Montignac-Lascaux
Montignac | |
La Vézère à Montignac. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de l'Homme |
Maire Mandat |
Laurent Mathieu 2014-2020 |
Code postal | 24290 |
Code commune | 24291 |
Démographie | |
Population municipale |
2 801 hab. (2014) |
Densité | 75 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 04′ 00″ nord, 1° 09′ 41″ est |
Altitude | Min. 73 m Max. 273 m |
Superficie | 37,15 km2 |
Élections | |
Départementales | Montignac (chef-lieu) |
Localisation | |
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Montignac est une commune française située sur la Vézère, dans le département de la Dordogne, en région Aquitaine. C'est le chef-lieu du canton de Montignac.
Ses habitants sont appelés les Montignacois et Montignacoises.
Géographie
À l'est du département de la Dordogne, Montignac est une commune du nord Sarladais, d'une superficie de 3 715 hectares[1], chef-lieu du canton du même nom. Elle est arrosée par la Vézère et son affluent la Laurence qui se rejoignent sur le territoire communal.
L'altitude minimale se trouve au sud-ouest, là où la Vézère quitte la commune pour servir de limite entre celles de Thonac et Valojoulx. L'altitude maximale est localisée au nord-ouest, au lieu-dit les Quatre Bornes.
La ville de Montignac se situe, en distances orthodromiques, 11 km au sud-est de Thenon , 13 km au sud-ouest de Terrasson-Lavilledieu et 19 km au nord de Sarlat-la-Canéda, dans la vallée de la Vézère, au carrefour des routes départementales 65, 704, 704e et 706.
La commune est également desservie au nord par les routes départementales 46 en direction des Farges, et 67 en direction d'Auriac-du-Périgord.
Le territoire communal est traversé par les sentiers de grande randonnée GR 36 et GR 461.
Communes limitrophes
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Montinhac[2].
Histoire
La présence humaine est attestée à Montignac dès le Paléolithique. La cité possède sur son territoire le site préhistorique de Lascaux et le gisement du Régourdou (homme de Néandertal). La ville entre dans l'histoire avec la colonisation romaine. Deux villas sont attestées : la villa des Olivoux (lieu-dit du Chambon au nord de Montignac) et la villa de Brenac.
À l’époque médiévale, la ville est pourvue d'une forteresse importante. Elle passe de main en main par mariage, vente, héritage avant de passer dans le giron de la famille d'Albret. Elle y demeure jusqu'en 1603, date à laquelle le roi de France Henri IV la cède à François de Hautefort, seigneur de Thenon.
Le château de la ville est détruit en 1825. Il en reste aujourd'hui une tour et une partie de son infrastructure. Ville de gué qui permet de franchir la Vézère, le pont actuel date de 1766-1767. Chacune des rives témoigne encore aujourd'hui de l'histoire de la ville. Sur la rive droite, on trouve encore quelques ruelles médiévales étroites avec des témoignages architecturaux des XIVe, XVe et XVIe siècles : maisons sur pilotis, à colombages, lavoirs, fontaines.
Sur la rive gauche, le faubourg avec son couvent, son prieuré et ses quais, rappelle quant à lui la vocation religieuse et commerciale (port marchand) de la ville sous l'Ancien Régime.
Montignac fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Jumelages
Population et société
Démographie
En 2014, Montignac comptait 2 801 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour Montignac[3]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Manifestations culturelles et festivités
- Créé au début des années 1980 par l'Amicale laïque du Montignacois[6], le « Festival de danses et musiques du monde » prend en 2012 le nom de « Cultures aux cœurs » pour sa 32e édition. Il rassemble fin juillet, pendant une semaine, les danseurs de plusieurs pays ou régions (en 2013, Chypre-Nord, la Colombie, l'Espagne, la Macédoine, l'Ouzbékistan, la Pologne, le Sénégal, la Thaïlande et le Venezuela ainsi que trois groupes pour la France, sont les invités[7]).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Coulonges, XIVe et XVIe siècles, inscrit aux monuments historiques depuis 1948[8]
- Château de Montignac, ancien fief des comtes de Périgord[9].
- Grotte de Lascaux, grotte classée au patrimoine mondial de l'Unesco au titre des sites préhistoriques et grottes ornées de la vallée de la Vézère, également classée monument historique[10]. Elle est interdite à la visite pour la conservation du site mais son fac-similé, « Lascaux 2 », se visite.
