Renwez

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Renwez
Renwez
La mairie & l'église de Renwez.
Blason de Renwez
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Charleville-Mézières
Intercommunalité Communauté de communes Vallées et Plateau d'Ardenne
Maire
Mandat
Annie Jacquet-Ferro
2020-2026
Code postal 08150
Code commune 08361
Démographie
Gentilé Renwézien et Renwézienne [1]
Population
municipale
1 637 hab. (2021 en diminution de 4,66 % par rapport à 2015)
Densité 101 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 50′ 25″ nord, 4° 36′ 10″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 334 m
Superficie 16,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Charleville-Mézières
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bogny-sur-Meuse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Renwez
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Renwez

Renwez [ʁɑ̃ve] est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.

Cette commune correspond à un territoire pris sur la forêt au XIIe siècle, ce siècle de rupture et d'expansion des terres cultivables. Au-delà des « anciennes histoires de la frontière », pour reprendre l'expression de Jules Michelet, à qui ce lieu était très cher, le bourg a bénéficié très tôt, en plus de l'activité agricole et forestière, d'activités de nature pré-industrielle, avec notamment le textile, et la métallurgie.

Dans les dernières décennies du XXe siècle, cette tradition ouvrière est en retrait au bénéfice du secteur tertiaire, mais Renwez maintient une dynamique démographique positive.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le territoire de Renwez est situé sur un premier étage de terrain ardoisier (quartzites et de schistes grenus), sur un premier étage de terrain liasique (calcaire argileux), sur un deuxième étage de terrain liasique (calcaire sableux) et sur un terrain moderne (terre argilo-sableuse jaune)[2].

Le lac des Vieilles Forges constitue la limite haute de la commune, dans la partie boisée. Plusieurs ruisseaux traversent ce territoire, dont le ruisseau des Prés d'En Bas et le ruisseau de la Goulotte, qui se rejoignent et se jettent dans la Sormonne, mais aussi le ruisseau de Falette et le ruisseau des Vaches.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 073 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 10,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Renwez est une commune rurale[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), prairies (30 %), terres arables (5,9 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales[Note 4] (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Rannues en 1248, à lire : *Ranwes, Rancovado en 1304-46, Renweis en 1328-30, Rienwez en 1346, Ranwes en 1373[16].

Le second élément -wez représente le wallon wez qui signifie « passage » ou « gué »[17]. Il s'agit du même mot que « gué », mais avec conservation du [w] initial, commune aux langues d'oïl septentrionales et qui a évolué en [g] en français. Il est issu du vieux bas francique *wad « endroit guéable » que l'on peut restituer d'après le vieux haut allemand et le moyen néerlandais wat de même sens. Ils correspondent au latin vadum[18]. Les termes gué et dialectal weis sont aussi attestés au sens de « mare, abreuvoir » dès le XIIIe siècle.

Le premier élément est le nom de personne germanique Radingus selon Ernest Nègre[16] qui se base sur la forme latinisée de 1304 - 1346. Cependant Albert Dauzat et Charles Rostaing expliquent les toponymes Rangen (Bas-Rhin) et Ranguevaux (Moselle, Ranconval en 1275) par le nom de personne germanique Rang-, Renco qui conviendrait aussi bien[19].

Le nom se prononce Ran-vé.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un territoire pris sur la forêt[modifier | modifier le code]

Le village de Renwez est probablement apparu à la fin du XIIe siècle[17], au sein du domaine de Montcornet, à la suite des travaux de défrichements sur la forêt.

C'est une période de mutation, dopée par un essor démographique et économique. La forêt d'Ardenne ne présente déjà plus ses profondeurs impénétrables et cette étendue gigantesque décrite par Jules César, ou par Strabon. À Signy, à Élan, à Orval, des abbayes s'implantent, fractionnant l'antique domaine d'Arduinna.

En 1236, il est fait référence aux lois de Renwez dans une charte accordée aux habitants de Gédinne[20]. Le village a donc rapidement bénéficié de libertés spécifiques[21], et d'une limitation des droits de son seigneur, de nature sans doute à stabiliser une population sur ces nouvelles terres.

Le bourg d'Onchamps, à l'est de Renwez, est également défriché à la même époque. Il deviendra une autre seigneurie, avec son église, et son moulin. Au nord de Renwez, un troisième fief s'est créé, avec un château, le château de la Motte (dont il ne reste rien).

