Rossillon

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Rossillon
Rossillon
La mairie de Rossillon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes Bugey Sud
Maire
Mandat
Georges Bouvier
2020-2026
Code postal 01510
Code commune 01329
Démographie
Gentilé Rossillonnais
Population
municipale
160 hab. (2021 en augmentation de 6,67 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 55″ nord, 5° 35′ 45″ est
Altitude Min. 324 m
Max. 1 022 m
Superficie 8,07 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Belley
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Belley
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Rossillon est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune située dans la Cluse des Hôpitaux, sur les bords du Furans.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 588 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sutrieu », sur la commune de Valromey-sur-Séran à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 413,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rossillon est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belley, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,1 %), prairies (21,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,6 %), zones urbanisées (0,2 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Période médiévale[modifier | modifier le code]

Rossillon, souvent écrit Roussillon dans les textes anciens, contrôlant le passage dans la Cluse des Hôpitaux, entre Virieu-le-Grand et Saint-Rambert, entre la Bresse et la Savoie. Le bourg de Rossillon a ainsi joué un rôle stratégique majeur dans l’histoire des États de Savoie jusqu'en 1326.

Au XIe siècle, elle appartient au comte de Belley, puis passe ensuite à la maison de Savoie. Lorsque le comte Thomas Ier de Savoie, meurt en 1233, son fils et successeur Amédée IV effectue le partage de l'héritage. Son frère Boniface reçoit ainsi en apanage, vers 1252, les terres de Rossillon[13] et de Virieu-le-Grand en Bugey, ainsi que d'autres fiefs en Savoie Propre. Il est le premier à porter le titre de seigneur de Rossillon et il fait construire vers 1260 le château[14]. À sa mort, en 1270, la seigneurie revient au domaine comtal et elle devient une châtellenie[14]. Rossillon est, par la suite, donnée par Charles, duc de Savoie, à Claudine de Brosse, pour son douaire veuve de Philippe II de Savoie, mort au château de Rossillon, en [14].

Rossillon peut être considérée, à cette période, comme la capitale du Bugey[15],[14]. Pour les Humbertiens, elle est une tête de pont pour le contrôle de la région[16]. Le bourg revêt d'ailleurs une telle importance qu'il obtient avant 1306 une charte des franchises de la part du comte de Savoie[13]. En revenant dans le domaine comtal dans la seconde moitié du XIIIe siècle, ce rôle majeur se maintient avec le siège non seulement d'une châtellenie, mais aussi du bailliage du Bugey, jusqu'en 1326[17]. Rossillon perd cependant ce rôle à cette date, au profit de Saint-Germain d'Ambérieu[17],[18] (acquisition faite en 1320).

Malgré la modestie actuelle du village, on sait qu’il devait être entouré de fortifications et qu'un château de Rossillon le protégeait. Seuls des vestiges sont encore visibles.

Humbert IV de Chevron Villette est ainsi bailli du Bugey et de Novalaise, ainsi que châtelain de Rossillon en 1306 et 1309[19]. Les comptes de châtellenie, minutieusement tenus par les châtelains, nous éclairent sur l’importance économique, administrative et juridique du bailliage de Rossillon à cette époque. La châtellenie de Rossillon, par son étendue, sa situation stratégique aux marches de la Savoie, et ses nombreuses paroisses, était alors la plus importante du Bugey.

À la suite d’un incendie en 1353, lors du conflit delphino-savoyard[20], qui détruisit presque entièrement Rossillon, le siège des baillis du Bugey est transporté à Belley, où il resta[21].

La maison forte de La Forest.

Au XVe siècle, la seigneurie de Rossillon passe à la famille de La Forest, à l'origine d'une maison forte[14]. Guillaume de La Forest, page du Comte vert, écuyer du Comte Rouge, chambellan et ambassadeur du duc Amédée VII, châtelain de Rossillon, fit reconstruire le chœur de l’église où il fut inhumé en 1440, et bâtir une chapelle latérale, où ses armes apparaissent sur la clef de voûte. Lui succède son fils, Jean Ier de La Forest, inhumé en 1466 au tombeau de son père. C’est lui qui fit ériger la maison forte en 1398, siège du bailliage de Rossillon, à l’entrée du bourg fortifié. Antoine de La Forest (1445-1499), seigneur de La Barre, gouverneur de Nice, illustre pour avoir sauvé le jeune duc Philibert des mains du « Téméraire », et son frère Hugues, tous deux fils du précédent, se partageront la châtellenie jusqu’en 1509, date de la mort de Hugues.

