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4e division de cavalerie (France)

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4e division de cavalerie
Image illustrative de l’article 4e division de cavalerie (France)
Cavaliers de la 4e division de cavalerie en septembre 1931.

Création 1873
Dissolution 1935
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division de cavalerie
Rôle Cavalerie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Guise
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Deux Morins)
1914 - 1re Bataille de l'Aisne
1918 - 2e bataille de Picardie
(Bataille de l'Avre)
1918 - 3e Bataille de l'Aisne
1918 - 2e Bataille de la Marne
1918 - 3e Bataille de Picardie

La 4e division de cavalerie est une division de cavalerie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Elle est créée en 1873. Au début de la guerre de 1914, la 4e division de cavalerie est intégrée à la 4e armée française et participe aux combats des frontières. Elle est ensuite intégrée à la 5e armée française et participe à la bataille de Guise puis la bataille des Deux Morins. La division est ensuite impliquée dans la poursuite des armées allemandes et combat lors de la bataille de l'Aisne. À partir d' et jusqu'en , la 4e division de cavalerie est déplacée sur plusieurs zones du front, elle est mise en alerte lors des batailles d'Artois, de Champagne et de la Somme en vue d'exploiter la percée des lignes allemandes qui n'arrivera pas. En 1918, la division participe aux combats défensifs du printemps, lors des offensives allemandes des mois de mars et de , puis aux combats offensifs au cours de l'été et de l'automne 1918.

Toujours en activité dans l'entre-deux-guerres, elle est peu à peu mécanisée et devient en 1935 la première division légère mécanique.

Création et différentes dénominations

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  • 1873 : 4e division de cavalerie
  •  : devient la 4e division légère
  • 1928 : redevient 4e division de cavalerie
  • 1935 : devient 1re division légère mécanique

Les chefs de corps

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Le général Rampont, commandant la 4e division légère, et son état-major entrent à Essen (1923).

La Première Guerre mondiale

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Composition

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Composition à la mobilisation

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3e régiment de cuirassiers - Vouziers
6e régiment de cuirassiers - Sainte-Ménéhould
  • 4e brigade de dragons - Sedan
28e régiment de dragons - Sedan, Mézières
30e régiment de dragons - Sedan, Mézières
  • 4e brigade de cavalerie légère - Verdun
2e régiment de hussards - Verdun
4e régiment de hussards - Verdun
  • Éléments organiques divisionnaires
4e groupe cycliste du 19e bataillon de chasseurs à pied
4e groupe à cheval du 40e régiment d'artillerie de campagne
Sapeurs cyclistes du 9e régiment du génie

