Mongolie-Intérieure

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 29 août 2019 à 00:46 et modifiée en dernier par MTK-Wiki (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Région autonome de Mongolie-Intérieure
Mongolie-Intérieure
Carte indiquant la localisation de la Mongolie-Intérieure (en rouge) à l'intérieur de la Chine
Administration
Pays Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Autres noms Chinois : 内蒙古自治区
(Nèi Měnggǔ Zìzhìqū)
Mongol : ᠥᠪᠦᠷ
ᠮᠣᠩᠭ᠋ᠤᠯ ᠤᠨ
ᠥᠪᠡᠷᠲᠡᠭᠡᠨ
ᠵᠠᠰᠠᠬᠤ
ᠣᠷᠤᠨ

(Öbör mongγol-un öbertegen jasaqu oron[1])
« Région autonome de Mongolie-Intérieure »
Abréviation 蒙 (Měng)
Statut politique Région autonome
Capitale Hohhot
Plus grande ville Baotou
Secrétaire du parti Li Jiheng
Présidente Bu Xiaolin
Démographie
Population 24 706 321 hab. (2010)
Densité 21 hab./km2
Rang 23e
Groupes ethniques Hans (79 %)
Mongols (17 %)
Mandchous (2 %)
Hui (0,9 %)
Daur (0,3 %)
Géographie
Superficie 1 183 000 km2
Rang 3e
Économie
PIB (2004) 271 200  (23e)
PIB/hab. 10 977 ¥ (12e)
Liens
Site web www.nmg.gov.cn/

La Région autonome de Mongolie-Intérieure ou Mongolie-Intérieure (ᠥᠪᠦᠷ
ᠮᠣᠩᠭ᠋ᠤᠯ
, Öbör Mongγol ; Өвөр Монгол, Öwör Mongol ; chinois simplifié : 内蒙古 ; pinyin : nèiměnggǔ) est une des cinq régions autonomes de la République populaire de Chine avec le Guangxi, le Ningxia, le Tibet ou le Xinjiang.

La Mongolie-Intérieure est la partie méridionale de la Mongolie, région dans le Centre-Est de l'Asie. C'est une région qui est principalement désertique, couverte notamment par le désert de Gobi. La Mongolie-Intérieure est distincte de la Mongolie extérieure, qui était un terme utilisé par la République de Chine et les gouvernements précédents pour se référer à ce qui est maintenant l'État indépendant de Mongolie et la république russe de Touva et la Bouriatie.

Les gers (maisons) mongoles, généralement appelées yourtes en occident.

En mongol, la région était appelée dotuγadu mongγol « Mongolie-Intérieure » sous la dynastie Qing. Le est fondé la Région autonome de Mongolie intérieure[2], le gouvernement de Mongolie-Intérieure a introduit le terme de öbör mongγol, ou « Mongolie du Sud » (le terme öbör signifiant « sud d'une montagne »). Mais le nom en chinois reste 内蒙古 « Mongolie-Intérieure ». Les termes intérieur et extérieur sont dérivés du mandchou dorgi et tulergi, puisqu'ils contrôlaient la Chine depuis Pékin[réf. nécessaire], mais ils sont considérés comme sinocentriques par certains Mongols qui préfèrent utiliser Nord et Sud (aru et öbör).

La Mongolie-Intérieure est limitrophe des provinces chinoises du Heilongjiang, du Jilin, du Liaoning, du Hebei, du Shanxi, du Shaanxi, de la Région autonome Hui du Ningxia et du Gansu, et a des frontières communes avec la Mongolie et la Russie. Vaste de 1,18 million de kilomètres carrés, elle a une population de 23,76 millions d’habitants. Sa capitale est Hohhot (呼和浩特, Hūhéhàotè).

Histoire

Au travers de son histoire, ce qui est maintenant la Mongolie Intérieure fut contrôlé par des fermiers chinois au sud et des nomades xiongnu (Huns), xianbei, khitans, jurchen (mandchous) et mongols au nord. Sous les Mandchous de la dynastie Qing (1644-1912), les régions habitées par des Mongols et Toungouses furent organisées en ligues (Aïmag en langue mongol) et bannières. Les Mongols ordinaires n’avaient pas le droit de voyager en dehors de leurs ligues. De plus, les Tchakhars et les Tümeds de Guihua furent organisés en bannières sous contrôle direct de l'empereur de la dynastie Qing.