Quant François Ier s’empare du Bugey en 1536, c’est encore un La Forest, Philibert, seigneur de La Bâtie d’Albanais, petit-fils de Hugues, qui prête « foi et hommage » au roi de France pour sa châtellenie de Rossillon.

Puis le duc Emmanuel-Philibert échangea par contrat du le château, le bourg, la seigneurie et mandement à Isabelle de Chalant héritière de René de Challant pour laquelle il avait obtenu le d'Emmanuel Philibert la validation de sa désignation comme unique héritière au détriment de son aînée et des branches cadettes de la Maison de Challant. Elle était l'épouse de Jean-Frédéric Madruzzo, comte d'Arve et d'Arberg, marquis de Suriana[22].

Quelques années après le marquis de Suriana revendit à Jean de Malarmey[23], noble bourguignon, qui prit le titre de comte de Rossillon. Il était aussi seigneur de Louroy, Longeville, Avanne, Pelousey,Vitreux et Jallerange, co-gouverneur de la ville de Besançon[24]. Il était colonel d'un régiment au service de l'archiduc d'Autriche. Son fils, Jean-Baptiste fut colonel au service de la Savoie.

Pendant la guerre de Dix Ans les biens des comtois sont confisqués et Rossillon appartient à Hélène Ferdinande de Maillard qui l'a hérité de son fils Claude de Villiers maréchal de camp tué en à la bataille de Fribourg à titre de dédommagement.

Les comtois ayant été rétablis dans leurs droits, le , Jean-Baptiste de Malarmey vend la seigneurie à Guy de Migieu, seigneur d'Andert, conseiller du roi et plus ancien président en la chambre des requêtes du parlement de Dijon.

La famille de Malarmey portera le titre de comte de Roussillon jusqu'à son extinction avec Joseph de Malarmey (1727-1797), comte de Roussillon, baron d'Étrabonne et seigneur de Savoyeux, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

En , un certain Jean-Baptiste Ravier, né à Verjon en 1781, se fit passer pour Napoléon Bonaparte auprès de l’aubergiste de Rossillon et de la population dont le maire. Il sera plus tard arrêté à Fontainebleau[25].

Le , la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève inaugure la gare de Rossillon. Cette gare, reprise par la suite par le PLM et la SNCF, est désormais fermée ; le bâtiment-voyageurs, datant des années 1850, a été revendu.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Rossillon est membre de la communauté de communes Bugey Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belley. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[26].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[27]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Belley pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[27], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[28].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1884 1898 Henri Bidauld   Artiste-peintre
mars 1977 mars 1983 Jacques Bodin[Note 3]    
mars 1983 mars 2001 Marcel Bouvier    
mars 2001 En cours
(au avril 2014)
Georges Bouvier    

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Rossillonnais.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 160 habitants[Note 4], en augmentation de 6,67 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
430489424481561535517529531
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
554556557536513506515484450
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
356355321304314306228198198
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1361309996103147148150153
2021 - - - - - - - -
160--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le Haut du bois des roches (Rossillon) (1870), huile sur toile d'Adolphe Appian[33].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le manoir de La Forest fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [34].

L'église Saint-Pierre fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [35].

Dans le hameau d'Égieu se trouve une chapelle dédiée à sainte Catherine et saint Nicolas.

Le territoire de la commune contient également la grotte des Hoteaux (site préhistorique présentant des sépultures de ), la chapelle gothique d'Egieu.

Sur un rocher en éperon barré et dominant le bourg, subsistent les vestiges d'une tour, avec une statue de la Vierge. Il s'agit des restes du château comtal fondé selon la tradition au XIe siècle. Depuis le XIIIe siècle il est l'une des demeures des comte de Savoie qui vers 1580 l'échangent avec la comtesse d'Arberg qui le restaure. En 1601, il est démantelé par les troupes du roi de France Henri IV[36].