Changements au cours de la Première Guerre mondiale

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4e  GAMAC à partir de
15e  GAMAC à partir de
  • -  : retrait du front, mouvement vers Hesdin, puis vers Amiens (du 10 au et du 6 au , éléments en secteur vers Arras).
  • -  : mouvement vers l'ouest d'Arras. Tenue prête à intervenir, en vue de la poursuite dans la seconde bataille d'Artois, non engagée.
  • -  : mouvement vers la région d'Auxi-le-Château, puis vers celle d'Abbeville ; instruction (éléments en secteur vers Souchez).
  • -  : mouvement vers la région de Montdidier ; puis transport par V.F. dans celle de Condé-en-Brie ; repos.
  • - 1er octobre : mouvement vers Suippes. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite dans la seconde bataille de Champagne ; non engagée. Éléments à pied engagés du 29 septembre au 6 septembre.
  • 1er -  : Stationnement vers Tours-sur-Marne, puis repos au nord de Champaubert.
  • -  : mouvement vers le front ; à partir du , occupation (avec des éléments territoriaux) d'un secteur entre le nord-est de Baconnes et l'est de la ferme de Moscou.
  • -  : retrait du front, stationnement au camp de Châlons, instruction.
  • -  : occupation d'un secteur entre le nord-est de Baconnes et l'est de la ferme de Moscou. Du 2 au , mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur au nord de Sept-Saulx. À partir du , nouveau mouvement de rocade et occupation d'un secteur entre le nord-est de Baconnes et l'est de la ferme de Moscou.
  • 17 -  : retrait du front, repos au nord-ouest de Châlons-sur-Marne.
  • -  : transport par V.F. dans la région de Beauvais, puis mouvement vers le camp de Crèvecœur ; instruction.
  • -  : mouvement vers Moreuil. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite lors de la bataille de la Somme, non engagée.
  • -  : mouvement vers la région de Beauvais ; éléments en secteur vers Lihons.
  • 4 -  : mouvement vers le sud de Montdidier ; repos.
  • -  : mouvement vers le nord-est de Beauvais (éléments en secteur dans la région d'Harbonnières, à partir du ).
  • -  : mouvement vers le sud-ouest de Beauvais ; repos.
  • 7 -  : occupation d'un secteur entre Maucourt et la voie ferrée d'Amiens à Chaulnes.
  • -  : retrait du front ; mouvement vers la région de Château-Thierry ; à partir du occupation d'un secteur vers Soupir et Condé-sur-Aisne.
  • -  : mouvement vers la région de Bray-sur-Seine ; repos et instruction.
  • -  : mouvement vers le camp de Mailly ; instruction.
  • 5 -  : mouvement vers Montigny-sur-Vesle. Tenue prête à intervenir dans la poursuite lors de la bataille du Chemin des Dames ; non engagée. À partir du , stationnement vers Épernay (du au , éléments en secteur aux cavaliers de Courcy).
  • -  : mouvement vers Anglure ; repos et instruction.
  • -  : mouvement vers le front (éléments en secteur avec les 2e et 7e DC ; à partir du occupation (avec des éléments des 2e et 7e DC) d'un secteur entre la ferme des Marquises et les abords est de Reims.
  • - 1er septembre : retrait du front (éléments maintenus en secteur jusqu'au ), mouvement vers Gretz ; repos et instruction.
  • 1er septembre -  : mouvement vers Anglure, puis vers le front ; à partir du , occupation d'un secteur (avec des éléments des 2e et 6e DC) d'un secteur entre la ferme des Marquises et les abords est de Reims.
  • -  : retrait du front (éléments maintenus en secteur jusqu'au ) ; repos vers Anglure.
  • 20 -  : transport par V.F. dans la région de Corbie. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite lors de l'offensive britannique projetée sur Cambrai ; non engagée.
  • -  : mouvement vers Rozoy-en-Brie ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers Anglure.

-  : occupation (avec des éléments des 2e et 6e DC) d'un secteur vers le fort de la Pompelle et Bétheny.

Rattachement

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L'entre-deux-guerres

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Patrouille du 5e régiment de dragons de la 4e division de cavalerie, à Essen en 1923.

En 1925, la division est rattachée à l'Armée du Rhin. Elle a son état-major à Gonsenheim et est constituée comme suit[2] :

Automitrailleuse White TBC du 13e escadron d'automitrailleuses de cavalerie de la 4e division de cavalerie aux manœuvres de septembre 1931 dans l'Aisne.

Au printemps 1933, le 18e régiment de dragons et le 4e groupe d'automitrailleuses reçoivent des véhicules blindés et forment la brigade mécanique de l'Armée française. Cette brigade est soutenue par le 4e régiment de dragons portés et de l'artillerie tractée pour constituer le détachement mécanique, testé aux grandes manœuvres de septembre 1933[3]. En 1935, la mécanisation de la 4e DC se termine et la division devient la 1re division légère mécanique.

Notes et références

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  1. En provenance de la 9e division de cavalerie qui vient d'être dissoute.
  2. « Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie,‎ (lire en ligne)
  3. François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », (ISBN 2-915239-67-3), p. 42-46

Bibliographie

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  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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