Propières
Propières | |
Église Saint-Georges. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Saône Beaujolais |
Maire Mandat |
Christian Gilgenkrantz 2020-2026 |
Code postal | 69790 |
Code commune | 69161 |
Démographie | |
Gentilé | Propirons |
Population municipale |
481 hab. (2021 ) |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 11′ 30″ nord, 4° 26′ 14″ est |
Altitude | Min. 533 m Max. 972 m |
Superficie | 16 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Thizy-les-Bourgs |
Localisation | |
modifier |
Propières est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Propières fait partie du haut Beaujolais. Ce village est situé aux confins des départements du Rhône, de la Loire (à 5 km) et de Saône-et-Loire (à 10 km). Distant de Lyon de 70 km, il est proche du col des Écharmeaux (3 km) sur le versant atlantique de la ligne de partage des eaux. La sous-préfecture Villefranche-sur-Saône est à 45 km. Propières est au pied du Mont Saint-Rigaud, point culminant du Beaujolais avec 1 012 m.
Communes limitrophes
Saint-Germain-la-Montagne (Loire) | Saint-Clément-de-Vers, Saint-Igny-de-Vers | Monsols | ||
Azolette | N | Les Ardillats | ||
O Propières E | ||||
S | ||||
Saint-Germain-la-Montagne Belleroche (Loire) |
Poule-les-Écharmeaux | Chénelette |
Urbanisme
Typologie
Propières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,7 %), prairies (36,6 %), zones urbanisées (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Histoire
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[8].
L'histoire de Propières et de la région du Haut-Sornin, depuis le XIe siècle jusqu'à l'époque contemporaine, fait l'objet de travaux d'une association[9] qui a pour objet de découvrir, de préserver et de promouvoir le patrimoine de Propières, d'Azolette et de leurs environs proches.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2021, la commune comptait 481 habitants[Note 2], en évolution de +5,95 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de La Farge ; très remanié au XVIIIe siècle. Ce château a appartenu à Charlotte de Lorraine qui y a effectué un séjour en 1722[14].
- Les anciennes mines de plomb.
- Il y a eu plusieurs mines de galène (sulfure de plomb argentifère) sur la commune de Propières. Sept d'entre elles étaient encore visibles au début du XXe siècle.
- La dernière, dont l'exploitation a cessé en 1906, était encore accessible jusqu'en 2005. Son entrée bouchée par des glissements successifs de colluvions entre 2005 et 2007, a été entièrement rouverte, aménagée et protégée par de gros travaux de l'association Terre & Nature en [15]. Depuis, la galerie est de nouveau accessible à tous sur 80 mètres et sur sa totalité de développement (environ 200 m) aux scientifiques et protecteurs de ce patrimoine minier.
- L'église Saint-Georges comprend notamment un vitrail patriotique de la Première Guerre mondiale.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[16].
Personnalités liées à la commune
- Nicolas-Augustin de La Croix d'Azolette (1779-1861), évêque de Gap puis archevêque d'Auch, né dans la commune.
- Antoine-Marie-Hippolyte Carrie (1842-1904), missionnaire français de la Congrégation du Saint-Esprit, fut le fondateur et le premier évêque responsable du Congo français.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 302.
- Association Patrimoine en Haut-Sornin.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Un-vrai-chateau-de-duchesse-au-coeur-de-la-foret, Journal Le Progrès, .
- Association Terre et Nature.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).