Famille de Grandson

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de Grandson
Image illustrative de l’article Famille de Grandson
Armes de la famille.

Blasonnement Palé d'argent et d'azur de six pièces à la bande de gueules brochant chargée de trois coquilles d'or.
Branches Grandson, Belmont, Champvent, Montricher, La Sarraz
Grandisson (Angleterre)
Période Xe – XIVe siècles
Pays ou province d’origine
pays de Vaud
Demeures Grandson, La Sarraz, Montricher, Belmont, Champvent
Charges conseiller comtal, bailli de Joux
Fonctions ecclésiastiques
évêques de Bâle, de Genève, de Laon, de Lausanne, de Toul, de Verdun, d'Exeter

La famille de Grandson est une maison noble qui tenait le château de Grandson, dont elle tient son nom, dans le canton de Vaud en Suisse. Son influence dans la région est attestée depuis le XIe siècle et la famille joue un rôle majeur jusqu'à la fin du XIVe siècle, siècle d'extinction de la branche aînée. Leurs biens sont dès lors confisqués par les princes de Savoie.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Les armes des Grandson-La Sarraz.

Au XIIIe siècle, les branches des seigneurs de La Sarraz (branche aînée), de Grandson et de Champvent, adoptent un « nouveau système héraldique, avec des pals comme élément commun »[DHS 1].

Les armes de la famille se blasonnent ainsi : palé d'argent et d'azur de six pièces, à la bande de gueules, chargée de trois coquilles d'argent. Elle porte en cimier une cloche d'argent. Sa devise est « à petite cloche, grand son ».

Les armes d'Othon Ier, (1238/45 - 5/) : palé d'argent et d'azur de six pièces, avec une bande de gueules brochant sur le tout et chargé de trois aigles d'or[1].

  • Adage : Forfaiture de Grandson[2]

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

L'origine familiale remonterait « aux comtes Adalbert et Lambert cités de 993 à 1026 », des personnages que l'on trouve aux côtés du roi des Deux Bourgognes (Bourgogne transjurane et Bourgogne cisjurane), Rodolphe III[DHS 1],[3]. Il est en effet « certain qu'au début du règne de Rodolphe III au plus tard les Grandson tiennent plusieurs titres comtaux », pour le médiéviste François Demotz (2008)[4]. La possession de titres comtaux et l'accession au siège épiscopal de Lausanne permet à Maxime Reymond (1931) de souligner la puissance de cette famille[3].

Le nom de Grandson (Granzio) apparaît pour la première fois dans un document daté de l'année 1049[3],[5],[6]. Il s'agit d'une supplique des moines de Romainmôtier contre Adalbert (II), senior et princeps du château de Grandson, qui a fait construire une tour sur des terres de l'abbaye[3],[DHS 2].

En raison de l'enchevêtrement de biens et de droits, entre les Grandson, les Gruyère et les Corbières, certains historiens considèrent que ces familles auraient une origine commune[7],[DHS 3].

Une tradition, non prouvée, avance l'hypothèse d'une continuité généalogique avec les rois d'Italie et les marquis d'Ivrée[DHS 1], en raison de l'usage des prénoms Adalbert et Lambert qui se trouvent à chacune des générations ou branches de la famille.

Domination jurassienne[modifier | modifier le code]

Les Grandson perdent leur titre comtal au début du XIe siècle, mais ils maintiennent leur rang en restant l'un des principaux lignages en pays de Vaud[8]. Sous les Rodolphiens, leur puissance perdure et se renforce[8]. Vers 1100, deux seigneurs, Conon de Grandson mentionné aux côtés de Gaucher de Salins, sont tous deux qualifiés, dans un document concernant un plaid, de erga principes provinciæ (« princes de la province »), soit les deux versants du Jura[9],[10].

L'implantation familiale des Grandson leur permet de contrôler les principales routes entre le pays de Vaud et la France, passant par le Jura[11]. La famille possède non seulement le versant suisse du Jura, mais également du côté de la Franche-Comté, notamment avec Bannans[3].

Ils contrôlent ainsi quatre des six châteaux sur les trois principales routes médiévales[11],[12].

Sur l'antique voie romaine reliant Lausanne à Besançon, la route principale passe par le col de Jougne, puis le bourg de Pontarlier, une route secondaire emprunte le col des Étroits, en passant par le bourg de Sainte-Croix[11],[12]. L'accès à ces routes, versant suisse, est en partie sous leur contrôle notamment à partir des châteaux de Grandson, sur le lac de Neuchâtel, de Champvent et, plus au sud, La Sarraz[11],[12]. Les deux autres châteaux leur échappent, celui des Clées relève des comtes de Genève et celui d'Orbe est une possession bourguignonne[11]. L'édification de La Sarraz est d'ailleurs sources, à une période, de tensions avec à l'abbaye de Romainmôtier[12].

La route du sud, moins importante, par les cols du Mollendruz et du Marchairuz, passant par la vallée de Joux, est sous leur domination avec le château de Montricher[11],[12]. Les Grandson sont d'ailleurs à l'origine de la fondation de l'abbaye du Lac de Joux[12] (1126-1134)[DHS 1]. L'abbaye est le lieu de sépulture de la famille jusqu'au début du XIVe siècle[DHS 1].

Les Grandson contrôlent non seulement les débouchés de ces routes médiévales mais également « les hauts plateaux du Jura, de Sainte-Croix à la vallée de Joux »[11].

Formation d'un groupe parental vaudois puissant[modifier | modifier le code]

La domination de ces châteaux (Grandson, Belmont, La Sarraz, Montricher), permet la constitution d'un groupe parental puissant[13].

Les Grandson vont fonder la lignée des seigneurs de La Sarraz lorsque Adalbert II de Grandson installera à cet endroit les premiers colons. Au XIIIe siècle Ebald IV de Grandson va faire de La Sarraz la résidence familiale, c'est pourquoi Girard, son fils ainé et donc le chef de la famille, recevra l'hommage de ses frères Henri et Pierre, le premier comme seigneur de Champvent et le second comme seigneur de Grandson, ainsi que celui des seigneurs de Belmont et Montricher. Plus tard ils succéderont aux seigneurs de Pesmes sur leur terre lors du mariage d'Othon II de Grandson avec Jeanne de Pesmes. Enfin par le mariage de Guillaume de Grandson (Neuchâtel 1263 - Cassington ), fils de Pierre dit Perron, avec Sybille de Trégoz ils seront alliés aux comtes de Salisbury.

Liens avec les Savoie[modifier | modifier le code]

Les comtes de Savoie, au cours du XIIIe siècle, dans la quête du contrôle de la route du Grand-Saint-Bernard, s'implantent en pays de Vaud[12]. Dès le début du siècle, ils s'imposent à Moudon et puis Villeneuve. Côté jurassien, en 1250, ils deviennent les maîtres des Clées, dépossédant les comtes de Genève, et fondent en 1259 Yverdon, venant concurrencer le bourg d'Orbe[12].

Les Grandson optent dans les premiers temps pour « une politique fluctuante » face à ces puissants seigneurs savoyards[DHS 1]. Puis, leur entrée dans la mouvance savoyarde se fait progressivement, notamment à partir de l'union, en 1303, entre Pierre II de Grandson et Blanche de Savoie-Vaud, fille du baron Louis Ier de Vaud[DHS 1],[DHS 4]. Leur fils, Guillaume devient notamment un favoris du comte de Savoie Amédée VI[DHS 5]. Othon III de Grandson, fils du précédent, est remplace son père à la cour de Savoie, plus tard il sera accusé d'avoir empoisonné le comte Amédée VII[DHS 6].