Rossillon et la peinture[modifier | modifier le code]

De nombreux peintres comme Adolphe Appian, Louis Français, Horace Antoine Fonville, Louis Aimé Japy ont séjourné et peint à Rossillon[37] qui est devenu à partir du milieu du XIXe siècle un « petit Barbizon » dans le Bugey. Une communauté littéraire s'était également constituée autour de Joséphin Soulary.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Vue de la face du monument aux morts faisant apparaître le surnom « Totor ».
  • Famille de Rossillon.
  • Famille de La Forest Divonne
  • Philippe Ier de Savoie (1207-1285), comte de Savoie, mort au château de Rossillon.
  • Joséphin Soulary (1815-1891), poète, a séjourné régulièrement à Rossillon.
  • Louis Français (1814-1897), peintre, graveur et illustrateur, séjournait à Rossillon et en a laissé de très belles vues (dont La vallée de Rossillon, salon de Paris 1879).
  • Adolphe Appian (1818-1898), peintre et graveur, a séjourné régulièrement à Rossillon.
  • Henri Bidauld (1839-1898), peintre et illustrateur, mort à Rossillon. Il fut maire de la commune de 1884 à sa mort en 1898.
  • Totor, résistant inconnu exécuté sommairement le à Nivollet, hameau de Rossillon. Son surnom gravé sur le monument aux morts de la commune est tout ce que l'on sait de son identité[38].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Jacques Bodin, élu maire en 1977 est l'arrière-petit-fils du peintre Henri Bidauld.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Rossillon et Valromey-sur-Séran », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Sutrieu », sur la commune de Valromey-sur-Séran - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Sutrieu », sur la commune de Valromey-sur-Séran - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne), p. 159-160
  14. a b c d et e Louis Trénard et Raymond Chevallier, Histoire des communes de l'Ain : Le Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 503 p. (ISBN 978-2-7171-0314-4), p. 486.
  15. Samuel Guichenon, Histoire de Bresse et de Bugey : contenant ce qui s'y est passé de mémorable sous les Romains, rois de Bourgogne et d'Arles, empereurs ... jusques à l'eschange du marquisat de Saluces : divisé en quatre parties, Jean Antoine Huguetan, (lire en ligne), p. 92, « Autrefois Rossillon estoit la capitale du Bugey, où se tenoit le siège ordinaire de la justice [...] »
  16. Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 214.
  17. a et b Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné, 1282-1355, vol. 14, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales », , 433 p. (ISBN 978-2-7297-0762-0, lire en ligne), p. 97.
  18. Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne), p. 8.
  19. Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 417.
  20. Henri Buathier, Histoire des communes de l'Ain : Le Haut Bugey : Le Valromey : La pays de Gex, vol. 1, Horvath, , 519 p. (ISBN 978-2-7171-0315-1), p. 410-411
  21. Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 61, 471-472, 492, « Carte simplifiée des États de la maison de Savoie en 1416. Les bailliages ».
  22. Usages des pays de Bresse, Bugey et Gex, leurs statuts, par Charles Revel
  23. Blason :de gueules à huit rais d'escarboucles pommelées et fleurdelysées d'argent. Devise :amor in honore
  24. Dictionnaire de la noblesse: contenant les généalogies, l'histoire par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois
  25. Nathalie Pigault : Les Faux Napoléon 1815-1823 - Histoires d'imposteurs impériaux [1]
  26. « communauté de communes Bugey Sud - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  27. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Rossillon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  28. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Présenté au salon de Paris de 1870, ce paysage de sous-bois des environs de Rossillon a été acheté par l'État et déposé au musée du monastère de Brou (Bourg-en-Bresse).
  34. Notice no PA01000015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. Notice no PA00116540, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 26 (cf. Rossillon).
  37. Association des amis d'Henri Bidauld et des peintres de Rossillon.
  38. « TOTOR [surnom] - Maitron », sur maitron.fr (consulté le ).