Les Aventures de Rabbi Jacob
Titre original | Les Aventures de Rabbi Jacob |
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Réalisation | Gérard Oury |
Scénario |
Gérard Oury Danièle Thompson Josy Eisenberg Roberto De Leonardis |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Films Pomereu Horse Films |
Pays de production |
France Italie |
Genre | Comédie |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 1973 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Aventures de Rabbi Jacob est une comédie franco-italienne réalisée par Gérard Oury sous son propre scénario en compagnie de Danièle Thompson, Josy Eisenberg et Roberto De Leonardis.
Sorti dans les salles en 1973, le film a totalisé 7,30 millions d'entrées.
Résumé
À Brooklyn, le vénéré rabbin ashkénaze Rabbi Jacob et son secrétaire Samuel sont en route pour l'aéroport JFK afin de se rendre à Paris pour la Bar Mitzvah du jeune David Schmoll.
Au même moment, en France, l'industriel catholique Victor Pivert, personnage au caractère vif et aux idées assez traditionnelles voire racistes qui se prépare à marier sa fille Antoinette au fils d'un général, catholique également, rentre de week-end, se permettant de doubler illégalement des voitures lors d'un embouteillage et insultant des automobilistes étrangers. Mais ce vendredi soir, alors qu'il rentre sur la capitale avec son chauffeur Salomon, dont il découvre avec stupeur qu'il est juif, il est victime d'une sortie de route après que Salomon a tenté d'écouter ce que son patron disait à sa femme par téléphone, en l'occurrence le fait que Salomon soit juif. Resté seul après avoir congédié son employé qui refusait de travailler durant le Shabbat, Victor Pivert s'en va chercher de l'aide, et aboutit dans une usine de chewing-gum, le Yankee.
Il y assiste inopinément à un règlement de comptes entre les membres d'une police d'État d'un pays arabe et un dissident politique, Mohammed Larbi Slimane, que ceux-là veulent éliminer. Slimane parvenant alors à s'échapper entraîne, malgré lui dans sa cavale, Victor Pivert devenu son « otage » et qui se retrouve de surcroît aussi bien recherché par la police française, dont l'enquête a été confiée au commissaire Andréani, que par la police secrète du pays arabe menée par le sinistre Farès, Pivert étant accusé du meurtre de deux acolytes de Farès que Slimane a tués.
Slimane doit impérativement rentrer dans son pays pour y mener la révolution. Les deux hommes se retrouvent ainsi à l'aéroport d'Orly mais Farès et ses sbires les retrouvent. Alors que Rabbi Jacob et Samuel débarquent tout juste de New York, Pivert et Slimane volent les vêtements de deux autres rabbins hassidiques, Pivert s'affublant en outre d'une fausse barbe, afin d'échapper à leurs poursuivants. Dans le hall de l'aérogare, ils sont alors confondus avec le vénéré rabbin et son assistant, par des Juifs Ashkenazim la famille Schmoll venue les chercher. Ils entretiennent la méprise, Pivert imitant l'accent yiddish, et sont alors entraînés, malgré eux, dans une cérémonie juive rue des Rosiers, dans le Pletzl à Paris, au cours de laquelle Victor, devenu donc « Rabbi Jacob », tombe nez à nez avec son ex-chauffeur Salomon. Ce dernier le reconnaît et le fait chanter pour retrouver son poste et une augmentation de salaire. Il aide ensuite Pivert et Slimane à organiser la cérémonie. Mais, juste après la bénédiction, Slimane aperçoit Farès et les deux hommes sont obligés de fuir. Salomon s'adresse à la foule en yiddish pour leur demander d'arrêter les poursuivants, mais se rend compte trop tard qu'il s'agit au fait d'Andréani et de ses hommes. Commence alors pour Pivert et Slimane une course poursuite rocambolesque à l'issue de laquelle, ils sont capturés — en même temps que les vrais Rabbi Jacob et Samuel, libérés entre temps par la police — par les hommes de Farès. Mais la voiture des kidnappeurs est aussitôt cernée par des motards et un hélicoptère : le gouvernement du pays de Slimane vient de tomber et ce dernier a été nommé président par intérim. Farès retourne alors sa veste et conduit son nouveau chef d'état sur le lieu d'atterrissage de l'hélicoptère destiné à le ramener chez lui. Mais c'est aussi l'endroit où se déroule la cérémonie de mariage d'Antoinette, laquelle tombe amoureuse de Slimane et part avec lui. Pivert ne fait rien pour l'en empêcher, déclarant que sa fille est partie avec un président de la République.
