Wisembach

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Wisembach
Wisembach
Le centre : la mairie et l'église.
Blason de Wisembach
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Rachel Voinson
2020-2026
Code postal 88520
Code commune 88526
Démographie
Gentilé Carfeuillats, Wisabés
Population
municipale
425 hab. (2021 en augmentation de 4,94 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 29″ nord, 7° 06′ 25″ est
Altitude 500 m
Min. 420 m
Max. 982 m
Superficie 11,3 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ban-de-Laveline
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Dié-des-Vosges-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Wisembach
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Wisembach
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Wisembach
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Wisembach
Liens
Site web wisembach.fr

Wisembach est une commune française située dans le massif des Vosges, à l'est du département des Vosges et dans le Pays de la Déodatie. Se trouvant dans la région historique et culturelle de Lorraine, la commune fait maintenant partie de la région administrative Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Carfeuillats. Une autre appellation patoisante existe sous la forme de wisabé mais elle est aujourd'hui inusitée.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue générale prise du côté du col de Sainte-Marie (carte postale Adolphe Weick).
Vue générale prise du côté du col de Sainte-Marie
(carte postale Adolphe Weick).

Wisembach est un village rural de taille modeste dépend du canton et de l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges, acculé dans une gorge, entourée de hauteurs excepté à l'ouest où elle s'ouvre sur la vallée de la Fave et la vallée de la Meurthe menant vers Saint-Dié.

Hameaux[modifier | modifier le code]

Wisembach compte 3 hameaux sur l'ensemble du territoire communal.

  • Le Repas, très proche de Gemaingoutte dont il est séparé par la rivière
  • Diarupt
  • Trou-des-Chevaux

Écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Wisembach compte 10 lieux-dits et écarts sur l'ensemble du territoire communal.

  • Aubrigoutte
  • La Basse du Coucou
  • La Chavée
  • Le Chener
  • La Cude
  • La Gravelle
  • Grospeaux
  • Les Yraux
  • Le Mont
  • Si-la-Côte

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune de Wisembach est limitrophe de quatre communes : Gemaingoutte, Combrimont Bertrimoutier et Lusse, et une commune haut rhinoise : Sainte-Marie-aux-Mines.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Wisembach est située au pied du col de Sainte-Marie (772 mètres d'altitude) qui s'ouvre sur l'Alsace, à 14 kilomètres de Saint-Dié sur la route départementale 459 reliant Sélestat à Nancy.

C'est une des 201 communes réparties sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône[1] du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 377 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 11,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Croix aux Mines », sur la commune de Sainte-Croix-aux-Mines à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 094,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Blanc et le ruisseau de la Cude[9],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Wisembach.

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Wisembach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,3 %), prairies (17,7 %), zones urbanisées (1,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

  • N59 vers Le Giron, Rave[16].
  • D23 vers Bande-de-Laveline.
  • D459 vers Sainte-Marie-aux-Mines.
  • A35, aussi appelée autoroute des cigognes ou l'Alsacienne. Sorties Ostheim, Saint-Hippolyte.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Gare de Saint-Dié-des-Vosges.

