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Pierre Cance est né dans cette commune
- Michel Galabru a passé son enfance dans cette commune ;
- Marc Galabru, frère de Michel Galabru, est inhumé au cimetière vieux de la commune auprès de leur père Paul Galabru[44].
Sports
[modifier | modifier le code]Le , l'équipe bousquetaine de rugby à XV est entrée dans l'histoire en perdant 0 à 240 face à celle de Puisserguier[45],[46].
Galerie photographique
[modifier | modifier le code]-
Château du Hameau de Cazilhac.
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Au premier plan, Saint-Martin et au fond la Séguinerie.
-
Village du Bousquet d'Orb.
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Hameau de Fontenilles.
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Hameau de la Séguinerie (Séguinarié en Occitan).
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La Mairie de la commune.
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Espace Francis Boutet - Musée "les lumières de la mine".
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Musée de la lampe de mine (collection Philippe Estang)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
- Cartulaire : recueil de copie des actes civils ou religieux ayant trait a la gestion administrative ou historique des biens d'un évêché.
- Clementiano avec un C
- Gallia Cristiana : ensemble encyclopédique détaillé rédigé en latin traitant de l'histoire de l'Ancienne France chrétienne, de la totalité des diocèses et des monastères français, et contenant des listes biographiques des archevêques, des évêques, des abbés et des abbesses.
- Clementiano avec un T
- Il ne s'agit pas du français tel que nous le parlons aujourd'hui.
- Série G. Clergé séculier - Évêché de Béziers -, dans la série G 668.
- Série G. Clergé séculier - Évêché de Béziers -, dans la série G en G527.
- Documents présents aux archives départementales à Montpellier.
- À ne pas confondre avec la commune de Cazilhac, dans le même département.
- Il est possible que tous nos hameaux et mazades[pas clair] existent depuis très longtemps et que leur patronyme se soit formé en fonction du nom de leur premier habitant, en fonction de leur situation géographique ou en fonction de l'activité que l'on y exerçait, le tout selon des origines différentes (celtes, romaines, chrétiennes, germaniques, etc.).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Le Bousquet-d'Orb ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bédarieux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Bousquet-d'Orb et Bédarieux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bedarieux » (commune de Bédarieux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bedarieux » (commune de Bédarieux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Le parc naturel régional du Haut-Languedoc en chiffres », sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
- [PDF]« Le parc naturel régional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune duBousquet-d'Orb », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Monts d'Orb » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune du Bousquet-d'Orb », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune du Bousquet-d'Orb », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Étude Scanning de Géodéris », sur piece-jointe-carto.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
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- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, Poussan, A. Cabrol / diffusion Centre d'études occitanes, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 107
- « ÉGLISE SAINT-MARTIN-DE-CLEMENSAN », sur Tourisme en Occitanie (consulté le ).
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- J. Rouquette, « Cartulaire de Béziers », sur gallica.bnr.fr, (consulté le ), p. 239.
- Narcisse Eutrope Dionne, « Les Canadiens-Français : origine des familles émigrées de France, d'Espagne, de Suisse, etc., pour venir se fixer au Canada, depuis la fondation de Québec jusqua ces derniers temps et signification de leurs noms », sur archive.org, (consulté le ).
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- Bulletin des lois, 1844, XXVIII-480
- Archives communales déposées du Bousquet-d'Orb (1660-1792), publié le sur le site des archives départementales de l'Hérault (consulté le 11 juillet 2019)
- Bulletin des lois, 1881,XII-635
- Journal officiel de l'Etat français, 16 décembre 1943 sur Gallica.
- « Hérault : Ce qui change dans la nouvelle carte des arrondissements », publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eglise paroissiale Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- cimetière vieux du Bousquet d'Orb, publié le par Philippe Landru sur le site landrucimetieres.fr (consulté le 11 juillet 2019)
- Sylvie Lauduique-Hamez, Les incroyables du rugby, Paris, Calmann-Lévy, coll. « Les incroyables du sport », 1re éd., 140 p., 13,5 × 21,5 cm (ISBN 2-7021-3750-4 et 978-2-7021-3750-5, OCLC 470668567, BNF 40937481, présentation en ligne, lire en ligne).
- Olivier Villepreux (préf. Walter Spanghero, publié sous la dir. de Gilles Verlant), Les Miscellanées du rugby, Paris, Fetjaine, 1re éd., 342 p., 21 cm (ISBN 2-35425-228-5 et 978-2-35425-228-1, OCLC 718712456, BNF 42387791, lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Philippe Estang, 2001 – 2021 L’ESPACE MUSEOGRAPHIQUE « Les Lumières de la Mine » a 20 ans ! Le Bousquet d’Orb Hérault – Occitanie – France, 2020, 54 p., éditeur Blurb.
- Jean René Tuffou, Les mineurs de Graissessac : le Bousquet d'Orb au XIXe siècle, Paris, Fédération nationale des foyers ruraux, coll. « Annales du milieu rural », , 72 p.
- J Castagne, « La fermeture des verreries du Bousquet d'Orb », Revue de l'économie méridionale, t. 4, no 14, , p. 179-186
- Hélène Brunel, « Le Bousquet-d'Orb (1910-1914) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 7, , p. 139-160
- Pierre Salles, Le passé industriel du Bousquet-d'Orb : mines et verreries, Sète, Flammarion, , 194 p.
- Louis Fargier, « Au Bousquet d'Orb, à la fin du XIXe siècle, le magasin universel, ou La Grande surface avant la lettre », Bulletin de liaison de l'Association des amis du musée de la pharmacie, no 12, , p. 48-57
- Isabelle Commandre et Laurence Serra, « Un siècle et demi de production verrière dans les hauts cantons héraultais : l'atelier industriel du Bousquet-d'Orb », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 42, , p. 221-232
- Louis Fargier, « Histoire de la fondation de l'église et des écoles des Frères de la doctrine chrétienne du Bousquet d'Orb », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 3, , p. 121-136
- Gilbert Crepel, Le Haut pays minier : histoire et techniques, Boussagues, Bousquet d'Orb, Castanet, Castan, Graissessac.., Montpellier, Espace Sud, , 323 p.
- H Brunel, « Le bassin houiller de Graissessac, Le Bousquet d'Orb : histoire de l'ouverture de ses mines », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, Béziers, , p. 29-44
Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Archives communales du Bousquet-d'Orb (1660-1792) [0,15 ml]. Cote : 38 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Le Bousquet-d'Orb sur le site de l'Institut géographique national