Pendant le XVIIIe siècle, malgré l'interdiction par l'empire, un nombre croissant de Chinois hans commencent à migrer en Mongolie-Intérieure. En 1791, les paysans hans présents dans la Bannière avancée de Gorlos étaient tellement nombreux que le djasak pétitionna pour la légalisation des immigrants[3]. En même temps, la construction massive de monastères ouvrit la Mongolie aux marchands chinois hans[4].

Au milieu du XIXe siècle, la dynastie Qing dut faire face aux agressions étrangères ainsi qu’à la montée des sociétés secrètes (guerre de l'opium, révolte des Taiping), et aux avancées russes. L'impossibilité de résoudre les problèmes internes de la Chine (modernisation, famine) et les agressions étrangères entraînèrent le discrédit de la dynastie Qing. Afin de calmer les révoltes, la dynastie entreprit des réformes, telles qu'ouvrir certaines terres du nord de la Chine aux paysans chinois en 1860. Cependant ces concessions ne sauvèrent pas la dynastie en fin de règne. La terre était soit vendue par les princes mongols, soit louée aux fermiers chinois, soit retirée purement et simplement des zones de pacage des bergers nomades et donnée aux paysans chinois. Il est estimé que la population des Chinois hans en Mongolie-Intérieure en 1912 s'élevait à 1 500 000, largement dépassant les Mongols[5].

Sous la République de Chine, la Mongolie extérieure, avec le soutien de la Russie tsariste, déclara son indépendance en 1912. À partir de 1914, la Mongolie-Intérieure fut divisée en trois districts spéciaux de Rehe, Chahar, Suiyuan et la province du Ningxia. À partir de 1928, les trois districts spéciaux deviennent les provinces de Rehe, Chahar et Suiyuan. La partie orientale de la Mongolie extérieure, alors partie de la Mandchourie, passa, lors de l'invasion japonaise de la Mandchourie, en 1931 sous contrôle japonais puis fut intégrée à l'État fantoche du Mandchoukouo lors de sa création le 1er mars 1932. Les japonais envahirent en 1933 la province de Rehe qu'ils annexèrent au Mandchoukouo après la bataille de Rehe.

Drapeau du Gouvernement autonome du Mengjiang.

En avril 1933, des forces du Japon, du Mandchoukouo et des troupes mercenaires chinoises envahirent la province du Chahar en Mongolie-intérieure. À partir de 1935, des contacts furent pris entre les autonomistes mongols, fédérés autour du prince Demchugdongrub, et l'Empire du Japon. Le 12 mai 1936, le gouvernement du Mengjiang (chinois : 蒙疆 ; pinyin : Měngjiāng ; litt. « frontière des mongols ») fut proclamé. Ses troupes, soutenues par une armée de mercenaires chinois équipés par les Japonais, affrontèrent une première fois l'armée chinoise en octobre-novembre 1936, mais furent défaites. La guerre ouverte entre la Chine et le Japon, déclenchée quelques mois plus tard, permit au Mengjiang de survivre et de proclamer sa souveraineté sur une partie du territoire de la Mongolie-intérieure. Cet État fantoche était contrôlé par le Japon et dirigé par Demchugdongrub. En 1945, dans le cadre de l'offensive des Soviétiques contre le Japon, ceux-ci envahissent le territoire chinois par la Mongolie-intérieure et la Mandchourie. L'État du Mengjiang et le Mandchoukouo également créé par les japonais en Mandchourie, ne survivent pas à cette invasion.

Création de l'assemblée de la Mongolie-Intérieure autonome, le 1er mai 1947

Après la Seconde Guerre mondiale, le Parti révolutionnaire du peuple de Mongolie-Intérieure, fondé en octobre 1925, contrôlait la Mongolie-Intérieure, tandis que le Parti communiste chinois (PCC) contrôlait une grande partie de l'ancienne Mandchourie. Ces deux partis fusionnent le et établirent le Gouvernement autonome de Mongolie-Intérieure le 1er mai 1947.

En 1949, le parti communiste chinois prend l'ensemble de la Chine continentale au Kuomintang, Tchang Kaï-chek, son dirigeant se réfugie sur Taïwan, qu'il dirigera d'une main de fer jusqu'à sa mort. Le , la République populaire de Chine est proclamée sur la Chine continentale, à Pékin.

À partir de 1954 la Chine entreprendra de simplifier ses divisions administratives, et la Mongolie-Intérieure récupérera une partie des provinces du Suiyuan et du Ningxia en 1954, et une partie de la province du Rehe en 1955 pour s’établir dans ses limites actuelles.