Les différentes branches de la famille de Grandson[modifier | modifier le code]

Seigneurs de La Sarraz (branche aînée)[modifier | modifier le code]

Carte des possessions de la famille.

Irchaimbert/Hirchinbert de Grandson[14] (? - avant 983). Il épouse Hilderude de qui il a Lambert qui suit.

Lambert Ier de Grandson (? - 1026), comte de Grandson. Il est cité en 994 aux côtés du roi Rodolphe III de Bourgogne, de l'archevêque Burchard II de Lyon, de l'évêque de Genève Hugues, de l'évêque de Lausanne Henri de Bourgogne, de l'évêque de Sion Hugues, de l'évêque Ermenfroi, du comte Bouchard et de son frère Adalbert Ier à l'élection d'Odilon de Mercœur, abbé de Cluny. À partir de 1010 il est cité avec le titre de comte[15]. Ce pourrait-être l'ancêtre de la maison de Grandson[16].

Son épouse est inconnue, il a[17] :

  • Adalbert II, auteur de la branche aînée,
  • Lambert II, auteur de la branche cadette.

Adalbert II de Grandson[18] (? - après 1059), qualifié de "primat du château de Grandson"[19], il est cité dans la vente que son oncle Adalbert Ier concluait avec le couvent de Romainmôtier au sujet des biens de Giez. Il aura de fréquentes altercations avec ce monastère, ainsi en 1049 les religieux lui reprochent de s'être approprié des terres ainsi que la forêt de Ferreyres et d'y avoir bâti le château de La Sarraz d'où il pillait le village. Lors de la visite du pape Léon IX au couvent, celui-ci recevait Adalbert II et lui confirmait les limites territoriales de Romainmôtier qu'il ne devait pas franchir sous peine d'excommunication[16].

Il épouse Tiedberge de qui il a :

  • Otton Ier,
  • Erluin,
  • Rodolphe Ier, seigneur de Montricher,
  • Adalbert III, qui suit,
  • Pierre.

Adalbert III de Grandson (1025 - après 1060), dit Adalgold, dit "de la Sarraz", qualifié de "primat du château de Grandson", il est cité dans la donation de son père au couvent de Romainmôtier de biens à Arnex mais aussi dans une charte par laquelle son fils Rigaud effectue une donation au couvent de Romainmôtier[16].

Son épouse est inconnue, il a :

  • Othon[fmg 1] (? - après 1075/87),
  • Conon qui suit,
  • Rigaud[fmg 2], il effectue une donation au couvent de Romainmôtier de bien qu'il possède à Tritigny. Il est qualifié d'avoué de Rodolphe II de Montricher, son cousin. Au cours de l'année 1084 il est témoin de plusieurs donations faites au monastère de Romainmôtier de chaudière de sel à Salins[16]. Il épouse Hélène de qui il a[fmg 3] : Otton, Adémar, Artaud (prieur de Romainmôtier), Jarenton (abbé de Saint-Bénigne) et Pierre (moine à Romainmôtier).

Conon de Grandson[fmg 4] (vers 1046 - /14), nommé aussi Falcon/Faucon ou Foulques, qualifié de "primat du château de Grandson"[16]. Seigneur de Grandson, de La Sarraz, de Sainte-Croix, de la Vallée de Joux et du Jura.

Il épouse Adélaïde/Aélis, fille d'Hildouin IV de Montdidier et d'Alix de Roucy, de qui il a[fmg 5] :

  • Barthélemy dit de Jur (vers 1080 - Abbaye de Foigny ), évêque de Laon (1113-1151),
  • Ebald Ier qui suit,
  • Hugues[fmg 6] (? - après le ),
  • Louis (? - /62), diacre à Lausanne,
  • Ermentrude, (vers 1080 - ?), elle épouse Henri Ier, comte de Grandpré,
  • N... épouse d'Archambaud vicomte de Mazuns,
  • N... épouse de Trombert de Hauterive,
  • N... épouse de Pagan de Sanci,
  • N... épouse de Berlo de Mureno.

Ebald Ier de Grandson (avant 1087 - /35), sgr. de Grandson et de La Sarraz. En 1114 il est cité dans une charte, avec son frère Hugues, par laquelle ils cèdent leurs droits sur les habitants de Ferreyres au monastère de Romainmôtier[20]. Malgré cette donation importante les relations entre Ebald et Romainmôtier vont se dégrader obligeant l'intervention de l'empereur Henri IV et la garantie de la protection du lieu saint par Amédée III de Savoie et Aymon Ier de Genève[21]. Devant ces illustres intervention Ebald se reconnaissait coupable et faisait d'abondantes donations pour racheter ses délits[22]. Il fonde, entre 1126 et 1134, l'abbaye de sainte Marie-Madeleine du Lac[23] : « ...de crainte que, par le laps du temps et le défaut de la mémoire labile, les bienfaiteurs de son monastère ne tombent en oubli, l'abbé Étienne déclare publiquement qu'Ebald de Grandson, sa femlme et ses enfants, de leur bénigne faveur, ont donné à Dieu, à l'église de Marie-Magdelaine du Lac et aux frères religieux y servant Dieu, toutes les choses qu'ils possédaient par droit héréditaire, dans la vallée, tout à l'entour du lac, perpétuellement et sans rétention aucune ». Il contribue grandement à l'extension du château et de la ville de La Sarraz qui deviendra le lieu de résidence de la maison de Grandson[16].

Il épouse Adélaïde[fmg 7] (? - après 1141), de qui il a[fmg 8] :

  • Ebald II[24] (? - après 1141),
  • Barthélemy II qui suit,
  • Raimond (? - après le /35),
  • Vaucher / Gaucher III (? - après 1154), qualifié de seigneur de Grandson, moine de Romainmôtier,
  • Conon (? - après 1154), qualifié de seigneur de Grandson, son épouse est inconnue, il a[fmg 9] Guillaume, Girard, Conon et une fille.

Barthélémy de Grandson (avant 1110 - Jérusalem 1158/59), dit aussi "Barthélemy de la Sarraz", seigneur de Grandson, de Belmont et de La Sarraz, bailli de Joux[fmg 10].

Son épouse est inconnue, il a[fmg 11] :

  • Ebald III qui suit,
  • Jordan (? - après 1174), son épouse est inconnue. Il a Jordan[fmg 12] (? - avant le ), seigneur de Belmont, qui épouse Pétronille de qui il a Colombe, (avant 1210 - /32) qui épousera Rodolphe III de Gruyère, Richard, Berthold[fmg 13] et Jordan.

Ebald III de Grandson (avant 1133 - après 1174), sgr. de Grandson[fmg 14], de La Sarraz[fmg 15] et de Belmont[fmg 16], il est cité dès 1154 dans diverses donations aux abbayes de Montheron et de Romainmôtier[16]. En 1186 une bulle pontificale le cite : Ebalus de Sarrata dominus Grandissoni[25].

Il épouse Jordane de qui il a Ebald IV qui suit.

