Pampelonne (Tarn)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pampelonne
Pampelonne (Tarn)
L'église et la mairie.
Blason de Pampelonne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes Carmausin-Ségala
Maire
Mandat
Guy Malaterre
2020-2026
Code postal 81190
Code commune 81201
Démographie
Gentilé Pampelonnais, Pampelonnaises
Population
municipale
919 hab. (2021 en augmentation de 9,14 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 30″ nord, 2° 14′ 50″ est
Altitude 422 m
Min. 250 m
Max. 561 m
Superficie 36,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carmaux-1 Le Ségala
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pampelonne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pampelonne
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Voir sur la carte topographique du Tarn
Pampelonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Pampelonne
Liens
Site web Site officiel de la commune

Pampelonne (en occitan Pampalona) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Viaur, le Céret, le Lieux, le Céroc, le ruisseau de Ségrassiés et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Pampelonne est une commune rurale qui compte 919 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 283 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Pampelonnais ou Pampelonnaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune du Massif central située dans le Ségala, à 22 km au nord d'Albi et à 35 km au sud-ouest de Rodez[1]. Elle est limitrophe du département de l'Aveyron.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Pampelonne est limitrophe de sept autres communes, dont deux du département de l'Aveyron. Les communes limitrophes sont Crespin, Tauriac-de-Naucelle, Mirandol-Bourgnounac, Moularès, Sainte-Gemme, Saint-Jean-de-Marcel et Tanus.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune n'est desservie par aucun service de transport en commun. Les gares les plus proches sont la gare de Carmaux ou la gare de Tanus.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Pampelonne.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Viaur, le Céret, le Lieux, le Céroc, le ruisseau de Ségrassiés, Riou Naut, le ruisseau del Coucut, le ruisseau de Liaumiès, le ruisseau de Merdialou, le ruisseau des Couailles, le ruisseau du Bruel et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 42 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Viaur, d'une longueur totale de 168 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Laguépie, après avoir traversé 30 communes[5].

Le Céret, d'une longueur totale de 28,5 km, prend sa source dans la commune de Montauriol et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Cérou au Ségur, après avoir traversé 10 communes[6].

Le Lieux, d'une longueur totale de 25,3 km, prend sa source dans la commune de Quins et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Viaur à Crespin, après avoir traversé 7 communes[7].

Le Céroc, d'une longueur totale de 17,7 km, prend sa source dans la commune de Moularès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Cérou à Carmaux, après avoir traversé 6 communes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 979 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[11], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[16], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] : la « rivière du Viaur » (698 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans l'Aveyron et quatre dans le Tarn[19], et la « vallée du Viaur de Tanus à la confluence du Lieux » (1 035 ha), couvrant 4 communes dont deux dans l'Aveyron et deux dans le Tarn[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[18] : la « vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), couvrant 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, dix dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pampelonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 1],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), terres arables (21,1 %), prairies (20,8 %), eaux continentales[Note 5] (1,5 %), zones urbanisées (0,9 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pampelonne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Viaur, le Lieux, le Céret et le Céroc. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2003[28],[25].

Pampelonne est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pampelonne.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[30]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 58,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 533 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 426 sont en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Pampelonne est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[36].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Pampelonne fut fondée par Eustache de Beaumarché, qui dénomma la nouvelle bastide d'après Pampelune, ville où il avait été gouverneur[37].

Histoire[modifier | modifier le code]

Créée par le sénéchal Eustache de Beaumarché en 1290, Pampelonne était une bastide royale au XIIIe siècle. De cette époque subsistent la place carrée particulière aux bastides et une tour d’angle au cœur du village puisque les maisons ont perdu leurs arcades et les fossés entourant les alentours de la place ont été bouchés au début des années 1900.

Voguant en prou du méandre[style à revoir], cette place est restée imprenable, du moins par la force, puisqu’en 1381, une bande de routiers anglais l’a pris par surprise. Ces mêmes Anglais occupèrent aussi le village des Planques (commune de Tanus), dont il ne reste qu’une passerelle et la chapelle. Ce bâtiment qui surplombe la vallée du Viaur a été construit aux XIIe et XIIIe siècles. Elle est l’unique vestige encore debout du village des Planques, qui s’est réduit à n’être qu’un village fantôme dans les années 1920.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Pampelonne

