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125, rue Montmartre

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125, rue Montmartre

Réalisation Gilles Grangier
Scénario Jacques Robert
Gilles Grangier
et
André Gillois
d'après son roman
Musique Jean Yatove
Acteurs principaux
Sociétés de production Orex Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film dramatique
Film policier
Durée 83 minutes (h 23)
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

125, rue Montmartre est un film policier français réalisé par Gilles Grangier, sorti en 1959.

Il s’agit d'une adaptation du roman du même nom d'André Gillois, prix du Quai des Orfèvres en 1958.

Pascal Cazalis est un homme sympathique, bourru et quelque peu candide. Crieur de journaux, il vend France-Soir dans les rues. Un jour, son travail achevé, il s'assied au bord de la Seine. Un homme se jette à l'eau à quelques pas de lui. Pascal se précipite et le sauve de la noyade.

L'homme dit se nommer Didier Barrachet. Il se prétend riche et victime d'un complot ourdi par sa femme Catherine et son beau-frère, qui veulent le faire interner. Une complicité amicale s'ébauche entre les deux hommes. Pascal héberge Didier. Mais l'attitude outrancière de ce dernier insupporte son hôte, qui doute de sa bonne foi et même de sa raison, notamment après avoir rencontré sa femme. Toutefois, cédant à des demandes de plus en plus pressantes, Pascal s'introduit un soir dans une maison cossue de Passy, qu'il croit être le domicile de son ami. Il doit y récupérer une forte somme d'argent.

Didier lui a donné accès aux lieux grâce à sa clef. Devant l'attendre dehors, il a refermé la porte derrière lui. Pris au piège, Pascal découvre le corps sans vie du véritable propriétaire de la demeure. Catherine a appelé la police, qui arrive sur place, sous les ordres d'un commissaire assez désinvolte à première vue. La culpabilité de Pascal semble établie. Mais un détail incohérent attire l'attention du commissaire : l'époux de Catherine était fluet ; or un chandelier métallique massif, arme tout à fait inutile pour un costaud comme Pascal Casalys, a été laissé en évidence et est signalé au commissaire par Catherine Barrachet. Par ailleurs, Pascal Casalys s'obstine à ne pas reconnaître Didier Barrachet dans le mort. De plus, le commissaire trouve bizarre que Pascal Casalys soit entré sans difficulté (il n'y a eu aucune effraction) mais soit ressorti de la maison beaucoup moins facilement.

Remis en liberté provisoire parce que le commissaire a fait part de ses doutes au magistrat sous les ordres duquel il enquête, Pascal se rend chez Catherine Barrachet pour la confondre. Il soupçonne le beau-frère de celle-ci d'être son amant et complice. Ce dernier est propriétaire d'un cirque ambulant, qui donne des représentations à la Plaine Saint-Denis. Pascal, suivi par les policiers qui avertissent le commissaire, s'y rend et assiste au spectacle. Pendant un numéro, le clown blanc utilise l'expression coutumière de Didier « mon petit bonhomme ». Pascal reconnaît son Didier Barrachet et comprend tout-à-coup qu'on s'est servi de lui pour maquiller un crime. Après un intense échange de regards où chacun reconnaît l'autre, le faux Didier, démasqué, s'enfuit précipitamment, poursuivi par un Pascal furieux. Les policiers qui le surveillaient, sur ordre du commissaire, s'emparent de lui au moment où, rattrapé par Casalys, il proclame que c'est Catherine Barrachet qui a monté toute l'affaire. Catherine Barrachet avouera tout, comme le titrera le journal que Pascal vend à la fin du film.

Fiche technique

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Distribution

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  • Le titre du film fait référence à l'adresse des Messageries de la presse parisienne où les crieurs venaient prendre les journaux à vendre.
  • Une partie de l'action se déroule dans une maison bourgeoise du 16e arrondissement de Paris, prétendument sise 14 rue Mandel à Passy (la plaque de rue est mise en évidence dans le film), mais cette voie n'existe pas : le tournage a en fait eu lieu dans la rue Darcel à Boulogne-Billancourt.
Lieux de tournage

Liens externes

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