Ebald IV de Grandson (avant 1156 - après 1235), dit Ebald de la Sarraz, il est nommé seigneur de Grandson dans diverses chartes, seigneur de Grandson et de La Sarraz[26], avoué de l'abbaye du lac de Joux[fmg 17]. Le un édit de l'empereur Frédéric Barberousse lui reconnait le droit de "construire dans le territoire des Noires-Joux, maisons, villages, bourgs et châteaux, sans autre réserve que celle de suzeraineté immédiate de l'empire"[27]. Dès cette époque la branche aînée des Grandson fait sa résidence à La Sarraz. En 1235 il fait une donation importante à l'abbaye de sainte Marie-Madeleine du Lac. La succession masculine de la branche aînée des Grandson va s'arrêter avec son arrière-petite fille Henriette qui apportera La Sarraz à son époux Humbert de Montferrand fondateur de la lignée des Montferrand-la-Sarraz[16].

Il aurait épousé Béatrix/Béatrice, fille du comte Amédée Ier de Genève[28], de qui il a[fmg 18] :

  • Ebald (? - après le ), le même ou un autre — I[blo]...Lacedemonensis episcopus — est dit évêque de Lacédémone et prieur commendataire de Baulmes[26].
  • Pierre (attesté dès 1200, † ap. 1257 et avt. 1263, seigneur de Grandson (1234), qui suit[DHS 7].
  • Girard (? - /), seigneur de La Sarraz, il épouse Antoinette de la Sarraz (? - après 1235).
  • Henri Ier (? - après le ), seigneur de Champvent, il épouse Helviz de qui il aura : Pierre, Gaucher et Jordane qui épouse en premières noces Girold de la Tour, puis en secondes noces Jacques de Cossonay.
  • Aymon/Aimon (? - ), évêque de Genève (1215-1260)[26],[DHS 8],
  • Guillaume (? - après le ), chanoine,
  • Othon (? - après le ), chanoine, doyen de Neuchâtel,
  • Hugues (? - après le ), moine à Romainmôtier, prieur de Payerne[DHS 9].

Pierre Ier de Grandson (attesté dès 1200, † ap. 1257 et avt. 1263[fmg 19], dit "Perron", (avant 1195 - /), chevalier, seigneur de Grandson (1234), administrateur temporel de l'évêché de Lausanne (1238-1239), châtelain de Moudon (vers 1255). ∞ Agnès [de Chiny] (?). Père d'Othon Ier[DHS 7].

Il épouse Agnès[fmg 20] (de Chiny ?)[DHS 7] (? - ), fille d'Ulrich III de Neuchâtel et de Yolande d'Urach, de qui il a :

  • Othon Ier (vers 1238 - )[DHS 10], seigneur de Grandson[fmg 21], gouverneur des îles de la Manche (1277), justicier du pays de Galles du Nord (1284), croisé[DHS 10],
  • Jordane (? - avant 1255), elle épouse en premières noces Aimon de la Tour, seigneur de Châtillon-en-Valais, puis en secondes noces Humbert IV de Thoire-Villars, sgr. d'Aubonne,
  • Guillemette[DHS 11], elle épouse Pierre de Gruyère, dit Pierre le Jeune, (? - ), fils de Pierre II de Gruyère et d'Ambrosie[fmg 22],
  • Gérard (? - 1278), chanoine et comte de Lyon en 1254, évêque de Verdun de 1275 à 1278,
  • Jacques, qui suit,
  • Henri III (? - 1286), évêque de Verdun de 1278 à 1286,
  • Pierre[fmg 23] (1247/55 - après le ),
  • Guillaume (Neuchâtel 1263 - Cassington ), il épouse en premières noces Jeannette[fmg 24], fille de Pierre II de Gruyère, puis en secondes noces Sybille, (1270 - 1334), fille de John de Trégoz (ou Trésgoz), lord de Trégoz, et de Mabel FitzWarin, il se fixe en Angleterre et devint en 1299 Lord sous le nom de William Grandison. En 1330, Guillaume accompagne le roi d'Angleterre Édouard III lors de la guerre d'Écosse[29]. Ses armes sont : palé d'argent et d'azur de six pièces, à la bande de gueules, chargée de trois aigles d'or[1]. De son mariage il a[fmg 25] :
    • Edmond, chevalier,
    • Pierre (? - ), chevalier, il épouse Blanche, (1321 - 1347), fille de Roger Mortimer, Ier comte de March, et de Joan de Geneville. Il succède à son père au titre de Lord de Grandison,
    • Jean (Ashperton, Herefordshire 1292 - ), évêque d'Exeter. Il succède à son frère au titre de Lord de Grandison
    • Othon (? - ), chevalier, il épouse Béatrix Malemaine,
    • Thomas, clerc,
    • Guillaume (? - 1350), clerc,
    • Agnès (vers 1289 - 1348), elle épouse en premières noces Thomas II de Bardolf (Hertfords 1282 - Hertfords 1328), puis en secondes noces John de Northwood (1275 - 1317),
    • Mabel (vers 1294 - vers 1350), elle épouse John (? - 1349), baron de Pateshull (vers 1292 - vers 1349),
    • Maude, nonne et prieuse d'Acornbury,
    • Catherine (Hertfords 1304 - Berkshire ), dame de Grandison, elle épouse William Montagu (1301 - 1344),
  • Agnès, elle épouse Ulrich de Vuippens, (1194 - 1270), ils ont Gérard, (1262/67 - ), recteur de Waddington et chanoine d'York en 1286, recteur de Greystoke et chanoine de Lichfield en 1289, archidiacre de Richmond dès 1290[DHS 12].

Jacques de Grandson (1250/58 - 1290/97), seigneur de Grandson, sgr. de Belmont.

Il épouse Béatrix, fille de Richard de Neuchâtel-Bourgogne et de Marguerite de Montfaucon, de qui il a :

Pierre II de Grandson (mentionné en 1299, † v.1342)[DHS 4], chevalier, seigneur de Grandson, de Belmont, de Cudrefin, de Grandcour, de Bellerive et de Sainte-Croix. Héritier de l'ensemble des possessions vaudoises d'Othon Ier, son oncle[DHS 4].

Il épouse le Blanche de Savoie-Vaud (? - après ), fille de Louis Ier, baron de Vaud[DHS 4],[fmg 26], de qui il a :

Othon II de Grandson (vers 1305 - après le ), chevalier, seigneur de Grandson, de Pesmes de 1327 à 1349 (à la mort de son épouse Jeanne le titre de seigneur de Pesmes passe à son fils Jacques), de Puits, de Montrambert et d'Authume, capitaine général, gouverneur du comté de Bourgogne. Engagé, au côté d'Eudes IV de Bourgogne, dans la guerre que ce dernier livrait à Jean II de Chalon-Arlay et aux barons du Comté de Bourgogne il doit se résoudre en 1349 à vendre, à son frère Guillaume "le Grand", ses droits sur Pesmes, entre autres, pour financer son effort de guerre[30].

Il épouse en premières noces en 1327 Jeanne, (? - ), fille de Guillaume VII de Pesmes et de Gille de Courcelles, puis en secondes noces vers 1360 Blanche de Châtillon, dame de Puits.

