Joseph Lafont
Chef scout Scouts de France | |
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à partir du | |
Naissance | |
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Décès |
(à 86 ans) |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Militaire, chef scout |
Période d'activité |
- |
Père |
Jean-Albert Lafont (d) |
Mère |
Marie Drevet (d) |
Arme | |
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Unités | |
Grades militaires |
Lieutenant-colonel (- Colonel (- Général de brigade (- Général de division (- Général de corps d'armée (d) (à partir de ) |
Conflits | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 13 YD 1434)[1] |
Michel Laurent Marie Joseph Lafont (1874–1961) est un général et responsable du scoutisme français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Élève de la 79e promotion (Alexandre III) de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (1894-1896), officier de cavalerie, le Général Joseph Lafont a notamment été le Commandant de l’Ecole d’application de la Cavalerie de Saumur[2] (1925-1929), de la 4e division de cavalerie puis celui de la 17e région militaire, à Toulouse.
Le 25 novembre 1936, le Général Lafont devient Chef-Scout des Scouts de France, succédant au Général Arthur Guyot de Salins. Il exerce aussi la présidence tournante du Bureau Inter-Fédéral (BIF).
Rappelé au service en 1939, il est général d'armée commandant la région militaire de Bordeaux lors de l'Armistice.
En 1940, il devient Chef-Scout de la Fédération du Scoutisme Français. Proche du Maréchal Pétain, c'est à son initiative que la Charte de l'Oradou fut adoptée permettant aux EIF, malgré leur interdiction officielle, de poursuivre certaines activités[3].
Il est contraint de démissionner de son poste de Chef-Scout du Scoutisme Français le 14 avril 1948 en raison de sa présence au sein du comité pour la libération du Maréchal Pétain[4]. Il continue cependant à siéger au Conseil National des Scouts de France jusqu'au 4 novembre 1956, date à laquelle une assemblée générale met fin à son mandat, en même temps que celui de Pierre Delsuc.
Décorations
[modifier | modifier le code]Il est grand officier de la Légion d’honneur[2], huit fois cité et trois fois blessé au combat[5].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christophe Carichon, Grandes figures du scoutisme, Artège, 2021, 360 p. (ISBN 9791033611806), p. 145 à 155.
Références
[modifier | modifier le code]- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- « MORT DU GÉNÉRAL LAFONT », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Daniel Lee, « Jewish Youth Movements’ Responses to Vichy », dans Pétain's Jewish Children, Oxford University Press, , 70–89 p. (DOI 10.1093/acprof:oso/9780198707158.003.0004, lire en ligne)
- « LE GÉNÉRAL LAFONT chef du scoutisme français résigne ses fonctions », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Général de brigade (2s) Jean Boÿ, « Historique de la 79e promotion de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr (1894-1896), promotion d’Alexandre III », Saint-Cyr, (lire en ligne)
Liens externes
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