La Révolution culturelle a littéralement fait disparaître, en 1969, plus de la moitié de la superficie de la Mongolie-Intérieure au profit des provinces voisines (Ningxia, Gansu, Liaoning, Jilin, Heilongjiang). La Mongolie-Intérieure ne retrouvera l'ensemble de son territoire qu'en 1979.[réf. nécessaire]

Pendant la Révolution culturelle de 1966-76, certains éléments du gouvernement chinois, dont le chef de la sécurité Kang Sheng, ont prétendu que le révolutionnaire du peuple de Mongolie-Intérieure avait été réanimé secrètement comme entité séparée hostile et ont cherché à l'anéantir. Ceci a eu pour résultat que 790 000 personnes ont été persécutées dans une chasse aux sorcières qui a suivi[réf. nécessaire]. Selon Roderick Mac Farquhar et Michael, de ces personnes, 22 900 ont été battues à mort et 120 000 ont été mutilées de façon permanente[6].

Dans les années 1980, Xi Haiming, Huchuntegus, Wang Manglai et Hada (actuellement en détention), tous étudiants dans les universités de Hohhot, ont discuté de refonder le Parti du peuple de Mongolie intérieure, pour promouvoir l'autodétermination des Mongols de Mongolie Intérieure. Plus tard, les individus de l'est et de l'ouest de Mongolie Intérieure se sont divisés et en conséquence, Huchuntegus a établi l'Association d'Ordos de Culture Ethnique dans la Ligue de Ikh Juu (maintenant la Ville d'Ordos); alors que Hada a établi l'Alliance démocratique de Mongolie méridionale en 1995, ce qui lui vaudra une peine de 15 ans de prison. Xi Haiming a fui son pays et a établi le Parti du peuple de Mongolie intérieure à New York, en mars, 1997[7].

Géographie

Divisions administratives et disputes territoriales de la République populaire de Chine
La prairie mongole

La plus grande partie de la Mongolie-Intérieure se compose de hauts plateaux, fermée dans sa partie orientale par le Grand Khingan (Daxing’an Lin). Les chaînes du Yinshan se trouvent au centre de la Mongolie-Intérieure dont le point culminant (3 556 m) se situe dans la chaîne des Monts Helan (Helan shan), à l'ouest de la boucle du fleuve Jaune (Huang he).

Le désert de Gobi s'étend au nord de la région. Le plateau d'Ordos, au sein de la boucle du fleuve Jaune est désertique dans sa partie occidentale. La partie orientale de la Mongolie Intérieure nourrit les affluents du Liao He et du Soungari, lui-même un affluent du fleuve Amour. C'est à la confluence de l'Argoun et la Chilka que se forme l'Amour. L'Argoun à une centaine de kilomètres à l'Est de la Mongolie, puis l'Amour forment la majeure partie de la frontière naturelle entre la Chine et la Russie, sur la frontière Ouest de la ville-préfecture de Hulunbuir, et sur le nord et l'est de la province voisine du Heilongjiang.

En général le climat est continental avec de longs hivers. La moyenne des températures de janvier varie suivant le lieu de moins 20 °C à moins 6 °C, n'atteignant moins 30 °C que dans l'extrême nord-est, cependant que la moyenne du mois de juillet s'établit à plus vingt ou vingt-quatre degrés, ne restant inférieure à vingt degrés que dans cette même zone du nord-est.

Villes principales

Rang Ville Nom chinois Population intra-urbaine 2010[réf. nécessaire]
1 Baoutou ou Baotou 包头 1 720 099
2 Hohhot (Huhehaote) 呼和浩特 1 980 774
3 Chifeng (Ulanhad) 赤峰 759 955
4 Tongliao 通辽 264 119
5 Jining 集宁 263 209
6 Wuhai (Haibowan) 乌海 226 732
7 Hailar (Hulunbuir) 海拉尔 215 869
8 Linhe 临河 170 937
9 Ulanhot (Wulanhaote) 乌兰浩特 167 145
10 Jiagedagi 加格达奇区 136 811
11 Zalantun (Butha Qi) 扎兰屯 132 408
12 Xilin Hot (Xilinhaote) 锡林浩特 123 198
13 Yakeshi (Xuaguit Qi) 牙克石 116 044
14 Zhalainuoer (Jalai Nur) 108 663
15 Dongsheng 东胜 101 698

Subdivisions administratives

Le Gymnase de Mongolie-Intérieure à Hohhot

La Mongolie-Intérieure est divisée en douze préfectures comprenant neuf villes-préfectures (, shì) et trois ligues (, méng).

Les villes-préfectures furent pour la plupart converties à partir d’anciennes ligues à partir de 1983.