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous les formes [Ulricus de] Wesembeg en 1180 (AD Vosges, G 566), Wisembach en 1250 (Rappoltst. Urk., I, 85), Wizembeiche en 1290 (Rappoltst. Urk., I, 138), Wyzemberche en 1290 (AD Meuse, B 256, fol. 4), Wissembeche en 1295 (Paris BnF (Mss.), Français 11823, f. 73), Wizemberche au XIIIe siècle (AD Meuse, B 256, f. 8), Wisaimbach en 1301 (AD Meuse, B 256, f. 64v), Albus Rivus en 1313 (AD Meurthe-et-Moselle, B 700, n° 10), Wyzembeche en 1340 (AD Vosges, G 261), [Arluyn de] Wycember en 1360 (AD Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 18), Wyzembach en 1361 (AD Vosges, G 404), [Ecclesiam de] Vyzembacho en 1362 (AD Vosges, G 808), Wiscemberch en 1364 (Paris BnF (Mss.), NAL 2548, n° 96), Wysembech en 1381 (AD Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 30), Wyzanbach en 1394 (Paris BnF (Mss.), NAL 2548, n° 125), Wyzemberch au XIVe siècle (AD Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 322), Wysembach, Wysbaiche, Wyzembaiche au XIVe siècle (Paris BnF (Mss.), NAL 1546, p. 62, 101 et 222), Wysambach en 1402 (pouillés Trèves, p. 319), Wyssembech en 1435 (AD Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 40), Wyssemberch en 1468 (AD Vosges, G 406), Wysembach en 1480 (AD Vosges, G 475)[18].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Origine attestée[modifier | modifier le code]

Le nom sous sa forme actuelle est déjà attesté en 1250 et repose peut-être sur les éléments vieux haut allemand (h)wīʐ « blanc » (alsacien wiss, allemand weiß, même sens) et bah « ruisseau » (alsacien Bàch, allemand Bach, idem), c'est en tout cas cette signification que possède la traduction latine Albus Rivus de 1313. Albert Dauzat qui ne cite que Wesembeg en 1180, préfère pour expliquer le premier élément, le germanique wisa « prairie » (allemand Wiese « prairie ») et pour le second, le germanique bach « ruisseau »[19], d'ailleurs la forme allemande moderne Wiesenbach va dans ce sens. Par « germanique », on ne sait guère ce qu'il entend : soit il s'agit du germanique commun auquel cas, l'astérisque est nécessaire (termes non attestés) et les mots donnés par lui ne conviennent pas, mais plus précisément le germanique commun *wisō et *bakiz, soit d'une langue germanique indéterminée. Si l'on émet l'hypothèse que le toponyme s'est formé entre le VIIIe siècle et le XIe siècle, la langue germanique est du vieux haut allemand, ancêtre de l'alémanique alsacien et les formes sont wisa et bach.

Interrogation sur les origines[modifier | modifier le code]

Une interrogation subsiste cependant à propos du second élément -bach (et ses variantes), car il est cité alternativement avec un autre élément : -berch et ce, jusqu'au XVe siècle. Il y avait sans doute deux noms de lieux contigus bien distincts, basés sur deux appellatifs différents, comme c'est souvent le cas en toponymie. -berch représente vraisemblablement le vieux haut allemand berg « mont » (alsacien barg « mont »).
D'après Nicolas François Gravier[20], le village de Wisembach doit son nom à une colonie allemande qui, arrivée dans le val de Galilée par les gorges de Sainte Marie-aux-Mines, se fixa dans ce lieu[Quand ?]. Près de Wisembach, il existe une montagne connue anciennement sous le nom de Woed, qui a été francisé par le mot Varde. C'est sous ce nom que les anciens titres désignent le territoire de Wisembach et ses dépendances. Le démembrement de 1594 désigne la commune ainsi: la terre de Wurde de Wuisembach, et plus bas : Wuisembach où sont les fonderies pour les mines de la croix.
La forme patoise est Vouzèbè qui semble une adaptation romane du nom germanique altéré[21].

La Varde-de-Wisembach[modifier | modifier le code]