- Site préhistorique du Regourdou, classé monument historique depuis 1959[11].
- Gisement préhistorique de La Balutie, classé monument historique depuis 1960[12].
- Église Saint-Pierre-ès-Liens dont le clocher est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1942[13]. Elle recèle un tableau du XVIIe siècle du peintre espagnol Juan Sánchez Cotán[14] : « La mort de saint Bruno », classé au titre des monuments historiques[15].
- Immédiatement à l'ouest de l'église, la « porte du Plô » est le vestige du portail de l'ancienne église du Plô.
- Hôtel de Bouilhac du XVIIe siècle, inscrit au titre des monuments historiques depuis 2008[16].
- Ancien hôpital Saint-Jean et chapelle de l'ancien prieuré (également appelée « église Saint-Georges ») inscrits au titre des monuments historiques[17].
- En rive droite de la Vézère, le quai Merilhou présente un ensemble de maisons anciennes dont cinq sont inscrites au titre des monuments historiques.
- La maison Duchêne du XIXe siècle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2011[18].
- Pont de Montignac, bâti en 1776-1777, avec ses avant-becs
- Monument de Joseph Joubert
- Buste d'Eugène Le Roy
-
Le château de Coulonges. -
Le château de Montignac. -
Cheval de la grotte de Lascaux. -
Le chevet de l'église Saint-Pierre-ès-Liens. -
Le portail de l'ancienne église du Plô. -
L'hôtel de Bouilhac. -
L'ancien hôpital Saint-Jean. -
La chapelle de l'ancien prieuré.
Patrimoine naturel
Sur 144 hectares, la colline de Lascaux est un site naturel inscrit en 1969[19] avant de devenir classée en 1982[20]. En 1987, neuf hectares supplémentaires sont également classés[21].
Depuis 1966, la Vézère en aval du pont de Montignac fait partie d'un site naturel inscrit[22],[23].
Personnalités liées à la commune
- Jean Broc (1771-1850), peintre, est né à Montignac.
- Joseph Joubert (1754-1824), moraliste et essayiste, est né à Montignac.
- Pierre Lachambeaudie (1806-1872), né à Montignac, écrivain et fabuliste.
- Eugène Le Roy (1836-1907), écrivain, est mort à Montignac.
- Joseph Mérilhou (1788-1856), homme politique d'opinions libérales, né à Montignac.
Héraldique
Blason | De gueules à trois lionceaux couronnés d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée GR 36
- Sentier de grande randonnée GR 461
Liens externes
- Site officiel
- Montignac sur le site des offices de tourisme de la Vallée Vézère
- Montignac sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- « Montignac », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Notes et références
Notes
- Démissionnaire.
Références
- Montignac sur le site de l'Institut géographique national (archive), consulté le 2 juillet 2012.
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 12 mars 2014.
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Sud Ouest, édition Périgueux du 27 juillet 2009
- Eurydice Baillet, Tous les folklores du monde, Sud Ouest, édition Dordogne du 25 juin 2013, p. 24.
- « Château de Coulonges », notice no PA00082692, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 31 juillet 2010.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p. 188-189, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X)
- « Grotte de Lascaux », notice no PA00082696, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er juillet 2012.
- « Gisement préhistorique du Régourdou », notice no PA00082695, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er juillet 2012.
- « Gisement préhistorique de La Balutie », notice no PA00082694, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er juillet 2012.
- « Église Saint-Pierre-ès-Liens », notice no PA00082693, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er juillet 2012.
- Bulletin n°107 - 4ème trimestre 2006 de la Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir consultée le 1er juillet 2012.
- « Tableau : mort de saint Bruno », notice no PM24000238, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 1er juillet 2012.
- « Hôtel de Bouilhac », notice no PA24000068, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er juillet 2012.
- « Ancien hôpital Saint-Jean ou ancien prieuré », notice no PA00082697, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er juillet 2012.
- « Maison Duchêne », notice no PA24000078, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er juillet 2012.
- Site inscrit Colline de Lascaux sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 3 juillet 2012.
- Site classé Colline de Lascaux sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 3 juillet 2012.
- Lascaux (extension) sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 3 juillet 2012.
- Vallées de la Beune, de la petite Beune et de la Vézère. sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 3 juillet 2012.
- Carte du site inscrit 0000116 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 3 juillet 2012.