Fiche technique
- Titre : Les aventures de Rabbi Jacob
- Titre italien : Le folli avventure di Rabbi Jacob
- Titre anglais : The Mad Adventures of Rabbi Jacob
- Réalisation : Gérard Oury
- Réalisation de la seconde équipe : Jacques Besnard
- Scénario, adaptation et dialogues : Gérard Oury, Danièle Thompson, Josy Eisenberg, Roberto de Léonardis
- Assistants réalisateurs : Bernard Stora, Thierry Chabert, Philippe Lopes-Curval et pour la seconde équipe : Jean-Claude Sussfeld
- Décors : Théo Meurisse, assisté de Marc Desage et Henri Sonois
- Montage : Albert Jurgenson assisté de Jean-Pierre Besnard
- Musique : Vladimir Cosma
- Directeur de production : Georges Valon
- Producteur exécutif : Michel Zemer
- Production : Gérard Beytout, Bertrand Javal, René Pignères, Jacques Plante (producteur associé)
- Distribution : Impéria Films
- Images : Henri Decaë
- Opérateurs : Charles-Henry Montel, Franck Delahaye et pour la seconde équipe Vladimir Ivanov, assistés de François Lauliac, Roger Gleize, Michel Laguntke
- Son : William-Robert Sivel et Catherine Kelber, pour le montage son
- Perchman : Jacques Berger
- Script-girl : Colette Crochot et Dominique Piat, pour la seconde équipe
- Chorégraphie : Ilan Zaoui
- Régisseur général : René Fargeas
- Régisseur adjoint : Robert Fugier
- Ensemblier : Pierre Charron
- Mixage : Jacques Carrère
- Bagarres réglées par : Claude Carliez
- Cascades réglées par : Rémy Julienne
- Effets spéciaux : Pierre Durin
- Accessoiristes : Jacques Martin, Daniel Braunschweig
- Bruitages : Daniel Couteau
- Générique : Jean Fouchet (Eurocitel)
- Casting : Margot Capelier
- Création des costumes : Tanine Autre, avec la maison Georges Bril
- Robes et chapeaux : Jean Barthet
- Caméra et objectif : Panavision
- Photographe de plateau : Paul Apoteker
- Coiffeur : Alex Archambault
- Maquillage : Jean-Pierre Eychenne
- Tirage aux studios et auditorium « Paris Studio Cinéma » de Billancourt - Laboratoire Franay LTC Saint-Cloud
- Format : 1.66 : 1
- Langue : français, anglais, hébreu, yiddish, arabe
- Genre : comédie, aventure
- Durée : 91 minutes (1 h 31)
- Visa d'exploitation : 13488
- Dates de sortie :
Distribution
- Louis de Funès : Victor Pivert, le patron d'usine catholique bourgeois et raciste
- Claude Giraud : Mohamed Larbi Slimane, le révolutionnaire arabe
- Henri Guybet : Salomon, le chauffeur juif de Victor Pivert
- Renzo Montagnani : Farès, le chef de la police politique du pays arabe
- Suzy Delair : Germaine Pivert, la femme dentiste de Victor Pivert
- Claude Piéplu : le commissaire Andréani, le chef des policiers
- Marcel Dalio : Rabbi Jacob, le rabbin qui doit célébrer la communion de David Schmoll
- Janet Brandt : Tzipé Schmoll, la Mamé, grand-mère de David et belle-sœur de Jacob
- Miou-Miou : Antoinette Pivert, la fille de Victor Pivert
- Jean Herbert alias Popeck : Moïshe Schmoll, le père de David, neveu de Jacob et fils de la Mamé
- Lionel Spielman : David Schmoll, le jeune garçon qui va passer sa communion
- Denise Provence : Esther Schmoll, la mère de David
- Malek « Eddine » Kateb : Aziz, le bras-droit de Farès
- Xavier Gélin : Alexandre, fils de général et fiancé d'Antoinette
- Jacques François : Jean-François, le général et père d'Alexandre
- André Falcon : le ministre
- Roger Riffard : un inspecteur
- André Penvern : un inspecteur
- Michel Duplaix : un inspecteur
- Pierre Koulak : l'homme de main de Farès qui affronte Slimane
- Gérard Darmon : l'homme de main de Farès qui annonce le jugement de Slimane
- Abder El Kebir : un homme de main de Farès
- Alix Mahieux : la patiente chez la dentiste
- Jean-Jacques Moreau : le policier motard au poireau sur le visage
- Michel Fortin : l'autre policier motard
- Annick Roux : l'hôtesse au sol qui se querelle avec la femme de Pivert
- Denise Péronne : la générale, mère d'Alexandre habillée comme un rabbin selon Pivert
- Micheline Kahn : Anna, la rousse que la Mamé présente à Slimane
- Dominique Zardi : le cuisinier de l'Étoile de Kiev
- Philippe Brigaud : l'adjoint du ministre dans l'hélicoptère
- Michel Robin : le curé qui doit célébrer le mariage
- Georges Adet : le vieux Lévi
- Robert Duranton : le CRS de l'aéroport que Pivert tente d'alerter au sujet de Slimane
- Francis Lemaire : un gendarme (non crédité)
- Paul Bisciglia : le pompiste qui remplit le réservoir de la voiture de Farès
- Olivier Lejeune : un ami d'Alexandre (non crédité)
- Jérôme Deschamps : un ami d'Alexandre (non crédité)
- Paul Mercey : l'homme de la 2 CV
- Catherine Marshall : le mannequin avec le Yorkshire à l'aéroport
- Clément Michu : le gendarme devant l'église
- Maria Gabriella Maione : Odile, la secrétaire de la dentiste
- Cary Frick :
- Jacob Toledano : le hazzan
- André Valardy :
- Yves Peneau :
- Chérif Admane :
- Gérard Melki :
- Noël Darzal :
- Zvee Scooler : un rabbin à New York
- Marcel Gassouk : le boucher
- Jacques Pisias : un policier
- Frédéric Norbert : le livreur de fleurs
- Charles Bayard : un invité au mariage
- Robert Chevrigny : un invité au mariage
- Robert Le Béal : un invité au mariage
Autour du film
- Le , deux semaines avant la sortie du film, commençait au Proche-Orient la guerre du Kippour entre Israël et les pays arabes voisins.