Du premier mariage il a :

  • Jacques, seigneur de Pesmes,
  • Jean-Humbert (? - 1361), chanoine de Besançon et de Lausanne,

Du second mariage il a :

  • Hugues (? - † 1391), chevalier (1381), seigneur de Grandson et de Belmont-sur-Yverdon, il épouse Jeanne de Sennecey, dame de Maîche (Franche-Comté)[DHS 14],
  • Jacques-Humbert (? - ), écuyer, seigneur de Flamerans, capitaine d'Auxonne en 1371, il épouse Guillemette, fille de Jean de Gacedé de Flamerans.

Branche cadette[modifier | modifier le code]

Lambert II de Grandson[31] (? - vers 1049). Il est le fils de Lambert Ier de Grandson. Son épouse est inconnue, il a Lambert III qui suit.

Lambert III de Grandson, comte de Grandson[fmg 27]. Il a[16] :

  • Lambert IV, évêque de Lausanne de 1090 à 1097-1098,
  • Uldric/Orly[fmg 28],
  • Philippe, qui suit,
  • Conon II[fmg 29] (? - après 1139/48), seigneur de Grandson, il a Hugues[fmg 30],
  • Cécile, épouse d'Amédée de Blonay,
  • Vaucher.

Philippe de Grandson (? - après le Romainmotier), seigneur de Grandson, il a[fmg 31],

  • Falcon, qui suit,
  • Conon,
  • Vaucher/Gaucher.

Falcon de Grandson (? - après 1154), seigneur de Grandson[fmg 32]. Il a :

  • Hugues/Huon, seigneur de Grandson[fmg 33],
  • Guillaume.

Familles issues du lignage des Grandson[modifier | modifier le code]

Le lignage (groupe parental) des Grandson a donné naissance à plusieurs familles vaudoises :

  • La Sarraz, issue de la branche aînée des Grandson au début du XIIe siècle. La seigneurie de La Sarraz passe par mariage aux Montferrand qui s'éteint dans les mâles au tout début du XVIe siècle. Plus tard, elle passe à une branche des Gingins (1542-1893)[DHS 15].
  • Belmont, la branche hérite des biens et du titre de seigneur de Grandson, à la mort en 1328 de Othon Ier de Grandson[DHS 16].
  • Champvent, Henri de Grandson (1261/1264), fils d'Ebal IV seigneur de Grandson-La Sarraz, est mentionné comme seigneur de Champvent. Un siècle plus tard, la seigneurie passe aux Savoie[DHS 17].
  • Montricher, semble vraisemblablement issue des Grandson, en raison de la présence des coquilles sur les armoiries. La famille s'éteint dans la première partie du XVe siècle[DHS 18].
  • Grandisson (Angleterre)

Rameau de Pesmes[modifier | modifier le code]

Jacques de Grandson (? - 1381), chevalier, seigneur de Pesmes[fmg 34] (1349-1381), Durnes et Montrambert. Il est le fils d'Othon II de Grandson et de Jeanne de Pesmes[fmg 35].

Il épouse Marguerite (? - /98), dame de Lamarche-sur-Saône, fille de Guillaume de Vergy et d'Agnès de Durnes, de qui il a[fmg 36] :

  • Jean Ier, qui suit,
  • Guillaume (? - 1387), il épouse Jeanne de Saint-Dizier,
  • Agnès (? - avant 1366), elle épouse Gauthier de Vienne,
  • Antoine (? - avant ), fiancé[fmg 37] (contrat du ) à Jeanne, dame de Longwy et de Nolay, fille de Jacques de Vienne et de Marguerite de La Roche-en-Montagne,
  • Huguette[fmg 38], elle épouse Henry de Salins-la-Tour, seigneur de Poupet,
  • Simon,
  • Alix[fmg 39] (? - vers le ), dame de Petit-Noir et de Saulcois, elle épouse en premières noces Richard d'Aucelles, puis en secondes noces le Jacques de Pontailler,
  • Anne (? - après le ), elle épouse Bruno de Rappoltstein.

Jean Ier de Grandson (vers 1371 - Nicopolis ), chevalier, seigneur de Pesmes de 1381 à 1396, Villey, Nancuise, Durnes, Montrambert et Barr. Pendant sa minorité c'est sa mère qui assure la régence des seigneuries.

Il épouse en 1390 Catherine (? - ), dame de Pesmes et de Valay, fille de Thiébaud VI de Neuchâtel-Bourgogne et de Marguerite de Bourgogne, de qui il a[fmg 40] :

  • Guillaume, qui suit,
  • Antoine (? - 1430), écuyer banneret, pas de postérité,
  • Henriette (? - 1440, elle épouse le Jean de Vienne[fmg 41], seigneur de Neublans et de Saillenay.

Guillaume de Grandson (? - 1428), chevalier, seigneur de Pesmes (1396-1428), Durnes, Willaffans, la Marche, le Val de saint-Julien, Puits, Barr, Montrambert, Nancuise, et Villey. Encore mineur au décès de son père c'est sa mère qui assure la régence. Afin de lutter contre la dépopulation de la ville de Pesmes, en partie en ruine après des années de guerres, il affranchit les habitants de la mainmorte et leur accorde le droit de s'administrer eux-mêmes le [32].

Il épouse Jeanne, dame de Durnes, de Gouhenans et de Vuillefans-le-Neuf, fille d'Henry de Vienne, seigneur de Neublans, et de Jeanne de Gouhénans, de qui il a[fmg 42] :

  • Jean II, qui suit,
  • Helyon (? - après 1501), chevalier, seigneur de Lamarche, il épouse Jeanne (? - avant 1488), première fille d'Erard II du Châtelet et de Marguerite de Grancey,
  • Jeanne (? - après le ), elle épouse en 1448 Claude Ier de Blaisy, seigneur de Blaisy, de Brognon et de Longvy, vicomte d'Arnay,
  • Marguerite (? - avant le ), elle épouse vers 1460 Guyon d'Estavayer,
  • Louise (vers 1425 - après 1452), elle épouse vers 1440[fmg 43] Philibert du Châtelet, chevalier, seigneur de Sorcy, de Bulgneville et de Vauvillers,
  • Simon, qui suivra.

Jean II de Grandson (? - ), chevalier-banneret, seigneur de Pesmes en partie de 1429 à 1455, conseiller du duc de Bedford Jean de Lancastre, régent du royaume de France, capitaine d'armes de la cour de Bourgogne.

Jean II, sous la tutelle de sa grand-mère Catherine de Neuchâtel-Bourgogne dans ses premières années de règne, devait connaître des revers de fortune, aussi pour assurer son train de vie il engage, en 1429 une partie de ses terres (Vuillafans-le-Neuf, Durnes, Montrambert et Mont-de-Villers) auprès de Jeanne de Vienne sa mère, issue d'une famille puissante et fortunée[33]. Les années qui suivirent entrainent encore des engagements de Jean II cette fois auprès de Thiébaud VIII de Neuchâtel-Bourgogne et de son épouse Guillemette de Vienne, veuve d'Antoine de Vergy, d'autres fiefs échappent des mains du seigneur de Pesmes en 1449 : Balançon, Rupt et Bar-les-Pesmes[34]. Jean II n'avait pas réussi à payer sa dette auprès du seigneur de Neuchâtel-Bourgogne, aussi à son décès ses héritiers, Simon et Heylion de Grandson, durent à leur tour confirmer cet engagement pour une durée de trente ans[35], c'est ainsi que la maison de Neuchâtel-Bourgogne se parait du titre de seigneur de Pesmes, à la mort de Thiébaud VIII de Neuchâtel-Bourgogne sa veuve Guillemette de Vienne hérite des seigneuries de Pesmes et de Valay et en fait don à son fils Antoine de Neuchâtel-Bourgogne[36]. Décédé sans enfants Antoine de Neuchâtel-Bourgogne nomme sa sœur Bonne son héritière, par son mariage avec Jean III de la Baume-Montrevel, Bonne fait entrer la seigneurie de Pesmes dans cette famille.