Heurs et malheurs d'un village à la frontière du royaume de France[modifier | modifier le code]

Un siècle plus tard, ces territoires isolées sont menacés par des troupes, telles les hordes d'Eustache D'Abrichecourt, accompagnant sur leur flanc septentrional les colonnes du roi Édouard III d'Angleterre, qui chevauche à travers le royaume de France de Calais à Reims.

En 1446, cette guerre de Cent Ans touche à sa fin. Antoine de Croÿ, dit le Grand, qui a acquis la seigneurie de Montcornet vingt ans plus tôt fait remettre en état La Bergerie, un des trois moulins de Renwez[17]. Le village redémarre après une période de récession.

En 1478, dans le conflit entre le roi de France Louis XI et Charles le Téméraire, une bande armée bourguignonne ravage et incendie le village.

Le fils d'Antoine, Philippe Ier de Croÿ fait rebâtir l'église[17]. Les labourages des terres reprennent, les troupeaux se réinstallent, les femmes filent la laine. Un moulin de foulerie est installé au sud du village. Une fabrique de bas s'installe, qui sera renommée dans la région pendant trois siècles. L'industrie textile est l'activité industrielle prédominante de l'Ancien Régime. Discrètement, elle s'étend dans les villes et les campagnes[22].

Le sol de Renwez est également exploité, aussi bien l'argile de la Croix-Jarlot, les pierres d'Onchamps, les ardoises de l'Écaillère, et le minerai de fer de la Boutillette. Ce minerai est lavé à Onchamps et emmené vers les fourneaux et forges des Mazures[23]. Sous l'influence technique des Liégeois, des hauts-fourneaux s'installent.

Les bourgs de Maubert-Fontaine et de Rocroi se fortifient, pour constituer une première barrière contre les troupes de Charles Quint, menaçantes aux frontières. Las, le danger vient aussi de l'intérieur avec les guerres de religion. Le duc de Guise est le chef du parti catholique. Les princes de Sedan sont calvinistes, de même qu'un seigneur de Montcornet. Tueries, misères et épidémies sont lots courants jusqu'à l’édit de Nantes de 1598, qui apaise le royaume de France. Un demi-siècle plus tard, c'est la Fronde et l'alliance du Grand Condé et des Espagnols. Ceux-ci incendient Renwez en [17].

Les conflits reculent ensuite hors des frontières permettant au village de redémarrer.

Révolutions politiques et révolution industrielle[modifier | modifier le code]

En 1789, l'assemblée des États généraux est convoquée à Versailles. C'est le début de la Révolution française.

À Renwez, les événements parisiens se répercutent, sans violence. La commune devient chef-lieu de canton, dans le département des Ardennes. Le curé de la paroisse quitte officiellement ses fonctions fin , n'ayant point adhéré à la constitution civile du clergé. Il sera ultérieurement arrêté et emprisonné à la chartreuse du Mont-Dieu, transformée en prison. Les biens du clergé sont vendus comme biens nationaux. L'état-civil se substitue au registre paroissial.

Des levées en masse sont effectuées pour renforcer l'armée. Une garde nationale est constituée dans le village. Le , elle est mise à contribution pour fouiller les bois à la recherche de prisonniers de guerre évadés de Rocroi. En 1814 puis en 1815, la commune est de nouveau envahie. En 1815, sous prétexte d'armes trouvées chez l'habitant, le maire est pris en otage et la commune doit payer une rançon[17]. Un médecin militaire prussien se fixe dans un village plus au sud, Clavy-Warby, par amour pour une ardennaise, s'y marie et s'y établit comme chirurgien. Un de ses fils, médecin comme lui, Charles Théophile Speckhahn, deviendra maire de Renwez.

Après ce nouvel épisode militaire, la vie reprend. De nombreuses activités s'implantent à Renwez : des brosseries (fabricant des brosses à polytric puis à chiendent qui comptent entre cinquante et cent ouvriers), des cloutiers, une filature puis deux (les filatures Poncelet et Mozet), une brasserie, un fabricant de chicorée, des fabricants de chaises, et une tourbière (exploitant la tourbe de la vallée des Aulnes). Une fabrique de briques (Vassal) a existé face au cimetière et comportait un bâtiment de 9 pièces en enfilade. Ces bâtiments sont aujourd’hui détruits. L'ardoisière de l’Écaillère rouvre en 1822, puis referme quelques années plus tard, sa rentabilité étant insuffisante. La fabrique de bas s'arrête victime de l'industrie anglaise textile. Autre évolution majeure, dans l'agriculture, la charrue brabant double est introduite. Cinq foires aux bestiaux se tiennent annuellement. L'exploitation de la forêt reste également une activité importante. En , le conseil municipal de Renwez délibère d'ailleurs sur l'écobuage ou l'essartage et se déclare favorable au maintien de cette pratique ancestrale[24].