- La séquence dans l'usine de chewing-gum a connu un incident notable : dans la nuit, la cuve remplie du liquide composé de levure chimique a débordé et le produit s'est répandu dans tout le studio. Le lendemain, à sa grande surprise, l'équipe du film a dû tout nettoyer, et refabriquer le produit, ce qui explique que dans cette séquence, la couleur du chewing-gum n'est pas la même entre chaque plan (vert clair puis vert foncé).
- Rémy Julienne a réglé l'une des cascades les plus compliquées de sa carrière dans laquelle la Citroën DS de Pivert évite un gros poids lourd, sort de route et tombe dans un lac. Il était accompagné par une équipe qui se trouvait sous l'eau dans le lac pour empêcher la voiture de couler.
- Le film compte plus de 2000 plans.
- La scène du mariage au début du film a été tournée devant l'église de Montjavoult dans l'Oise.
- La rue des Rosiers, cœur du vieux quartier juif du Marais à Paris (le Pletzl), où ont lieu plusieurs scènes du film (notamment la danse hassidique), a été reconstituée dans la rue Jean-Jaurès à Saint-Denis[1].
- Le film est la principale référence qu'utilise Jean-Paul Rakover, le héros du roman Le livre de Joseph de Bernard Dan pour se composer une identité juive.
- C'est le dernier film du duo Gérard Oury - Louis de Funès. Ils devaient se retrouver en 1975 pour Le Crocodile. Ce dernier devait jouer le rôle d'un dictateur sud-américain, le colonel Crochet. Mais, peu de temps avant le début du tournage, Louis de Funès dut abandonner le projet, à la suite de deux infarctus[2].
- Le jour de la sortie du film, le , Danielle Cravenne, la femme de Georges Cravenne, le publicitaire du film, détourne le vol Air France Paris-Nice. Fragile psychologiquement, elle menace de détruire le Boeing 727 si le long métrage, dont elle juge la sortie intolérable au vu de la situation internationale et qu'elle considère « anti-palestinien »[3],[4], n'est pas interdit. Armée d'une carabine 22 long rifle et d'un faux pistolet, la jeune femme accepte que l'avion se pose à Marignane pour ravitaillement avant de repartir vers Le Caire. Sur place, au cours d'un échange de coups de feu, Danielle Cravenne est atteinte à la tête et à la poitrine. Elle décédera dans l'ambulance qui l'évacuait vers une clinique[5].
- L'enlèvement de Slimane dans un café parisien (Les Deux Magots) est inspiré de l'enlèvement de l'homme politique marocain Mehdi Ben Barka devant la brasserie Lipp en 1965. Un des agents du colonel Farès fait une référence explicite à l'affaire Ben Barka dans la voiture attendant devant Les Deux Magots. (« Mon Colonel, on ne peut pas l'enlever comme ça. En plein Saint-Germain-des-Prés. Ça a déjà été fait. »)
- Marcel Dalio (né Marcel Benoît Blauschild), l'interprète de Rabbi Jacob, avait dû fuir Paris en 1940, car son portrait figurait sur des affiches nazies censées représenter le « Juif typique ».
- Marcel Dalio qui n'aimait pas Gérard Oury l'appelait « the thief of bad gags » (le voleur de mauvaises plaisanteries), jeu de mots sur le titre du film The Thief of Baghdad, un sobriquet déjà utilisé à plusieurs reprises aux États-Unis pour désigner des comiques ayant volé quelques répliques à leurs confrères.