Jean II participe à la bataille d'Anthon en 1430. En 1449 il est présent au Pas de la Fontaine aux Pleurs. Condamné à mort en 1455 pour avoir participé au soulèvement de la noblesse de Bourgogne contre le duc de Bourgogne : "De par le Duc de Bourgogne...nous avons ditte et déclaré notre sentence sur le procès fait à l'encontre de messire Jehan de Gransson et l'avons condamné à morir...Laquelle exécution, pour l'honneur de ses parents, voulons être faite secrètement...après que, il sera confessé, on le descende en la fosse et prison basse... on lui lye les mains derrière le dos, et aussi les pieds, et soit mis ainsi lyé entre deux coietes de list (couettes de lit), pour le estoffier (étouffer)"

Il épouse en premières noces le [fmg 44] Jeanne, dame de Montrichard, fille d'Antoine de Toulongeon et de Béatrice de Saint-Chéron, de qui il a Jeanne, morte sans postérité. En secondes noces il épouse Jeanne/Louise de Vienne.

Simon de Grandson (? - après le ), seigneur de Pesmes (1460-1486), de Puits et du Val de Saint Julien. Il épouse le Catherine, (? - 1492), dame de Deuilly, seconde fille d'Erard II du Châtelet et de Marguerite de Grancey, de qui il a Helyon II qui suit.

Helyon II de Grandson (? - 7/), chevalier, seigneur de Puits, de Mirebel, de la Marche, Durnes, Villafans, Gouhenans, le Val de saint-Julien, Nancuise, sénéchal de Bourgogne.

Il épouse en premières noces vers 1483 Avoye (vers 1465 - 1493), fille de Jean de Neufchâtel-Montaigu et de Margarida de Castro, puis en secondes noces en 1494/94 Jeanne, (1458 - 1508), dame de Mirabeau, de La Borde et de Ruigny, fille de Pierre de Beauffremont et de Marie de Bourgogne. Du premier mariage il a :

  • Bénigne (? - avant 1533), dame de Puits, elle épouse en 1513 François de Vienne, seigneur de Listenois,
  • Jean, seigneur de Puits, de Chancey et de Motey.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Dictionnaire historique de la Suisse[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Bernard Andenmatten, « de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Patrick-R. Monbaron, « La Sarraz (commune) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Ernst Tremp / WW, « Corbières (seigneurie) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. a b c d et e Bernard Andenmatten, « Pierre II de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  5. a b et c Bernard Andenmatten, « Guillaume de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  6. a b et c Marc-René Jung, « Othon III de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  7. a b et c Bernard Andenmatten, « Pierre de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  8. Claire Martinet, « Aymon de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  9. Germain Hausmann, « Hugues de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  10. a et b Bernard Andenmatten, « Othon Ier de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  11. Ernst Tremp trad. : Françoise Senger, « Guillemette de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  12. « Gérard de Vuippens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  13. Romain Jurot, « Othon de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  14. Bernard Andenmatten, « Hugues de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  15. Bernard Andenmatten, « de La Sarraz » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  16. Bernard Andenmatten, « de Belmont » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  17. Bernard Andenmatten, « de Champvent » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  18. Bernard Andenmatten, « de Montricher » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .

Foundation for Medieval Genealogy[modifier | modifier le code]