Son blasonnement est : Parti : au premier d'azur à la tour donjonnée posée sur un rocher, accostée en chef d'une lune contournée et d'un soleil, le tout d'argent, au second de gueules à l'escarboucle de chaînes d'or ; enté en pointe d'argent à la hure de sanglier de sable.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1830 janvier 1835 Joseph Alphonse Gayde Savary    
janvier 1835 mai 1848 Jean Pierre Guillaume Mader    
juin 1848 septembre 1848 Pierre Victor Vidal    
octobre 1848 mars 1851 François Larroque    
avril 1851 septembre 1866 Pierre Victor Vidal   ancien proviseur du lycée de Toulouse
septembre 1866 décembre 1869 Casimir Alexandre Esquilat   avocat notaire
janvier 1870 avril 1882 François Larroque   propriétaire foncier
mai 1882 décembre 1884 Jean Baptiste Blanc   propriétaire foncier
janvier 1885 avril 1912 Alban Connac   médecin
1912 avril 1925 Paul Blanc SFIO négociant
mai 1925 avril 1928 Auguste Cannac SFIO  
mai 1928 1941 Joseph Décuq SFIO  
1945 1953 Joseph Décuq SFIO  
mars 2001 mars 2014 Jacques Astruc    
mars 2014 En cours Guy Malaterre[38] PS Conseiller départemental depuis 2015
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40]. En 2021, la commune comptait 919 habitants[Note 8], en augmentation de 9,14 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7401 4121 9181 9291 9922 0102 0252 1532 277
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2352 2682 2832 2022 2112 0111 9661 8131 742
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6061 5431 4851 9391 3141 2621 2341 108978
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
910873833671715669702786855
2021 - - - - - - - -
919--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 360 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 777 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 320 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 5,9 % 9,2 % 5,9 %
Département[I 7] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 418 personnes, parmi lesquelles on compte 72,5 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 5,9 % de chômeurs) et 27,5 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 228 emplois en 2018, contre 187 en 2013 et 171 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 283, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,7 %[I 10].

Sur ces 283 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 105 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

106 établissements[Note 11] sont implantés à Pampelonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 106
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
31 29,2 % (13 %)
Construction 18 17 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
22 20,8 % (26,7 %)
Information et communication 2 1,9 % (2,1 %)
Activités immobilières 2 1,9 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 13,2 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
13 12,3 % (15,5 %)
Autres activités de services 4 3,8 % (9 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,2 % du nombre total d'établissements de la commune (31 sur les 106 entreprises implantées à Pampelonne), contre 13 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Segala, une petite région agricole située dans le nord-est du département du Tarn. C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 76 42 31 28
SAU[Note 14] (ha) 1 844 1 483 1 305 1 358

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 76 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 42 en 2000 puis à 31 en 2010[45] et enfin à 28 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[46],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 844 ha en 1988 à 1 358 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 49 ha[45].

Le barrage de Thuriès[modifier | modifier le code]

Le barrage de Thuriès.

Le barrage de Thuriès a été construit en 1919, le barrage fait 30,70 mètres au point le plut haut sur 106 mètres de long. Le barrage de Thuriès est un barrage de type poids de béton de forme courbée. Ce type de barrage présente une section triangulaire très large à sa base, qui s'affine à l'approche du sommet. C'est le poids du mur en béton qui retient la poussée de l'eau.

L'usine composée de quatre groupes de générateurs fournit un maximum de 4,4 mégawatts à l'heure. Sa production annuelle se situe entre 15 000 et 20 000 mégawatts.

Due à l'initiative d'Edouard Vergnes, de Castelpers, sa réalisation apporta à la Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille-Montagne à Viviez, la quantité d'énergie qu'exigeraient ses fours.

Sa construction noya deux moulins situés en amont.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

En arrivant dans la ville, on rencontre d'abord une assez vaste place entourée de maisons qui est terminée par une rue longue et large qui conduit à la porte principale de ce qu'on nomme la ville, où l'on voit les restes d'un ancien fort.

Elle a deux portes et est environnée de fossés et d'une promenade, elle renferme une autre place qui se termine par une rue semblable à la première, au bout de laquelle, sans changer de direction, se trouve encore une grande place, d'où l'on entre en plate campagne[47].

Le château de Thuriès[modifier | modifier le code]

La tour du château de Thuriès.

Dans le paysage des gorges du Viaur, près de Pampelonne, se dresse, austère et majestueux, le donjon du château de Thuriès.

Les origines de ce château se perdent dans la nuit des temps[style à revoir]. Il n'a pas été possible de retrouver un seul écrit mentionnant sa construction. Celle-ci doit remonter aux débuts de la féodalité. Il faut consulter le cartulaire des « Alamon » du XIIIe siècle pour trouver les premières traces du château.

Sicard Alamon le Vieux faisant des dons à toutes les églises de son domaine en 1275, cite, parmi de nombreux noms, celui de Thuriès. Mort la même année, il lègue par son testament la seigneurie et le village de Thuriès à son fils Sicard Alamon le Jeune.