- Marcel Dalio, qui dans ce film joue le rôle titre d'un rabbin qui chante J'irai revoir ma Normandie dans le taxi qui l'amène à l'aéroport de New York, avait fait une prestation comparable dans Le Monocle rit jaune, où il tenait le rôle d'un « honorable correspondant » juif qui chantait aussi J'irai revoir ma Normandie.
- Ce film se classe en tête du box-office durant l'année 1973 avec plus de sept millions de spectateurs en salles.
- Le tournage s'est déroulé sur environ huit semaines de mars à juillet 1973, en dehors des extérieurs, aux studios de Billancourt.
- Une comédie musicale inspirée du film a été jouée à partir de septembre 2008 ; la musique est par ailleurs réalisée avec le musicien MC Solaar.
- Ce film emprunte au vaudeville ses grosses ficelles, dans le comique de situation comme dans l'emboîtement des intrigues, comme la danse hassidique et la bénédiction que David, le jeune Juif, reçoit du faux rabbi Jacob (sauf que la formule employée « je te bénis David » devrait être la formule biblique Nombres 6, 24-26 « que l’Éternel te bénisse »), ou la poignée de mains entre Salomon et Slimane (en toute connaissance de cause, cette fois-ci). De même, toujours dans la partie qui se déroule rue des Rosiers, le salut du faux Rabbi Jacob aux familles présentes. Rabbi Jacob est dans le cinéma français une illustrations de l'humour juif.
- La scène de la moto, où Slimane et Victor Pivert, déguisés en juifs hassidiques, traversent en trombe la rue de Rivoli (et le pont Alexandre-III) pour rejoindre les Invalides contient un faux raccord puisque la moto passe d'abord devant la Samaritaine puis devant l'hôtel de ville de Paris alors que géographiquement l'hôtel de ville est avant la Samaritaine.
- Le film est censé se dérouler du vendredi soir au samedi après-midi. C'est incohérent, car un rabbin orthodoxe new-yorkais ne voyagerait jamais le vendredi soir en plein chabbat.
- Dans le film, Salomon, le chauffeur de Victor Pivert, chante le début de Lekha Dodi après avoir déclaré à son patron qu'il refusait de travailler car le chabbat venait de commencer.
Lieux de tournages
- France :
- Merry-sur-Yonne scène de nuit où De Funès pieds nus et en caleçon après être sorti de l'étang essaie d'arrêter une voiture sur la route ;
- Montjavoult (Oise) scène du mariage devant l'église ;
- Frémainville scène d'extérieur de nuit avec l'usine de chewing gum (ancienne distillerie) ;
- Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) la longue séquence de la rue des Rosiers à Paris ;
- Autoroute A13 au niveau de l'usine de Porcheville (Yvelines) ;
- Aéroport Paris-Orly ;
- Paris : rue de Rivoli, place du Palais-Royal, café Les Deux Magots (boulevard Saint-Germain) ;
- Anglès, lac de la Raviège (Tarn, Hérault), scène de l'embardée de la DS dans le lac ;
- Mirabel-et-Blacons (Drôme), scène à l'intérieur de l'usine à chewing-gum Le Yankee ;
- États-Unis :
Récompenses
- Nomination au Golden Globes dans la catégorie du meilleur film étranger aux États-Unis en 1975.
Notes et références
- http://home.nordnet.fr/anastasiya.petit/html/rubrique-p/cine-p/pages/t-connus/les-aventures-de-rabbi-jacob/lieux/005-synagogue.htm
- Histoires de Tournages
- Danièle Thompson, dans le documentaire Il était une fois... « Les Aventures de Rabbi Jacob » sur France 5, diffusé le 14 mai 2009
- « Rabbi Jacob est sorti entre rire et drame », par Danièle Thompson, sur www.parismatch.com, consulté le 15 mai 2009
- Gérard Oury, Mémoires d'éléphant, éd. Presses Pocket, Paris, 1989, 346 p. (ISBN 978-2-266-03063-2 et 978-2266030632), p. 279.
Liens externes
- « Les Aventures de Rabbi Jacob » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
- (fr) « Les Aventures de Rabbi Jacob » (fiche film), sur Allociné
- Comédie française
- Comédie communautaire
- Film italien sorti en 1973
- Film réalisé par Gérard Oury
- Film se déroulant à Paris
- Film se déroulant à New York
- Film tourné dans le 1er arrondissement de Paris
- Film tourné dans le 4e arrondissement de Paris
- Film tourné dans le 6e arrondissement de Paris
- Film tourné dans le 7e arrondissement de Paris
- Film tourné dans le 8e arrondissement de Paris
- Film tourné dans le Val-de-Marne
- Film sur le racisme
- Religion juive au cinéma
- Humour juif
- Film satirique