Les douze préfectures de Mongolie-Intérieure sont découpées en cent-une subdivisions de niveau district, comprenant vingt-et-un districts, onze villes-districts, dix-sept xian, quarante-neuf bannières et trois bannières autonomes.

carte # Nom chinois
Hanyu Pinyin
Mongol
Translittération Boris
Population
(2010)
villes-préfectures
2 Bayannuur 巴彦淖尔市
Bāyànnào'ěr Shì
ᠪᠠᠶ᠋ᠠᠨᠨᠠᠭᠤᠷᠬᠣᠲᠠ
Bayannaɣur qota
1,669,915
3 Wuhai 乌海市
Wūhǎi Shì
ᠦᠬᠠᠢᠬᠣᠲᠠ
Üqai qota
532,902
4 Ordos 鄂尔多斯市
È'ěrduōsī Shì
ᠣᠷᠳᠤᠰᠬᠣᠲᠠ
Ordos qota
1,940,653
5 Baotou 包头市
Bāotóu Shì
ᠪᠤᠭᠤᠲᠤᠬᠣᠲᠠ
Buɣutu qota
2,650,364
6 Hohhot 呼和浩特市
Hūhéhàotè Shì
ᠬᠥᠬᠡᠬᠣᠲᠠ
Kökeqota
2,866,615
7 Ulaan Chab 乌兰察布市
Wūlánchábù Shì
ᠤᠯᠠᠭᠠᠨᠴᠠᠪᠬᠣᠲᠠ
Ulaɣančab qota
2,143,590
9 Chifeng 赤峰市
Chìfēng Shì
ᠤᠯᠠᠭᠠᠨᠬᠠᠳᠠᠬᠣᠲᠠ
Ulaɣanqada qota
4,341,245
10 Tongliao 通辽市
Tōngliáo Shì
ᠲᠥᠩᠯᠢᠶᠠᠣᠬᠣᠲᠠ
Tüŋliyou qota
3,139,153
12 Hulunbuir 呼伦贝尔市
Hūlúnbèi'ěr Shì
ᠬᠥᠯᠦᠨᠪᠤᠶᠢᠷᠬᠣᠲᠠ
Kölön Buyir qota
2,549,278
Ligues
1 Alxa 阿拉善盟
Ālāshàn Méng
ᠠᠯᠠᠱᠠᠨ ᠠᠶᠢᠮᠠᠭ
Alaša ayimaɣ
231,334
8 Xilin Gol 锡林郭勒盟
Xīlínguōlè Méng
ᠰᠢᠯᠢ ᠶᠢᠨ ᠭᠣᠤᠯ ᠠᠶᠢᠮᠠᠭ
Sili-yin Ɣool ayimaɣ
1,028,022
11 Xing'an 兴安盟
Xīng'ān Méng
ᠬᠢᠩᠭ᠋ᠠᠨ ᠠᠶᠢᠮᠠᠭ
Qiŋɣan ayimaɣ
1,613,250

Économie

La culture de céréales se fait dans les vallées près des rivières. Dans les prairies plus arides, l’élevage de chèvres, de moutons, de bovins, de chevaux, de chameaux ou de yaks est la méthode traditionnelle de subsistance.

La sylviculture et la chasse sont importants dans la région du Grand Khingan (大兴安岭, dà xīng'ān lǐng), Ligue de Xing'an, à l'est. Les Evenks, peuple toungouse y vivent de l'élevage du renne et de fruits des baies, dans leur bannière autonome.

La Mongolie-Intérieure possède la plus grande mine de terres rares du monde à Baiyun Obo près de Baotou. La Mongolie-Intérieure a aussi de très importantes ressources minières (niobium, zirconium et béryllium) ainsi que de très importantes mines de charbon.

L’industrie en Mongolie-Intérieure se développe autour du charbon, de l’électricité, du cachemire, de l’industrie chimique et des industries connexes.

Une base militaire et spatiale est implantée dans la partie occidentale de la Mongolie-Intérieure à Jiuquan. C'est à partir de cette base qu'ont été lancés les premiers vols habités chinois.

Le Théâtre de Mongolie-Intérieure à Hohhot

Démographie

Les Hans forment le plus grand groupe ethnique, représentant environ 80 % de la population. La migration han commença au début du XVIIIe siècle avec les encouragements de la dynastie Qing et s’accéléra au XXe siècle. Les Hans vivent principalement le long du fleuve Jaune et dans les centres urbains du centre et de l’est de la Mongolie-Intérieure. Les Mongols sont le second groupe ethnique représentant environ 17 % de la population. De nombreux Mongols, traditionnellement nomades, ont été sédentarisés durant la période de collectivisation des années 1950 et 1960.