La Varde-de-Wisembach est attestée sous les formes [Une certenne terre… on val Sainct Diey, c'on dit] la Warde de Wisembech en 1381 (arch. de Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 30), [La terre de] la Warde de Wissembach en 1473 (arch. de Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 44), [La terre de] la Warde de Wysembach en 1480 (arch. des Vosges, G 475), [La terre et seigneurie de] la Warde en 1512 (arch. des Vosges, G 475, n° 60). Warde (> Varde) est la forme commune dans les dialectes d'oïl septentrionaux pour Garde (cf. la Warde à Courtémont ; Lawarde-Mauger, Somme ; Vardes, Seine-Maritime, etc.). Garde avait le sens de tour de garde et par extension de forteresse[22].
Il s'agissait d'une seigneurie qui comprenait, avec Wisembach, le Repas, Layegoutte, Bonipaire, Combrimont et Verpellière (Alix, nos 275-280). Le souvenir de cette seigneurie paraît être rappelé par le nom du bois de La Garde, communes de Combrimont et de Lesseux[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Wisembach est mentionnée dès la fondation du monastère de Jointures à Saint-Dié. Ce monastère ne pouvant accueillir tous les disciples, saint Déodat (ou Dieudonné) fit bâtir une chapelle à Wisembach qu'il dédia à saint Barthélémy.

Le , le duc Ferry III de Lorraine engagea à Anselme, sire de Ribeaupierre, la garde de Wisembach, son ban et en justice, et son droit de péage de beffroi pour 560 francs que le duc lui devait. Il est dit dans ces lettres, que les hommes de la garde de Wisembach devaient le cri en armes depuis les montagnes d'Alsace jusqu'à Beauregard, château au-dessus de Raon-l'Étape. Il existe encore des engagements de la terre de varde de Wisembach, l'un de 1381, l'autre de 1473.

Wisembach était le chef-lieu d'un doyenné du district de Saint-Dié, comprenant les villages de Wisembach, Layegoutte, Repas, Bonipaire, une partie de Combrimont et Verpeillière, où les sujets étaient de mortemain, de sorte que lorsqu'un d'eux venait à décéder sans enfants, ses meubles revenaient au domaine, même lorsqu'il y avait des enfants pauvres qui fussent mariés, même si l'un d'eux ne l'était pas. Les habitants de la varde de Wisembach devaient annuellement au domaine une taille de 54 francs. Chaque nouvel habitant payait, pour droit d'entrée et de bourgeoisie, la somme de dix francs. Mais si ces nouveaux venus épousaient des filles du lieu, ils ne payaient que moitié du droit de bourgeoisie. Tous ceux qui vendaient du vin payaient 10 francs par an.

Le Châtel-sur-Faîte[modifier | modifier le code]

Sur le point culminant de la montagne qui sépare la lorraine de l'Alsace, le duc Thiébaut avait fait construire, vers la fin du XIIIe siècle, un château fort auquel il avait donné le nom de Châtel-sur-Faîte[24], et qui était destiné à contenir les invasions et à protéger le péage. Ce château a été entièrement détruit mais on ignore à quelle époque. Les derniers débris du château ont été récupérés après la Révolution par un habitant de Wisembach pour la construction de sa maison.

Norbépaire[modifier | modifier le code]

À un kilomètre de Wisembach, sur le chemin qui conduit au Repas, il existait autrefois un village appelé Norbépaire. L'époque de sa destruction n'est pas connue ; on prétend seulement qu'il fut, il y a longtemps, ruiné par un incendie. On a trouvé sur son emplacement un âtre de cheminée.

Église Saint-Barthélémy[modifier | modifier le code]

La construction de la tour de l'église de Wisembach remonte au XIIe siècle. La nef et le chœur ont été rebâtis en 1782, la nef par les habitants de la paroisse et le chœur par le chapitre de Saint-Dié, qui était chargé de l'entretien de cette partie de l'église à raison des dîmes qu'il percevait à Wisembach. La tradition fait remonter la construction de l'église au temps de Charlemagne, vers l'an 800. L'ancienne tour existe toujours, mais la nef et le chœur ont été reconstruits en 1779.