  1. Une charte non datée, datée peut-être du 27 septembre 1049, enregistre un différend entre Romainmotier et "Adalbertus" concernant "villa... Ferrarius" prise par "senior Adalbertus", intitulé "domnus Otto filius eius". Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [1]
  2. "Rigaldus" a fait don d'un bien "à la villa Tritiniaco" à Romainmotier, avec l'accord de "uxor mea Helena", par une charte datée du 1050/1100, attestée par "Otto frater eius...". Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [2]
  3. "Rigaldus milles de Grantione filius Adalberti" a fait don de serfs à Romainmotier, lorsque "filio nostro Petro" est entré dans le couvent, avec le consentement de "uxore mea Helena et filis Ottone, Ademaro, Artaldo atque Jarentone...", charte datée de 1075/87. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [3]
  4. "Rigaldus milles de Grantione filius Adalberti" a fait don de serfs à Romainmotier, lorsque "filio nostro Petro" est entré dans le couvent, avec le consentement de "uxore mea Helena et filis Otto, Ademaro, Artaldo atque Jarentone et fratribus meis Ottone à la Conone qui sont Falco", charte datée de 1075/87. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [4]
  5. Les Chroniques d'Albéric de Trois-Fontaine nomment : « Aeliz Sarrata en Bourgogne » comme cinquième fille du comte de Roucy Ebles (Hilduin IV de Montdidier) et stipulent : « Ebalum et…episcopum Laudunensem Bartholomeum et eorum sorores » (Ebal et l'évêque de Laon Barthélemy et leurs sœurs) enfants d'"Aeliz de Sarrata in Burgundia" (d'Aélis de La Sarraz en Bourgogne), Médiéval Généalogie [5]
  6. "Donnus Hebalus et donnus Ugo frater suus" a fait don à Romainmotier de "homines et feminas... in villa... Ferreres", charte du 4 juin 1114. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [6]
  7. Une charte datée du 4 mai 1130/35 indique que "donnus Eubalus de Grantione" a fait diverses donations à Romainmotier, avec le consentement de "coniuge eiusdem Eubali Adaleide... et filiis êtes Eubalo, Bartholomeo, Raimundo", et confirmé le jour de son enterrement par sa femme et ses fils. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [7]
  8. Le Genealogiciæ Scriptoris Fusniacensis nomme : « Ebalum et Bartholomeum » (Ebald et Barthélemy) fils d'« Ebalus » (Ebald), Médiéval Généalogie [8], "Dominus Falco et Cono frater eius" ont transféré les droits de certains serfs à Romainmotier et au "domino de Grantione", avec le soutien de "uxor Falconis", par une charte datée de 1154 en présence de "... dominorum Grantionis Bartolomei Bartolomei, Gaucherii, Cononis, filiique eius Willelmi". Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [9]
  9. "Dunnus Guielmus, Girardus et Quono fratres eius, Grandissoni" ont fait don de certains serfs à Romainmotier par charte non datée datée de la seconde moitié du XIIe siècle. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [10]
  10. Une charte de 1158 cite : "Dom. Bartholomeus filius Eubali de Grantione (le seigneur Barthélemy fils d'Ebald de Grandson)" parti pour Jérusalem, donne la propriété de Romainmotier avec le consentement de "filius eius Eubalus…et uxor eius Jordana (son fils Ebald et son épouse Jordane)", Médiéval généalogie, Barthelemy de la Sarraz [11]
  11. "Donnus Iblo de Grantion et Jordanus frater eius" a renoncé à certains serfs au profit de Romainmotier, avec le soutien de "matre eorum", charte datée de 1158/60. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [12]
  12. La référence dans la charte du 5 juillet 1227 ayant désigné un tuteur pour ses héritiers suggère qu'il était encore relativement jeune à sa mort. Cela suggère à son tour qu'il était une personne différente de Jordan de Grandson nommée ci-dessus, qui était en âge de participer à un don en 1158/60. Il semble donc probable que deux personnes nommées Jordan de Belmont ont existé, père et fils. Seigneur de Belmont "Jordan sgr. de Belmont" a renoncé à ses droits sur "Reymond Maynier" au profit de Romainmotier, avec l'approbation de "son épouse Pétronille et de leur fils Richard", charte datée de 1223. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [13]
  13. une charte datée de 1235 enregistre "Richard de St. Martin" en tant que tuteur de "Berthold et de Jordan Sires de Belmont", nomme leur mère Pétronille et enregistre une donation faite par leur père à Théla. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [14]
  14. "Donnus Iblo de Grantione et Jordanus frater eius" a renoncé à certains serfs au profit de Romainmotier, avec le soutien de "matre eorum", par charte datée de 1158/60, assisté de "donnus Huo de Grantione, Willermus de Grantione, Willermus de Cicoin...". Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [15]
  15. "Ebalus dominus Grandissoni" a restauré sa propriét "aput Sanctum Desiderium", précédemment détenu par "Uldricus de Sarrata... et pater eius" et donné par "felicis recordationis Jordana mater mea", à Romainmotier, charte datée du . Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [16]
  16. "Iblo de Belmont et son frère Jordan" ont fait don de la propriété "à Chevressy" à l'abbaye de Théla, charte datée de 1174. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [17]
  17. Une charte de Romainmotier datée de 1233 signée par "Antonia dna Sarrete (Antonia dame de la Sarraz)" cite la donation d'Ebald : "Ebalus dnus Grandissoni (Ebald seigneur de Grandson)" donne la propriété de Romainmotier, pour la mémoire de "Jordana mater mea (ma mère Jordane)", avec le consentement de "ab uxore filii mei Girardi (la femme de mon fils Girard)", Médiéval Généalogie, Elbes IV de Grandson [18]
  18. "Yblo dominus de Grancionis" a fait don de serfs à Romainmotier, après l'entrée de "Hugo filius meus" en tant que moine, avec le consentement de "uxor mea et filii mei Yblo, Girardus, Henricus, Willelmus, Otto, Petrus et ceteri omnes", charte daté de 1200. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [19]
  19. Le nécrologue de Lausanne enregistre le 2 juillet le décès de "Petrus dns Grandissoni (Pierre seigneur de Grandson)", Médiéval Généalogie, Pierre de Grandson Pierre Grand, sur le site fmg.ac/Projects/MedLands.
  20. Une charte datée du enregistre un échange entre "Agnetem dominam de Grandisono (Agnès dame de Grandson) relictam domini Petri de Grandisono (veuve de Pierre de Grandson), tutricem filiorum suorum (tutrice de leurs fils) Petri, Willelmi, Girardi, Jaqueti, Henrici et Ottonini de Grandisono (Pierre, Guillaume, Gérard, Jacques, Henri et Othon de Grandson) et "Petro comiti Sabaudie". Médiéval Généalogie, Pierre de Grandson [20]
  21. son article de nécrologie suggère qu'Othon a succédé à son père en tant que seigneur [conjoint?] de Grandson. "Agnès domina de Grandisono, tutrice... liberorum nostrorum Petri et Willelmi, Girardus, Jaquetus et Henricus se sont fratre suo et suo suo suo Otonino, filii predicte domine" a échangé la propriété avec "Petro comiti Sabaudie", charte du . Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [21]
  22. Une charte datée mars 1267 cite : "Petrus miles filius…Rodulfi comitis de Gruyeria (Pierre fils vassal de Rodolphe comte de Gruyère)" donne la propriété de l'abbaye d'Hauterive avec le consentement de "domine Ambrosie uxoris nostre (dame Ambrosie notre femme) et Petri filii nostri (Pierre notre fils) et Willermete uxoris eiusdem Petri (Guillemette la femme de Pierre) necnon filiarum nostrarum Ioannete, Perrete et Columbe (ainsi que nos enfants Jeannette, Pierrette et Colombe)", Médiéval Généalogie, Pierre de Grandson [22]
  23. Mineur en 1263 : "Agnes domina de Grandisono, tutrice... liberorum nostrorum Petri et Willelmi, Girardus, Jaquetus et Henricus pro se et fratre suo Otonino, filii predicte domine" ont échangé une propriété avec "Petro comiti Sabaudie" par arrêté du 31 août 1263. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [23]