Les autres groupes ethniques comprennent les Mandchous, les Evenks, les Coréens, les Oroqen, les Daurs et les Hui.

Population de la Mongolie-Intérieure
Année Population totale Population des Hans Population des Mongols
1953[8] (excluant la Province de Rehe, partiellement incorporée à la Mongolie-Intérieure en 1955) 6 100 200 5 120 000 83,9 % 888 000 14,6 %
1964[9] 12 334 100 10 729 400 87,0 % 1 384 500 11,2 %
1982[10] 19 274 300 16 277 600 84,4 % 2 489 400 12,9 %
1990[11] 21 456 500 17 290 000 80,6 % 3 379 700 15,8 %
2000[12] 23 323 347 18 465 586 79,2 % 3 995 349 17,1 %
2010[13] 24 706 321 19 650 687 79,5 % 4 226 093 17,1 %

Tourisme

Hohhot

  • Le temple de Dazhao est un temple lamaïste construit en 1580. Le temple est connu pour sa statue de Bouddha en argent, ses sculptures de dragons et ses peintures murales.
  • Le temple de Xiaozhao, aussi connu sous le nom de temple de Chongfu, est un temple lamaïste construit en 1697, temple privilégié par l’empereur Kangxi de la dynastie Qing.
  • Le temple de Xilituzhao est le plus grand temple lamaïste de la région de Hohhot, et fut autrefois le centre du lamaïsme dans la région.
  • Le temple de Guanyin est un temple dédié au boddhisatva Guanyin (Guanyin pusa) situé a Hothot à une centaine de mètres du temple Dazhao
  • La tombe de Wang Zhaojun, une femme du harem de la dynastie Han ayant épousé l’empereur Xiongnu, Huhanye, un mariage qui aurait permis soixante ans de paix entre les Chinois et les Xiongnu.

Ailleurs

  • Le Mausolée de Gengis Khan dans l’Ordos.
  • Les prairies de Bashang, proche de Pékin, lieu de retraite privilégié par les résidents urbains à la recherche de calme.

Langues

Les langues parlées en Mongolie-Intérieure sont :

Collèges et universités

  • Université de Chifeng (赤峰学院)
  • Université agricole de Mongolie-Intérieure (内蒙古农业大学)
  • Collège de finance et d’économie de Mongolie-Intérieure (内蒙古财经学院)
  • Collège médical de Mongolie-Intérieure (内蒙古医学院)
  • École normale de Mongolie-Intérieure (内蒙古师范大学)
  • Université de Mongolie-Intérieure (内蒙古大学)
  • Université des minorités de Mongolie-Intérieure (内蒙古民族大学)
  • Université de sciences et technologie de Mongolie-Intérieure (内蒙古科技大学)
  • Université de technologie de Mongolie-Intérieure (内蒙古工业大学)

Toutes les institutions ci-dessus sont placées sous l’autorité du gouvernement de la région autonome. Les institutions n’ayant pas un second cycle complet ne sont pas listées.

Personnages célèbres

  • Xi Shun : homme le plus grand au monde encore en vie (2006).
  • Hada : activiste mongol militant pour l'autodétermination de la Mongolie méridionale (Intérieure).

Notes et références

  1. Transcription cyrillique (Mongolie-Extérieure) : Өвөр Монголын Өөртөө Засах Орон
  2. « Déstinations — Mongolie intérieure », Officie national du tourisme de Chine (consulté le )
  3. (en) The Cambridge History of China, vol. 10, p. 356.
  4. (en) The Cambridge History of China, vol. 10, p. 56.
  5. « 内蒙古自治区蒙古族人口的历史与现状简述 », Inner Mongolia Statistics « 1 »,‎ (lire en ligne).
  6. MacFarquhar, Roderick and Schoenhals, Michael, Mao's Last Revolution, Harvard University Press, 2006. p. 258.
  7. “Inner Mongolian People's Party” and the basic facts about its key members.
  8. Bureau de statistique de la Région autonome de Mongolie-Intérieure, Recensement de 1953.
  9. Bureau de statistique de la Région autonome de Mongolie-Intérieure, Recensement de 1964.
  10. Bureau de statistique de la Région autonome de Mongolie-Intérieure, Recensement de 1982.
  11. Bureau de statistique de la Région autonome de Mongolie-Intérieure, Recensement de 1990.
  12. Tabulation on Nationalities of 2000 Population Census of China, The Ethnic Publishing House, 2003.
  13. Région autonome de Mongolie-Intérieure, Communiqué sur les principales données du recensement de 2010.

Complément bibliographique

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Lien interne

Liens externes