Maire et écoles[modifier | modifier le code]

La mairie et les écoles ont été construites en 1848. En 1814, le village fut rançonné par les armées de passage. Lors de la guerre de 1870, les combats furent limités, les Prussiens n'ayant pas emprunté le col de Sainte-Marie.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La commune de Wisembach a été décorée, le , de la Croix de guerre 1914-1918[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1885 1901 Victor Gaire    
1901 1904 Auguste Sibille    
1904 1919 Jean-Baptiste Demange    
1919 1925 Auguste Sibille    
1925 1929 Joseph Tenette    
1929 1937 Jules Noël    
1937 1945 Charles Vincent    
1945 1951 Paul Bertrand   Professeur, ancien conseiller général
1951 1952 Jacques Ducreux Radical-socialiste administrateur de société
1952 1953 Émile Delacôte    
1953 1956 Aimé Perrin    
1956 1971 René Gérardin    
1971 1971 Maurice Châtelain    
1971 mars 1983 André Baradel    
mars 1983 juin 1995 Fernand Gérard (1931-2012)   Retraité de l'armée de l'air
mars 1995 janvier 2010 Jacques Armand   Démissionnaire en cours de mandat
mars 2010 avril 2012 Cyril Stieffatre   Démissionnaire pour raisons professionnelles
avril 2012 juillet 2020 Pascal Schnelzauer    
juillet 2020 En cours
(au 22 août 2023)
Rachel Voinson   Agricultrice

Budget et fiscalité 2022[modifier | modifier le code]

La mairie, place François-Vaxelaire.

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :

  • total des produits de fonctionnement : 382 000 , soit 889  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 323 000 , soit 753  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 21 000 , soit 50  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 42 000 , soit 98  par habitant.
  • endettement : 127 000 , soit 297  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 19,45 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 34,42 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 24,36 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 690 [28].

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Élevage d'autres bovins et de buffles[29].
  • Élevage de vaches laitières.
  • Élevage d'ovins et de caprins.
  • Élevage de porcins.
Le Bellevue. Col de Sainte-Marie.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hébergements et restauration à Gemaingoutte, Ban-de-Laveline, Lusse[30].
  • L’hôtel restaurant Bellevue, hôtel du château de faîte[31].

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[32].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

En 2021, la commune comptait 425 habitants[Note 4], en augmentation de 4,94 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
8117688739921 1371 2511 3051 2861 089
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 1391 1461 2161 0911 011963953841808
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
784385564546502524504428381
1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
363356370428412399407406419
2021 - - - - - - - -
425--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[37] :

  • Écoles maternelles et primaires à Lusse, Ban-de-Laveline, Sainte-Marie-aux-Mines, Raves.
  • Collèges à Sainte-Marie-aux-Mines, Provenchères-et-Colroy, Saint-Dié-des-Vosges, Fraize.
  • Lycées à Sainte-Marie-aux-Mines, Saint-Dié-des-Vosges.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[38] :

  • Médecins à Ban-de-Laveline, Sainte-Marie-aux-Mines, Le Beulay, Sainte-Croix-aux-Mines.
  • Pharmacies à Ban-de-Laveline, Sainte-Marie-aux-Mines, Sainte-Croix-aux-Mines, Provenchères-sur-Fave.
  • Hôpitaux à Sainte-Marie-aux-Mines, Le Bonhomme, Fraize, Fréland.

Cultes[modifier | modifier le code]

Vie locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Tour de l'enceinte du village, datant du XVe siècle.
  • Église Saint-Barthélemy, érigée en 1782, a été reconstruite en 1921, suite à sa destruction en 1914[40].
Son orgue[41] a été réalisé en 1930 par Edmond Alexandre Roethinger[42].
  • Calvaires, fontaines, frontons de porte.
  • Monument aux morts[43].
  • Anciennes fonderies[44].
  • Château de Châtel-sur-Faîte. Depuis le site, point de vue admirable sur la plaine d'Alsace et les crêtes des Ballons des Vosges.

Fermes[modifier | modifier le code]

Une enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) a été réalisée par le service régional de l'inventaire[45],[46],[47] :

  • La Belle Vue ;
  • Varépré.

