Mentières
Mentières | |||||
Mentières vue de la D50. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté | ||||
Maire Mandat |
Marina Besse 2020-2026 |
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Code postal | 15100 | ||||
Code commune | 15125 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
127 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 14″ nord, 3° 08′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 834 m Max. 1 128 m |
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Superficie | 13,17 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Flour (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Flour-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Mentières est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Hydrographie
Le ruisseau de la Combe, le ruisseau de la Fontaine de Chadelat et le ruisseau des Trompettes sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Urbanisme
Typologie
Mentières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), forêts (13,2 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 65, alors qu'il était de 67 en 2013 et de 65 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 80 % étaient des résidences principales, 15,4 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,1 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mentières en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,4 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,4 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Mentières[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
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Résidences principales (en %) | 80 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 15,4 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,6 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
Histoire
La commune était traversée d'est en ouest par l'ancienne voie ferrée Saint-Flour - Brioude[5]. Sur son tracé se trouvent trois tunnels[6],[7],[8], trois maisonnettes, des poudrières, un réservoir. Elle fut inaugurée le et le dernier train y passera en 1940. Elle sera déclassée et déferrée en 1941 sur décision des forces d'occupation. Les rails ont servi en Algérie et au Maroc à construire la voie ferrée (de) de Bouarfa à Colomb-Béchar et à Khénifra[9]. À Mentières, sa construction fut source de revenus pour les habitants : prestations, location de logement, vente de denrées alimentaires. Ils ont découvert le café grâce à ces travailleurs venus d'ailleurs[réf. nécessaire]. Depuis 1966, les tunnels ont été aménagés en cave d'affinage pour les fourmes de cantal[10].
Politique et administration
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2021, la commune comptait 127 habitants[Note 3], en évolution de +4,1 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,1 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,7 %) est inférieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 70 hommes pour 57 femmes, soit un taux de 55,12 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Madeleine[17], inscrite au titre des monuments historiques depuis le [18]. Elle représente l'un des édifices romans les mieux préservés de la Margeride. Les chapiteaux, plus tardifs, sont intéressants par leur originalité[19].
- Rocheneire est un petit massif forestier situé au sud-est du village du Bouchet. Son nom signifie « roche noire ». Des livres anciens rapportent l'existence d'une carrière de marbre. Au sommet on découvre en effet, dans un cadre où le lichen abonde, les traces de son exploitation[20].
- L'Étang ou le « Pichtier » : il s'agit d'un ancien étang artificiel de 4 à 5 ha construit sur le ruisseau de Chadelat. Les vestiges de sa digue éventrée subsistent encore aujourd'hui. Comme son nom l'indique il était destiné à la pêche. Autrefois la consommation de poissons était dictée par les pratiques religieuses : vendredi et 40 jours de carême. Au bord du lit du ruisseau on devine encore le moine, ouvrage qui permettait de régler le niveau de l'étang et de le vidanger. Une grosse pierre de taille, avec saignée de 5 ou 6 cm pour glisser les plateaux de bois ou les rondins, témoigne de son existence. Avec sa digue de 250 m, ce plan d'eau est doublé d'un aménagement très particulier et rare : une nasse. Du côté sud de la digue, un monticule crée une cloison à l’intérieur de l'étang, pareil à une jetée, formant ainsi une cuvette qui d’après la topographie avait sa propre vidange. Cette petite retenue d'eau de faible profondeur, un piège en fait, facilitait la capture du poisson sans vider entièrement le « pichtier ». Elle servait aussi en été de routoir pour le rouissage du chanvre. Ses eaux s'évacuaient par le raza de la « serbe », nom vernaculaire du routoir. Au nord de la digue, un aqueduc ou béal, encore présent, alimentait en eau un moulin situé en contrebas. Ce complexe hydraulique est-il l'œuvre des moines présents au prieuré de Mentières en 1180 ou de ceux de l'abbaye de Saint-Flour ?[réf. nécessaire]
- La croix de La Garde en arrivant à Termengros : Dans le Haut Moyen Age, la seigneurie de Montagnac s'étend de La Pierre Plantée, en limite de Vieillespesse, jusqu'à Termengros qui signifie (terminus-agros) « à l'extrémité des terres cultivées ». À proximité de ce village et sur un site dominant, Le seigneur de Montagnac fait aménager un poste de guet pour "garder" ses biens. Comme le veut la tradition, l'endroit est par la suite christianisé par cette magnifique et très originale croix — Mais que signifie le demi-disque riveté sur son axe ?[réf. nécessaire]
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- La commune de Mentières
- Mentières sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Mentières » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mentières - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mentières - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mentières (15125) », (consulté le ).
Autres sources
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- http://www.massifcentralferroviaire.com/fiches/fichegar_s.php?VARobjetID=1162
- http://www.inventaires-ferroviaires.fr/tu15/15125.1.pdf
- http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu15/15259.1.pdf
- http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu15/15125.2.pdf
- Alfred Durand, La vie rurale dans les massifs volcaniques des Dores, du Cézalier, du Cantal et de l'Aubrac, Aurillac, Imprimerie moderne, p. 123 à 128 lire sur Google Livres
- https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/actualites/des-tunnels-ferroviaires-devenus-caves-a-fromage-dans-le-cantal_12478375/
- « Annuaire des Maires », sur le site de l'Amf15 (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- Jean Baptiste Déribier du Chatelet, Dictionnaire statistique: ou, Histoire, description et statistique du département du Cantal, vol. 4, Picut, 1856, p. 348 lire sur Google Livres
- Notice no PA15000003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Eglise Sainte-Madeleine à Mentières »
- Aimé Rudel, Curiosités géologiques d'Auvergne et du Velay, édition Volcans, 1970, p. 166