En 1275, un château et un village existaient donc. Des actes antérieurs, nous font penser que ce village n'était pas situé sur l'emplacement actuel de Pampelonne, mais plutôt sur le versant de la vallée à proximité du château, il n'en reste aucune trace.

La vallée du Viaur[modifier | modifier le code]

La vallée du Viaur est formée par une profonde fracture dans les roches primitives et à longtemps protégé le Ségala Carmausin par diverses invasions.

Pour le Viaur, la racine du nom, préceltique, vient de Vig (cours, chemin). On la retrouve dans de nombreux autres cas comme la Vienne qui s’appelait Vigenna. Le « g » intervocalique (entre deux voyelles) s'est enlevé automatiquement. A la racine Vig a été rajouté le radical awlawa qui est à l'origine du nom de plusieurs rivières ou fleuves. Donc Vig + aw - r devient Viaur et Vig + ulu (diminutif) a donné le nom au Vioulou (petit Viaur) son affluent en amont.

Le Viaur prend sa source dans le département de l'Aveyron, dans la partie nord du parc naturel régional des Grands Causses, au pied du pic du Pal à 1 090 m d'altitude, point de jonction des massifs des Palanges et du Lévézou. Le Viaur est la frontière naturelle entre le massif boisé des Palanges, dont le sommet le pic du Pal culmine à 1 155 mètres, et la chaine de montagne voisine du Lévézou dont le point le plus élevé, le mont Seigne, atteint 1 128 mètres.

Sur l'aval, son parcours fait aussi office de frontière entre l'Aveyron et le département du Tarn. Il a été nécessaire de construire deux gigantesques viaducs pour le franchissement de la vallée : le viaduc ferroviaire du Viaur qui le domine de 120 mètres, suivi du viaduc autoroutier de Tanus. Il se jette dans l'Aveyron (rivière Aveyron) rive gauche, à Laguépie dans le département de Tarn-et-Garonne.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Laurans, homme politique né en 1763 à Pampelonne et décédé le à Paris.
  • Lucien Fabre, né à Pampelonne le , qui a obtenu le Prix Goncourt en 1923.
  • Auguste Cannac, conseiller général et maire (1859 - 1927). Auguste Cannac naquit le . Dévoué, combattant de la bonne cause, il fut dans le canton de Pampelonne l’un des pionniers du Parti socialiste. Instruit et vivant de l’avis même des paysans, il fut l’un des bons organisateurs de cette région rurale voisine de l’Aveyron.
  • Adrien Gay de Savary, sénateur (1889 - 1940). Adrien Alphonse Hippolyte Gay de Savary naît à Pampelonne le . Avocat inscrit au barreau d’Albi il deviendra maire de la ville en 1888, conseiller général en 1898, puis président de l’assemblée départementale. Inscrit au groupe de la gauche démocratique, il représente le Tarn au Sénat de 1898 à 1927.
  • Eustache de Beaumarché.

Vie pratique[modifier | modifier le code]

Événements[modifier | modifier le code]

Le premier week-end de juillet, c'est la Fête du livre et de la gourmandise. Une manifestation qui bouge, reconnue régionalement pour la qualité de sa programmation et de son organisation :

  • des auteurs venus des quatre coins de l'hexagone et des pays voisins ;
  • des artistes et des disciplines culturelles différentes ;
  • des dégustations renouvelées à chaque édition[48].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Revue du Tarn, no 266, juin 2022 : numéro consacré à la commune de Pampelonne.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Pampelonne » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Notes de type "Carte"

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pampelonne » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pampelonne » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pampelonne » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Pampelonne » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Infos, distance et photos de Pampelonne », sur voldoiseau.com (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Pampelonne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « le Viaur »
  6. Sandre, « le Céret »
  7. Sandre, « le Lieux »
  8. Sandre, « le Céroc »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Pampelonne et Laguiole », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Laguiole » (commune de Laguiole) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Laguiole » (commune de Laguiole) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Pampelonne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « site Natura 2000 FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Pampelonne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF la « rivière du Viaur » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF la « vallée du Viaur de Tanus à la confluence du Lieux » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF la « vallée du Viaur et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Pampelonne », sur Géorisques (consulté le ).
  26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  27. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  29. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  30. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  32. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Pampelonne », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  34. Article R214-112 du code de l’environnement
  35. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  36. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  37. Jacques Dubourg, Les bastides, dl 2021 (ISBN 978-2-35068-847-3 et 2-35068-847-X, OCLC 1291277860, lire en ligne)
  38. www.ladepeche.fr 6 avril 2014
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  44. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  45. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Pampelonne - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  46. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Tarn » (consulté le ).
  47. Dictionnaire géographique universel - Volume 7 - Page 655
  48. Retrouvez toutes les infos de la Fête du livre sur http://www.fetedulivrepampelonne.fr