Communication locale[modifier | modifier le code]

La communication au sein de la commune de Wisembach se fait à travers deux média :

  • La station Illiwap[48], gérée par la municipalité, pour les informations de la municipalité à destination des habitants.
  • Le médium Le Lavelinois[49], présent sur les réseaux sociaux, pour les informations entre les Carfeuillats et les intéressés

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Basin, chanoine de Saint-Dié, linguiste, fut nommé curé de Wisembach le . Son nom est associé au Gymnase Vosgien réuni par Vautrin Lud.
  • François Vaxelaire, né à Wisembach, entrepreneur belge fondateur des grands magasins Bon marché de Belgique[50]. Un monument en son honneur, placé près de la mairie et surmonté de son buste a été inauguré le .
  • Albert Görge (1884-1970) parlementaire français de Seine-et-Marne né à Wisembach.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Coupé au 1er d'azur à deux monts de sinople entre lesquels coule une rivière d'argent, chargé d'un cerf d'argent au dextre et d'un sapin de même au sénestre. Au second parti au 1) d'azur à la croix de Lorraine d'or et au 2) aussi d'or à la bande de gueule chargée de 3 alérions d'argent[51],[52].
Commentaires : blason adopté lors de la réunion du conseil municipal du 4 novembre 2008 et validé lors de la délibération du 2 décembre de la même année. On y voit la ligne bleue des Vosges, le col, le Blanc Ru et la forêt giboyeuse. Les armes en pointe sont de l'arrondissement de Saint-Dié et de la Lorraine.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Wisembach » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Liste des 201 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Wisembach et Sainte-Croix-aux-Mines », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Fiche communale de Wisembach », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
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  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Itinéraires et voies routières
  17. Itinéraire
  18. « Dictionnaire du département : Vosges » in Dictionnaire topographique de la France : comprenant Les noms de lieux anciens et modernes (lire en ligne).
  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 734b.
  20. Receveur des domaines et de l'enregistrement à Saint-Dié au début du XIXe siècle, auteur d'une Histoire de la ville épiscopale et de l'arrondissement de Saint-Dié
  21. Quelle est l’origine du nom « Wisembach » ?, Bertrimoutier, Communauté, Patois, Wisembach, 21 août 2022
  22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 310b.
  23. « Dictionnaire du département : Vosges » in Dictionnaire topographique de la France comprenant LES NOMS DE LIEUX ANCIENS ET MODERNES, p. 437 (lire en ligne) [1]
  24. Le Château de Faîte ou du Haut.
  25. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918.
  26. Site municipal
  27. Les comptes de la commune
  28. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  29. Annuaire Agriculture, sylviculture et pêche
  30. Hébergements et restauration
  31. L’hôtel restaurant Bellevue, hôtel du château de faîte
  32. Le cadre de vie des Territoires
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Établissements d'enseignements
  38. Professionnels et établissements de santé
  39. Paroisse La-Sainte-Trinité
  40. L'église de Wisembach
  41. Orgue de l’église Saint Barthélémy de Wisembach.
  42. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 638 à 640
    Présentation des orgues de l’église Saint-Barthélémy de Wisembach
  43. Monument aux morts de Wisembach.
  44. Du minerai au lingot : l'élaboration de l’argent à l’époque de la Renaissance. Une conjonction de l’histoire, de l’archéologie et de la géologie.Les XVIe et XVIIe siècles, Pierre Fluck, p.9
  45. « enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) », notice no IA88000272, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  46. « Ferme 62 Le Repas », notice no IA88000273, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  47. « Ferme 5 rue des Cités », notice no IA88000274, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  48. « Mairie de Wisembach », sur Administration illiwap (consulté le )
  49. « Wisembach », sur Le Lavelinois (consulté le )
  50. Biographie de François Vaxelaire, Dictionnaire des vosgiens célèbres, sur ecrivosges.com, consulté le 21 juin 2016.
  51. L'Armorial des Villes et des Villages de France
  52. Généalogie, sur ww.genealogie-bisval.net/