Une poste de distribution des lettres est créée ainsi qu'un corps de pompiers. Le premier train s'arrête à Renwez en 1869.

En 1848, la République est de nouveau proclamée à Paris. Quelques mois plus tard, les députés sont élus au suffrage universel (par les hommes uniquement) avec un bureau de vote par canton, les électeurs se présentant commune par commune et pendant deux jours : les électeurs de Renwez votent le de 7 h à 9 h, les électeurs de Saint-Marcel de 9 h à 10 h, etc. Après cette Deuxième République éphémère, lui succède le Second Empire qui s'écroule en 1870, avec la guerre franco-prussienne.

C'est la Troisième République, le démarrage de nouvelles activités industrielles avec la fonderie L'Union à partir de 1877 et la fonderie Prélat créée vers 1885, le passage à Renwez du chansonnier et militant Jean-Baptiste Clément[25], l'émergence de syndicats, la laïcisation des écoles, la création d'une harmonie municipale, le développement de clubs de sports, et l'introduction d'un nouveau moyen de locomotion appelé à devenir populaire, le vélo.

Suivront les deux conflits mondiaux de 1914-1918 et de 1939-1945, des guerres marquées par une occupation allemande de quatre ans chaque fois, et par des hécatombes dans les générations concernées. Entre les deux guerres, l'eau courante a été installée, et les travaux agricoles ou forestiers se sont de plus en plus motorisés.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 1977 Max Demaugre SFIO puis PS Médecin, conseiller général (1945-1973)
1977 1983 René Maréchal
(1925-1990)[26]
PCF Professeur de français et philosophie
1983 1995 Jeanine Vastine-Diot RPR Pharmacienne
Conseillère générale (1985-1998)
1995 2014 Jean-François Thiery[27] UMP Directeur de société à la retraite
2014 2020 Michel Doyen UMP-LR Retraité Fonction publique
mai 2020 En cours Annie Jacquet-Ferro [28]   Cadre de la fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Renwez a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [29].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2021, la commune comptait 1 637 habitants[Note 5], en diminution de 4,66 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1671 2621 2861 5051 5321 6251 6501 6571 682
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 6421 6791 7521 7741 6971 5751 4961 5261 530
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
1 4471 3511 3901 3301 2681 0171 1141 1951 261
1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
1 1991 2161 3311 4371 6161 6311 7451 7171 636
2021 - - - - - - - -
1 637--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population de Renwez s'était accrue régulièrement durant le XIXe siècle grâce au développement des activités industrielles.
La première moitié du XXe siècle a été marquée par une tendance inverse avec le recul de cette activité industrielle et l’impact des deux guerres mondiales.
L'après-guerre se caractéristique par une nouvelle croissance de la population, par une stabilisation dans les années 1970 sans doute due à l'évolution générale des structures familiales (réduction du nombre d'enfants, etc.), et depuis les années 1980, par une dynamique démographique remarquable.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Renwez

Les armes de Renwez se blasonnent ainsi :

Écartelé : au 1er et 4e d’argent aux trois fasces de gueules, au 2e et 3e d’argent aux trois doloires de gueules, celles du chef adossées[34].



Ce blason figure sur l'église de Renwez. Ce sont les armoiries de Philippe de Croy[17].

Économie[modifier | modifier le code]

Les usines ont fermé : fonderies, brosseries, etc.

Par contre, des commerces et des établissements de service animent la vie économique de la cité : une banque, une boulangerie, une boucherie, une charcuterie, un magasin de distribution, un bureau de tabac, une pharmacie (créée en 1953 par l'ancienne maire Jeanine Vastine et reprise ensuite par les exploitants actuels), trois médecins, un cabinet de dentiste, trois garages, trois salons de coiffure, un institut de beauté, un fleuriste, des entreprises du bâtiment, un hôtel des voyageurs, plusieurs gîtes ruraux, etc.

La commune compte aussi une école primaire, un centre d'accueil enfants, une brigade de gendarmerie, un centre de secours de sapeurs-pompiers et une poste.