  24. L'identification possible de la première femme de Guillaume a été étudiée par David Williams. Son premier mariage est indiqué par le document suivant : le pape Clément V a accordé à la femme de William de Grandison une indult datée de 1306 pour visiter les monastères de Dore et Flayley, Hereford "fondée par ses ancêtres" dans le but de célébrer des services pour les âmes de "les fils aînés d'elle ont dit son mari". Williams suggère assez raisonnablement que l'indult "ne peut signifier que ces fils étaient morts et n'étaient pas les fils de Sibyl". Son identité est suggérée par ce qui suit : Hisely note que "suivant une opinion" (en citant "une table généalogique de la maison de Gruyère, dressée par AL de Watteville") a épousé "Guillaume de Grandson". Grandson, Médiéval Généalogie [24]
  25. Un acte citant "Dame Julian Tresgoze…espouse…a Sr Robert Tresgoos le Second" nomme "Sibill" comme la seconde fille de « John Tresgoos » et de son épouse, ajoutant qu'elle a épousé "Sr William de Grantson chivaller de Burgon", de qui elle avait "6 fils, Edmund, Peirs cheveleir, John clerk […evesq de Exeter], Otto chivaler, Thomas clerk, William clerk" et "les files Agnes, Mabil, Maud, Katherine, les deux eignes marry (les deux ainées mariées) lun a (l'une à) Sr John Northwood, lauter (l'autre à) a Sr John Patshull, le terce (la troisième) Maud un nonyne et prioresse de Acornbury, le quart (la quatrième) Katherine Countess de Sarisbury. Un autre acte daté du 6 septembre après la mort de "John Tregoz alias de Tregoz" nomme "...Sibyl the wife of William de Grauntcoun (alias de Grandissono), Médiéval Généalogie, Guillaume de Grandson [25]
  26. Contrat de mariage daté du 27 avril 1303 entre "Pietro di Grançon (Pierre de Grandson) et "Bianca figlia del fu Lodovico di Savoia Signore di Vaud (Blanche fille de feu Louis de Savoie seigneur de Vaud)", Médiéval Généalogie, Pierre de Grandson [26]
  27. Il est nommé en tant que père de Lambert, évêque de Lausanne, dans la Gesta Episcoporum Lausannensium, dans laquelle il est qualifié de "comte". Rien n’indique que Lambert ait utilisé ce titre de son vivant ou que Grandson ait jamais été reconnu comme un comté. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [27]
  28. "Lambertus Lausonensis episcopus et frater meus Vldricus" a fait don d'un serf à Romainmotier, avec le soutien de "fratribus nostris Philippo et conpone et nepote nostro Amedeo", par une charte datée de 1090, assisté de "Bencelino de Grancione...". Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [28]
  29. "Odulricus de castro Grancione et frères eius Philippus et Chono" a été témoin de la charte non datée, antérieure à 1109, en vertu de laquelle "Narduinus" a fait don d'un bien à Romainmotier. Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [29]
  30. "Dominus Falco de Grantione et frères eius" a fait don de serfs à Romainmotier, pour les âmes de "Patris sui Philippi qui apud monasterium quiescit et... matris sue et decessorum suorum", en vertu d'une charte datée de 1139/48, assisté de "Cono de Granzione patruus eorum...", a ensuite confirmé devant tout le couvent en présence de "... Hugo clericus filius Cononis de Grancione". Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [30]
  31. Une charte datée de 1110/11 enregistre les dommages causés à Romainmotier par "donnus Philippus de Grantione et fils, Falco, Cono, Walcherius" et l’audience devant "donnum Walcherium, donnum Cononem de Grancione". Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [31]
  32. "Dominus Falco de Grantione et frères eius" a fait don de serfs à Romainmotier, pour les âmes de "Patris sui Philippi qui apud monasterium quiescit et... matris sue et decessorum suorum", en vertu d'une charte datée de 1139/48, assisté de "Cono de Granzione patruus eorum...", a ensuite confirmé devant tout le couvent en présence de "... Hugo clericus filius Cononis de Grancione...". Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [32]
  33. "Donnus Iblo de Grantione et Jordanus frater eius" a renoncé à certains serfs au profit de Romainmotier, avec le soutien de "matre eorum", par une charte datée du 1158/60, assisté de "donnus Huo de Grantione, Willermus de Grantione Willermus de Cicoin". Médiéval Généalogie, Seigneurs de Grandson [33]
  34. "... Jacoz de Grançon, signet de Pesmes... Mess. Othes sires de Grançon" sont nommés parmi les fiefs du duc de Bourgogne dans le comté de Bourgogne dans une charte du 25 décembre 1356. Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [34]
  35. Le testament de "Johanna domina de Grandisono", daté du 7 septembre 1349, désignait comme son héritier universel "filium meum Jacobum de Grandisono filamentaire de la dominance Otthonis domni de Grandisono militis, domicellum". Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [35]
  36. Le testament de "Margareta de Vergeyo domina de Pesmis", daté du 10 juin 1396, publié à la mi-novembre 1398, choisit l'enterrement "in parrochiali ecclesia de Pesmis" entre les corps de "quondam bone memorie... Jacobi de Grandissono domini de Pesmis... mariti mei et... quondam... Guillelmi filii mei de Grandissono", legs légué à "filie mee Alidi de Grandissono domine de Talemey... filie mee Hugonete de Grandissono domine de Poppeto..." et a nommé "filium meum Johannem de Grandissono" comme son héritier. Une épitaphe à Theulay enregistre l'enterrement de "Marguerite de Vergy, Dame de Pesmes qui était femme de... Iean de Gransson chevalier et seigneur du lieu". Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [36]
  37. Sa filiation est confirmée par son contrat de mariage du 17 février 1368 ("Antoine de Grandson de Jacques de Grandson seigneur de Pesmes et Marguerite de Vergy" et "demoiselle Jeanne de Vienne fille de Jacques de Vienne seigneur de Longwy et de feu Marguerite de la Roch" est daté du 17 février 1368 et réserve Pesmes à Antoine après le décès de ses parents). Le testament de son beau-père datant de juillet 1372, qui nomme la femme d'Antoine mais non Antoine lui-même, suggère que le mariage n'a jamais été finalisé ou que, le cas échéant, Antoine est décédé peu de temps après le mariage. Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [37]
  38. Une charte non datée (datée de "vers 1369"?) Reconnaît les paiements effectués à la suite du mariage de "damoiselle Hugueette de Grantson, fille de messire Jacques de Grantson sgr. de Pesmes, femme de messire Henry de Salins escuier sgr de Popet ". Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [38]
  39. "Richard d'Aucelle chevalier" concédé "sa terre et seigneurie de Monby" à "damoyselle Alys de Granson fille de messire Jacques de Grantson sr de Pesmes et Marguerite de Vergier sa femme" au moment de leur mariage, par charte non datée. Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [39]
  40. Le testament d '"Auliz de Grantson dame de Nores", daté du 19 août 1400 et publié début septembre 1400, intitulé "mes... nepveurs et niepce Guillaume, Anthoine et Henriote de Grantson, anciens de mon père... de Jehan de Grantson jaydis signeur de Pesmes" comme ses héritiers. Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [40]
  41. Le contrat de mariage de "Jean de Vienne" et "Henriette de Grandson", sa dot à verser par "Guillaume et Antoine de Grandson ses frères" et sa dot tirée des avoirs de "Henri de Vienne et ceux de la femme de fils dit fils", est daté du 23 mai 1405. Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [41]
  42. Une charte datée du 21 juin 1429 enregistre "Catherine de Neufchâtel dame de Pesmes, ayant le droit de caution de Jean, Hélyon, Simon, Jeanne, Marguerite et Louise de Grandson, enfants de Guillaume de Grandson et de Jeanne de Vienne" donnant un bien à Bretigny. Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [42]
  43. Le contrat de mariage entre "Philibert du Châtelet écuyer en partie dite lieu" et "Louise de Grandson", négocié par "Thiébaud de Neufchâtel seigneur de Châtel-sur-Moselle et Jeanne de Vienne dame de Pesme et de Durnes représentant ses enfants mineurs et... Jean de Grandson seigneur de Pesmes, absent... Simon de Grandson mineur et Helyon de Grandson seigneur de la Marche" avec "Erard du Châtelet seigneur de Deully et Philibert du Châtelet", est daté du 4 juillet 1440. Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [43]
  44. Le contrat de mariage entre "Jean de Grandson chevalier seigneur de Pesmes" et "demoiselle Jeanne de Toulongeon fille de feu Antoine de Toulongeon maréchal de Bourgogne seigneur de Traves et de la Bastie", en présence de "Jeanne de Chalon dame de Toulongeon et de Montrichard, veuve de Tristan de Toulongeon, répondant en ce qui concerne le... de Jean de Toulongeon frère de la future" et notant la part de la mariée dans la succession de "son père et son oncle André de Toulongeon seigneur de Mornay... de sa mère Béatrix de Saint-Chéron... en Champagne et en Brie", est daté du 27 février 1433. Seigneurs de Grandson, Médiéval Généalogie, [44]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Charrière, 1866, p. 83.
  2. Généalogie historique de la maison de Saint-Mauris, du comté de Bourgogne, page XXIX, [45].
  3. a b c d et e Reymond, 1931, p. 210-213 (lire en ligne sur Gallica).
  4. François Demotz, La Bourgogne, dernier des royaumes carolingiens (855-1056). Roi, pouvoirs et élites autour du Léman, Lausanne, Société d’histoire de la Suisse romande, , 764 p. (ISBN 978-2-940066-06-3), p. 401.
  5. Charrière, 1866, p. pièces justificatives, no 15.
  6. David Martignier et Aymon de Crousaz, Dictionnaire historique, géographique et statistique de canton de Vaud, Imprimerie L. Corbaz et compagnie, (lire en ligne), p. 417.
  7. Albert-Marie Courtray, « La filiation commune des maisons de Grandson, de Gruyère et de Corbière », Annales fribourgeoises, no 30,‎ , p. 97-106 (lire en ligne).
  8. a et b François Demotz, La Bourgogne, dernier des royaumes carolingiens (855-1056). Roi, pouvoirs et élites autour du Léman, Lausanne, Société d’histoire de la Suisse romande, , 764 p. (ISBN 978-2-940066-06-3), p. 550.
  9. Léon Ménabréa, Des origines féodales dans les Alpes occidentales, Imprimerie royale, , 596 p., p. 259.
  10. Guido Castelnuovo, Seigneurs et lignages dans le Pays de Vaud. Du royaume de Bourgogne à l'arrivée des Savoie, 236 p. (ISBN 978-2-940110-00-1), p. 163
  11. a b c d e f et g Reymond, 1931, p. 209-210 (lire en ligne sur Gallica).
  12. a b c d e f g et h Marianne Stubenvoll, Nathalie Bretz, Les chemins historiques du canton de Vaud VD, Berne, Inventaire des voies de communication historiques de la Suisse — Bundesamt für Strassen (ASTRA), , 52 p. (lire en ligne [PDF]).
  13. Agostino Paravicini Bagliani, Jean François Poudret, La Maison de Savoie et le Pays de Vaud, vol. 97, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise, coll. « BHV », , 296 p., p. 25
  14. Une charte datée du 17 janvier 980 (43e année de règne du roi Conrad III de Bourgogne) relate l'affranchissement de Durand par Costabule, avoué d'Hilderude et cite par cette occasion Irchaimbert : « ...Igitur ego in Dei nomine Ildedrudis, hunacum auocato suo nomine Custabulus, quogitans Deum uel per remedium anime sue sempiterne nomine Hirchinberto, utte (ut te) nomine Durandum ab onni uinculo seruitutis nostre ingenno relaxare'deberim ; quod et ita in Dei nomine a die presente fecimus », Charrière, 1866, p. 87.
  15. Une charte tirée du cartulaire de l'Romainmôtier et datée de 1010 (17e année de règne du roi Rodolphe III de Bourgogne) cite "Robertus notarius scripsit, videlicet his presentibus : Anselmo episcopo, Lamberto comite, Willingo, Rodulfo et Adalberto", Charrière, 1866, p. 6.
  16. a b c d e f g h et i Charrière, 1866, p. XX ?[réf. incomplète]
  17. Une charte datée du 3 février 1002 (9e année de règne du roi Rodolphe III de Bourgogne) confirme la donation faite par le prêtre Maurin à l'intention de l'abbatiale de Romainmôtier et cite par cette occasion Adalbert et Lambert, Charrière, 1866, p. 90.
  18. Il est possible qu'il ne fasse qu'une seule et même personne avec Adalbert III
  19. Le cartulaire de l'abbatiale de Romainmôtier relate la visite du pape Léon IX, à cette occasion il est dit qu'il est : « convenit etiam Adalbertus, princeps castri Grantionensis, cum suis militibus (convoqué Adalbert, primat du château de Grandson, avec ses soldats) », Charrière, 1866, p. 17
  20. Charrière, 1866, p. 110
  21. Charrière, 1866, p. 111-112.
  22. Charrière, 1866, p. 115.
  23. Charrière, 1866, p. 116.
  24. Le dernier acte où il apparait est daté de 1141 lors d'une donation à l'abbatiale de Romainmôtier, il semble donc qu'il soit décédé avant son frère Barthélemy laissant à ce dernier le titre d'ainé de la maison de Grandson, Charrière, 1866, p. 42.
  25. Dictionnaire historique, géographique et statistique du Canton de Vaud
  26. a b et c Albert de Montet, Dictionnaire biographique des genevois et des vaudois : tome premier « A - H », Lausanne, Georges Bridel, , 429 p. (lire en ligne), p. 393-394
  27. Sous l'importante réserve toutefois que cette clause est issue de la version falsifiée dudit acte du  ; à propos des chartes falsifiées par les Grandson-La-Sarraz, consulter les travaux publiés dans Claire Martinet, L'abbaye prémontrée du Lac de Joux : des origines au XIVe siècle, Lausanne, Univ. de Lausanne, Faculté des lettres, coll. « Cahiers lausannois d'histoire médiévale » (no 12), (ISBN 2-940110-03-4), pp.51-83 « La question des faux », et pp.96-97 ; travaux restitués par exemple dans la rubrique Histoire de la page sur la Vallée de Joux.
  28. Pierre Duparc, Le comté de Genève, (IXe – XVe siècles), t. XXXIX, Genève, Société d’histoire et d’archéologie de Genève, coll. « Mémoires et documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 621 p. (lire en ligne), p. 132-133.
  29. Pesmes, 1909, p. 203.
  30. Pesmes, 1909, p. 207-220 (lire en ligne)
  31. Une donation faite à l'abbatiale de Romainmôtier en 1023 (30e année du règne du roi Rodolphe III de Bourgogne) cite : « Lanberti comitis (le comte Lambert), Adalberti fratris svi (son frère Adalbert), Odulrici, Lanberti, filii Lanberti (Lambert fils de Lambert) », Les dynastes de Grandson jusqu'au XIIIe siècle, pages 95 et 96
  32. Pesmes, 1909, p. 14-32 (présentaion en ligne).
  33. Pesmes, 1909, p. 278 (présentation en ligne).
  34. Pesmes, 1909, p. 290-291 (présentation en ligne).
  35. Pesmes, 1909, p. 292 (présentation en ligne).
  36. Pesmes, 1909, p. 305 (présentation en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gaston de Beauséjour, Charles Godard, Pesmes et ses seigneurs du XIIe au XVIIIe siècle, Vesoul, Impr. de L. Bon, , 236 p. (lire en ligne).
  • Jean Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Jean-Antoine Vieille, (lire en ligne), p. 39 à 49.
  • Louis de Charrière, Les dynastes de Grandson jusqu'au XIIIe siècle, (lire en ligne).
  • Louis de Charrière, « Les dynastes de La-Sarra [sic] et la baronnie de ce nom », Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande, no 28,‎ , p. 342-522 (lire en ligne).
  • Jean Joseph Hisely, Histoire du comté de Gruyère, Volume 1, G. Bridel, (lire en ligne), p. 48, 51, 68, 95, 99, 100, 111, 117, 168, 170, 171, 285, 286, 290, 291, 296, 312, 336, 342.
  • Guido Castelnuovo, Seigneurs et lignages dans le pays de Vaud, Université de Lausanne, Faculté des lettres, Section d'histoire, coll. « Cahiers lausannois d'histoire medievale », , 350 p.
  • Albert de Montet, Dictionnaire biographique des genevois et des vaudois : tome premier « A - H », Lausanne, Georges Bridel, , 429 p. (lire en ligne), notamment les pp. 393-397.
  • Étienne Perchet, Recherches sur Pesmes, G. Roux, (lire en ligne), p. 202 à fin.
  • Maxime Reymond, Une famille de bourguignons vaudois, les Grandson aux XIIe – XIIIe siècles, t. III, Annales de Bourgognes, (lire en ligne), p. 209-223.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

  • Fonds : P SVG G 1 Grandson, Grandson Belmont (famille de), Champvent (famille de), Grandson (famille de), Montricher (famille de), Pampigny (famille de), Saint-Germain (famille de), La Sarraz (famille de), 1830-1893 (Dossier), Inventaires des Archives cantonales vaudoises (présentation en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]