Vie locale[modifier | modifier le code]

Parmi les associations sportives, culturelles, et de loisirs, il faut citer notamment (liste non exhaustive) :

  • le GRAC présent sur plusieurs communes, dont Renwez, et premier club d'athlétisme ardennais,
  • le SIM, syndicat intercommunal de musique du canton de Renwez se consacrant à l'enseignement et à la pratique collective de la musique, de 5 ans à ...77 ans ou plus,
  • le tennis-club Les Mazures-Renwez,
  • le basket-club de Renwez,
  • le football et l'AS TRM (AS Tournes-Renwez-Les Mazures) présent en Ligue de Champagne-Ardenne de football,
  • l'Amicale-Equestre,
  • L'Espace-Danse de Renwez,
  • Les Godasses vertes renwéziennes, club de randonnée,
  • Les Fous du volant, club de badminton,
  • La Société de tir de Renwez,
  • L'Association de Pêche Les Triages de Renwez principalement sur le lac des Vielles-Forges (carpes et carnassiers).
  • La chorale d'Antan de Renwez.
  • Le groupement de Chasse en Plaine (association communale de chasse mixte, petit et gros gibier).
  • La société de Chasse du Triage Forestier de Renwez (chasse au gros gibier sur 1 300 ha de forêt).

En 1983, Henri Vastine, par ailleurs créateur du musée de la Forêt, a organisé la première Foire aux Pommes, manifestation désormais annuelle gérée par Renwez-Animations : dégustation et vente de jus de pommes frais et de cidre, animation musicale dans les rues, bal en soirée...

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • L'historien Jules Michelet visita à plusieurs reprises cette commune (été 1816, , , , , ). Sa mère, Constance Millet en était originaire. Son oncle, Jean Nicolas Lefèbvre, époux de Jeanne Élisabeth Millet, en était le maire, désigné par le préfet, quelques années auparavant sous le Premier Empire. Dans Le Peuple (1846)[36], Michelet fit référence à ses tantes dévouées de Renwez : « toutes remarquables par l'économie, le sérieux, l'austérité, se faisaient les humbles servantes de messieurs leurs frères, et pour suffire à leurs dépenses elles s'enterraient au village. Plusieurs cependant, sans culture et dans cette solitude sur la lisière des bois, n'en avaient pas moins une très-fine fleur d'esprit. J'en ai entendu une, bien âgée, qui contait les anciennes histoires de la frontière aussi bien que Walter Scott. Ce qui leur était commun, c'était une extrême netteté d'esprit et de raisonnement. »
  • Louis Matout (1811-1888), artiste peintre, né et mort à Renwez, réalisa de grands décors à l'École de médecine de Paris, l'église Saint-Merri, église Saint-Sulpice, etc.
  • Nicolas Conteray Lallemant (1739-1829), mathématicien dans la commune.
  • Claudine Dié, footballeuse née en 1954 dans la commune.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Ardennes », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. Armand Buvignier et François Clément Sauvage, Statistiques minéralogiques et géologiques du département des Ardennes, Trécourt imprimeur, Mézières, 1842.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Renwez et Charleville-Mézières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2, Librairie Droz, , 1385 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), p. 974
  17. a b c d e f et g Paulette Mortier, Petite histoire de Renwez, numéro hors-série de la revue Terres ardennaises, en coédition avec la municipalité de Renwez, octobre 2006.
  18. Site du CNRTL : étymologie du mot gué.
  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 556b
  20. J. F. Ozeray, Histoire de la ville et du duché de Bouillon, 1864, p.90
  21. Jules Michelet, Histoire de France, tome sixième, 1841
  22. Denis Woronoff, Histoire de l'industrie en France, collection Points Histoire, éditions du Seuil, 1998
  23. Léon Voisin, L'Extraction du minerai de fer dans les Ardennes, ouvrage publié par son auteur, Charleville-Mézières, 1994.
  24. Didier Bigorne, L'essartage dans l'Ardenne forestière, revue Terres ardennaises, n°8 consacré à l'homme et la forêt, 1984.
  25. Didier Bigorgne, Jean-Baptiste Clément, une page d'histoire ardennaise, Terres ardennaises, 1985
  26. https://maitron.fr/spip.php?article140423, notice MARÉCHAL René, Henri par Didier Bigorgne, version mise en ligne le 30 avril 2012, dernière modification le 30 avril 2012.
  27. Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
  28. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
  29. Création du PNR des Ardennes
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Banque du Blason »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  35. « Église Notre-Dame », notice no PA00078487, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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